Mercredi 24 janvier 2007 à 22:00

"On doit exiger de moi que je cherche la vérité, mais non que je la trouve."

Denis Diderot, Pensées philosophiques



Il doit bien avoir une place. Même toute petite. Un coin où me caser. Je n'embêterai personne. Mettez moi là, avec deux ou trois jouets. Ou un joli livre, oui, un receuil de contes, ou de poèmes, je serai le silence.
 Le silence d'un enfant enfermée dans son monde. Qui ne veut pas le quitter. Parce qu'il n'y a que là bas qu'elle peut encore entendre sa voix. Et cette voix, elle l'oblige à sourire, de tristesse même. Sourire de tristesse, vous imaginez. Parce que cette voix elle a peur de l'oublier. Alors elle fait tout pour la garder.

Mercredi 24 janvier 2007 à 19:20

Je ne veux pas pleurer. Je ne veux pas me battre. Je ne veux pas me réveiller. C'est dit. Conserver cette ivresse inconsciente plus longtemps encore. Se dire avec ferveur des mots qui ne veulent plus rien dire et cela empire à chaque fois que nous les prononçons. Cela ne devait pas être moi. Cela ne devait pas être elle. Et pourtant on ne peut pas changer la situation actuelle. A vrai dire, on ne le veut pas vraiment non plus. C'est parfois plus facile de se noyer. On a pas à affronter le regard des autres.
Je ne suis sure de rien.
Et c'est moi qui dois vous donner les réponses.


Enelya. Vraiment ?




Mes mains ne peuvent trembler.

Mercredi 24 janvier 2007 à 14:57

Mal à la tête, je demande un cachet. Non, j'ai qu'à me coucher tôt le soir et arrêter de chanter sans cesse, ça ira mieux.
Voudront ils un jour comprendre que ça je ne peux pas arrêter. Quoiqu'il m'en coûte, et qu'il m'en a coûté. C'est une partie de ma vie que je ne peux pas laisser partir. Le reste peut être magnifique, dépasser tout ce que j'ai jamais imaginé, occulter en grandeur et en reconnaissance cette partie là de ma vie, cela ne pourra pas me suffir.
Si ma tête n'explose pas mon coeur lui ne manquera pas de le fair. C'est trop risqué. Trop de mots pourraient alors sortir, et faire mal aux gens. Ces gens qui parce qu'ils sont eux me font tenir en même temps qu'ils me descendent. C'est très paradoxal. Je ne veux pas leur faire vivre ce qu'ils m'envoient.

Doliprane, guitare, piano, chanson, dodo, téléphone ?



Mardi 23 janvier 2007 à 19:18

PAUSE.

Dimanche 21 janvier 2007 à 19:07



* Entre a petits pas d'abeille. *

Je me retrouve perdue dans ce monde...
J'suis intimidée...
C'est la premiere fois que je m'imisse [ ça s'écrit comment ça ?! ] ici.
Alors je ne fais pas trop de bruit... J'ai un peu peur de déranger...
Juste je me présente.
Je suis la demoiselle qui reçoit les lettres toutes colorées de Mzelle Mymy.
La demoiselle qui répond à ces lettres mais en version moins colorées.
J'suis la demoiselle Abeille, Mamzelle Bee.
Bon, oui, vous voyez quoi, la fille qui s'met à nue sur son blog !
Bref.

J'vais vous parler de Mymy.
Pasque c'est une fille trop adorable, qui m'envoie des bisous quand ça va pas. Et qu'je fais de même pour elle. Qui m'envoie des bisous par sms, par mms, par msn, par coms, tags et par couriers.
Et qui sait, peut etre, j'espere de tout coeur, un jour, en vrai ?!
C'est une fille qui m'fait rire, qui m'remonte le moral parfois sans l'savoir.
Une ptit rayon d'soleil que j'aime pas quand j'vois qu'ça va pas bien.
Et même si j'la connais pas d'puis bien longtemps, la d'moiselle, j'suis accrochée très fort à elle.
Et j'compte bien l'embeter encore longtemps.

Et puis j'crois bien qu'je vais me taire, parce que je suis en train de faire baisser l'audimat de ce blog.
[ Tant mieux. Mouhahahahahaha. -_-' ]

* S'en va, sur la pointe des pattes, des ailes, ou de ce que vous voulez. *


Dimanche 21 janvier 2007 à 18:46

Cela faisait quelques temps que je n'avais pas tapé aussi vite sur ce pauvre clavier. Vous pourriez être soulagés, vous dire que j'ai enfin un truc, d'éventuellement intéressant à raconter.
Vous pourriez. Mais non.
Comme pour changer. Pour changer aussi les week end sont trop courts.
Il est humainement impossible de trouver le temps de faire tout ce que je devrai faire. Surtout quand l'humain qui doit faire ces choses est malade.
Et puis l'autre arrive et me parle d'art.. Je le laisse s'écouter parler, il n'attend que ça en fait.  Si ça  peut donc lui faire plaisir.
 Je ne perds rien au change.
Je  me précipite vers l'endroit d' où je tomberai de plus haut.
 Question d'ambition ça aussi. Je crois. En tout cas c'est ma bonne excuse. Que ne l'est pas tous les jours. Bonne.

Mais je dois garder le sourire. Me dire qu'une nouvelle semaine commence.
Après tout, mon dernier repas c'était vendredi midi, et il se résumait à 4 tartines de pain.
Après tout, mercredi c'est juste un DS de maths.
Après tout, j'ai mal, c'est plus grave arrivée à ce stade.
Après tout, le week end prochain c'est mon anniversaire.
Je le passerai en famille. Surement. Argh. Et François s'en ira.

Si si. Je n'ai aucune raison de m'énerver.

Heureusement qu'il y a la nuit.


Samedi 20 janvier 2007 à 22:01

Je n'ai que cela à faire. Je chante je chante et je chante. Pour oublier, pour vivre, pour exprimer réellement ce que j'ai sur le coeur. Pour me dire que j'ai toujours quelque chose à faire.
Puisque le regard que cette femme a posé sur moi, a été le plus beau regard qu'on ai un jour posé sur moi. C'est injuste à dire, j'en ai conscience. Surtout pour eux.
Savoir, lire dans les yeux de quelqu'un qu'on a une réelle valeur. C'est ce qui me manque.


" Avant que je n'oublie petite étoile.. ma belle.. dis le moi, cette nuit, où me mène ma vie."

Vous décalez légérement à la droite de votre écran. Vous descendez d'une quelconque manière. Vous cliquez sur "Petit Prince". Vous écoutez. Vous aimez. Ceci n'est pas un ordre. C'est une réalitée. La mienne. Non mais.


Samedi 20 janvier 2007 à 21:49

Je ne me sens pas continuer. Qu'ai je désormais en rapport avec eux ? C'est le fait de le vouloir qui m'attache, le passé. Qu'on idéalise, comme un avenir maîtrisable. Pourtant il ne l'est pas. Je me berce d'illusions. D'où suis-je quelqu'un ? La question se fait à chaque fois plus pressante. J'en détourne mon attention, mais je sais qu'elle reviendra.
Je passe vérifier presque toutes les heures mes boîtes de réception. Attendant un message. Dont je ne connais pas le contenu, et qui n'arrivera pas.
Question d'habitude.

Samedi 20 janvier 2007 à 21:23

Pourquoi cette période ?

Pouvoir passer un anniversaire tranquille, sans soucis, avec les personnes avec qui j'ai envie d'être.
Non. Je vois ce hasard malheureux. Je ne suis pas du genre à penser qu'il s'attache à moi. Au contraire. Je constate, et ça fait mal.

On peut m'accuser de beaucoup, mais de lacheté. Ca je ne l'accepterai pas. J'ai tendance à aller au fond des problèmes, des sentiments, je commence à me connaître, je sais que j'en souffrirai, cependant laisser les choses en latence c'est au-dessus de mes forces.

L'histoire se répète. Je veux changer cela. Je ne vis que pour ce changement qui tarde à venir.
A quoi tu penses ? Penses-tu seulement ? N'était ce pas une "vérité éphémère" ? Les acteurs ont changés. Mais l'actrice non. Et elle sombre un peu plus à chaque répétition.

Samedi 20 janvier 2007 à 20:56


Quand ma musique crie ce que nous ne voulons pas entendre.


On marche sans le savoir vraiment, on ne sait toujours pas vers quoi  on va mais on est bien parti pour y arriver bientôt.
Si seulement on arrêtait de se construire une bulle pour bien nous cacher des épreuves, si seulement pour une fois, on écoutait les autres, qui ne veulent que notre bien je présume.
On réussirait peut-être à faire quelque chose. Là nous sommes trop nombreux à souffrir à tour de rôle.
Autour les avis fusent, et se rejoignent, ils parviennent à nous transperçer de temps à autres, mais ne s'installent pas. C'est là que cela dégénère, c'est là que l'on déconne. La symétrie est parfaitement respectée.

Péché d'orgueil.

Est-ce bien moi qui écrit ? Je ne m'en suis pas aperçue.


Samedi 20 janvier 2007 à 14:20

Très mauvaise nuit. Enfin à partir de 3 heure je pense que l'on peut dire très mauvais matin. Je me comprends quoi (... là c'est fait exprès je vous rassure ! ) Mon dos m'a fait mal, mes yeux ne voulaient pas se fermer, j'étais fièvreuse et barbouillée. Anxieuse pour compléter le tout.  Le résultat : des rêves, qui ne viennent vraiment pas à propos.
Et malgré tout ça je garde un très bon souvenir de ma soirée. Parce que Nem n'aura peut-être plus longtemps avec moi le record de la plus longue conversation téléphonique.
Aujourd'hui je ne suis pas capable de vous décrire exactement mon état. C'est particulier.
Un mélange de .. beaucoup de choses. Mon corps est fatigué alors que cela faisait longtemps que mon esprit n'avait pas été aussi. Hum. Aussi, tel qu'il est actuellement.
Je ne peux pas écrire, je ne peux pas chanter, et je continue d'écrire des articles sans aucun sens pour vous. Encore plus qu'habituellement. Mais vous avez compris le mode de fonctionnement maintenant.


1000 Bises
Mymy




N.B : Photo de Silver.. bien sur.

Vendredi 19 janvier 2007 à 20:30

Maintenant c'est sur :

je couve quelque chose.

Jeudi 18 janvier 2007 à 21:06

Il fallait bien descendre un jour de mon nuage. J'y serai bien restée encore un peu. C'est visiblement impossible. Et oui je ne sais pas quoi dire ici, mais je le dis quand même. Complétement con vous ne trouvez pas ? Personne ne viendra me répondre.

Jeudi 18 janvier 2007 à 12:08

J'ai passé mon temps à me triturer les méninges pour trouver une solution qui serait à peu près valable. Je retourne le problème dans tous les sens je n'en vois qu'une seule. Elle n'est pas facile à mettre en oeuvre. Je ne peux pas couper les ponts, je ne peux pas faire semblant de rien alors je continue. Je parle, je ris je ne pleure plus,il y a eu suffisament de larmes versées pour ce sujet. Et toujours le mensonge qui me suit comme une ombre, il est là pour ne pas blesser les gens, pour qu'ils puissent être, du moins essayer d'être heureux avec ce fardeau en moins. Je prends les coups à leur place, je les rends aussi, parfois, quand je ne me sens pas d'humeur à laisser couler, ou qu'un regain d'énergie me dit qu'il ne sert à rien de baisser les bras pour maintenant.

Le matin quand je vois passer cette ombre qui régit nos vies, je n'attends que de pouvoir la détruire.

Je me mords la lèvre inférieure, jusqu'à ce que je sente un petit goût salé dans la bouche. Là je suis stoppée net, je ne veux pas que n'en arrivions au même stade.

Vivement cet après-midi, vivement ce soir.

Mercredi 17 janvier 2007 à 21:42

Ce sont quelques images, développées en noir et blanc qui défilent sur un petit écran, dans la pièce du fond, celle qui n'est pas chauffée.
Ce sont quelques morceaux, qui étreignent ma pensée, qui changent la manière dont mon coeur bat.
Ce sont quelques mots de plus en forts, que je lis par besoin, dont j'ai besoin par envie.
Ce sont quelques images, en couleurs sur une vidéos, qui m'interpellent et m'envoient par millier les sensations d'un(e) autre.
C'est le talent et sa décadence qui font que je suis toujours ici à essayer de comprendre ce que je peux bien vouloir dire au lieu d'avancer vers ce à quoi j'aspire.
Sans oublier mon crédit qui baisse plus vite que prévu.
La pénible sensation d'avoir à répondre de ses actes.
Et des collages à finir.
Ce sont aussi, j'ai failli l'oublier, les mêmes gestes, les mêmes mots, les mêmes gens et les mêmes fenêtres.
De temps en temps, quelqu'un qui vous demande "ça va ?" et dans ces deux mots tu perçois plus de sincérité que dans ceux prononcés durant des heures par d'autres. Alors tu t'arrêtes. Et tu réalises que tu ne sais pas quoi répondre.


Il semblerait, selon ce qu'une imbécile bienheureuse ou presque que nous ne citerons que par le pseudonyme de Margaux R, alias, My**, a écrit, que nous ayons environs une tonne cinq de travail à faire. Ce que nous ne ferons bien sur pas, soyez rassurés.

Comment ça je les fréquente trop ?

Trouve une catégorie à cet article toi. Je t'en prie.


Mercredi 17 janvier 2007 à 21:21

C'est stupide. Mais je n'y peux rien. C'est venu, un flash au beau milieu du magasin. Et je me suis posée la question, et oui pourquoi pas ?
Après tout on a encore du temps, on peut continuer comme ça avant de se décider pour autre chose.
J'ai toujours quelque espoir de te faire changer d'avis. Il peut se passer tellement de choses d'ici que nous arrivions à l'endroit de ma vision, un peu trop extrapolée, je le reconnais.
Un besoin subit de relire le début. J'ai eu peur. C'était le 11/11/06 et déjà une allusion. Je n'ai pas réalisé ce que je m'étais donnée comme objectifs. C'est vraiment con les objectifs vous ne trouvez pas ?
Surtout quand on n'arrive pas à les atteindre.
Oui ce soir j'ai envie de me dire que rien n'est perdu. Alors oui, je veux pouvoir revenir dans cette boutique, dans 4 mois et claquer mon argent dans une ridicule illusion faisant partie intégrante d'un bonheur maniéré et sur-programmé.



Mardi 16 janvier 2007 à 21:25

La journée fut sans charmes, banale, du genre de celle que l'on a pas envie d'oublier. On ne veut pas garder de traçes d'elle. C'est plus radical.
Triste à en mourir, je commence à réaliser le chemin que je semble emprunter. Il faut maintenant que je décidé si il me plait ou non. Les aventures ont défilées trop longtemps devant moi, trop belles et lointaines, trop charmeuses puisqu'impossibles. Autour les gens se noient par manque de choix. Puis-je oser me plaindre alors d'en avoir trop ? La réponse se fait comme une évidence.
J'ai beau regarder le ciel je ne vois pas le même qu'eux. Les nuages défilent, c'est un ballet improvisé, dont la complexité me fait perdre la tête. En allant vers eux, vers cet idéal, les choses s'effacent tour à tour. L'angoisse me prend, celle de faire se perdre le plus important. On ne peut retourner en arrière, c'est bien pour cela que je n'avais rien décidé. Avant de comprendre que l'absence de décision en était une en soi, il était trop tard. L'histoire est un éternel recommencement. Mais je n'ai pas fini de l'écrire ... si seulement j'avais commencé.

Je rêve d'une clé en or, de rubans, de demi pointes et de médailles.
Qui m'explique comment réussir à tout faire ?

Avec Explosions in the sky.
Cela n'a aucune espèce d'importance.

Mardi 16 janvier 2007 à 10:30

Elle crayonne sur un bout de papier, c'est si simple comme occupation. Et ce faisant je sens bien qu'elle s'éloigne de moi à une vitesse incroyable, comme poussée dans une pente vertigineuse. Où as tu décidé de partir ? Si je venais avec toi ? Pas le temps de lui demander, il ne reste déjà plus que les dernières traces de son parfum.                                                                                                       

Sur le bord de la route je reste à observer s'en aller la dernière attache qui me criait sans le vouloir, sans le savoir aussi, de rester avec eux, de faire semblant d'aimer les choses comme ça et de me contenter de ce que nous pouvions avoir. Sa silhouette finit par devenir invisible à mes yeux trop fatigués et à ce moment précis, aucune émotion, aucun ressenti.                                                      
Elle s'en était allée et le sombre idiot que je suis ne le réalisait pas.

Avec le recul je vois bien que je me suis trouvé à vivre ailleurs. A moins d'avoir appris à me contenter.

Mardi 16 janvier 2007 à 10:07

L'article d'hier, d'avant hier maintenant, était résolument trop optimiste. Moi qui voulais rajouter une note de gaieté... Je me retrouve obligée de démentir, ou presque. 22h. Une envie impossible, celle de tout plaquer. Alors je cherche quelqu'un, une de ces personnes qui peuvent me calmer, ou me rendre folle, selon les jours. Mister S. est là. Avec lui c'est .. spécial. Ca y est on est lancé. On peut tenir très longtemps dans ces soirées là. Mais il en a été décidé autrement. Un quart d'heure après les premières salutations d'usage le portable sonne.

Résultat ; la nuit a été d'autant plus bonne qu'elle a été courte.

"15 heure je me réveille comme une fleur, marguerite dans le macadam a besoin d'un doliprane."

Ce n'était pas vraiment cet état d'esprit. Il était 6heure du matin, j'avais dormi moins de 5h (euphémisme quand tu nous tiens) et je chantais.

Yeah !

En ce moment c'est plutôt : "Il faudrait essayer d'être heureux, ne serait-ce que pour donner l'exemple." Jacques Prévert.

Lundi 15 janvier 2007 à 20:56

Je tremble à l'idée de te perdre. Les mots ne sont pas suffisants pour exprimer ce que je ressens aujourd'hui. Je vais me taire alors. Essayer du moins.

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