Lundi 23 avril 2007 à 22:01

On reprend les bonnes habitudes : les mains qui courent sur le clavier, vérifiant régulièrement que personne ne s'approche du bureau, et cette chère amie, la déprime inconnue qui revient frapper à ma porte, on lui ouvre bien sur grand les bras et on lui réserve une belle chanson pour lui souhaiter un agréable retour dans ses quartiers virtuels. Je pense à *joker*, à ma Val, qui me manque et que j'aimerais pouvoir réconforter plus efficacement que je ne l'ai fait aujourd'hui, aussi à cette petite fille avec qui je suis restée une après-midi entière devant Pocahontas et qui m'a dit, mot à mot que "tes yeux à toi aussi ils sont remplis de nuages"... Y'a des jours comme ça.
Je refais mon monde. Mon fond d'écran est d'un rose criard. Pas pour longtemps.



Alex Beaupain - Au Ciel.

Mardi 17 avril 2007 à 23:26

Tu la vois qui déambule le long de tes souvenirs? Qui coule sur ta plume pour finir au bout de la mienne?
"Toute victime deviendra un jour boureau." Ah, oui. Le seul problème dans notre histoire c'est que c'est la même personne sur qui on s'acharne et qui sur nous s'acharne ensuite. Trop drôle: maintenant je lui parle à "elle" et je la rejoins quelque part, c'est la meilleure. Elle pèse sur ma vie car je suppose qu'elle hante toujours la sienne, à travers laquelle j'aimerais tout voir.
Et puis Gorillaz.
(Piquée ou pas "et puis", manie commune?)
La même.

Vendredi 6 avril 2007 à 22:06

Et ces filles que l'on pouvait voir pleurant toutes les larmes de leur corps, on perçevait dans leur voix des trémolos dûs à l'émotion quand elles récitaient presque, des paroles dénuées de sens, de celles qu'il ne voulait comprendre... Pour finir elles s'effondraient, de tristesse et de fatigue dans les bras de la personne la plus proche. Où sont-elles à présent ?

 
Il n'y a désormais plus personne et ce sont des gens parmis ceux dont les visages étaient les moins marqués qui gardent aujourd'hui les souvenirs en tête, ils y pensent au quotidien et qui, on peut le dire maintenant, n'oublieront jamais.

Envie de rien : cela ne sert à rien, sauf à salir un peu plus sa mémoire et ça je ne le permets pas.
Mais quand même, ces actes sont de vraies claques qu'on prend de plus en plus fort dans la gueule, pour chaque mot une nouvelle fois prononcé.

Pourtant il faut continuer et se dire que les cailloux lançés n'atteindront jamais leur cible.
Putain ce que c'est dur, et la grossièreté ne soulage pas, comme le reste elle fait semblant. Pour dire de.

Je me revois avec eux, et pensant à eux, les souhaitant auprès de moi comme piliers qui pouvaient seuls me soutenir, des remparts contre tout le reste.
Ce n'était pas possible. Alors je vous ai vu, et on a compris, à plusieurs ce qu'il voulait dire dans ses sourires.
Au milieu des larmes et des lamentations, le rire, le rire, puisque c'était ridicule, clownesque. Que faisions-nous vraiment là ?

Avant que la norme ne récupère l'emprise qu'elle a sur nous. C'est ce qui fait aussi très mal.


Lundi 2 avril 2007 à 20:18




Y'a des jours où l'ont se dit que c'est si simple d'être heureux.
Une pause méridienne, dans la cour d'un lycée.
Des gens assis dans l'herbe. D'autres sur les bancs.
Adeline, Clémence, Lucie, Simon, Thomas et moi.
Même qu'on m'appelle Clémence et qu'on appelle Clémence Margaux.
Mais il y a toujours quelque chose pour m'y ramener.

   


Et puis demain les lunettes de stars.

Mardi 27 mars 2007 à 21:19

Zen, soyons zen...

Avez-vous déjà remarqué à quel les points les emmerdes arrivent toujours en groupe ?
A croire que ce sont des moutons de Panurge, elles ne savent pas pourquoi elle viennent là, mais elles y viennent.

Entre les DS d'histoire (et à ce moment là, vous vous découvrez beaucoup d'amis, entre l'orthographe exacte d'un nom, les feuilles de cours que vous avez prêtées et qui ne vous sont pas revenues en totalité, les nombreux appels concernant "Désoléeee c'est pour le petit 3 du paragraphe B, du grand 5.." ainsi que d'autres joyeusetées...) les auditions foirées, les dents de sagesse qui torturent, le théâtre qui part en live.
Vraiment j'adore.


Bon, y'a quelques points positifs : il fait beau, ma boîte de reception se trouve assaillie sous une tonne de petits sms... En bref ma journée a été remplie de courts moments de détente, ils sont devenus indispensables, ils me font respirer !

Il faut dire que s'en est devenu un soulagement de voir que je savais encore comment faire.



PS : Pour mes cours d'histoire je leur en veut pas le moins du monde. Juste parce qu'ils me collent un sourire.

Le Bric à Brac le plus parfait. Des sauts d'humeur et moins de 100 jours...


Lundi 26 mars 2007 à 23:04

Je me pose dans l'herbe, assise sur mon manteau, comme il y a une semaine, un mois, un an, j'ai perdu le fil.
Il fait chaud et je regarde ces lycéens qui me sont plus ou moins familliers. Il y a avec moi une amie, il nous arrive de parler. Autour des rires, des discutions, animées ou pas, certains font la gueule aussi. Je suis étrangement sereine.
J'ai l'impression qu'en tendant la main que je pourrai toucher la vitre qui me sépare d'eux.
Cette sensation désagréable mais enivrante d'être recluse et de savoir qu'ailleurs une personne est dans une configuration identique. Purement égoïste ? Pas tellement, comment vous faire comprendre ? Je voudrai me voir dans 10 ans pour savoir comme tout cela aura fini, si s'est fini.

Vendredi 23 mars 2007 à 21:30

Le dessin est tombé et je ne l'ai pas ramassé parce que c'était trop elle.
On résume tout en une feuille de carnet.
D'la musique.
Quelques photos.
Quelques vidéos.
Une punaise.
Un baton de colle.
Un mur.
Un agenda.
Du papier glacé x2.
Zut.
Deux post-it.
Ca me fait penser à "l'expression de nos jours heureux".
Deux secondes de perdues.
Je ne sais pas d'où je tire ces conneries par dizaines.
Trois blogs.
Quatre ou cinq fichiers.
J'aime pas non plus les chiffres.
Sauf les dates.
Alors j'en retiens 12. Enfin non, 18. Voire 24.
Trilingue.
Quelle idée m'est venue à l'esprit pour que je choisisse ce pseudo ?
Je le sais.
Mais merde je vois des liens partout.
Des ressemblances.
Un jeu.
De la triche.
Fatiguée comme à la fin d'une longue course.
Elle n'est pas finie.


Mercredi 21 mars 2007 à 21:47

Tu dois cacher ta joie.. Tu dois cacher ta joie.. Mais pourquoi au juste ??  J'éteins tout, je ferme les yeux et je savoure ce bonheur qui s'est insinué en moi sans que je ne m'en aperçoive de suite.
Ca tient à si peu. En une parole on peut détruire la satisfaction, le contentement de certaines personnes parce que l'on tire les ficelles. Ce n'est pas tant la sensation de "pouvoir"  que les réactions entrainées qui donnent ce frisson si délicieux. Et dans un mois je serai fixée. Le stress commence à monter, le doute s'installe par moments mais je le chasse bien vite. Chanter...

"Every time she goes away"

~Cela peut paraître très bête, mais tous les matins alors qu'elle se prépare et qu'elle met son mascara, elle pense à Elle. Et aux siennes, à une en particulier avec son mascara " anti-paqueeeeeeets" à ses vieux jeans et ses cinés entres ami. Ca lui manque.~

Vendredi 16 mars 2007 à 22:51

Nous étions trois sur le petit canapé rouge, en train de rire devant un véritable navet. Il devait être 17heure quand nous nous sommes installées, 7heure quand nous nous sommes endormies.
Ce sont des moments formidables qui me reviennent, des "coups de speed" mémoraux, pour tout et n'importe quoi, le plus souvent n'importe quoi d'ailleurs. Les CDs s'empilaient à côté de la chaîne-hifi, on y allait par genre, jazz, soul, tsiganes, pop-rock,  les groupes et les artistes que nous avions découverts les unes sans les autres... La liste est non-exhaustive. C'était si Letitza et Safia ne se chargeaient pas de l'animation musicale, entre guitare, violon et piano..
 Ensuite on pouvait attraper un livre que nous avions déjà lu ou que l'une de nous seulement avait dévoré, des lectures à voix haute, des fous rires interminables quand Letitza se mettait à avoir un cheveux sur la langue "copiteuse !!" ou encore quand Safia se vantait parce que Mademoiselle, elle, savait rouler les R !
Après un regain d'énergie ; des traductions en espagnol, en anglais, en arabe ou en romani..
Et on attendait de moi la semaine dernière que j'explique en quoi "les gitans ne sont pas seulement des voleurs " ? Désolée, il y a une culture tsiganes, une culture gitane, que je ne connais pas forcément, une culture Rom dont je ne peux vous donner l'ensemble des ramifications,  mais une chose est sure : ce ne sont pas là, en aucun cas, des sujets de plaidoiries.

Aux dernières nouvelles chez Mymy and co :

* Vive les mariés !
* Safia m'a une fois de plus complétement épatée au piano.
* J'ai pris un plaisir phénoménal en chantant ce soir.
* Cet Ave Maria de Schubert.. Et leurs larmes.. Fiu.
* Je réalise ma totale addiction à radioblog : 90839 secondes (moins désormais) avant le retour > <
* J'ai avalé d'une traitre le témoignage d'Ida  "J'ai pas pleuré." (je vous le présente bientôt)
* Demain 8h30 à l'IEP de Lille : Droit constitutionnel de la Vème République. Cours magistral de première année ouvert au public. Jusqu'à onze heure, puis conférence sur "Comment réussir Sciences Po Lille". Je dois me lever tôt mais rahh quel kiffe.
* Vous vous en foutez ? Je sais ! Mais je ne peux pas me reprendre ce soir.
* Ni nous étions chez elle ce serait "la vieille male".



Jeudi 15 mars 2007 à 17:57

Il fait chaud ? J'avais pas remarqué. Mis à part hier soir, j'ai pu ouvrir mon velux et escalader mon toit, cela me manquait.
 C'est moi ou le temps ne passe jamais à la bonne vitesse ? Est-ce juste pour nous donner cette envie irrépréssible de jouer avec mais qui nous fait réfléchir et nous dire que "Non, je n'oserai pas, c'est dangeureux de partir comme ça" ? C'est l'histoire de ces "si" avec qui on referait le monde. Je vous pose moi la vraie question : et pourquoi pas ? La fenêtre msn m'indique qu'à Paris le temps est clair et la température de 15,5 °C, quoique l'on puisse en penser ça n'est pas totalement hors-sujet.
Je les aime ces "si" qui me font rêver, parce qu'ils signifient bien que c'est possible, dans certaines conditions mais ça l'est. Ca c'est la seule chose que je n'ai jamais perdue. Avec le rêve. Indissociable : l'espoir.

Les jeux européens.
Des escaliers.
Des sourires.
Des photos.
Une fuite.
Une peur.
Un vieil ami.
Un nouveau vieil ami.
Une cousine.
Une journée.

Samedi 10 mars 2007 à 20:05

Si elle part je me sentirai vraiment mal. Je lui fais confiance, et elle sait. C'est énorme, sans que personne n'en sache rien. Ses mots, peu nombreux, sont pour moi plus forts que tous les autres réunis.
Je ne saurai pas lui dire merci, elle ne comprendrait pas pourquoi. Elle ne doit pas s'en aller, point barre. Je ne peux pas redonner son commentaire ici car ce serait trahir le reste, et pourtant c'est aussi un post-it.

Samedi 10 mars 2007 à 11:42

J'en tremble. C'est sa voix, sa passion, son histoire. Comment rester insensible ? Surtant quand on observe de loin, qu'on veille sans rien laisser paraître. Ce soir je reste une fois de plus bouche bée devant son spectacle, donné simplement, sans artifices ni prétentions . Rien de ce que je peux écrire ne parviens à extirper de ma modeste personne ce que la sienne sait faire ressentir . Alors je joue à cache-cache, dans une partie dont les enjeux me dépassent totalement. Je n'ai pas l'ambition de comprendre ce qui se trame en coulisses, j'aimerai juste avoir moi aussi une petite place sous les projecteurs. J'en tremble à nouveau, d'effroi cette fois-ci. Les projecteurs, la lumière, c'est l'antithèse de ce que je ressens, et c'est l'envie que cela donne. Une masse impressionnante de contradictions, de tabous, de silences et de mensonges pour une seule âme (tourmentée ? C'est évident ?) .

J'aurais payé cher pour pouvoir être dans cette foutue salle de classe.

Jeudi 8 mars 2007 à 10:32

Si j'étais une grande rêveuse je me dirai que, l'an prochain :

Tous les matins je me lève plus tôt, et je pars jusqu'à la gare de Rosult en scooter. Je prends le train, puisqu'on m'a acheté un abonnement et une carte jeune de la sncf, direction Valenciennes. J'arrive, je marche dans le centre ville jusqu'au n° 22 du boulevard Pater. Là mon lycée, le lycée Watteau, pour mon bac L, en section européenne anglais, une LV3 en enseignement de détermination renforcé et en option facultative peut-être théâtre, ou musique. Je passe mes journées à bosser, pour de vrai maintenant que j'aime ce que je fais. Sans oublier que j'aime tous les débouchés éventuels du bac L, alors que je ne pouvais en supporter qu'un seul dans le bac ES. Le soir je reste un peu dans le centre en attendant mon train. Selon je vois certains amis orientés eux aussi sur Valenciennes, ou je vais à St Amand pour retrouver quelques camarades restés à mon cher et tendre ancien lycée, où ils se préparent, sous pression, à passer leur bac français, le cas échéant, SVT, sous pression, et pour la plupart des gens s'en fichant complétement parce que "Bah c'est que du français". (Je ne suis pas sure que l'orthographe donne ça.).
Quand je rentre chez moi, ma mère qui travaille à nouveau en temps plein n'est pas là, et mon frère bosse ou reste à s'abrutir devant sa playstation. La vie est belle. Je monte dans ma chambre. Musique. Devoirs, plus que le stric minimum maintenant que J'AIME ce que je fais. Et puis l'ordinateur portable. Msn, le blog, Eux, les Lui, les Elle des sourires et aucuns regrets. Ah, j'ai failli oublier, dans ma classe, parmis les" fainéants de littéraires qui sont là uniquement parce qu'ils ne sont pas bons en maths" (sic)
il y a un très bon ou une très bonne, guitariste, donc je recommence à jouer.

Ze laïfe izeuh bioutifoule. (Et je suis en section européenne anglais, la classe vous dis-je)

Si j'étais. Zut.

Lundi 5 mars 2007 à 22:01

Immobilisée par ces musiques. Ce n'est pas ce que je dois faire. Tant pis. J'en ai trop vu sur pas assez longtemps. Ca doit être ça. Le titre a changé. Le fond aussi. Mais pas ici. Alors que je tape ces mots je me souviens : c'était là. Ensemble. Donc ça ne changera pas. Il peut arriver des tonnes et des tonnes de changements, il n'y en aura pas autant que d'étoiles dans mes yeux quand j'étais en train d'admirer cet instant. Cette photo existe. Fin du mois de février comme une évidence que l'on découvre pour la seconde fois. J'ai occulté trop de choses. Qui est arrivé le premier par exemple. C'était tellement au-dessus.

Le post-it. 2005.
Le mot. 2006.
Beaucoup à trouver.
Une confiance aveugle. La lumière est inutile, vaine, mensongère.
La preuve, son mouton, il est dans une boîte. Non je ne parle pas d'Exupéry.
J'ai mon petit prince. Avec son rire. C'était un aviateur-enfant. Je suis une rien-plurielle.

Ici c'est ça. Ou autre chose.




Je ne le savais pas encore. Les toit de Paris tout de même. A travers quel nuage ?

Samedi 3 mars 2007 à 17:12

Y'a tellement de villes à voir je ne peux pas m'arrêter avec/pour toi.
Je n'ai pas le temps d'attendre ton départ.
Si tu veux c'est maintenant ou après.
Tu vas (devoir) attendre (?) que je repasse de ton côté.
Restée toujours ici d'une certaine manière.
Dis moi juste où je peux poser mon bagage.
Sur quel bras de fauteuil je peux m'endormir.
Quelle place occuperont mes pantoufles.
Je suis prête à tout cela.
Aux efforts inconsidérés.
Aux cadeaux nazes devant lesquelles je dirai "C'est trop gentiiiil"
Aux attentions qui en font trop, quand je ferai semblant de faire semblant d'être génée.
Je..

Et mon bras de fauteuil est un peu bizarre.


Hors-article : La flemme de continuer à "bosser" ce design, j'ai abandonné l'espoir de le finir un jour.
Les musiques défilent au hasard. Je me noies.

Samedi 3 mars 2007 à 16:09

J'ai buggé. Mon premier essai était comme je le voulais. J'en ai marre.

Et si j'y retournais ? Au début. Aux sourires de politesse, avec le mien qui restait un peu trop longtemps sur mon visage pour n'être que ça, (mais je ne pouvais pas le dire, et ne peux normalement pas encore) aux vraies-fausses bêtises, aux mots qui tombaient sans vouloir rien dire. Quand je courrais presque pour t'entrapercevoir, te dire bonjour, te parler, simplement. Mes pensées courraient en tout cas. Maintenant je leur courre après, ce sont les images, les mots, les souvenirs, juste pour me rappeler à ça, oui j'étais là. Rougir dans le noir, et sentir se détacher quelque chose au creux de ma poitrine, ça tombe loin, très loin, et vite, mais ça remonte encore plus vite, très vite, trop vite, dépasser son point de départ. Ca m'avait collé un sourire énorme, que rien ne pouvait diminuer, pas même la maladie, et si je ne comprenais pas bien pourquoi il était là je ne voulais pas qu'il s'en aille. Ce n'est déjà plus le début, et depuis longtemps. On se trouve toujours plus heureux avant. C'était sali ? C'est sali ? Je ne pense pas. Je ne veux pas le penser. Trop tard. Les choses sont ce qu'elles sont.
Certaines, petites, que je n'arrive pas à supporter (encore). Je ne vais pas me condamner à travers cette histoire là.
D'autres me font tenir. Et puis je ne peux pas m'en empêcher. Alors je me tais. Je compose.


Avec ça : Goin' Down, Jack the Ripper.

Lundi 26 février 2007 à 22:12

Un manteau doux comme de la soie.
Au début il est inconfortable, même lourd à porter. Une rouge pâleur s'installe sur nos pomettes, un sourire qui sort d'où on ne sait vient trahir notre gêne, notre manteau nous donne des frissons.
Et puis, ce manteau, on s'y habitue de plus le plus malgré le peu de temps depuis quand nous l'avons. Il est soyeux, il est câlin, il nous fait frêmir et fait à nouveau pâlir d'une teinte rosée notre visage qui persiste à sourire, sans s'en rendre compte, lui aussi il est heureux.
J'ai chaud, il me réchauffe mon manteau, il me rend ivre de joie, ses caresses me parcourent tout le long du corps, ses baisers doux et ennivrant viennent lentement carresser mes lèvres, un goût de mangue s'imisse dans nos baisers.
Ce manteau redonne vie, il réveille et donne également du courage, il m'a pourtant fait du mal, mais je ne regrette rien, il s'est fait pardonner, et quel pardon.
Cette minute, ce moment, ce baiser, ce et cette, j'ai tellement de merci à dire, tellement.
Mon manteau me va comme un gant, un peu grand, mais bien fait, doux, et beau.
Parfait.

Chère mymy ( s'annonce un sermon ^^ ),
je met un petit morceau de moi dans ton blog, pour ainsi te remercier, tout d'abord du plaisir que tu me fait en venant quotidiennement dans mon blog, ensuite d'être une personne si aimable, bien que jeune, si intelligente et bordel de queue si belle.
Ta façon d'écrire me fascine et me laisse sans voix, je ne laisse pas souvent de commentaire, c'est vrai, je m'en excuse et tâcherai de m'améliorer de ce côté là, promis =)
Petit bout de femme qui grandit avec tant de volupté, petit bout de femme qui en bave parfois et qui fait face tant bien que mal, petit bout de femme devant qui j'ose me prosterner du haut de mes 17ans 3/4 ( quuooi ^^ ), les mots me manquent malheureusement, je ne suis pas très cultivée, mais je sais quand même une chose
ma chère:
 Tu es ce genre de personne qui part le biais d'un texte peut faire beaucoup de bien, et tu es ce genre de personne qui par elle-même inspire confiance et générosité.
Chapeau demoiselle, chapeau.

Bon baisers de Paris, MaJuPri.

Dimanche 25 février 2007 à 21:00

Je me sens toute faible. Pas assez courageuse pour affronter ce que je vois me foncer dessus. Cette semaine il n'y aura pas d'ordinateur. Argh. Pas de portable pour garder un peu le contact non plus...
Donnez moi une corde.

Et ma Valentine, qui m'a déjà manquée comme pas possible alors qu'on avait nos portables cette semaine, qu'est ce que cela va être à partir de demain ? Moi je veux lui crever les joues de bisous par ondes radio, ça ne va pas être possible. Vous le ferez pour moi pas vrai ?

Et Toi*, qui me fait peur. J'ai peur pour toi, tu sembles ne plus vouloir y croire. Ouvre donc les yeux ! Tu es doué, tu n'as pas besoin de moi pour l'être. Je me répète puisque tu ne m'as pas répondu ; si tu fous en l'air ta chance, je retourne à Paris juste pour te décoller la tête, ça va te remettre les idées en place.

Et TOI !! (Oui je suis particulièrement énervée ce soir) tu ne réponds pas aux sms, tu ne donnes pas un signe de vie de la journée, alors, peut-être que le crédit a été épuisé, peut-être que la journée a été utilisée pour faire des choses bien plus intéressantes, auquel cas ce que je suis en train d'écrire là est totalement déplacé, mais en sachant que je pars en Belgique demain, et ce pour une semaine, qu'on a établi hier soir le record toutes catégories confondues de nombre de blancs dans une conversation, qu'on risque de pas pouvoir se parler avant longtemps, alors, excusez du peu j'ai légérement les boules.

Tout en sachant que le Toi n°1 , va me faire encore plus peur parce qu'il aura très mal pris la présence du Toi n°2 dans cet article, que je vais culpabiliser, pas beaucoup dormir ce soir, ben je dis MERDE !
Je vais chanter et puis parler avec Bee. Comme je l'ai déjà dit, les autres.. Pfiiu.

Dimanche 25 février 2007 à 15:05

Elle s'apprête à vivre une très belle journée. Très pleine, remplie quoi. C'est peut-être indigne mais elle n'y pense pas. 
Ce sont quelques photos. Ce sont 60€ envolés en une journée. Deux images. Des sourires. Ce sont 4 fils de laine tissés à mon poignet, on s'est fait plumer et alors, c'était bien fait, il n'empêche qu'il en reste un voeu, pour de vrai. C'est bête n'est ce pas ? Mais quand je tourne une page de mon carnet pour revenir en arrière, je vois ceci "Je ne veux pas penser à eux, la chanson finit bien."




Les gens sont étranges aujourd'hui. J'ai peur que cela finisse mal.

Lundi 19 février 2007 à 21:07

Elle avait vu, sur une durée relativement courte, le monde tourner sans elle. Ce qu'elle avait vu ne lui avait pas déplu. Alors il fallait qu'elle se décide.
Les gens autour semblaient voir ça comme une tache aisée, ce qu'ils sont loins de la vérité.
Elle se souvient encore de la théorie de "l'effet papillon" d'une convertsation qu'elle a eu sur ce sujet il y a de cela 3 jours. Une question lui vient à l'esprit : la réciproque est-elle vraie ?

Est-ce qu'un tremblement de Terre à Tokyo
va modifier le battement d'ailes d'un papillon ?



***********************************

En quelques secondes je viens de perdes le sujet de mon texte. Ah c'est revenu. Nous somme le 11/02/07 il est 22h49. (Ceci n'a aucun rapport avec la suite.)

a quoi tu joues ? La question revient sans cesse, se faisant de plus en plus insitante. Je ne pense pas me tromper en disant qu'ils s'inquiètent pour moi. Il n'y a pourtant vraiment pas de quoi.  Je viens de songer à ceci : c'est aussi de ce que je fais qu'ils s'inquiètent. Cela devient de suite plus épineux, oui épineux est le terme approprié. Comme ces quatre pages qu'elle a pu faire. Quatre pages que personne ne va comprendre, en tout cas personne dont la compréhension aiderait considérablement la chute de l'histoire en la poussant dans la bonne direction.


Elle me tue. "Sois patiente". + La phrase sur mon fond d'écran. Expliquer aux autres pour se convaincre soi-même. Si si, je vous promets que ça marche.

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