Mercredi 13 décembre 2006 à 21:40




Elle perd ses doigts dans l'étoffe noire. Nuit. Inquiétante et belle. Elle chercher à se trouver. Et pas le temps. Fichue soirée. Fichue période.


Mardi 12 décembre 2006 à 23:09




Je suis impressionnée par la teneur que peuvent prendre les choses selon les personnes. Ce constat m'a sauté aux yeux ce soir. Margaux, oui, c'est mon prénom, prononcé par ma kiné, il ne m'inspire qu'horreur et dégoût. Je me remémore, quand tu le dis, avec ce grand sourire qui te va si bien, ce large geste qui me donne envie de te laisser le faire à chaque fois, pour, uniquement.
Et puis, il y a lui aussi, qui l'a dit, une fois, avec ce regard si particulier, ce sourire étrangement carnassier, cette malice qui lui est propre. Elle aussi je voudrai me l'approprier.
Parce que vous entendre, m'entendre grace à vous, cela me donne le courage de tout faire.
De réussir les défis qui me sont lançés, que je me lançe, de réussir à faire changer le monde, du moins le mien, ou le votre.



Mardi 12 décembre 2006 à 22:27




Je lis les Fleurs du Mal, Charles Baudelaire. Ca me fait penser à autre chose. Ou presque.

Près de la gare de Lille. Un billet de train ? Oui. En route. Le trajet en TGV, j'arrive dans la grande ville. Quelle station de métro déjà ? Ah oui. Quelques heures plus tard. Dans le bon département. Son adresse. Qu'est ce que je fais là ? Moi même je n'en sais absolument rien. Frapper à sa porte. Quelle sera sa réaction ? Si il m'ouvre ? Surprise, cynisme, il va me croire folle, ne pas comprendre ?
Si il n'ouvre pas la porte. Quelqu'un de sa famille. Il ne me connaissent pas.

" C'est de la part de ??"
"Hum.. nmunhnumn.. Margaux"
"Ah.. ****************"
" Qui Margaux ? "

Arrivée, dialogue que je ne tente plus d'imaginer.


" Il n'est pas là"

Ok j'ai l'air d'une conne là.

Mais voilà, ça peut arriver. Et tant d'autres choses...


- Donc tu as cherché mon adresse puis pris comme ça le bus, le métro, le train, le métro, le bus, et te voilà ?

-  Non, j'ai pris comme ça le bus, le métro, le train, le métro, j'ai cherché ton adresse, fait du stop, et me voilà.




Où j'en suis ?



Chose unique en son genre ici, une précision, parce que je ne peux me permettre de laisser un doute. La grande ville citée n'est pas traversée par la Seine. Voilà. Que comprennent celles et celui qui le peuvent.




Lundi 11 décembre 2006 à 21:25




Je sais que tu n'aimes pas parler pour ne rien dire. Mais comment avoir quelque chose à te dire si je ne peux te parler ?

J'ai une tonne de choses  à dire ici par contre. Pas le temps. Bonne réflexion. A bientôt !







Lundi 11 décembre 2006 à 19:31




(ma mère) : Tu sens le mec..

(moi) : Quentin s'est assis sur la chaise où se trouvait mes affaires ><

(ma mère) : A d'autres !

(moi) : Si seulement ça pouvait être vrai.


Pour vous faire partager un peu de mon bonheur quotidien..





Dimanche 10 décembre 2006 à 17:46









Il fait froid. Je suis à vélo. Je le croise. Il a 20 ans désormais. J'ai vu ses yeux, reconnu sa machoire, il a changé. Son visage s'est affiné. Il s'habille très bien. Il est beau. 5 ans.. on change beaucoup en 5 ans. Ces changements t'ont fait du bien. Tu as l'air heureux. Et la demoiselle qui marche à tes côtés aussi.
On a juste échangé un regard, et un de ces sourires. Parce qu'on avait besoin de rien de plus. Moi je venais de pleurer. J'aurai voulu me montrer autrement à toi. J'ai perçu dans ton expression quelque chose qui me fait dire tout de même que ta vie n'est pas rose tous les jours. J'espère que tu as trouvé dans la mienne quelque chose qui te fais dire que je ne suis pas tous les jours comme ça.
Ca a été très court. Ca a duré 2 secondes. C'était le mauvais jour. Mais ça m'a fait plaisir.
Comme avant. Je revenais de forêt en plus, on a passé tant de temps ensemble là bas. Le hasard peut faire les choses correctement quand il le veut. Soit heureux Sébastien. Je n'oublierai jamais.
Et je regrette cette séparation involontaire. On laisse s'écouler tellement de bonheur entre nos doigts ouverts... J'essaye d'en retenir un peu.

Dimanche 10 décembre 2006 à 16:46



Je ne sais depuis combien de temps ce sentiment m'habite. Depuis combien de temps j'ai l'impression d'être seule. Mais ce n'était pas comme ça avant.

Je me rappelle tous ces éclats de rire, tout ces moments de bonheur que nous avons pu partager. Nous étions toujours ensemble, soudées quoi qu'il arrive.

 

 Puis du jour au lendemain tout a basculé.

 

La complicité qui était la notre s'est transformée en une indifférence étrange. Et cette indifférence a fini par atteindre une haine profonde, viscérale. Des regards dédaigneux. Des mots cinglants. Des commentaires pires les uns que les autres sur nos personnalités respectives…

Elle ne saura jamais à quel point je m'en suis voulue, à quel point j'ai regretté toutes ces paroles que nous avons pu échanger à ce moment là.

 

Elle était la personne qui comptait le plus pour moi, la seule à qui j'accordais une confiance aveugle. Et elle m'abandonnait. C'est comme ça que je l'ai ressenti, pour cela que je l'ai aussi mal vécu.

 

« People Always Leave ».

Tout le monde part.

 

Tout le monde change, mais ce changement là je n'en voulais pas. Et aujourd'hui encore je ne le supporte pas.

 

Sa présence me manque toujours. Voir les amitiés intenses qui peuvent lier certaines personnes autour de moi me laisse un sentiment étrange au creux du ventre. La désagréable impression que je n'ai personne d'identique.

 

Comme si je n'avais plus d'amie pour être là avec moi, partager des envies, des rêves, des passions, des angoisses aussi…

 

Nous nous étions faites tant de promesses que nous ne tiendrons pas. Je le regrette infiniment. Parce qu'elle était la seule à me comprendre réellement.

Parce qu'elle était la seule à avoir été là. 

 

Je sais bien que je ne suis pas réellement seule. Au contraire, des amitiés nouvelles, tout aussi fortes que celle-ci a pu l'être se tissent. Mais il y a toujours ce problème de proximité qui me laisse un sentiment de solitude lorsque je retourne sur les lieux où j'allais autrefois avec elle. Et j'ai toujours en moi cette peur que les amitiés que j'ai aujourd'hui, les promesses que l'on me fait, s'éteignent également, avec les changements que la vie impose et que je n'arrive pas à accepter.

 

« People Always Leave »

Les gens partent. Ils s'éloignent, parfois y sont obligés et parfois le choisisse. Ça non plus je n'arrive pas à l'accepter.

 

J'en suis responsable. Son absence d'aujourd'hui vient uniquement de moi. Il m'aura fallu trois ans pour l'accepter. Il aura fallu trois ans pour qu'elle habite l'un de mes rêves. Et qu'une prise de conscience me fasse pleurer dans  mon sommeil.

F

Pour la 400ème d'un blog spécial qui mérite à être connu…




Commentaire de lagrandemymy : les promesses que j'ai pu te faire font parties des seules que je tiendrai quoiqu'il arrive.

 

Dimanche 10 décembre 2006 à 12:21




(ma mère ) : Et à part ça, tu vas me dire que *Bip* *Bip* n'est pas amoureux de toi ??

(moi) : Oui, à part ça je vais te le dire. Je rajoute aussi que tu n'es qu'un gros boulet quand tu décides de te mêler de mes affaires.



Juste pour faire remarquer que la seule raison qui m'empêche d'aller vivre chez mon père, c'est qu'il n'a pas d'ordi. Ca peut paraître dégueulasse, mais c'est de plus en plus vrai.




Samedi 9 décembre 2006 à 22:47



Avant tout, une intro, ceci n'est pas le 400ème article. C'est l'article que j'avais prévu avant de voir que j'en étais à 399 articles. Donc on peut considérer que c'est l'article 399 bis.



Parce que je pensais voir dans tes yeux la même expression que dans les miens. Que cela me ravissait, n'était ce qu'une illusion ?

Non. Mais ce fut si bref, presque furtif. Comment savoir ? Et puis... Voilà, c'est toi enfin.

Pour toi je suis montée sur un toit, pour faire une photo de vous.
Cette photo elle est pour toi.

Mais tu ne le sais pas. Et avec cet article je suis en train d'enterrer l'idée de te la donner un jour. Sauf si la situation se débloque dans mon sens.

Je ne parle que d'eux en ce moment. Que de moi. Je régresse. Ca me fait peur. Ce qui m'effraie plus que tout c'est que j'en ai vraiment besoin.

Je suis pour Lui d'une banalité, d'une futilité et d'une connerie affligeantes. Du moins, je pense qu'il croit ça. Bien qu'une de ses phrases m'incite à croire le contraire.
Cependant, je ne veux plus me faire de belles illusions. Comme ça il ne pourra jamais les anéantir comme il sait si bien le faire.


Vos expressions.. je ne sais vivre sans.

Il ne faut pas vivre dans le passé. Profiter du présent. Quand on a pas de présent, faire comme moi, ruminer.

Il faudrait oui, que je me trouve un présent.

Ce n'est pas simple.

Alors que ruminer, c'est si facile.

Mymy, éternelle ruminante.


Cette chanson, parce que je passe de l'un à l'autre. Aucun ne me guérit.




(je rassure la personne qui passera peut-être ici, ce n'est qu'un essai, fait à 22:50 sans avoir écouté ni même travaillé la chanson avant >< )





Vendredi 8 décembre 2006 à 22:11




Je t'ai trouvé avec des mots
Ceux que j'inventaient sans cesse
Je voulais voir un peu plus haut
Ce que créeaient mes maladresses

L'objet s'éloigne de mon coeur
Emporte avec lui les couleurs
De la voix que j'entendais
Quand mon rêve j'écoutais


J'appelle une Miss. Amnésique. Mais elle oublie pas quand j'oublie de l'appeller. Donc...
1000 Bises mes gens..
J'ai l'impression que ce la fait une éternité que je ne vous ai pas adressé un mille bises.. je me suis centrée sur moi-même, veuillez m'en excuser . Je plaide coupable et attends la sentence.

Vendredi 8 décembre 2006 à 21:42








Parce que c'est une chanson qui veut dire beaucoup de choses pour moi .
Et que j'aime la chanter . Donc :


Pride can stand a thousand trials
The strong will never fall
But watching stars without you
My soul cries

Heaving heart is full of pain
Oooh, oooh, the aching
'Cause I'm kissing you, oooh
I'm kissing you, oooh

Touch me deep, pure and true
Give to me forever
'Cause I'm kissing you, oooh
I'm kissing you, oooh

Where are you now
Where are you now
'Cause I'm kissing you
I'm kissing you, oooh


Vendredi 8 décembre 2006 à 21:29



Je fais attention. Toujours avec une écharpe autour du cou. Ce n'est pas parce que j'ai réussi à franchir un cap que je vais relâcher mes efforts.  Il reste tant de chemin à faire. S'arrêter là serait du gachis. J'ai gaché trop souvent.

J'ai les lèvres asséchées, qui saignent . Mal aussi . Ce n'est pas ça le plus important . Le plus important c'est d'être là, aujourd'hui . Sa photo me l'a rappelé . N'oubliez pas vous non plus .  Même quand rien ne vous sourit, il y a toujours quelque chose, quelque part . Les gens se répètent ça . On croit que cela ne veut plus rien dire . Ca prend tout son sens quand on le découvre par soi-même .

Je ne vous dis pas de croire à ce que je vous dis . Je n'y crois pas tous les jours . Il faut le dire cependant .

Je travaille pour moi . Je travaille pour elle . Je travaille pour Lui . Elle me manque . Il me manque encore plus .

 Elle je sais que je la retrouverais . Quant à lui, quant à moi .

Je ne sais si je l'ai connu un jour .

J'étouffe .




Quelques mots déposés, dits du coin des lèvres..
Quelques mots envolés.. vers un endroit que je n'atteins pas moi même .


Jeudi 7 décembre 2006 à 23:19



Oh ... .... .... .. .... ..... .... .... ..... ..... ..... ...... ..... plaire !!

C'est les premiers mots, oui les premiers, que tu as pronnoncés après avoir vu ma photo. Ridicule n'est ce pas ? On ne se connaissait ni d'Eve ni d'Adam, ou presque..
Et pourtant.
J'ai du rougir. J'étais très heureuse. Une petite fille à qui on dit qu'elle a de beaux rubans.
15 mots que je connais maintenant par coeur. Ils ont été notés en vitesse sur un post-it. Ce dernier est toujours sur la paroi latérale du meuble se trouvant derrière mon bureau.
Mes yeux se sont reposés dessus il y a deux jours. Les choses ont tellement changées depuis. Pour toi, tu ne me trouves plus le même adjectif. Enfin, je n'en sais rien. Tout cela ne reste qu'un regroupement d'hypothèses plus ou moins fantasques.
Pour moi, tu prenais appui sur une histoire en déclin.

" Paris, tu peux être fière,
                             Dans ton habit de lumière des feux scintillants de tes réverbères"

Une journée scellé un an de ma vie. Et je n'en suis pas encore sortie. Sort peu enviable.

Jeudi 7 décembre 2006 à 22:51


" Mais oui je t'aime.. t'aime à en crever.. tes yeux.. pour pouvoir te garder"

Maintenant je prends réellement conscience de cette phrase. C'est vrai, je ne voyais pas à quel point j'étais attachée à toi. C'est l'absence qui révèle les choses. Cette fois-ci je dis ok. Du moins pour un certain nombre de cas. J'ai vu ta traçe. Je ne dirai pas où pour ne pas tout réveler, il me reste un peu de fierté. Je ne sais ce que je donnerai pour trouver le même message, mais m'étant adressé.
 Déjà, je vais redevenir celle qui avait une chance. Battre la dernière.
J'ai un aveu à te faire ; chaque soir en me couchant, je reprends l'objet de mon larçin et je repars. Chaque matin je reviens, à regrets, dans mon monde, dans la banalité des jours qui passent sans que je m'en aperçoive, ou qui sont trop longs. Parce que tu n'es pas là. Frisson. A ce moment. Là. Ici. Précisément. Et il ne fait pas froid. Pas comme.. tu dois le savoir maintenant. Tu veux absolument être différent des autres. Meilleur dans ton sens. Comment alors pouvoir t'intéresser. Tu sembles ne t'épanouir que dans la domination des autres. Ici ce n'est pas pareil. Enfin, j'essaye de me convaincre que c'est différent. Mais dans le fond.. Savoir répondre à ton " Je m'en fiche, dans ces situations avec les filles c'est la seule chose à faire" que " Je ne suis pas les filles"
En aurais-je seulement l'occasion ?

Jeudi 7 décembre 2006 à 21:54








Que voulez vous que je vous dise ?


Jeudi 7 décembre 2006 à 21:48



Certains l'affirment : les conneries ne durent jamais bien longtemps.

Ah vraiment ? Je ne suis pas d'accord. Georges W. Bush est encore Président des Etats Unis, et dans 10 jours, mon blog aura un an. Je continue ou cela vous suffit ? Les exemples sont nombreux, très nombreux, trop nombreux.

Dehors la pluie tombe, encore et encore, sans s'arrêter. C'est comme ça depuis trois jours. L'eau ruisselle sur le bitume et s'infiltre partout. Même les instruments, sous les housses, se retrouvent trempés. Horreur.

Pourtant j'aime bien. Les vacances sous la pluie, il y a longtemps. Passer des journées sur une chaise, en face de la grande baie vitrée à regarder les clochettes. Quand éclate l'orage, la nuit, tard, ou du moins il me semblait être tard, descendre. Non par peur, par admiration, par curiositée.

Trouver ma mère, assise sur ma chaise. Elle me propose un verre d'eau à la menthe, on le boit ensemble, avec quelques glaçons.

Cétait si simple à l'époque.


Ces quelques mots sont complétement décousus. Mon histoire est décousue. Je suis décousue.
Et pas prête à entreprendre des travaux d'aiguille.



Mardi 5 décembre 2006 à 23:08



Je ne contrôle plus rien. Cela me rassurait, ce pouvoir que je pensai avoir. Je sais désormais qu'il n'en est rien . Pourtant tes phrases me rassurent . Je sais ainsi que je ne suis pas seule dans ma recherche .
Le passé ne devrait jamais être sourçe de réconfort. Mais en même temps, c'est tout ce que j'ai .
Je tente d'être à ta hauteur . C'est difficile . Je ne peux pas deviner ce que tu attends. Je présume que c'est la même chose pour toi. Sauf que moi, je ne te contente pas de trois couleurs et 20 mots .
Ma plus grande angoisse. La perdre. Ou la sentir m'échapper totalement. Ce soir c'est le cas. J'espère que c'est juste la fatigue. J'espère que c'est juste le travail fait dessus depuis quelques temps. J'aime ma voix. Elle n'est pas magnifique. Elle n'est pas exceptionnelle. Mais c'est ma voix. Sans elle.. je ne chante plus. Sans chant, sans judo, et avec une activité théâtrale .. réduite dirons nous, ca va être dur de tenir.
En plus de ça, c'est bientôt les fêtes. Je suis à la dèche. Mais je vais essayer de faire quelques petites choses correctement ! Certains seront peut-être supris !



Mardi 5 décembre 2006 à 10:15


Par dessus leur tête j'aperçois le toit des maisons . La coupole, devant la haute silhouette de la tour abbatiale . L'impression de plonger dans mon programme d'histoire . Le ciel un peu bleu du matin n'est pas tout à fait parti . Le récit a un drôle de décor . Je pense à ce poème . Vous savez, dans ce receuil, que j'ai pu acheter au final .
Il est 9:55 . Dans un monde idéal, je suis en train de travailler ma physique en permanence . Le monde n'est vraiment pas idéal . Ce soir j'aurai du mal à passer.. RDV chez le kiné... encore . Que quelqu'un poste ... s'il vous plaît . Si c'est possible . On a déjà assez de vide comme ça.

Rappel  (le 4290ème je crois bien) du mot de passe invité : soñar


On vient me dire, que je poste pour n'importe quoi . Et alors ? J'en ai le droit . Je préfère ne pas trop penser à ce que je dis . Et dire pas grand chose . Hier soir je me suis énervée . Le résultat n'est pas beau à voir  . Vers qui me tourner ? Considérons que j'ai trois graves problèmes . Quelqu'un à qui je voudrai parler du premier,doit tout ignorer du second, ou du troisième etc.. Cela marche comme ça depuis bientôt 15 ans . Voilà d'où viennent mes facettes .

En ce moment je suis Marie . Parce qu'elle est sa création, à Lui  .




NB  ( à 18h35 ):  Rendez-vous annulé, changement  radical de programme, drôle de vie tout de même !

Lundi 4 décembre 2006 à 23:10




Fantôme de ce que j'ai pu être. Et ce parfum. Je ne m'en remettrai jamais ?
 Nuit agitée. Je suis partie ailleurs.



Les kilomètres vont nous séparer. Tu te souviens de ce rêve que je t'avais raconté ? Celui où il venait ? En TGV, toutes les deux semaines environ. Pour me retrouver, moi. Un week end, dans Lille. A deux. De temps en temps je descendai aussi. Ce rêve va devenir réalité. Tu m'entends ? Mais les protagonistes auront changés.  Sans oublier les sentiments, de pas grand chose. Je me vois dans son rôle, et toi dans le mien. Pas pour le rêve non. Pour la situation générale. Mais lui a-t-il compris ? Le courage que tu as eu je ne l'aurai jamais. Je l'ai déjà eu, et il fait trop mal. Tu as fait toi aussi cette découverte. Je n'ai pas su t'en empêcher. ... Ce que tu comptes pour moi. Plus que tous les autres. Toi, tu sais. A quel point ça fait mal. D'être blessé. Physiquement. De sentir ce pour quoi on se bat nous filer doucement entre les doigts. Tu sais aussi ce que c'est d'être rejeté. Je suis profondément navrée d'être l'auteure de ce rejet. Pour moi c'est la fin. Je suis au moins désormais sure de ce que je ne ferai pas. Je savais depuis longtemps que si je n'y arrivai pas, elle réussirait à te convaincre. Te faire partir quand même. Ces 5 mois avec toi sont passés comme plusieurs vie. Tu es mon alter ego. Celui qui n'a pas fait les mêmes erreurs que moi. Celui qui a eu plus de chance. J'espère être en partie responsable de tes choix, les bons. Fin janvier. Tu vas attendre jusque là. Pour moi. Je me sens coupable de te retarder encore. Je t'aime aussi François. Pas à ta manière, pas comme tu le voudrai. Désolée. Mais je t'aime.
Mon partenaire de kata, tu sais, ce kata que je ne passerai pas. Tu as donné une prolongation à mon illusion de vie. Je dois te dire merci. C'est fait tu crois ?


Lundi 4 décembre 2006 à 17:44



Je sais que je ne te parlerai pas ce soir. J'essaye de me rapprocher de tes créations. De tes mondes, de tes relations, de tes influençes.
La réussite n'est pas toujours au rendez vous.
Tu m'as proposé de parler. J'ai refusé. Que veux tu que je te dise en une minute ? Un peu moins d'ailleurs.
Le temps de faire un petit bout de chemin, d'échanger trois banalités, pas un regard, et de me rappeler cette gêne horripilante que tu m'inspires parfois ? Cela ne m'intéresse pas. Désolée. J'aimerai bien pourtant. Vivre chaque minute avec toi comme si c'était mes seules échappées, mes seules consolations, mes seules vies. C'est un peu le cas. Mais.. je ne peux pas me le permettre.
Je.. j'en ai marre de dire "je" saloprie de singulier. Un nous, éphémère, pouvant paraître insignifiant, me comblerait encore. Pour une durée de plus en plus courte certes, mais.. c'est toujours mieux que rien non ? Ne fais pas de comparaison. Je l'affirme à nouveau. Je n'aurai pas la force de la soutenir.

Tu sais je crois que.. non. Oublie vite.


( ma mère ) : Pourquoi tu ne l'invites pas à la maison ?

( moi ) : Je te donne les raisons de ne pas le faire dans l'ordre d'arrivée, d'importance, ou alphabétique ?

( ma mère ) : Et si tu me les donnais dans son ordre à lui ?


( moi ) : Salope .


( ma mère ) : Merci !



Ps : j'ai trouvé un mur pour Marie.

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