Mercredi 13 juin 2007 à 19:09
Excusez moi de vouloir vous comprendre, excusez moi de vouloir me rapprocher de vous. C'est un monde ! Oui sil y a bien une chose que j'assume c'est ça.
Quelques soient les moyens.
La ville. Rechercher. Retrouver et te parler. Le métal est froid.
Molto alto piu delle nuvole.
C'est pour ça que je rêve de parler italien...
Mercredi 13 juin 2007 à 14:56
Moi je me creuse la cervelle. Et je pense à ma prof d'éco : "De la cervelle c'est du cerveau mort". Ca doit être ça.
J'ai pu danser. J'ai pu chanter. Pourtant ça n'arrange rien.
Si vous voulez que je garde votre blog durant les vacances laissez un commentaire ici.
Idem si vous voulez que je poste en invité chez vous.
Idem si vous voulez mon adresse pour un échange de cartes postales cet été.
Et si vous voulez bien garder mon blog du 7 au 27 juillet aussi.
Le week-end prochain c'est Bruxelles.
Mardi 12 juin 2007 à 18:50
Essayer du moins. Et puis je commence à m'y connaître en matière de chutes. Avant, arrières, latérales, projections, repoussements, chutes d'arbres...
Les murs sont abîmés et c'est comme si sa photo se détachait lentement. Elle a une tache d'encre sur son majeur droit. Lui sur son majeur gauche. Son écriture à elle est tordue, la sienne est superbe.
Il en est fier, de l'encre. Elle en est désespérée, de l'écriture.
Yann Tiersen et Carla Bruni.
Le parapluie.
Vendredi 8 juin 2007 à 19:22
Je lisais un sms (<3) il y a de cela trente minutes quand j'a été aveuglée par le premier éclair.
La foudre n'est pas tombée loin, vraiment pas loin.
C'était un de ces éclairs qui rentrent par les fenêtres. Je ne sais pas si vous connaissez.
Tu crois que je peux tenir longtemps comme ça ? Oh oui, il y a de l'électricité dans l'air, c'est sûr.
Ecrire c'est impertinent. Mon impertinence t'emmerde.
Quand je suis sortie l'averse était passée, comme de par hasard. Le ciel et moi on sera jamais d'accord.
En lui parlant je joue sans réfléchir avec un briquet et a posteriori ça me donne un pitoyable pauvre petit sourire. (Oui, tout à la fois).
Retourner en décembre. Non. Octobre. Non, septembre. Mieux encore, juin et ne pas avoir cette foutue conversation, pour ne pas avoir celle du mois d'août mais en même temps je ne suis pas prête à prendre le risque de gâcher le reste.
C'était hier soir. Ce soir mon sourire est encore plus pitoyable. Plus d'électricité, juste la pluie qui tombe, pas une pluie de rage (Ô rage... Orage. Oui mais non.), non une faible pluie de tristesse.
Et ce voile sur ma voix, qui lui fait dire qu'il ne manquerait vraiment pas grand chose pour que cela soit bon. En ce moment je n'y parviens pas.
Jeudi 7 juin 2007 à 19:31
Les gens de la communauté cowblog sont vraiment tous plus exceptionnels les uns que les autres. Et j'aurais des "Merci !" à répandre par milliers. Ca prend du temps, alors j'y vais progressivement, si je me répète tant mieux. Je viens de me mettre à croire une chose : le temps passe beaucoup plus vite pour moi à écrire que pour vous à lire. Alors j'ai de la marge. C'est vrai qu'il y a de la place ici. On pourrait s'y mettre à plusieurs. Et pourtant je songe à faire autre chose, un ailleurs, sans fermer celui là bien sur. Et puis c'est un projet dans le vague, à long terme en plus, et le long terme je suis pas douée pour ça. Bon anniversaire à notre cher bassiste belge, en pleine période d'examens, je reconnais qu'il est très fort. Ils vont me manquer mine de rien mes 6èmes, et pourtant je ne pense pas recommencer l'an prochain, rendez-vous compte, ils ont tenté de m'acheter avec une boîte de Ferrero Rochers mais je suis au-dessus de ça. Ce qui ne m'a pas empêché de les engloutir. Je ne suis pas allée au chant aujourd'hui, la prof n'est pas revenue et j'avais une dissertation à faire. Des priorités. Mon oeil. A partir de septembre je n'ai plus le droit à l'erreur. A partir de septembre c'est pour Sciences Po.
Lundi 4 juin 2007 à 9:52
Je n'y croyais pas, mais en fait, le Jean, il est doué pour les conjonctures.
Tous les jours j'en apprends un peu plus sur le mystère et tous les jours je vois la vie avec un culot grandissant. Demain je téléphone au lycée pour savoir quoi. Croisez les doigts pour qu'il ne soit pas fermé.
Toujours ce problème entre la première personne et la troisième au singulier comme au pluriel.
Dimanche 3 juin 2007 à 17:36
Ce que je trouve chiant, horrible, marquant, fantastique, je
n'en sais rien, c'est que je me dis que je pourrai faire la même chose qu'elle,
en rajouter encore une couche et que cela ne ferait rien.
C'est désespérant en fait.
Je l'admire de pouvoir mettre des pluriels si aisément, parce que c'est oser le
reconnaître.
D'ailleurs ce n'est malheureusement pas par pure considération pour les
personnes citées
que je ne mets pas de prénoms ici. C'est par peur. Peur de dire la vérité, et
peur de la voir se retourner contre moi.
Après, il me faut assumer ma peur, et ça je l'accepte parce que je le mérite.
Parce que c'est inévitable. Il faut me résoudre au doute et à
l'incertitude, à ne pas respecter cette règle que je fais pourtant
première dans ma vie : l'assurance.
Après tout, qui vivra verra.
Jeudi 31 mai 2007 à 18:16
J'aime les aider, les écouter, m'en rappeler à chaque instant jusqu'à en perdre parfois la mienne, de vie.
Je voulais dire à quel point cela peut-être dur, mais je ne le ferai pas. Parce que je lis toujours ce message qui m'arrive, et avant de m'endormir le soir, j'ai dans la tête des sourires...
Mardi 29 mai 2007 à 12:31
J'adore vraiment mon prof de physique, il me donne ma moyenne (catastrophique, soit dit en passant) avec un grand sourire et en me regardant droit dans les yeux, bon, il a eu un loupé comme ça arrive à beaucoup de gens : mon prénom n'est pas Rémy, mais ce n'est pas grave. D'ailleurs je songe à changer de nom de famille, du moins à obtenir la permission d'accoler le nom de jeune fille de ma mère à celui que j'ai déjà. Paradoxe quand tu nous tiens. Pour en revenir à ma passionnante vie de lycéenne, Je vous le dis comme je le pense : si tous les profs étaient comme lui ou comme certaines profs de français de ma connaissance, on ne connaîtrait quasiment plus le sens de l'expression "échec scolaire".
Vous savez, l'article parlant des pentes du Kilimandjaro, je me suis éclatée à l'écrire et dans un même temps il me permet de vous prouver que je peux faire moins clairet plus bizarre qu'à l'accoutumée. C'est possible. Et réussi non ?
Une lecture à vous conseiller : Oscar et la dame rose, d'Eric-Emmanuel Schmitt c'est le troisimèe volet du Cycle de l'Invisible, le premier volet, Milarepa parle du bouddhisme, le second quant à lui est Monsieur Ibrahim et les fleurs du Coran, porté vers la gloire par son adaptation cinématographique dont on ne m'a toujours dit que du bien.
Voilà, poster pour poster, pour prouver que je suis toujours là.
La ronde des remerciements et des excuses est repartie, et c'est toujours avant de m'endormir que je trouve ce que j'aurais dû répondre : "On accède pas toujours à toutes les demandes". Oui, cela aurait été bien à caser là. Je tenterai peut-être un de ces jours.
J'ai revu cette bague. Ciel que je l'aime*.
Ca ne devrait pas être permis.
Ma confirmation aura lieu à l'église St Martin de St Amand les Eaux ce 10 juin 2007. Voilà, c'est dit, les personnes que je veux inviter le sont.
* La bague. (?)
Lundi 28 mai 2007 à 20:30
Cet été ce sera avec les chaussons de jazz, à défaut d'autre chose.
Je vous expliquerai pourquoi quand ça ira mieux pour poster ici.
DEATH CAB FOR CUTIE LYRICS
"Brothers On A Hotel Bed"
You may tire of me as our December sun is setting because I'm not who I used to be
No longer easy on the eyes but these wrinkles masterfully disguise
The youthful boy below who turned your way and saw
Something he was not looking for: both a beginning and an end
But now he lives inside someone he does not recognize
When he catches his reflection on accident
On the back of a motor bike
With your arms outstretched trying to take flight
Leaving everything behind
But even at our swiftest speed we couldn't break from the concrete
In the city where we still reside.
And I have learned that even landlocked lovers yearn for the sea like navy men
Cause now we say goodnight from our own separate sides
Like brothers on a hotel bed
Like brothers on a hotel bed
Like brothers on a hotel bed
Like brothers on a hotel bed
Lundi 28 mai 2007 à 13:01
C'est dur de continuer l'écriture comme si de rien n'était, comme si je pouvais poster librement ici. L'impression de ne plus être vraiment libre, mais je ne peux pas non plus me permettre de remettre les compteurs à zéro. Alors tant pis : si tu es là, restes y et grand bien te fasse !
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Le mot « tout » commence sérieusement à m'énerver, parce qu'on ne peut jamais savoir ce qu'il englobe réellement, et la totalité de l'un ne sera pas celle de l'autre, etc... C'est un sale cercle vicieux.
Du coup je commence à m'enfermer dans un monde dont les limites sont clairement posées, et je m'amuse à m'en évader chaque matin. En prenant une feuille, au hasard et en la lisant. A voix haute ou à voix basse, murmurant ou criant les mots que jamais je n'aurais dû connaître.
Comment réaliser que ma vie n'est qu'un mauvais pastiche et que les aventures qui semblent naître de mon imagination ne sont que les indignes filles de la vie rêvée de quelqu'un d'autre ?
La différence est peut-être née de là : les aventures que j'invente, oserai-je les vivre ? Si oui, mon pastiche rejoindra le monde réel d'un rêve qui accuse ses propres chimères.
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Aucun rapport : un très bon anniversaire à Thomas. A qui je ne vendrai pas ma guitare (changer d'instrument serait pour toi un sacrilège !!) mais je lui prêterai surement mon MP3, parce qu'il est le seul dont les goûts musicaux me plaisent. Et puis, le MP3, il n'est pas passé par la fenêtre au final, alors.
Mercredi 23 mai 2007 à 19:56
Courbée, elle avance lentement et son regard paraît flou. Elle nous inquiète alors que nous savons pertinemment ne rien pouvoir faire pour l'aider. C'est angoissant et énervant à la fois.
Personne ne mérite ça, cette jeune fille là encore moins que les autres.
Le hasard a voulu que cela tombe sur elle. Il n'a pas loupé son coup : c'est tombé, vite et fort.
Mais si Vanille tu passes par ici, du fond du coeur,
un prompt et durable rétablissement à toi.
Mardi 22 mai 2007 à 22:39
Se projeter, une poignée de secondes, dans un futur si proche qu'il en devient lointain. Imaginer le monde à ma manière, comme il me convient.
Remonter à la surface pour me dire que...
Demain matin je me lève à l'aurore pour faire mon devoir d'anglais. Je crois que j'ai loupé un ou deux paliers de pression.
J'ai ravalé les larmes et je n'ai pas expliqué. C'eut été inutile.
Il me tarde de pouvoir refaire des photos, avant cela je dois retrouver mon appareil et mon chargeur.
Bon, on va encore attendre un peu.
Une nouvelle aurore et un nouveau défi : suis-je capable de la surpasser ?
Bonne nuit.
Jeudi 17 mai 2007 à 21:25
Je me demande ce qui ne me fait pas un peur en fait.
C'est pas grave. Ca va aller. Il n'y a pas de raisons.
Et les gens viennent encore me voir pour que je les réconforte, pour que je les écoute, ou juste pour que je sois présente. Ca ne me dérange pas, au contraire, cela me flatte d'une certaine manière, je crois, et je suis heureuse de me dire que je peux servir à quelque chose. Mais parfois j'aimerais qu'on me réexplique pourquoi moi. Ah, Lonah.
Ne pas oublier de changer le fond d'écran principal, et le fond d'écran clapet.
Regarder la Science des Rêves.
Ecouter Not Defined et Coldplay.
Du miel, du lait et dormir.
Danser.
Mardi 15 mai 2007 à 19:35
J'aime le néologisme de Raymond Queneau, l'armoure. Je rajoute ça aux-mille-et-une-choses-que-je-ne-dois-pas-oublier-si-par-le-plus-grands-des-hasards-cosmiques-MAISMYMYTUVASTELAFERMER ?!?! Mille et une, j'ai tendance à minimiser l'ampleur du désastre (comme quoi cela m'arrive).
Dans un genre proche, je suis aussi curieuse de savoir comment il avance, son programme, son boulot, et, je n'osais pas l'avouer, mais ce que j'aimerais effectivement être tenue au courant !
Ces temps-ci j'ai du me limiter dans certaines catégories, Enfant de Mots et Bric à Brac du Coeur, principalement. Pour la bonne et simple raison que j'essayais de remettre les choses en place, histoire d'y voir plus clair. Vous ne serez pas étonnés d'apprendre que c'est encore plus bordelique !
" Ils étaient grands, ils étaient beaux, ils sentaient bon le sable chaud " ?
Dans les mille et une choses on trouve dans le groupe de tête : vous dire son nom.
Ca vous dit les vidéos des spectacles ?
Vendredi 11 mai 2007 à 22:36
Je rédécouvre Lonah. Et ça fait du bien. C'est l'une des nombreuses choses qui étaient passées à la trappe depuis quelques temps, le pire c'est que je ne m'en étais pas rendue compte. Alors que je ne pensais jamais pouvoir m'en passer. Ca me fait à un article sur ce blog, "d'une affligeante banalité" et tout est dit. Je ne veux pas que nous finission ainsi. Promet. S'il te plaît, promet. Je fais déjà mon possible, mais je ne pense pas que cela soit ton cas, tu enchaînes trahison et coups bas. Pourtant je te pardonne, que l'on m'explique pourquoi. Oses-tu encore m'accuser de ne pas tenir à toi ?
Tu me manques.
Et radioblog ne veut pas me faire le plaisir de fonctionner.
Donc cliquez sur "Lonah", à défaut d'autre chose.
Samedi 5 mai 2007 à 22:35
Parce qu'il me manque, son sourire, surtout. Son rire. Ses mimiques et l'ensemble de ces infimes caractères qui faisaient de lui ce qu'il était.
Mon coeur tombe dans ma poitrine quand on propose une fête supplémentaire pour la fête à la grenouille. "Fête des grenouilles de bénitiers". Ahahaha. Bruno a le sens de l'humour au moins.
Moi je réponds, sèche et distante. Ce jour là il ne faudra rien me demander. Cette journée là je la passe avec Lui. Et personne d'autre.
"Ouvrez et préparer votre âme, votre coeur, pour sentir l'esprit ." Foutaises.
Je sais ce que je serai, je serai lui, je serai son sourire, je serai mon ressentiment et ma peine.
Le reste n'est que futilités.
Mercredi 2 mai 2007 à 22:26
Je nous y vois bien. Non ? La ville à découvrir, à notre manière.
Je vois déjà la bouche de métro que je vais utiliser presque tous les matins pour me rendre à mon stage.
Je rêve de silences et de mouvements. De courses effrénées et de départs manqués.
Les heures passent tellement vite. Il y en avait vraiment sept ?
Mardi 1er mai 2007 à 17:31
Non, pas celles-ci :
- se casser la gueule de sa chaise
- s'énerver sur six feuilles pour une lettre
- attendre un sms qui ne vient pas
- s'inquièter à cause de résultats à un bilan de santé
- être dans l'incertitude permanente
, bien que ces chouettes là ne soient pas non plus des plus agréables (croyez moi sur parole, cela vaut mieux). Je songeais plutôt aux grands claques, si si vous connaissez : tellement grandes qu'entre l'aller et le retour il peut se passer des années.
Comme quoi on peut vivre vingt ans avaec une personne, divorcer et quatre ans après annoncer à sa fille aînée qu'on a toujours été amoureux de la femme avec qui on a trompé son ex-conjointe. Pour l'exemple.
Ces grandes claques là je les mets sur post-it. Enfin, pas totalement, ce sont des sous-entendus, des suites de mots, mais très claires, je n'aime pas faire dans le mystère. Et j'attends qu'il les voit. Qu'il réagissent. Ou pas. C'est le "pas" qui l'emporte souvent. Mais demain il va avoir une surprise. Une énorme surprise. Il suffit de quelques papiers jaunes dont une partie est recouverte de cette fameuse "colle qui ne colle pas". Je suis impatiente. Demain.
Samedi 28 avril 2007 à 19:26
J'ai la peur au ventre en attendant la communion de mon frère et ma confirmation, peur de ce qui arrivera ces jours-là. Ca fait mal de l'apprendre au téléphone.
J'échappe aussi aux dérapages, aux lynchages, aux devoirs pas faits, aux personnes que je vois se déchirer, sans pouvoir rien faire, alors qu'elles me tiennent à coeur.
Non cette après-midi place a été faite aux idées légères, aux amis, aux rires aux "ça c'est fait", à une désinvolture dont je n'avais pas fait preuve depuis longtemps. Même si ils ne l'ont pas forcément vu.