Mercredi 15 août 2007 à 22:25

Où est passé son sourire ? Où sont passées ces vannes vaseuses ? Ca n'est plus le même Sébastien. Parce qu'il n'est plus le frère de Romain. Oui, c'est ça, juste ça. Et ça fait mal. Il suffit de croiser son regard en se disant bonjour et je sais qu'on a mal. Parce qu'il nous manque. A sa famille, à ses amis, à Marie-Céline, à Wilfried, à moi. Il faut faire un voeu ? Pas envie. Marre de l'impossible.
Ma première ouverture sans lui, ma première rentrée sans eux. Bref. Tout va bien. Vivement vendredi.


Mardi 14 août 2007 à 18:27

Se faire la malle à l'autre bout du monde, partir pas pour de bon, pour quinze jours, loin de tout, des emmerdes, des amours, des amis même.
Laisser les choses en plan, le boulot, la vie publique comme privée. Si j'en ai envie ? Mais j'en crève. Me retrouver à Bruxelles pour y dormir une nuit et prendre sitôt levée le premier vol en direction de l'Asie le lendemain matin, en première, cela va sans dire. Avoir éteint les gadgets, les portables, les PAD, les connexions internet. 
Si je le pouvais j'y serais déjà, pas besoin de frais inutiles, trois jeans, dix maillot, une paire de basket une paire de chaussure. Voilà. Je suis partie. Redécouvrir les sourires, découvrir les paysages, jouer le rôle de l'enfant émerveillée. Sauf que voilà, ça n'est pas mon tour.

Samedi 11 août 2007 à 23:34

Le droit de réponse est un droit duquel on ne peut abuser. Il se limite de lui même et ses règles sont régies par sa matière première. Seulement voilà, parfois on a pas les moyens de faire une réponse semblable à ce qui sera considéré ici comme la question.
En fait pour te répondre il faudrait que je mette une autre vie en oeuvre, et pour ça il commence à se faire tard.
Et puis la gratitude ça ne nourrit pas son homme, sa femme en l'occurrence. Comme le dit le fameux proverbe espagnol : donner de l'amitié à qui désire l'amour c'est donner du pain à qui meure de soif.

"Anita faut pas lui dire je t'aime ; c'est pas son problème..."

Vendredi 10 août 2007 à 14:46

Me dire déjà que grâce à toi je n'ai pas à m'inquièter de mon crédit, m'inquiète, justement. Alors j'aimerais pouvoir promette que le crédit que tu m'as offert je le dépenserais avec et pour toi. Mais je doute de cette promesse, je ne pense pas pouvoir la tenir, alors je ne la fais pas, même si je le désire ardamment. Si cela ne doit être qu'une étape, un moment pris pour finir de faire le ménage en moi, si oui, cela ne doit être que cela, j'aurais pu trouver moins douloureux. Mais voilà, je doute que cela ne soit que ça. Et je me reprends à rêver. Rêver, oui. Pas espérer, ni même prévoir, rêver, et des plus beaux rêves qui soient. Ca, quoique l'on en dise, c'est inestimabe et c'est à toi que je le dois.
Je dois continuer, sourire, être heureuse, je le dois. Il le faut. Et voyager, parce que je ne saurais rester aussi longtemps à la même place.

Mine de rien, un tigre en peluche est beaucoup plus accessible qu'une... Bref.


Pouvoir de nouveau écrire sans rien y comprendre et en être rassurée.

Dimanche 5 août 2007 à 17:23

Je veux y croire encore. Et partir maintenant parce qu'il est 16h35 et que je suis donc en retard pour le goûter. Oui, il y aura du Nutella et du sirop de cerise. Mais si je suis trop en retard y'a Nanou qui va faire semblant de piquer une grosse colère. Pourtant maintenant nous sommes grands, et c'est étrange de voir que lorsque les gobelets en plastique sont posés sur le plateau nous nous échangeons toujours un regard. Comme pour voir s'il est l'heure de se disputer à nouveau pour les gobelets roses. Je m'en fiche, j'ai jamais vraiment aimé le rose moi.
Avoir passé des heures dans le potager, appuyée contre un rateau et regarder la fumée, guetter le moment où une flamme viendra s'y perdre. Tant et si bien qu'on hésite, qu'on confond fumée et feu.
Se voir là comme dans deux ans ailleurs. Être spectatrice de sa propre vie, de sa propre histoire.
La musique commence à sonner un peu faux mais ça n'est pas bien grave, cela reste de la musique. C'est toujours mieux qu'un silence trop pesant.
L'envie me reprend de ceuillir cette fleur rouge à grosses clochettes, comme avant, sur le bord des fossés, les coquelicots et les fleurs sauvages, et arracher après d'énormes efforts une branche de lilas, pour ça il fallait presque faire une pyramide avec les vélos tellement le mur de la maison était haut.
Ce sera presque une déception, cinq ans plus tard de voir la vieille femme habitant là nous offrir à tous une branche quand nous repasserons la voir.
Enfin, oser répondre à Stéphanie après son "Margaux a les yeux humides" que oui, parce qu'il faut bien que quelqu'un surveille les merguez, que le barbecue en pavés au fond du jardin il fonctionne à l'ancienne, qu'on l'a fait nous même, et qu'on a pas pensé au ventilateur anti-fumée.





Vous mélangez tout ça, comme dans une grande marmite et vous vous retrouvez avec un méli-mélo
de souvenirs et d'avenirs, inventés ou pas, que vous pensiez avoir laissés au grenier, une pelote de laine rouge, une noeud indénouable que
vous n'avez pas envie de dénouer.
Comme un tas de pièces de puzzles colorés et n'ayant aucun rapport les uns avec les autres.
Si ce n'est le bonheur.
Inventé ou pas.


J'ajoute d'une part que la voiture, le scooter, le vélo, et le téléphone fixe sont décidement de géniales inventions.
D'autre part que le cheval est la plus belle conquête de l'Homme à n'en pas douter.
Et que grâce à eux, quinze articles vont pouvoir être postés. Celui-ci y compris. Merci.


Dimanche 29 juillet 2007 à 23:13

Une dernière petite chose. Lors du dîner de ce soir, mon frère a une nouvelle fois dévié vers le football, et suivant le mercato le prix de 70 millions d'euros arrive sur la table, on peut le dire.
Ca m'a fait cogiter. Qu'est ce que je pourrais bien faire avec cette somme ? Répondre à toutes les envies que j'ai déjà actuellement, voyager, faire plaisirs aux gens que j'aime. Mais le reste aussi : les emmerdes, les problèmes...

Que feriez-vous avec 70 millions d'euros ?


Pour ne pas faire un article qu'avec cette information/question, je vais meubler en exprimant ma haine au monde, à savoir que j'ai ce soir parlé avec Le mec parfait à mes yeux, seul problème, car on est jamais parfait, il ne parle pas français.

Je pense à Amélie Nothomb qui dit que "tous les japonais n'ont pas ce nez mais quelqu'un l'ayant ne peut-être que japonais", ou quelque chose dans ce genre, dans Stupeurs et tremblements (ouais, j'ai encore la flemme d'aller chercher le livre pour une citation exacte), ça doit être pareil pour les yeux chez les Néerlandais.

Je dois inscrire Amsterdam à mon carnet de voyage. Y'a une partie de moi qui y restera toujours désormais. Comme j'en ai en région parisienne, à Lyon, en Alsace, à Montpellier, à Dijon, à Nantes, en Espagne. Je suis une fille internationale en fait.

Samedi 28 juillet 2007 à 13:39

Fallait pas croire ça, c'est toujours ainsi. "Au con qui demande", comme qui dirait.  
En fait j'aimerais décrocher mon téléphone et te rappeler quelques petites choses, oh rien de bien méchant : deux trois paroles, certains gestes. Plus pour mon plaisir que pour le tien je l'avoue sans aucun problème. 

C'est parfois indispensable, de se souvenir que l'on détient toujours une part de pouvoir  et que l'on peut l'utiliser si l'envie nous en prend.  

Avez-vous remarqué cette triste ironie du sort : lorsque vous avez auprès de vous une personne qui vous énerve pour une raison quelconque et que pour une quelconque autre raison (la même parfois) vous ne pouvez pas en parler (souvent à cette même personne, surtout) vous avez 99,9% de chances que cette fameuse Personne, vous demande pourquoi vous avez l'air si énervé ?  Si, si, je vous jure.
C'est presque scientifiquement prouvé. En tout cas ça m'est souvent arrivé.
Bon, okay, je ne suis peut-être pas une référence absolue, mais j'ai encore le droit de donner mon avis.

Encore.

Samedi 14 juillet 2007 à 22:16

Je suis de retour pour quelques heures tout au plus et je retrouve mon ordinateur pour de trop rares minutes passées à tenter de répondre à tous partout.
Il faut donc m'excuser.
J'ai des tonnes d'idées et des tonnes de sentiments contradictoires qui s'entrecroisent et s'entrechoquent.
Entre envie, déception, hurlement et vitesse.
Ca va être un peu beaucoup du n'importe quoi, mais je suis sûre que vous ne m'en voudrez pas.
...
J'aime cette vie, y'a pas à chiquer.



Et puis l'Océan quoi.



Vendredi 6 juillet 2007 à 11:11

Mon père s'est souvenu hier (surement parce que l'on part en vacances demain et que je dois lui donner l'itinéraire) qu'il avait une fille. Hum. Génial. Jouez hautbois, résonnez musettes et tout le tintouin. Donc, aujourd'hui, il m'emmène au resto. La question qui se pose est  : est-ce que je dois craindre un coup foireux ? Il a annoncé à ma mère que je n'avais rien compris concernant les postes de major auxquels il pensait postuler. Ceux-ci ont été révélés sur l'intranet de la police le 2 juillet, peut-être vais-je avoir une explication ?
Parce que si il a ce poste il est fort probable que je démenage sur Paris dans un ou deux ans. Il faut saisir la nuance entre y déménager et tenter de s'y trouver un appart après avoir tenté de s'y trouver une prépa ou une école. Oui je sais, j'aime bien voir sur le long terme. Comme Elle. Sept ans c'est bien non ?

Lundi 2 juillet 2007 à 15:39

"I think myself into love, and I dream myself out of it"


Ce n'est pas cette phrase là.
Que dire à partir de là ? Que c'est vrai, que je suis d'accord même si je le vis autrement.
C'est con, je lis toujours plus et une phrase, une seule, me revient à chaque fois. Je l'avais dans la tête depuis plusieurs jours, je savais d'où je la tirais mais le contexte m'échappait totalement. Juste parce que ça n'était plus fondamental.
J'aurais pu la dire, à un point tel que je me suis demandée si en effet, elle n'étais pas de moi. J'ai donc vérifié, et non, elle n'est pas de moi. Il est 15h35 et je ne sais pas ce que je vais faire.
J'ai dit que cela allait s'arranger. C'était un rêve ça aussi ?
Chut, musique maestro.

Je vais savoir aujourd'hui. Le bac de mes bacheliers adorés, je ne ferai pas de liste parce qu'ils sont trop nombreux.
Les postes.


Dimanche 1er juillet 2007 à 12:32

Il fait à nouveau beau. Et chaud en plus de cela. J'ai encore eu un rêve bizarre, tu nous disais merci et tu t'éloignais, tu partais sans que nous sachions où, ni pourquoi.
Cela paraissait tellement réel, parce que si vraisemblable. On aimerait te faire promettre de ne jamais t'en aller de cette manière, mais cette promesse serait complétement vaine, on ne retient pas les gens contre leur gré, on ne peut pas non plus les obliger à être heureux. Pourtant on le voudrait parfois.
Si seulement nous pouvions être honnêtes, ce serait déjà une belle avancée. Je n'aime pas jouer à cache-cache.
Ce n'était qu'un rêve. Oui, mais ce n'est pas cette version la que je voulais voir se réaliser.

Samedi 30 juin 2007 à 21:19

"Même lorsqu'elle marche on dirait qu'elle danse"

Charles Baudelaire, les fleurs du Mal.

C'est en ça que j'aime Baudelaire, et j'en connais aussi une de fille qui marche en dansant. Je pourrais passer des heures à la regarder.
En lieu et place de cela j'ai écrit aujourd'hui. Avec du Coldplay dans les oreilles. Je veux retourner en Belgique vous savez, et l'entendre chanter, et le voir danser, et le voir jouer. Ceci est une obsession. Que j'assume totalement.
Ce blog est biographie dans le sens si pas premier, étymologique du terme.

I don't know who he is. I think he's alone. It's a dream ?
And I remember the falls, I remember our no sense discussion, I remember because I was sad, I remember our cigarette, and I'm trying to lye.
She's still with us.

Pienso que no puedo olvidar con vosotros.
Sé que la única cosa que quiero en este mundo es detrás mí. Es un recuerdo imperecedero sino eso no permanece qu'un recuerdo.
Siempre este gusto amargo en boca.



Mardi 26 juin 2007 à 12:02

Pour pleuvoir, ça, il pleut. Je crois que je préfère comme ça. Mes rêves sont des plus en plus étranges, avant-hier je combattais, et durant la nuit d'hier à aujourd'hui je lisais un édit fait sur un de mes articles. Un édit qui aurait pu dire beaucoup mais auquel je n'arrivais pas à trouver de double sens. Pourtant je suis douée pour ça.

Le projet n'a pas abouti. Je dois passer au bureau de tabac. C'est fatiguant.

Je me suis trouvée des enfants à garder, près de chez moi. Je vois quoi samedi matin. Ouf.

Au final je serai libre dès le 28 juillet et je ne partirai pas en vacances avant la mi-août.

A bon entendeur…

J'ai annulé Paris aujourd'hui, juste par envie.

J'ai changé mon fond d'écran, parce que c'est fini. Désormais c'est « La leçon de chant ». Je suis en manque, de chant. Peut-être quelques petites choses ce soir.

Lundi 25 juin 2007 à 16:35

Voir ces gens qui se tutoient tous, préparer leur prochain week-end, réserver leurs billets de trains : Bruxelles, Paris, Grenoble.

Et puis la fête d'Antonin vendredi soir, invitations affichées aux toilettes, à la hauteur des yeux quand on est assis sur le trône. Tout en sms et la traduction pour « les adultes de plus de 12 ans ».

J'espère pouvoir y aller.

Le festival à Aix, il y aura Arctic Monkeys, Archive et les autres… Ah les salauds, 41 € la place. Demain il ramène son rasoir parce que depuis deux jours il n'a plus d'eau chez lui, il sonne chez Antoine pour prendre sa douche le matin.

Qui va à Paris demain ?

Le 27 le barbecue du théâtre. Et le quotidien qui n'est pas monotone, les averses, les éclaircies, les sms, les emails, les appels, les cachotteries, les rires, le boulot pas fait…

C'est vraiment ma seule ombre au tableau. Problème : elle prend toute la place.

Dimanche 24 juin 2007 à 17:37

C'est avec moi qu'il a fait ses premiers pétards, ses premiers feux d'artifice. J'étais vraiment une petite fille, enfin, un diable de garçon manqué plutôt, et lui il était mon modèle, plus vieux, allant partout pour s'inventer des jeux, casse-cou. Un vrai grand frère quoi. Comme celui que je n'ai pas.
J'étais pleine d'astuce et si tu étais plus vieux, plus mature, ça ne se voyait pas.
Au fil des années les différences ce sont marquées, parait que j'étais plus cultivée, que toi t'étais un plouc, chasse et pêche etc.. Mais moi j'aimais la chasse et la pêche. Tu me faisais découvrir ce monde qui était le tien et que j'avais à mes côtés au quotidien. Et réciproquement.
Les pétards, et j'allais récupérer toutes les poudres, toutes les mèches, dans une boîte en fer blanc que j'avais caché sous mes combles. Les batailles, les cabanes, les ballades à vélo.
Et puis la séparation. Les adultes sont vraiment cons hein ?
Depuis je n'aime plus le vélo.
Je n'avais que 12 ans et toi tu fêtais tes 18 ans. J'étais la plus jeune invitée. On pensait que j'avais un an de moins que toi. On a aussi cru que j'étais ta soeur.
Depuis je ne suis plus allée à tes fêtes. Je n'étais plus invitée.

On a fait ensemble les quatre cent coup. Nos premiers pétards. Notre malice. On avait mieux réussi que les adultes.

Je t'ai croisé, il y a un an je crois. A la ducasse. Ca n'avait rien changé. J'ai vu ta copine. Appris que vous aviez emmenagé à St Amand les Eaux. Pas loin de mon lycée.

Je t'ai croisé là.

Aujourd'hui il paraît que tu as eu ton diplôme d'artificier.
Depuis je n'ai plus jamais fait de pétards....


Mercredi 20 juin 2007 à 21:23



Mais non Lucie, je ne me fais pas chier en stage.
Voyons. Quelle idée.
Demain fête de la musique à Lille, je ne sais pas encore très bien où je veux aller. Probablement au parc de la médiathèque pour écouter les élèves de la Voix Lactée, histoire de voir un peu le niveau.
Et cette semaine il y a l'oral de français. Courage !

Dimanche 17 juin 2007 à 21:28

Vous savez, un de ces jours elle va me faire pleurer.

Et dans mon coeur et dans ma tête c'est la course.
François est revenu, difficilement mais il est revenu, nous devions aller ensemble à l'enterrement d'Annie. Je ne peux pas y aller, c'est demain et comme c'est mon premier jour de stage. Merde.

Mes excuses...  Pour ma première journée de stage je suis quasiment au point, j'ai le sac, l'argent, les billets de métro et donc les textes, la convention, les stylos, les papiers... Bon vous voyez de quoi je parle.

La pluie tombe encore, et oui mesdames et messieurs nous sommes bien le 17 juin.
Je passe mes journées à écrire, pourtant je ne poste rien, trop personnel, j'ai pas envie de m'auto-censurer là-dessus, même si je le sais, vous êtes assez nombreux à me le dire, c'est très bête.

Comme c'est les vacances je commence à travailler, normal. J'ai énormément dansé aussi. Lu ses textes, désormais je ne suis plus hors-la-loi, je le regrette presque. C'est con.

J'ai été très agréablement surprise aujourd'hui, enfin, surprise, ce n'est pas le terme exact, venant de ces trois demoiselles ça n'est guère surprenant. Ce furent trois belles attentions dirons nous donc.
Un mail de Ladypirate, ma comparse machiavélique.
Une pensée et un lien ici, chez Raf. Bon ça ne date pas d'aujourd'hui mais je suis longue à la détente.
Et puis.. Ma Valentine quoi. Là.

Dimanche 17 juin 2007 à 11:19

A partir de demain et donc, assez paradoxalement, d'aujourd'hui, je me reprends en mains.
On peut en faire une volonté, une illusion, un sujet de discussion, mais ici il s'agit d'un simple constat.
Depuis plusieurs jours je suis tentée, et je résiste, tant bien que mal. Tentée par la vérité qui n'est parfois qu'une immonde traîtresse.
J'ai appris hier soir que mon père voulait et allait très vraisemblablement postuler pour devenir major d'exception en région parisienne.
Autant dire que je me réjouis de cette initiative, de plus il a un excellent dossier et absolument rien à perdre. Je vais peut-être finir par respecter les périodes durant lesquelles je suis censée être sous la tutelle de mon père. Si c'est ça je risque même de les allonger considérablement. Bref, bonne fête papa.
Je me suis éloignée du sujet premier. Zut, j'en parle déjà assez ailleurs. Je ne sais pas si je vais passer cette soirée de la fête de la musique à Lille, Paris ou Bruxelles. A voir.

Je ne sais pas où j'aurais aimé partir pour de bon.
Ni même si je serais vraiment partie.

Samedi 16 juin 2007 à 18:56

La bonne parole :

"Ce mec est juste le fantasme absolu de toute fille hétérosexuelle normalement constituée."

Je n'ai qu'à acquiescer
Je n'ai qu'à me réjouir durant une centaine de jours parce qu'il m'a envoyé un SMS.
Sans que je n'ai eu à l'harceler.
Ca va, ça va.

Ou comme dirait Kiki : vous êtes grand, brun, à la peau mate, aux yeux noirs (marron fonçé accepté), appelez Mymy !
Offre soumise à condition, dans la limite des stocks disponibles et pouvant être modifiée sans avis préalable.



Vendredi 15 juin 2007 à 10:24

C'était la cohue pour rendre les livres. Des dizaines et des dizaines de manuels scolaires, en plus ou moins bon état. On crie dans la cour : on voit que c'est bientôt  terminé.
C'est con que le temps ne soit pas au rendez-vous : il fait orageux et donc cette année ce sera sans batailles d'eau. Et l'an prochain ce sera à mon tour d'être sur la sellette. Ce sera le dossier scolaire, ce sera les tpe, le bac SVT, le bac français.
Y'en a qui mangent en ville, il va surement tomber des cordes. Pas de chance. Ils auront peut-être aussi la ville à traverser... Comme eux.
Chut. Aujourd'hui j'ai rendu mes livres et je finis les cours ce soir. Nous sommes par ailleurs le quinze : plus qu'un mois.

Photo ce soir.

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