Dimanche 4 février 2007 à 15:02

Je ne sais plus quoi dire parce que je réalise qu'ils peuvent voir ici, lire et comprendre. Ce blog avait cette vocation au départ. Cela n'avait pas marché. Et maintenant je me demande : et si j'arrêtais ?

Je ne pense pas en être capable malgré tout ce qu'ils peuvent en dire. Les pièces du puzzle m'apparaissent plus clairement de jour en jour. Je me souviens que je n'ai jamais aimé les puzzles. Trop ennuyant, et puis surtout, il faut être patiente. Je n'ai jamais été patiente. On change en grandissant, quand ça en vaut la peine.


Tu y crois encore ?

A nos après-midi cinéma, à nos virées, à nos journées passées à sauter d'un train à l'autre ?
A nos moments de folies, quand rien n'est important, à notre coin à nous, à notre voyage ?

Moi je n'ai plus que ça à faire.

...

Tu y as cru un jour ?

Il n'y a rien d'acide dans cette drogue douce..
Juste l'amer goût de la déception.

Tu avais cru, petite fille, voit les perles qui s'enfilent
Petite danseuse aux jambes immobiles,
Tu pensais t'envoler encore..

Sa dépendance à l'existence
L'acceptation de l'ignorance
Font tomber encore..

La facilité d'une vie traçée

Samedi 3 février 2007 à 21:11

C'est cette chanson que je travaille ce soir. Les paroles et la musique me touchent beaucoup. On se demande bien pourquoi...

Lili,take another walk out of your fake world
please put all the drugs out of your hand
you'll see that you can breath without not back up
some much stuff you got to understand

for every step in any walk
any town of any thaught
i'll be your guide

for every street of any scene
any place you've never been
i'll be your guide

lili,you know there's still a place for people like us
the same blood runs in every hand
you see its not the wings that makes the angel
just have to move the bats out of your head

for every step in any walk
any town of any thaught
i'll be your guide

for every street of any scene
any place you've never been
i'll be your guide

lili,easy as a kiss we'll find an answer
put all your fears back in the shade
don't become a ghost without no colour
cause you're the best paint life ever made




Vendredi 2 février 2007 à 21:31

Qui s'en souvient ? Je conseille une recherche : "le chemin qui plonge" Le sujet a changé mais cela reste assez... oui...


Sur le chemin qui plonge
Tu rêves et nous emportes
Dans ton propre songe
Ferme la porte

Au delà des frontières
De ton orgueil
Cette lampe qui  éclaire
Ose franchir son seuil

Tes histoires se gravent
Dans la poussière
Tu vas perçer la toile
Les peurs se terrent

Sur le chemin qui plonge
Tu rêves et nous emportes
Dans ton propre songe
Ferme la porte

Tombent les arcanes
Que se calme l'orage
Les souvenirs se fanent
Emporte ce bagage...


Sur le chemin qui plonge
Tu rêves et nous emportes
Dans ton propre songe
Ferme la porte




Vendredi 2 février 2007 à 21:06

Du courage.. Il m'en fallait, il m'en faut ce soir. Et j'en ai reçu une sacrée dose. De belles fautes ont été comises ce soir, j'en connaitrai les conséquences plus tard cette nuit. Mais pour l'heure je veux dire merci à un jeune homme formidable, qui est toujours là quand j'en ai besoin, qui trouve toujours le bon moment sans le faire exprès. Parce qu'on a vécu beaucoup beaucoup de choses ensemble, parce qu'en appuyant sur "Accepter" je ne m'attendais pas à ça. Vraiment pas. Et voilà. Mister S... Je perds mes mots. Il n'y a qu'à travers lui que je mérite d'être découverte je crois bien. Mon plus beau cadeau d'anniversaire c'est ça :




[Pour revoir cette video, demandez moi]

Vendredi 2 février 2007 à 18:56


Rire... Jaune.

Jeudi 1er février 2007 à 23:58




Pour ceux qui n'ont pas compris...

Jeudi 1er février 2007 à 21:18

Je ne peux pas écrire ça. Alors j'ai fait ctrl+a, supprim. Je suis stupide. Une fille stupide qui retourne se placer sur la case départ sans toucher l'argent. C'est rageant. A si peu de choses.
J'ai peur d'avoir encore régréssé, d'être avant même la case départ. De partir avec lourd handicap.
Le temps nous le dira. Je vous tiens au courant ? A vous de choisir. J'ignore que faire. Alors j'ai des paroles qui me reviennent en tête :

" Et quand son rêve se casse, un autre prend sa place"
Anaïs _ Elle sort qu'avec des Blacks.

"
L'envie que je ressens si fort de te serrer dans mes bras, je ferai sans
L'espoir de sentir près de moi ta présence et ta chaleur, je ferai sans
Je fais taire au fond de moi les mots d'amour comme on étouffe une rumeur
J'oublie l'avenir à contre-coeur, le présent je ne fais que l'oublier

Je ferai sans, je ferai semblant
Je ferai sans, je ferai semblant

[...]

Tes appels et ta voix que j'entends, que j'attends constamment, je ferai sans
Même si je m'applique à ne pas ignorer tes raisons tes arguments,

[...]

Je cherche alors la nuit pour m'échapper du jour
Qui a mis en lumière ton regard qui me suit
Qui me suit, qui me suit

[...]

Je m'agrippe à tout ce que je peux à défaut de m'agripper à tes doigts "



Pauline Croze _ Je ferai sans


Avant de comprendre que ce que je griffone partout, sur les cahiers, sur les feuilles, sur les classeurs, j'ai failli oublier, sur ma trousse,  je le pense comme jamais. Cela faisait moins mal avant. Approcher son idéal peut-être quelque chose de ravageur. Je retiens.
"Quand les rêves sont surpassés ils peuvent se transformer en cauchemars"
Ca je ne l'avais pas vu.
Demain je pose mon point * à barrer * ma virgule... Journée déterminante, dans un sens comme dans l'autre.


" Espèce de folle.

Je sais, je ne le fais pas exprès.

Mais pourquoi ?

Parce que moi aussi.

? Toi aussi quoi ?

Je ne fais pas la distinction entre faire et devoir faire.

Ah merde.

Comme tu dis. "


Su corazon ya tiene dueño




Très inutilement je vous signale ceci (cela fait du bien d'avoir des choses inutiles à dire) : c'est le 500ème article ici.



Mercredi 31 janvier 2007 à 21:59

Je dois répondre à 4 lettres. Et ces demoiselles sont géniales.

Le 24 je pars à Paris, j'ai réussi. Ou presque. A quoi j'en serai le 24 ?
Et puis au mois de mai ? C'est encore plus loin dans le calendrier. Et encore plus près dans mon coeur.

Quelques jours de répit, je n'aurai pas la prétention de dire qu'en 4 jours je vais me décider, c'est totalement faux.

Dire que je ne comprenais pas le sens de ce qu'il voulait dire. Le contraire me semblait tellement plausible.
J'avais occulté un fait qui avait et a actuellement son importance : la douleur.
Je reste dans l'ignorance de mon seuil de résistance à elle.

La preuve : le dessin est toujours accroché sur le bord de mon lit et le post-it sur mon meuble.

Dormir ne sert à rien. Bosser je ne connais pas. Attendre c'est con.



Mercredi 31 janvier 2007 à 16:42

Je ne la connais pas. Son nom déjà m'énerve, relance une vieille haine complétement basée sur des préjugés et des mauvaises expériences.

Sa manière de dire bonjour, tous les matins. Par un moyen sournois, j'ai pu imaginer cette scène quotidienne, d'un banal exagéré mais presque idôlatré dans sa réalisation. Je vois sa pause, sa pose aussi, son sourire, et les petits éclats qu'elle a dans les yeux. J'ai eu les mêmes. Je dois encore les avoir. Soudain je réalise que je vois à travers ton récit volé, son visage plein de candeur, peut révéler un esprit identique au mien.
C'est le seul avantage que j'ai ; la connaissance de cet état de cause.

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Remarque : ranger sa chambre, ou du moins déblayer quelque peut son bureau peut faire redécouvrir des choses surprenantes. Cela date de fin décembre, début janvier. Je suis une girouette ? Et pourtant.

Mercredi 31 janvier 2007 à 14:21

A 22h47 ma mère coupe ma session, effacant ainsi l'article que j'étais en train d'écrire. 60 lignes, je n'en avais pas fait un comme ça depuis longtemps. Il reviendra peut-être.
Hier également, bug de cowblog je suppose, aucun accès aux stats.. dommage. Parce qu'aujourd'hui j'ai l'honneur de vous annoncer que ce blog a reçu 2121 visites depuis le début du mois. 2121, vous faites les choses correctement. Je voulais juste faire cet article pour dire merci à toutes les personnes qui sont venues jeter un petit coup d'oeil et à celles qui sont restées parce qu'il semblerait qu'elles ne détestent pas trop...
Notons aussi que janvier, que je pensais être un mois tout à fait inintéressant par ici du moins, se révèle être aussi le mois durant lequel j'aurai posté le plus d'articles. En moyenne deux par jour.
Et pourquoi je vous raconte tout cela ? Pour rien, pour ne penser à rien d'autre. C'est dur à dire mais c'est parfois reposant les chiffres comme ça. Ce qu'il y a derrière surtout.
Demain : chant. Et ma prof sera là. Elle veut toujours nous parler.
C'est mort sur msn cet après-midi. Je vais ranger mes classeurs de cours. Enfin, tenter de retrouver des cours c'est surement plus vrai.
A 17h00 RDV chez le médecin, pour le dos encore et toujours.
Samedi un ciné et une virée à Valenciennes ?

Lundi 29 janvier 2007 à 22:07


Lundi 29 janvier 2007 à 21:23

Suis-je une grande rêveuse ou une simple citadine qui vise un peu trop haut ?

Mes souvenirs futurs sont hantés de tours, d'enseignes et de néons.
De bruits et d'incidents.

Voyager oui, j'en ai besoin, mais voyager en plein coeur, là où les choses bougent.

Pour dire clairement mon rêve :

Les péninsules cet été
Paris en 2009/2010
Inde/Japon en 2013
USA ensuite



C'est déjà pas mal je trouve. Ca je me retiens de lui faire promettre.

Lundi 29 janvier 2007 à 21:08




C'est ce qu'on va faire. Dans combien de temps c'est trop me demander mais on le fera. On est déjà bien renseigné, et chose primordiale, on veut vraiment le faire. Cela risquerait d'être banal sinon, cliché même, mais dans notre état ça n'est qu'un grand coup de folie en plus. Pourquoi se priver. La vie est tellement courte. La vivre à cent à l'heure ne sera peut-être pas suffisant, je suis partie, je crois, et toi j'hésite encore. En tout cas on est pas sur un pied d'égalité, l'un rattrapera l'autre. Il faudra des efforts supplémentaires. Je n'attendrai pas, toi non plus. En espérant juste ne pas se perdre en chemin.

Exister ensemble. Ne pas voir le reste. Il n'est pas réel.



Ce n'est pas si loin.

Dimanche 28 janvier 2007 à 22:10

Je comprends mieux pourquoi cette ville me fait rêver. Pourquoi j'y place la majeure partie de mes espoirs, parce que c'est là que vous êtes tous, ou presque. C'est le point de départ idéal. Là-bas j'ai des bases solides que je ne trouve pas ici. En fait ce n'est pas la ville le plus important. c'est les gens qui s'y trouvent.

Les souvenirs qui ont été crées, le café, la salle de spectacle, cette grande salle pleine de lumière, cette baie vitrée qui mettait le monde à nos pieds. Que reste-t-il ce soir ?

Pour une fois je vais répondre à ma propre question. Il en reste qu'on est maintenant chacun dans notre coin moi dans cette campagne, dans cette verdure, dans ce calme ennuyeux. Et toi ailleurs.

On savait que la monotonie, la rengaine, la répétition et l'ennui n'étaient pas faits pour nous. Je ne peux pourtant pas changer les choses.

Ce besoin de sentir les gens vivre.

Et elle qui me demande aujourd'hui ce qu'il faut aller voir. Il ne faut rien voir. Il faut trouver cette ville, pas la regarder.

Je n'ai plus rien à trouver, j'ai cherché tellement longtemps. Même l'autre me parait acceptable pour peu que l'on m'y attende.

J'ai besoin de préciser que cet article a été écrit à 21h30.

Dimanche 28 janvier 2007 à 10:46

Il faudrait que je pense à économiser. Pour d'éventuels billets de trains, pour un "gros" cadeau que je me ferai. Mais non, à la place de cela je vais me payer un ciné, voir deux, de quoi assurer lors de cette fichue soirée, un DVD, un CD, tout en veillant un minimum sur mon argent pour leurs cadeaux.
Tout ça pour dire que cela devait être une journée horrible. Mais au final.. il y a eu la malade du ciné pour rester au téléphone avec moi de 23h10 à 00h15, ensuite il y a eu 7 sms à minuit pile, bande de malades, il y a eu aussi un appel jusqu'à 2heure du mat, un réveil en fanfare à 7h, par des gens que je n'osais plus espérer revoir, un entraînement qui restera surement le plus beau et pour longtemps, et à 9h35, des gens à qui je tiens énormément qui ont attendu l'heure exacte pour me souhaiter cet anniversaire. Ensuite j'arrive sur msn, 34 emails, et des messages persos ou privés. Il n'est que 10h43, mon gateau au chocolat sent bon mais a une forme peu académique, j'ai renfilé mon pijama et j'ai froid aux mains.


Mais au final..


Je peux encore attendre quelque chose cet après-midi ? Ce soir ? Je croise les doigts.

Samedi 27 janvier 2007 à 21:23

C'est tellement mesquin ce qu'il vient de faire. Cela fait tellement mal aussi, si c'était quelqu'un d'autre je ne dis pas, je me serai énervée, j'aurai crié, je me serai battue. Mais contre lui rien à faire. Il a les armes pour me répondre et je suis incapable d'utiliser les miennes, nombreuses il doit en convenir, même pas pour me protéger. Alors que désormais ma seule envie est d'attaquer. Je repense à cette phrase qui n'est pas la mienne. Et qui pourtant résume et oppose simultanément la situation. Est-il plus important de penser ou d'exprimer ses sentiments ? Quand chacun sait ce dont il retourne. C'est peut-être pire de se taire.  Parce ce que les silences parlent  sans qu'on ne leur demande rien.




NB : Réaction d'orgueil ou pas cette remarque ? Je ne sais pas, mais tu n'es que l'inspiration.
         Et puis pour trouver la phrase sans la négation qu'il me faudrait ajouter, l'originale,
         la vraie, la pure, celle qui n'est en rien gachée par rien, c'est lui.

Samedi 27 janvier 2007 à 21:00

Ni remords ni regrets.
Ni promesses ni mensonges.
Prendre conscience qu'il est trop tard pour l'ensemble.
Les remords sont là presque autant que les regrets.
Les promesses se batissent et s'effondrent sur les mensonges.
La boucle a toutes les chances d'être bouclée.
Il serait temps d'apprendre l'art des nuances.
Des nuances réelles pas de celles qui nous enferment un peu plus dans notre conception au lieu de nous laisser vivre.
Crier, griffer, faire mal, voir couler les larmes pour venger les autres.
Serrer, se blottir, s'envoler là où l'on est capable de se bruler les ailes.
C'est tellement petit de se les bruler dans un accident de cuisine.

Samedi 27 janvier 2007 à 20:52


Automastisme souvenir

Et cet aveu

Ce dossier confidentiel
Qu'il dévoile à mi voix
Dans l'ambre de ses yeux
Se trouve des qualités sa kyrielle
Enfile noyé l'opale renvoi
Clair était le jour du repit
Et le son des chants impies
Crepitent des enfances  oubliées
Envolent les tons autrefois fredonnés

Samedi 27 janvier 2007 à 16:38

J'étais la seule alors à vouloir te protéger. Te serrer si fort que tu n'en voyais plus le monde extérieur qui te voulait tant de mal, te serrer à t'en briser les côtes. Forcer les sourires sur ton visage, effacer les marques d'inquiètudes, de colères, gommer l'une après l'autre les cicatrices qui imposent le souvenir meurtri de la chance que vous aviez. Te serrer toujours plus en attendant l'instant où nous ne ferions plus qu'un. Il n'est pas venu. J'ai du relacher mon emprise, me sevrer rapidement de cette drogue dure qu'était notre intimité. Et maintenant le bonheur ou le malheur ne compte plus. Juste cet élan qui fait que je me vois t'étouffant à nouveau parce que tu en as besoin. Toi ou moi. Ma fierté, mon orgueil, m'empêche de dire clairement que c'est le plus souvent moi qui suis dans la demande. Pourtant nous le savons très bien. Tu me fais ce cadeaux de faire semblant de douter alors qu'au fond de toi tu n'es pas dupe, et moi non plus.
Tentative de projection, vers cette vie brève qui a été la seule dans laquelle j'ai réellement existé parce que j'y croyais. L'espoir se transforme en souvenir. Comme le présent, un fardeau plutôt qu'un bagage.
Il n'y a pas de fin. Je ne veux pas en trouver une.

Vendredi 26 janvier 2007 à 20:19

C'est un accord tacite. Sans aucune concertation donc.  Pas même sur la signification de ce geste. Mais s'avancer l'un vers l'autre a été perçu des deux côtés comme une acceptation mutuelle. J'insiste trop peut-être sur la réciprocité de l'action.
Enfin, après tout, c'est le plus important. Qui viendra me le reprocher ? Cela suppose de connaître les valeurs dont je parle, et qui les connait ne peut que les respecter. Il est impossible de faire autrement ; cela équivaudrait à un meutre. Purement et simplement. Ne voyez aucune exagération nulle part.
On a souvent pris les choses à la légère. Le résultat n'est pas beau à voir : nous ne sommes pas prêts.
Il est de notre devoir de remédier à cela. Dans les plus brefs délais. Si on veut encore en avoir un jour. Des délais.




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