Mardi 23 décembre 2008 à 1:00

Il est 00h54. Nous sommes en Amérique Latine. Oui Mesdames et Messieurs, je vous assure. Parce que ceci est un cri du coeur. Un soutien inconditionnel à cette demoiselle. Alors je demanderai notamment aux gens (Angéliiiine) qui peuvent lui apporter un peu de ce lointain de le faire. Parce qu'on veut G.J.M, Johny Depp et le musicien de cet aprem, plus quelques bassistes qui traînent, en soirée. Du côté du Brésil. Allez, si c'est un autre pays on ne vous en voudra pas. Aux gens de bonne volonté. C'est chiant de se sentir à, l'étroit dans sa propre vie, n'est ce pas ? Oh que oui, je dirai même que c'est oppressant, on a besoin d'air. Ou bien, y'a une autre solution. Rendez-la heureuse. Ou rendez-moi heureuse. Voilà tout, rien de bien méchant ou de compliqué... Et puis, ça déteindra forcément.

Dixit.
 

Mardi 23 décembre 2008 à 0:41

Je crois en fait que ma poésie a été dégagée. A grands coups de pied dans... Voilà, qu'est ce que je vous disais. C'est la désillusion. Les mots n'ont plus appris a être des amis ou  à embellir. Non, ils étaient là pour rattraper le coup, ou pour les donner, justement, les coups. Il faut tout réapprendre. La vie n'est pas assez belle pour que je l'accepte telle quelle. J'ai essayé durant quelques temps et il faut dire que ça ne m'a guère réussi. Le monde des extrapolations et des chimères est bien plus agréable. Elle est là la véritable maison, le véritable cocon où se réfugier. Parce qu'il a même réussi à salir la musique. C'est dire. J'aime beaucoup l'expression de Charlène, soit dit en passant. De mémoire : "je vous laisse vivre à en crever tandis que moi je l'aime à en vivre." Si ce n'est pas ça c'est juste ce que j'en ai retenu. A ma manière.

Lundi 22 décembre 2008 à 23:54

C'était fini. Attendre encore était de la stupidité. La stupidité peut parfois soulager. C'est probablement ce qu'il faut croire pour s'en tirer. Des dizaines de nuits étaient tombées depuis, des dizaines de jours s'étaient écoulés, sans saveur. Pour elle seule comptait cette sensation qu'elle avait au creux du ventre et qui partait à la base de sa cuisse. Cheminement étrange mais elle avait connu plus déroutant. Pourtant, même parmi eux il était atypique. Bien sûr il avait ce charme, cette petite étincelle qui la faisait s'intéresser à un homme plutôt à un autre. Ce qui lui avait semblé très dérangeant c'est qu'elle n'avait visiblement pas été la seule à percevoir cet éclat dans le fond de ses yeux. Au fil des jours cependant elle s'était rassurée : ce que voyaient et voulaient voir les autres n'était qu'une facette d'un reflet fort complexe, une partie certes un peu plus brillante, mais qu'il avait décidé de faire luire en son âme et conscience. Par amour du jeu. Un amour du jeu qui l'avait brisée de nombreuses fois. Elle avait continué. Elle ne savait faire que cela. Ou du moins elle n'avait jamais fait autre chose. C'était pour elle une seconde nature. La recherche du bonheur auprès d'individus qui ne le cherchent pas vraiment, qui le rendent inaccessible par leur complexité. Au final elle ne différait pas de ces hommes qui l'attiraient. En reconnaissant cette attirance et en lui laissant libre cours elle ne faisait que s'incluer dans un processus semblable aux leurs. Sa complexité à elle était les leurs. Ces obstacles inexplicables et surtout inextricables qu'elles plaçaient sur la route. Sans quoi cela aurait été moins drôle. Le divertissement ultime restait alors de savoir qu'elle jouait et qu'eux aussi, que lui aussi, dans chaque cas, sauf qu'ils ne jouaient ni ensemble ni à un jeu identique. Sans quoi cela aurait été moins drôle : ils l'auraient vraiment trouvé, le bonheur.

Lundi 22 décembre 2008 à 22:50

Ce serait pas mal ça. Allez ! C'est parti ! Je t'emprisonne et on va à Moscou ! N'oublie pas de prendre tes mitaines, il fera froid là-bas. Ciel que je hais les pc quand ça bug. Que j'aime google. Que j'ai hâte. Vite. Vite. Vite. Et tant pis pour les réputations... Facebook c'est le bien et le mal à la fois.

Lundi 22 décembre 2008 à 10:44

Genre, il n'a pas eu le temps. Ce mec est une merde en anglais, il a eu le temps de lire un sms qui en comptait cinq, de le comprendre, mais il a pas eu le temps d'y répondre ? Et maintenant que J. est partie en vacances on se souvient de la petite française ? Il commence à me taper sur le système l'homme parfait...

Même si au bout de cinq minutes il le redevient. Fèche.

Dimanche 21 décembre 2008 à 23:49

Je suis à nouveau en train d'écrire. Sur de la bonne musique. Ca me ramène tellement de choses. Presque jusqu'à m'en faire oublier la déception de cette soirée du nouvelle an qui n'aura pas lieu. Tant pis, je replonge. Mettons que non, ils sont pas trop cons. Il est 23h48, je viens de prendre un cachet de vitamine C, la nuit sera longue, mes rêves seront courts, la vie sera autrement. Je suis repartie pour me perdre, qu'importe, c'est volontaire.

[Message à ma cellule-mère, vu sur un pseudo msn : "Kiss me I am bassiste" xD ]

Dimanche 21 décembre 2008 à 21:37

Imagine, on se réincarne en guitare et on appartient à une guitariste !
Sois pas pessimiste ! Ce sera mieux dans une autre vie.

Ma cellule-mère a une voix à vous dégoûter de la chanson. Elle me dit que "c'est facile d'apprendre la guitare toute seule", ou quelque chose d'équivalent. Et bon, c'est pas parce que je ne suis pas à la hauteur qu'on ne se le fera pas un jour ce duo. Ah, et aussi, on a remarqué que tous les bassistes étaient... Voilà.

Plus tard, moi je serai le clone d'une guitare.

http://lagrandemymy.cowblog.fr/images/3/3292125.jpg

Dimanche 21 décembre 2008 à 15:06

Dans deux mois ce sera Paris. J'arriverai à 9 heures. Les merveilles. L'appareil photo autour du cou. Je les écouterai encore en boucle. Probablement. La gare du Nord. Le métro. La porte d'Italie. Tous ces endroits qui m'ont tellement manqués parfois. Et c'est quand je pars à Paris que je vois vraiment Lille. Attendre dans la gare, dans le froid, avoir l'impression d'être la seule au monde parce que je veux toujours partir trop tôt. Démarrer à Lille Flandres, finir à Lille Europe mais entre les deux il y a aura tellement plus. Paris la mort. Ou le contraire. Avec sa chemise d'homme et ses cheveux courts.

Samedi 20 décembre 2008 à 21:09

Y'a des choses qu'il vaut mieux éviter de ressasser certains soirs. Des chansons à zapper, des images à chasser dans un recoin sombre de la mémoire. Des mots à lire, mais vite, sans s'y attarder. Histoire de ne pas voir qu'eux. De ne pas s'embrouiller. Pas trop du moins. Le froid s'installe à nouveau, je le sens au bout de mes doigts. Je crois que les étoiles ont pris le large sans moi. Ce sera pour une prochaine fois, s'il y en a une. Ca eclate en mille morceaux et il n'y plus qu'à courir les récupérer. Avec une bonne musique de fond, toujours, surtout. S'en injecter directement dans le artères. En plein coeur même.

Samedi 20 décembre 2008 à 20:06






Tu te souviens de la dernière ? Mais si, le cinq... La dernière fois que tu m'as dit "je t'aime". C'était la fin de soirée, la fin du jour même. L'autre était un peu revenu, s'était rappelé à mon bon souvenir. Et ce souvenir, bon mais blessant, m'avait fait te dire à quel point je t'aimais. Parce que tu le savais mais je ne te l'avais jamais dit. Parce que moi c'était tellement évident, c'était toi qu'il fallait gagner, toi qu'il fallait garder... Moi j'étais la fille de seize ans qu'on préfèrait à une autre. Mais que voilà. Au final, pas de regrets, ni de remords : j'ai fait comme toi. Mais tout de même. Quel aurait été le résultat des courses si tu avais été autrement ? Je n'en sais rien. Je ne veux pas savoir. Et puis, maintenant c'est fini. Si bien fini que ton dernier message je l'ai toujours. Alors que l'autre, ce bon, vieux ou presque, mais blessant souvenir, et bien ses messages ont tous été effacés. Sauf que. Voilà. Il ne m'a jamais dit "je t'aime". Sinon quel aurait été le résultat des courses ? Je déconseille la prise de paris. Au passage, je déconseille aussi la prise de Paris. Mais c'est une autre histoire.

Samedi 20 décembre 2008 à 19:31

Si tu savais mon pauvre dans quoi tu t'es embarqué. Et avec qui... Tu as fait exactement ce que je voulais que tu fasses. Sans que j'ai eu à faire le moindre effort. Bien plus vite que dans mes plans les plus fous. C'est parti. Nous deux ça commence aujourd'hui. Tu ne le sais même pas encore. Ca conduit à tout. Quoi ? La vie, bien sûr.

Samedi 20 décembre 2008 à 18:55

Songer à.
Aller développer les photos.
Acheter  le livre de Kant à lire en philo, des fiches de philo et d'espagnol, un bouquin de préparation aux concours IEP.
Faire des fiches d'anglais.
Lire.
Dormir.
Chanter.
Ecrire.
Envoyer des emails.
Trouver un cadeau.
Finir le collage.
Rire.


Samedi 20 décembre 2008 à 17:46

Mais merde au final. Pourquoi avoir à choisir entre les gens et les idéaux ? Pourquoi ne pas pouvoir tout simplement continuer. Nous ne sommes pas en guerre. Ca n'est pas comme si l'on avait choisi un camp plutôt que l'autre. Mais peut-être que si justement, c'est une guerre. Sauf que dans ce cas là il  a des ennemis et des amis, pas de juste milieu. Les relations neutres ne le restent jamais très longtemps. C'est tout à fait ça. Pas de blessés. Que des morts. On enterre et on oublie progressivement. Même si on ne le veut pas. On ne peut pas forcer les gens d'être du côté que l'on croit le bon. Non. On ne peut pas non plus les forcer à la tolérance. Je suis contre la peine de mort. Entre autres.

Vendredi 19 décembre 2008 à 21:49

Je serai à la rencontre cowblog de février...
Et CA, ça fait plaisir !

Vendredi 19 décembre 2008 à 19:10

Déjà je régresse. Je vais en première. Deux fois, je vais en première S. Bref. J'ai passé une heure dans ce genre là. Non non, ça n'est pas de l'incruste. Cours d'histoire sur l'Allemagne. Avec des taux de chômage bizarres et des indices de fécondité qui le sont encore plus. Les S, je vous le dis, vous êtes tous manipulés ! Et puis. Sortir mon livre d'éco aurait été de la manipulation. Très très sympathique cette heure, entre les "biberons et les hochets" (dixit le prof, je n'ai pas trouvé) et le fouet et les menottes... Hem, je m'égare. Enfin. Demain pas de DS. Demain je revois les anciens. Tout va bien, ou à peu près ce soir.

La conclusion importante de cette journée ? Je rougis à peine et s'il me regarde encore une fois comme ça je le viole.

Jeudi 18 décembre 2008 à 21:48

- Dis, tu crois qu'on va devenir des vieux cons ?
- Non.
- Pourquoi, tu nous trouves trop bien pour ça ?!
- Négatif. C'est juste qu'on vivra pas assez longtemps.
- Pas faux.
- Ouais...
- Bon, on fait quoi maintenant ?
- On couche ?
- Mouais, à défaut d'autre chose.
- Ca me paraît bien.

Jeudi 18 décembre 2008 à 19:07

3 ans de blog.
Anniversaire d'Adélaïde.
J'ai réussi à obtenir un poste pour les cours de danse.
Des danseuses supplémentaires.
Adeline et moi régressons vers la première et non pas vers "les" premières, lapsus.
J'ai appris qu'il n'était pas tout à fait quelqu'un de bien.
Si ça pouvait être vrai je dois dire que ça m'arrangerait.
Et puis aujourd'hui c'est la veille de demain. Très philosophique.

Sur ce.

Happy birthday to youuuuu, happy birthday to youuuuuuu...

Mercredi 17 décembre 2008 à 19:28

Rêver d'une troupe de théâtre hallucinament merveilleuse : avec Martijn, Ruud M., François (P-I-R), Anne, Bee, Laure, Mylène, Manue, Sarah (L.2), François (E.), Adeline (C.), Julie, Alexis, Gauthier (L.P), Lorie, Coline, Blandine, Giov, Thomas (L.2), Simon etc. etc. tous ces gens que je ne pourrais en fait pas mettre ensemble sans risquer gros. Une salle immense où jouer. Un endroit à nous pour répéter, parler, dormir, en-dessous des combles, c'est coloré et bordélique, ça déborde de rire et de joyeux souvenirs. C'est M. qui me guide, nous sommes en fait à l'autre lycée de la ville et les visages de ceux que j'ai cité précédement sont flous, je les devine plus qu'autre chose. J'ai les yeux et le coeur ailleurs. Et puis c'est le réveil. J'ai les yeux et le coeur ailleurs. Je tremble, enroulée dans les couvertures, couchée tout habillée. Cette nuit il y aura de la fièvre et des rêves de bonheur trop douloureux.

NB : j'ai failli oublier Barbara.

Mercredi 17 décembre 2008 à 16:44

Et vlang. La joie de l'avoir retrouvé après toutes ces années avait vite cédé la place à une amère déception. Ces choses là sont trop rapides. Un sourire qui se transforme trop rapidement en une immense claque qui a la force de tous les espoirs cumulés. Elle allait avoir 25 ans, elle l'avait perdu de vue depuis maintenant 10 ans et en quelques secondes l'histoire, les joies, les peines, l'ensemble lui était revenu à la figure avec plus de force que jamais. Elle avait maintenant au moins une conviction. Même deux : il n'y a avait plus d'espoir et l'affichage du statut de la relation sur facebook c'était le mal. Ah, quoique, attendez. Trois en fait. Les signature qui finissent par un "elle" et n'admettant ni doute ni pluriel, sont à bannir également.

Mardi 16 décembre 2008 à 18:38

Je lui ai dit, que je dirai bien ici que c'est elle qui a fait ce dessin. D'ailleurs qui pourrait croire que c'est quelqu'un d'autre qu'elle ? Elle sera sûrement d'accord pour dire que je l'ai suffisamment citée. Et j'ai cette chanson dans la peau. Et elle jamais bien loin.

http://bee.cowblog.fr/images/whydoyouloveme.jpg
"You're sick of all the rules?
Well I'm sick of all your lies"

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