Dimanche 10 décembre 2006 à 16:46



Je ne sais depuis combien de temps ce sentiment m'habite. Depuis combien de temps j'ai l'impression d'être seule. Mais ce n'était pas comme ça avant.

Je me rappelle tous ces éclats de rire, tout ces moments de bonheur que nous avons pu partager. Nous étions toujours ensemble, soudées quoi qu'il arrive.

 

 Puis du jour au lendemain tout a basculé.

 

La complicité qui était la notre s'est transformée en une indifférence étrange. Et cette indifférence a fini par atteindre une haine profonde, viscérale. Des regards dédaigneux. Des mots cinglants. Des commentaires pires les uns que les autres sur nos personnalités respectives…

Elle ne saura jamais à quel point je m'en suis voulue, à quel point j'ai regretté toutes ces paroles que nous avons pu échanger à ce moment là.

 

Elle était la personne qui comptait le plus pour moi, la seule à qui j'accordais une confiance aveugle. Et elle m'abandonnait. C'est comme ça que je l'ai ressenti, pour cela que je l'ai aussi mal vécu.

 

« People Always Leave ».

Tout le monde part.

 

Tout le monde change, mais ce changement là je n'en voulais pas. Et aujourd'hui encore je ne le supporte pas.

 

Sa présence me manque toujours. Voir les amitiés intenses qui peuvent lier certaines personnes autour de moi me laisse un sentiment étrange au creux du ventre. La désagréable impression que je n'ai personne d'identique.

 

Comme si je n'avais plus d'amie pour être là avec moi, partager des envies, des rêves, des passions, des angoisses aussi…

 

Nous nous étions faites tant de promesses que nous ne tiendrons pas. Je le regrette infiniment. Parce qu'elle était la seule à me comprendre réellement.

Parce qu'elle était la seule à avoir été là. 

 

Je sais bien que je ne suis pas réellement seule. Au contraire, des amitiés nouvelles, tout aussi fortes que celle-ci a pu l'être se tissent. Mais il y a toujours ce problème de proximité qui me laisse un sentiment de solitude lorsque je retourne sur les lieux où j'allais autrefois avec elle. Et j'ai toujours en moi cette peur que les amitiés que j'ai aujourd'hui, les promesses que l'on me fait, s'éteignent également, avec les changements que la vie impose et que je n'arrive pas à accepter.

 

« People Always Leave »

Les gens partent. Ils s'éloignent, parfois y sont obligés et parfois le choisisse. Ça non plus je n'arrive pas à l'accepter.

 

J'en suis responsable. Son absence d'aujourd'hui vient uniquement de moi. Il m'aura fallu trois ans pour l'accepter. Il aura fallu trois ans pour qu'elle habite l'un de mes rêves. Et qu'une prise de conscience me fasse pleurer dans  mon sommeil.

F

Pour la 400ème d'un blog spécial qui mérite à être connu…




Commentaire de lagrandemymy : les promesses que j'ai pu te faire font parties des seules que je tiendrai quoiqu'il arrive.

 

Vendredi 8 décembre 2006 à 21:29



Je fais attention. Toujours avec une écharpe autour du cou. Ce n'est pas parce que j'ai réussi à franchir un cap que je vais relâcher mes efforts.  Il reste tant de chemin à faire. S'arrêter là serait du gachis. J'ai gaché trop souvent.

J'ai les lèvres asséchées, qui saignent . Mal aussi . Ce n'est pas ça le plus important . Le plus important c'est d'être là, aujourd'hui . Sa photo me l'a rappelé . N'oubliez pas vous non plus .  Même quand rien ne vous sourit, il y a toujours quelque chose, quelque part . Les gens se répètent ça . On croit que cela ne veut plus rien dire . Ca prend tout son sens quand on le découvre par soi-même .

Je ne vous dis pas de croire à ce que je vous dis . Je n'y crois pas tous les jours . Il faut le dire cependant .

Je travaille pour moi . Je travaille pour elle . Je travaille pour Lui . Elle me manque . Il me manque encore plus .

 Elle je sais que je la retrouverais . Quant à lui, quant à moi .

Je ne sais si je l'ai connu un jour .

J'étouffe .




Quelques mots déposés, dits du coin des lèvres..
Quelques mots envolés.. vers un endroit que je n'atteins pas moi même .


Jeudi 7 décembre 2006 à 23:19



Oh ... .... .... .. .... ..... .... .... ..... ..... ..... ...... ..... plaire !!

C'est les premiers mots, oui les premiers, que tu as pronnoncés après avoir vu ma photo. Ridicule n'est ce pas ? On ne se connaissait ni d'Eve ni d'Adam, ou presque..
Et pourtant.
J'ai du rougir. J'étais très heureuse. Une petite fille à qui on dit qu'elle a de beaux rubans.
15 mots que je connais maintenant par coeur. Ils ont été notés en vitesse sur un post-it. Ce dernier est toujours sur la paroi latérale du meuble se trouvant derrière mon bureau.
Mes yeux se sont reposés dessus il y a deux jours. Les choses ont tellement changées depuis. Pour toi, tu ne me trouves plus le même adjectif. Enfin, je n'en sais rien. Tout cela ne reste qu'un regroupement d'hypothèses plus ou moins fantasques.
Pour moi, tu prenais appui sur une histoire en déclin.

" Paris, tu peux être fière,
                             Dans ton habit de lumière des feux scintillants de tes réverbères"

Une journée scellé un an de ma vie. Et je n'en suis pas encore sortie. Sort peu enviable.

Jeudi 7 décembre 2006 à 21:48



Certains l'affirment : les conneries ne durent jamais bien longtemps.

Ah vraiment ? Je ne suis pas d'accord. Georges W. Bush est encore Président des Etats Unis, et dans 10 jours, mon blog aura un an. Je continue ou cela vous suffit ? Les exemples sont nombreux, très nombreux, trop nombreux.

Dehors la pluie tombe, encore et encore, sans s'arrêter. C'est comme ça depuis trois jours. L'eau ruisselle sur le bitume et s'infiltre partout. Même les instruments, sous les housses, se retrouvent trempés. Horreur.

Pourtant j'aime bien. Les vacances sous la pluie, il y a longtemps. Passer des journées sur une chaise, en face de la grande baie vitrée à regarder les clochettes. Quand éclate l'orage, la nuit, tard, ou du moins il me semblait être tard, descendre. Non par peur, par admiration, par curiositée.

Trouver ma mère, assise sur ma chaise. Elle me propose un verre d'eau à la menthe, on le boit ensemble, avec quelques glaçons.

Cétait si simple à l'époque.


Ces quelques mots sont complétement décousus. Mon histoire est décousue. Je suis décousue.
Et pas prête à entreprendre des travaux d'aiguille.



Lundi 4 décembre 2006 à 23:10




Fantôme de ce que j'ai pu être. Et ce parfum. Je ne m'en remettrai jamais ?
 Nuit agitée. Je suis partie ailleurs.



Les kilomètres vont nous séparer. Tu te souviens de ce rêve que je t'avais raconté ? Celui où il venait ? En TGV, toutes les deux semaines environ. Pour me retrouver, moi. Un week end, dans Lille. A deux. De temps en temps je descendai aussi. Ce rêve va devenir réalité. Tu m'entends ? Mais les protagonistes auront changés.  Sans oublier les sentiments, de pas grand chose. Je me vois dans son rôle, et toi dans le mien. Pas pour le rêve non. Pour la situation générale. Mais lui a-t-il compris ? Le courage que tu as eu je ne l'aurai jamais. Je l'ai déjà eu, et il fait trop mal. Tu as fait toi aussi cette découverte. Je n'ai pas su t'en empêcher. ... Ce que tu comptes pour moi. Plus que tous les autres. Toi, tu sais. A quel point ça fait mal. D'être blessé. Physiquement. De sentir ce pour quoi on se bat nous filer doucement entre les doigts. Tu sais aussi ce que c'est d'être rejeté. Je suis profondément navrée d'être l'auteure de ce rejet. Pour moi c'est la fin. Je suis au moins désormais sure de ce que je ne ferai pas. Je savais depuis longtemps que si je n'y arrivai pas, elle réussirait à te convaincre. Te faire partir quand même. Ces 5 mois avec toi sont passés comme plusieurs vie. Tu es mon alter ego. Celui qui n'a pas fait les mêmes erreurs que moi. Celui qui a eu plus de chance. J'espère être en partie responsable de tes choix, les bons. Fin janvier. Tu vas attendre jusque là. Pour moi. Je me sens coupable de te retarder encore. Je t'aime aussi François. Pas à ta manière, pas comme tu le voudrai. Désolée. Mais je t'aime.
Mon partenaire de kata, tu sais, ce kata que je ne passerai pas. Tu as donné une prolongation à mon illusion de vie. Je dois te dire merci. C'est fait tu crois ?


Dimanche 3 décembre 2006 à 14:04



Il y avait Steven, Jenyfer, Chris, et Rachel. Et puis votre servante dévouée.

Il y avait une très mauvaise nuit de sommeil.

Il y a un clavier. Récupéré.

Je ne sais pas où je vais. Mais j'y vais. Parfois de bon coeur. Parfois à reculons.

Elle m'a dit que j'étais une "actrice". Compliment qui m'a touché.

Je suis aussi une manipulatrice. Pas avec les gens que j'aime.

Une promotion. Un travail sur la tessiture.

Aujourd'hui ils ont gagné sans moi.

J'aime de plus en plus.

Demain soir pas de théâtre. Après ce RDV qui me gâche la fin de journée je vais traîner dans la grande ville.

Plus de 1500 visites ce mois dernier. Alors que ce n'est pas là où j'ai été la plus présente.

Merci à tous ces visiteurs silencieux.



Samedi 25 novembre 2006 à 22:03








Elle gardait cette photo. C'est comme.. comme si elle essayait de la transperçer du regard.
Je ne saurai très exactement retranscrire ce qu'elle pouvait ressentir avec ce cliché qui n'en était pas un. Elle s'installait confortablement dans un fauteil, repliait ses jambes contre sa poitrine, saisissait son appareil photo numérique.. et là.. elle n'avait pas encore trouvé la photo, ni même allumé l'appareil. Mais c'était déjà devenu autre chose.
Cette photo quoi.
Je l'aime je crois. Pourtant j'ai toutes les raisons de la détester.
Observez que ce mensonge de la troisième personne a disparu.
C'est bien moi. Je ne peux laisser cela à personne d'autre.
J'aimerai, du moins je pense, avoir pareille photo, mais où je serai un des sujets et non pas la photographe.
Je ne peux pas non plus sortir cette photo de la mémoire de mon appareil.
Trop de questions se poseraient alors.
J'ai les réponses. Je ne veux pas les partager.


Encore aujourd'hui un coup de fouet.
Donné par quelqu'un je vais vous faire découvrir.
Très vite.


Cette photo là, dans cet article. Parce que c'est ça, mais presque.
Non. Ca n'est pas ça. Une photo de moi. Où je tire certes une tête bizarre.
Certains aiment alors.. et puis c'était la même chose. Enfin. Non.
La même journée. Ou presque.
On ne sait si il faut rire ou pleurer.






.

Samedi 18 novembre 2006 à 23:31



                                                                                                                                                                Romain ça fait deux mois. Il revient toujours dans mon esprit. J'ai pourtant réussi à l'oublier pendant deux heures cet aprem. Est ce une bonne chose ? Je ne sais pas du tout.
L'après-midi a été excellente. Ce genre d'après midi qu'on ne veut pas oublier. Juste parce qu'elles remontent le moral.
Demain compétition de judo. J'ai de grandes chances de tomber sur la championne de France de ma catégorie. On verra bien ce que cela donne.
Petit changement.. au final.. c'est bien aussi une playlist non ?
Photo prise... il y a longtemps. Au moins une vie de cela je crois bien.



Jeudi 16 novembre 2006 à 22:01

Je reviens


Apaisant. Cela faisait longtemps que je n'ai pas utilisé ce mot. Je cherchais sans le trouver.

Je suis dans mon lit, cette musique fabuleuse dans l'oreille droite, il faut donc préciser que j'ai mon casque d'ordinateur en guise d'écouteurs... Fait remarquable, je n'ai pas peur pour demain. Demain, pour vous lecteurs, aujourd'hui, ce sera ma fête : St Marguerite. On fête donc les Margaux. Ce prénom est d'origine persanne et veut dire perle. Certains pensent que j'en suis vraiment une : merci.
Demain, je serai au lycée, espérant, sans trop me faire d'illusions que quelqu'un pense à cette fête.. insignifiante.. Oui, mais ça fait tant plaisir. Pas tant que l'on souhaite votre fête.. plutôt que l'on pense à vous. Demain, j'aurai aussi mon MPS, et ma musique, renouvellée, et retrouvée de surcroit. Demain je vais écrire, je vais observer. J'irai chanter à la pause méridienne.. Demain sera, aujourd'hui c'est, je l'ai décidé, une bonne journée.

Comme quoi la vie n'est qu'une chose ridicule de par son déroulement. Et l'avenir trop insaisissable, même pour quelques heures.



bande son : You could be Happy (les paroles au prochain article..)
Les notes me portent, la chanson m'envole avant d'avoir écouté les paroles. C'est rare.
1000 Bises Mymy

Samedi 11 novembre 2006 à 23:34




Je n'ai pas beaucoup de morale. Enfin, selon les gens c'est compliqué. Je reconnais aisément ce tort parce que je le considère pas comme tel. J'ai ma propre morale, mes propres limites, qui ne sont pas rigides, qui évoluent selon les situations. Cela me suffit. Et ces limites se foutent éperdumment, tout comme moi, des cadres fixés par la norme.

Je suis capable de pleurer parce qu'une amie, ou un ami à moi est malheureux, je suis capable de sourire bêtement durant des heures parce qu'on leur a annoncé une bonne nouvelle. Il paraît que peu de gens sont comme ça. Je m'en fous.

Pourtant, pour d'autres, je suis capable de les mettre à terre, de les enfoncer, encore et encore jusqu'à ce qu'ils supplient. J'ai peur de ne pas savoir m'arrêter. Une autre partie de moi éprouvera des regrets après. A l'instant je m'en fous.

N'allez cependant pas croire que je me fous de tout. La réalitée est bien différente. Les choses, les gens m'interessent, à un point tel, que dixit un ami à moi, j'en arrive à effacer les autres personnes pour me concentrer sur quelqu'un. Vouloir être honnête c'est me forcer à dire que dans la plupart des cas je le sais, et ce n'est pas fait pour, mais je n'ai pas envie d'y changer quelque chose.

Alors, suis-je quelqu'un ayant du coeur ? Une fille altruiste ? Ou une brute, qui n'a aucune conception, ni perception des limites ?

De mon avis non. J'ai la sensation d'être une jongleuse, ou une grande tranformiste, qui décide d'être, de par-être et de paraître, ce dont elle a envie. Il y a bien sur des loupés. Les erreurs sont là pour forger une expérience. Enfin c'est ce qu'on répète.

Quelqu'un, a fait un commentaire ici. Qui m'a profondément.. enquiquiné dirons nous. Je vous le remet pour pouvoir y réagir.

" tu as écris plus tôt : "Les textes ne sont que des brouillons, écrits n'importe comment quand j'en avais envie. Pour m'améliorer, avec le temps."

... J'ignore si tu arrives à prendre du recul sur tes textes, je n'y parviens pas souvent, mais si comme moi, ton soucis principal est la symbiose des mots, l'enchainement des idées en toute fluidité pour pouvoir faire passer un message fidèle à nos pensées, alors sur cet article là, crois-moi, c'est réussi."

Je tiens avant tout à dire à cette personne qu'elle ne doit pas prendre mal ce qui va suivre. On a eu suffisament de discussions pour que je vois derrière ce commentaire. Mais si il avait été de quelqu'un d'autre.

1° Du recul sur mes textes. Mes textes, drôle d'ensemble que celui là. Cela ne veut à mon sens rien dire. Ces textes sont si différents. Certains sont effectivements des purs moments de mise en ligne de ce qu'il me semble que je ressens alors que d'autres sont totalement fictifs. On m'a fait remarquer qu'en écrivant, sur des textes bien différents,  c'est parfois comme si j'étais au théâtre, je prends la place de quelqu'un d'autre, en connaissant peu ou prou son histoire et je mets des mots dessus. C'est tout à fait ça. Alors, puis-je vraiment prendre du recul ? Cela semble possible mais pas partout. Comme il est impossible de revivre à la nuance d'émotion, de perception près un moment. Oh, j'aimerai me convaincre que si. Que mes textes me font cet effet là. Ne serait-ce pas me bercer d'une illusion ? Que dois vivre parfois.

2° Mon soucis principal.. la symbiose des mots. Pour moi il n'y a pas de symbiose des mots. Les mots n'ont pas d'ordre, les mots doivent découler comme une émotion. Osez m'affirmer que vos émotions sont toujours dans l'ordre. Soit je suis d'une nature résolument différente en terme d'organisation psychique, soit, comme je le pense, nous avons tous une manière de ressentir qui nous est propre. Bien sur certaines se ressemblent plus que d'autres. Voilà pourquoi on ne peut jamais toucher, faire comprendre à l'humanité la même chose dans le même texte, la même photo, le même dessin, la même musique, la même interpréation. Création. Cela doit être pour cela que mes textes paraissent incompréhensibles à certains. Je ne cherche pas à écrire dans l'ordre, ou dans un style très correct. Je ne passerai pas 35 minutes à reformuler, recopier, faire attention aux répétitions  etc.. Cela m'arrive, je le concède, rarement. Mon but premier est de saisir les mots, comme ils viennent. Je peux me mettre à écrire, pour rien, n'importe où. Si je n'ai pas idée de ce que je vais dire, je parlerai de ce que je ne sais pas dire. Et alors, cela dérange quelqu'un ? Non. Bien sur. Je veux saisir les mots, au vol, les poser, n'importes quels mots, les miens ou ceux d'autres.
Ce blog est le mien. Il est décousu. Il part un peu n'importe comment. Il n'y a pas vraiment de logique. Sauf celle que l'on veut bien lui donner. Puisque en posant des mots ici. Je vous les donne. Piètre cadeau oui. Je suis d'accord. L'important est ce que vous en faites.

C'est ça mon but premier.


Cet article en est la preuve. Vivante. J'ose dire.



Samedi 11 novembre 2006 à 22:41

Rame... rame, rameur, ramer, on n'avance à rien dans ce canoë.. là haut.. on te mène en bateau tu pourras jamais tout quitter t'en aller, t'étoiler, tais toi et rame..

Et oui, tu rames, je rame. On rame quoi. Pour quoi ? L'amour ? Le bonheur ? La survie ?.. tout simplement ?
Quand je vois les gens autour de moi se déchirer, je fais mon possible pour les aider. Souvent ca ne mène à rien. Les choses se passent comme elles l'avaient décidés.
Un seul point diffère. C'est que je souffre aussi alors que je n'aurai pas du.
Journée de merde. Je jette l'éponge pour le Css. Du moins ce soir. Parce que j'ai l'impression de passer à côté de mon blog. Mais si toujours une bonne âme.. etc.. etc..

demain je vous enregistre rame.. etc.. pas ce soir, je bug trop.


petit délire avec audacity :

Samedi 4 novembre 2006 à 22:44

J'ai jamais vu autant de fleurs au mètre carré. Difficile de croire que c'est une tombe. On ne voit aucune dalle, aucune surface grise. Ce n'est que dalhia, narcisses, roses, tulipes et autres fleurs colorées dont je ne connais pas le nom.
J'ai hésité à faire cet article après être retournée au cimetière. Quelque chose à vous faire partager encore..

Confidence d'une Ado à son journal.


" 22h30 !

Enfin un peu de tranquillité ! Les couers ont repris depuis une semaine et j'ai déjà envie d'être en vacances ! Il faut dire que la 1ère c'est vraiment un rythme différent. Il faut s'accrocher, comme dit le professeur d'anglais " there is a will, there is a way" ; quand on veut, on peut. Mais en ce moment, après ce qui s'est passé, je n'ai plus le goût ni l'envie de faire quoi que ce soit. Mon ami est décédé, 16 ans, la vie est injuste. Je n'ai plus la force aujourd'hui de faire mes devoirs !
Mon ami ROMAIN me manque tellement, je n'ai pas de mots pour t'exprimer ma douleur journal. Et dire qu'il y a 15 jours, nous étions ensemble, à pousser la chansonnette au beau milieu du salon, Romain, je pense tellement à toi.

Aujourd'hui j'ai ressenti quelque chose d'étrange, de particulier, un sentiment nouveau. J'avais l'impression qu'il me suivait, qu'il était toujours derrière moi, qu'il me traquait. Je sens son souffle dans mon cou.

Pour demain j'hésite, je ne sais pas si je dois lui rendre visite, j'ai peur ! Qu'en penses tu journal ? Je pense à ses parents, à son père surtout, voir son enfant s'arracher à la vie, ce doit être terrible.

Pourquoi lui ? Pourquoi si jeune ? Qu'avait-il fait de mal ? Je n'en peux plus, je craque. La vie est si dure, si injuste, si cruelle !

Avant de me coucher, une petite visite sur http://romaingenech.skyblog.com pour voir la photo de cet ami qui m'était si cher et lire les commentaires sur ce jeune homme si souriant qui restera toujours dans mon coeur.
       
Romain, tu me manques !

Journal, ne m'en veux pas si je dédie cette page à Romain."


Et moi Romain ? Qu'ai-je à te dédier ? Des ressemblances que je trouve partout ? Des souvenirs ? Un peu de tout. Un peu de rien. Un peu de l'avenir que nous n'avons pas devant nous. Un peu de ces fleurs sur ta tombe.



Dimanche 29 octobre 2006 à 12:44

"There is nothing better than the encouragement of a good friend."

"Katherine Hathaway

Il y a des effacés. Il y a des soleils qui s'éteignent dans des nuits qui s'oublient. On  ne prend pas de suite la mesure des événements. Plus tard on ouvre les yeux, lentement pour que l'imaginaire ne parte pas trop vite. Faut garder le plus longtemps possible ce que l'on veut faire vivre alors que ça n'existe plus depuis... depuis, je n'ai pas envie de donner une notion de temps. C'est un millésime au goût passé. C'est un retour en arrière.C'est acide tout en étant amer. Les vilaines habitudes, les manies, les rêves éveillés reviennent comme au début de l'histoire. Pourquoi je ne sais jamais écrire le mot fin ? J'ai essayé plusieurs fois, vous le savez, et ça n'a jamais été très concluant. Je suis dépendante. Y puis-je vraiment quelque chose ? Est ce que je veux vraiment y faire quelque chose ? Les questions aussi reprennent leurs charges incessantes. Mon bouclier d'indifférence n'est pas efficace. La seule solution que j'avais trouvé avait été de prendre les choses en mains. De me bouger, de décider sans réfléchir, mais la réflexion après coup avait fait très mal. J'en porte encore les traçes. L'amour ne devrait pas, non, jamais, se mêler à l'amitié. Dans l'ordre de la majorité des gens on devient amis avant de rarement, se plaire plus. Je marche à l'envers. Ou je marchais. Maintenant que j'ai l'impression de retrouver une stabilité, on me renvoie à mes erreurs. Faut il sans cesse porter le fardeau de son passé ? N'est il donc pas permis de faire l'impasse sur nos antécédents ? Des questions, qui resteront elles aussi sans réponses.

Il y a aussi des amis. Auxquels il faudrait dire la totalité des mes réalités, l'ampleur de mes délires d'égoïsme passif. Auxquels je ne dirai rien. Parce qu'il ne faut surtout rien casser. Parce que l'indépendance me fait trouver leur soutien dans une présence invisible. Dans une compassion et une écoute supposée. Savoir que l'on sera écouté est parfois plus bénéfique que d'être écouté. Enfin, je le présume.

Message personnel : françois C. .. si tu me lis, si tu portais vraiment quelque chose pour nous en toi, reparle moi s'il te plait. Je ne peux pas te supplier de me pardonner parce que je ne veux pas être pardonnée. Accorde moi autre chose que ton indifférence.

Mardi 24 octobre 2006 à 22:46

"Each friend represents a world in us, a world possibly not born until they arrive, and it is only by this meeting that a new world is born."

Avec un avis, un conseil, juste quelques paroles échangées, un véritable ami est capable de me sortir d'un moment de déprime.
Il faut vraiment pas longtemps. Quelques minutes, quelques secondes même, si c'est quelqu'un de bien spécial pour moi.
C'est vrai ça, il n'y a aucune règle entre amis. Certains peuvent m'insulter pour me faire réagir, d'autres me surprotéger, d'autres pensent m'apprendre des choses tout en ayant conscience au fond d'eux que l'échange est réciproque. ( comme tout échange si on veut voir les choses autrement)
Avec lui, ou elle, je peux refaire le monde, le lendemain, le détruire, le descendre en flèche parce que je serai d'une humeur massacrante avec quelqu'un d'autre. C'est cela qui est magnifique dans l'amitié, c'est fort, c'est éphémère, et pour ça cela reste éternel. Ambigüe comme situation non ? Tout cela pour dire, qu'avoir le coeur brisé par un ami fera bien plus mal qu'un coeur brisé par un amour. Et j'ai l'impression d'avoir fait ce mal. Souffrance suprême, d'avoir l'impression de trahir parce qu'on aime d'une certaine manière. Je me connais dans les deux rôles. Aucun n'est plus agréable que l'autre. Avec le temps cela s'apaise. On compte trop sur l'autre pour se faire à l'idée de le perdre pour avoir le droit de l'aimer.
Il ne faut pas oublier cela.


1000 Bises, à tout mes amis.. et ceux qui sont là ces temps ci, les anciens comme les nouveaux, les très proches comme les moins. Pour me soutenir. Et me faire sourire chaque jour, malgré ce qu'il peut se passer autour de moi.
Et je t'embrasse aussi. Pour te dire que ca me fait mal que tu ne me parles plus. Que tu ne me combattes plus même.
Quant au titre.. tiré du code moral du judo. Pourquoi le salir ?

Mardi 17 octobre 2006 à 19:03



Hier soir j'ai pas pu vous parler. Je n'ai pas pu vous écrire. J'ai juste pu vous voir très brièvement. L'impression d'avoir les lèvres scotchées. Et cette colle qui vous empêche de vous exprimer, qui bride l'expression de vos pensées et de vos sentiments.
Les soirées comme celle la sont à proscrire. A éviter à tout prix.
Rien ne couronnera jamais mes efforts. Ils sont vains. Inutiles comme on l'a peu vu.
Pourtant il faut bien les faire.  Les faire c'est continuer  l'existence, lutter pour un objectif certe irréalisable, mais s'astreindre à essayer  coûte que coûte c'est refuser l'échec. C'est refuser de retourner en arrière. C'est refuser de se dégrader.
La véritable question à se poser c'est, est ce que tu as le droit de t'envoler pour oublier ce que tu laisses en bas ?
Je dis tu, je dis nous, je dis vous, je dis je. On s'en fout de la personne. L'important c'est de savoir. Pas de connaître les réponses non. De savoir si on veut les connaître. De savoir si on veut continuer leur quête oui ou non.

L'inspiration ne venait pas. Alors je la force. Parce que je peux pas garder les choses en moi plus longtemps. Ca commencait à me ronger de l'intérieur.. et je ne veux pas.

Je ne suis pas de celles qui disent oui.. le facil et positif oui. Je suis de celles qui disent non et qui se posent les questions jusqu'au bout.

[c'est quelque chose entre Antigone et moi .. retenez en ce que vous voulez.]





Dimanche 15 octobre 2006 à 16:45

Il est neuf heures. Ce dimanche matin. Il fait pas trop mauvais, je pourrai même dire qu'il fait bon. Nous nous sommes décidés hier soir, nous partons à la piscine. A quatre, en famille presque. Le temps de se réveiller, de déjeuner et de passer par la salle de bains. Nous voilà partis. J'adore la piscine, mon élément c'est l'eau. En ce moment j'ai malheureusement un léger problème, mon maillot de bain est un deux pièces. Je déborde pas de partout, on me dit même qu'il me va bien, mais ça n'arrange pas mes affaires, je suis mal à l'aise avec ça. M'enfin bref c'est pas l'important. Ca compte toutefois.. vous comprendrez.
25 minutes de trajet, le hall d'entrée, l'acceuil, les vestaires, les escaliers et je suis dans l'eau. Tchaah elle est froide. J'ai pas mes lunettes. Ma mère me les a empruntées un jour et elles sont désormais perdues.. tant pis je fais une longueur pour me rechauffer.. brasse coulée sans lunettes et avec le pince nez cassé. Ce n'est pas la peine de tenter de faire de grands trucs aujourd'hui. Je me résigne. J'ai mal aux bras et aux jambes, à cause du sport et de judo de la veille. Je m'installe en planche. Sans me faire basculer en arrière comme d'habitude. Je pense à rien et je me laisse dériver. Il n'y a pas trop de monde. Les grandes baies vitrées laissent les rayons d'un soleil inattendu mais bien acceuilli, effleurer mon visage.
Soudain je sens deux mains sur mon bas dos. En une fraction de seconde j'ai réfléchi, c'est pas les mains de ma mère, elles sont trop grandes, ni celles de mon beau père, elles sont trop petites. Je pense savoir à qui elles pourraient appartenir.. et ça n'a aucun sens.
Je me sens partir sous l'eau, je coupe juste ma respiration, la pression est amicale, ce n'est pas maintenant que je finirai noyée. Mes yeux restent ouverts sous l'eau pour tenter de voir qui me pousse. Je remonte doucement. Je vois flou. C'est bien lui aves son éternel sourire aux lèvres. Putain qu'est ce qu'il fait là ?? Je reste consternée de surprise, tout en étant pas étonnée. J'ai dit hier soir que j'allais à la piscine. Il m'a demandé où. J'ai répondu. C'est d'une logique effrayante et surprenant à loisir. Planté au milieu du bassin il me regarde, ce n'est pas un regard d'excuse ou de défi. Il est là, il est là, que comprendre d'autre ? Je n'ai plus qu'à jouer le jeu. Je vais bien tout va bien.

On a passé deux heures géniales. A se pousser, à aller se chercher dans le fond de l'eau, à se battre parfois. Oui deux heures géniales. Maintenant faut les assumer.


Vendredi 13 octobre 2006 à 21:22

LAISSER LE MOT AVENIR AU PASSE ET PLUS AU CONDITIONNEL



Les Hommes sont, il faut parfois se l'avouer, dans une grande proportion, assez bêtes.


Pourquoi s'inquiéter d'un jour qui n'est pas encore là ? Pourquoi se prende la tête avec un demain dont personne ne sait de quoi il sera fait ? Demain je sais juste que j'irai en cours.
Et même, peut être pas, grève des bus, cambriolage du lycée, manifestations, accident de bus.
C'est possible. Envisageable. Je ne le ferai pourtant pas. Ces trois exemples ont pu vous paraître ridicules. Ils le sont. Si je devais faire attention à toutes les possibilités, je n'aurai plus le temps de vivre.

"Qui rêve trop oublie de vivre"


Et puis si ces considérations sont ridicules, pourquoi les autres ne le seraient elles pas ?

Demain.. et ouais demain. Dans 24 heures. Des sentiments seront passés, des mots, des moments, que je ne peux pas prévoir. Dont je ne peux calculer l'arrivée, le pourquoi du comment, la manière, les causes et les conséquences.

Si je mets des mots sur ces idées ce soir c'est probablement parce que quelqu'un me répète en ce moment cette philosophie. Ce n'est pas la première fois c'est sur que l'on tente de faire rentrer ça dans mon crane. Le message semble passer mieux pourtant.Un effet bénéfique à voir la "méthode" en action. Je ne crois pas.

L'article est décousu. Les pensées sont décousues. La personne est décousue. Comme la réflexion qui a précédée et celle qui va suivre :


Attendre, se dit en espagnol, esperar, la racine du mot français espoir. Si c'est bien cela la vraie signification d'espoir, je fais sans cesse des contre-sens. J'espère sans plus rien attendre.





L'inspiration se perd à l'approche du 300ème, moment mal choisi, c'est toujours ça.
Si vous voulez m'écrire, vous écrire, un article pour le 300ème, n'hésitez pas , et envoyez le moi !! (Si des âmes d'artistes des images se révèlent aussi..)
Bande son : je chante, ça me suffit.
Etat d'esprit : confus par trop de clartée.
1000 Bises Mymy


Jeudi 12 octobre 2006 à 22:30

J'ai pas appris à demander. Si je voulais quelque chose, je tentais de le faire comprendre. Par mes gestes, par mes regards, par des sous entendus. C'était
 comme ça quand j'étais petite fille. Je n'ai pas été élevée avec le réflexe de demander clairement et franchement ce que je désirais.

Aujourd'hui je n'ai pas changé. Je suis incapable de formuler une requête pour quelque chose que je désire réellement. Enfin. Si. Ca m'est arrivé. Deux fois. La première j'ai tremblé comme une feuille, j'étais dans un état pitoyable. L'autre, j'ai tremblé comme une feuille aussi. Mais j'avais sourire niais vissé sur le visage. On s'étonnera ensuite que je n'ose pas demander. Je ne suis pas timide. C'est le contexte dans lequel j'ai grandit qui fait ça. Surement. Arghh. Ce que cela m'énerve d'être tordue par nature !


1000 Bises !!!
Mymy.. éternelle timide.. kof kof kof

Lundi 9 octobre 2006 à 22:01

Cette église je la connais depuis.. depuis ma naissance.. au moins. Quand ma mère allait y chanter j'allais m'asseoir sur l'autel.. et personne ne me disait rien. Parce que j'étais une enfant adorable paraît il. Blonde comme, oui la comparaison est archi connue, mais on a trouvé que celle là, blonde donc, comme la gerbe de blé que nous pouvions accrocher au dessus de la porte du salon, j'avais deux petites nattes, et une robe. Oui une robe. Et j'allais comme ça m'asseoir près du prêtre à l'endroit le plus sacré de cette cathédrale de foi. On ne me disait rien. C'était beau et innnocent. En tout cas, des années après je pense que cela devait ressembler à quelque chose de beau et d'innocent. Je me souviendrai à jamais de CETTE messe. Précisement celle ci.

" Quand un matin s'ouvre une rose.. au jardin de l'oubli.
Quand un oiseau soudain se pose... sur les arbres endormis.
Ainsi s'éveille la lumière dans ce monde engourdi.
Ma vie est comme une prière, et mon coeur s'y blottit"


Cela faisait des mois, voir des années que je n'avais pas chanté ces 4 lignes, pourtant elles me reviennent toujours. Il n'y a pas besoin de croire pour voir cette beautée dans la mémoire d'une enfant.
Ce jour là, un homme avait enregistré une cassette. Et le soir en rentrant chez lui il l'a écouté. Ma mère chantait, en solo, la plus belle, et en tout honnéteté la seule voix du choeur. Derrière on entendait une voix fluette mais déjà assez puissante, accompagnée du chant d'un oiseaux.
Trois jours plus tard, une cassette dans notre boîte aux lettres. Un mot.

Merci.. à la fée qui chante avec les oiseaux.

Si je dois parler d'une "vocation" pour le chant. Elle vient de là. Si certains n'aiment pas ma voix je n'y peux rien. Mais je travaille. Avec toujours plus de coeur et de sérieux. Parce que je pense que c'est dans mon sang. Rien ne pourra jamais me l'enlever.

Je suis allée dernièrement plus loin dans la chanson, dans les hauteurs aussi, que je n'avais pu aller auparavant. Un alléluia. Où j'ai pleuré, je n'ai aucune honte à l'avouer. Quant à la pudeur elle n'a pas lieu d'être. Donc oui, j'ai pleuré. Et ma voix s'est élevée. Parce qu'elle était pour quelqu'un qui était plus haut que nous tous.



Je remercie les personnes qui étaient avec moi ce jour de m'avoir fait remarqué cela. Je n'étais pas en état. Cependant, si j'ai fait le meilleur pour lui, j'en suis heureuse et fière, même si il mérite mieux que tout ce que je peux lui donner.




Lundi 9 octobre 2006 à 21:44

Si si. Ce n'est pas une blague. La vie est belle. Il ne faut pas se plaindre. J'ai un toit sur la tête. J'ai un plancher sous mes pieds. J'ai des projets. L'orgueil de croire que j'ai un avenir. Même l'eau chaude est revenue.
J'ai des amis qui m'aiment. Une famille qui me soutient et une pléiade de gens extraordinaires à mes côtés. Ce soir j'ai eu des bonnes nouvelles en cascade et pas de boulot. Ou en tout cas pas trop. Moi je dis la vie est belle. Sauf que je retire cette ancienne phrase : "la vie est belle la nuit".
La nuit reste le lieu de tous les cauchemards, de toutes les angoisses. La nuit, les rêves, ne rendent pas non plus les morts. Et voir apparaître Romain mort dans mes songes, rend la chose horriblement définitive et assimilée.
Je ne sais pas pourquoi je vous écris ça encore ce soir. Parce que l'on a encore fait une gaffe ? (non .. le je t'aime Romain ne signifie pas que c'est mon copain, malheureusement, j'aurai de loin préféré)
Non. J'ai décidé que non. Si je vous redis ça ce soir. C'est parce que ce soir je vis. Je tiens ma promesse de vivre pour toi (je voulais dire pour moi.. mais le pour toi à tant sa place que je ne l'enléverai pas) et pour lui. D'ailleurs je veux envoyer ces dernières phrases à quelqu'un.. j'espère qu'il les lira :

Essayer d'oublier, tu les dénigres parce qu'ils le font. Mais essayer d'oublier c'est presque aussi facile que de se complaire dans les souvenirs qui font mal.



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