Samedi 10 mars 2007 à 11:42
J'en tremble. C'est sa voix, sa passion, son histoire. Comment rester
insensible ? Surtant quand on observe de loin, qu'on veille sans rien
laisser paraître. Ce soir je reste une fois de plus bouche bée devant
son spectacle, donné simplement, sans artifices ni prétentions . Rien
de ce que je peux écrire ne parviens à extirper de ma modeste personne
ce que la sienne sait faire ressentir . Alors je joue à cache-cache,
dans une partie dont les enjeux me dépassent totalement. Je n'ai pas
l'ambition de comprendre ce qui se trame en coulisses, j'aimerai juste
avoir moi aussi une petite place sous les projecteurs. J'en tremble à
nouveau, d'effroi cette fois-ci. Les projecteurs, la lumière, c'est
l'antithèse de ce que je ressens, et c'est l'envie que cela donne. Une
masse impressionnante de contradictions, de tabous, de silences et de
mensonges pour une seule âme (tourmentée ? C'est évident ?) .
J'aurais payé cher pour pouvoir être dans cette foutue salle de classe.
Vendredi 9 mars 2007 à 22:37
Là où vous savez.
" Je ne veux pas commencer et tomber dans l' histoire horriblement clichée de la fin de repas entre amis un soir d'été, avec l'air chaud, les étoiles qui apparaissent et des sourires de bienheureux sur tous les visages. Mais ce n'est pas de ma faute si cette histoire doit commencer d'une manière totalement stéréotypée. C'est de la mauvaise foi de la part du cadre spatio-temporel d'ailleurs, les personnages eux ne s'y prêtent pas le moins du monde. Enfin on vous a épargné la guitare et les flambeaux ( je crois que ce n'est pas faute d'avoir essayé pourtant). C'était pour dire que je ne me fais seulement la messagère d'une vérité un tantinet trop belle, peut-être.
Pas de guitare mais de la musique qui animait une chaîne hi-fi de lueurs bleutées un peu déplacées, mais salvatrices, dans notre atmosphères qui semble légérement nian nian. Il n'en est rien.
Ils sont trois, ils ont parlé de leur vies, de ce qu'elles avaient donné, de ceux qu'elles ont pris et de ce qu'elle gardent sous le coude. Dans une confiance absolue ils se donnent le courage d'y croire et de réussir. Une déviation fait qu'ils se sentent privilégiés, des personnes que la perfection a entourées dans un moment de manséitude.
Cela ne devait pas durer.
- Il est con aussi lui. Sil il s'était un peu bougé les choses auraient évoluées depuis des lustres.
- Il n'est pas le seul con.. Même pas parmis nous.
- Hum , c'est pas une question que l'on peut trancher. Il y a tellement de choses en jeu.
- Tout de même ! Et puis elle qui reste là sans rien faire. J'ai mal pour elle.
- Ca l'aide beaucoup.. Elle doit être ravie de le savoir.
- Je sais que ça ne l'aide pas. Non, il faut que j'aille lui parler.
- On l'a déjà fait. Tu ne peux pas obtenir plus de résultats que nous deux réunies.
- Et tu penses que lui parler sert à quelque chose ? Que le fait que TU lui parles ? Ce que tu es présomptueux !
- Il faut bien que quelqu'un s'en charge, encore et encore, jusqu'à ce qu'il réalise.
- Qui te dit qu'il ne l'a pas fait ?
- Bah, voyons..
- Il réalise, il a peur, de s'engager, de lui faire mal (bien que sachant que c'est d'ores et déjà le cas) , il tremble de se tromper. Il est lâche. Il pense que "ça va passer" qu'il n'y a rien à faire, que c'est juste un coup de sang, que cela risque de lui faire perdre son amitié, et que si cela finit par arriver, il faudrait alors s'en prendre aux circonstances. Sans compter qu'il vit par ailleurs et elle aussi. Que ça leur fait mal comme cela peut les aider : il est bête. Il vacille, il hésite, il chute, se rattrappe, il dit, il regrette. Si cela se trouve. Et si pas il se cache le fond des choses mais sait que ça va lui tomber dessus. Oui c'est à lui d'agir, elle elle a tout dit et tout fait.
Après ce long monologue la jeune fille se sent complétement vidée, mais aussi étrangement apaisée.
- Bon je vais me coucher moi. Bonne nuit vous deux. Elle se tourne vers lui. Et puis je te vois après.
- ...
[ la musique toujours en fond sonore ]
- ... ( à voix basse : ) Et merde .
- Raf' !! Attends !
Elle l'attend . Il l'a rejointe. Il prend sa main, il se remet à marcher, elle est étonnée mais ne dit pas un mot.
- Je suis con, lâche, borné, présomptueux, bête, féru de doutes ainsi que de malaise et adepte de la politique de l'autruche, mais je me soigne. Tu vois. Parce que ça vaut le coup et qu'en y repensant je me dis que la folie a vraiment du bon.
" Je ne veux pas commencer et tomber dans l' histoire horriblement clichée de la fin de repas entre amis un soir d'été, avec l'air chaud, les étoiles qui apparaissent et des sourires de bienheureux sur tous les visages. Mais ce n'est pas de ma faute si cette histoire doit commencer d'une manière totalement stéréotypée. C'est de la mauvaise foi de la part du cadre spatio-temporel d'ailleurs, les personnages eux ne s'y prêtent pas le moins du monde. Enfin on vous a épargné la guitare et les flambeaux ( je crois que ce n'est pas faute d'avoir essayé pourtant). C'était pour dire que je ne me fais seulement la messagère d'une vérité un tantinet trop belle, peut-être.
Pas de guitare mais de la musique qui animait une chaîne hi-fi de lueurs bleutées un peu déplacées, mais salvatrices, dans notre atmosphères qui semble légérement nian nian. Il n'en est rien.
Ils sont trois, ils ont parlé de leur vies, de ce qu'elles avaient donné, de ceux qu'elles ont pris et de ce qu'elle gardent sous le coude. Dans une confiance absolue ils se donnent le courage d'y croire et de réussir. Une déviation fait qu'ils se sentent privilégiés, des personnes que la perfection a entourées dans un moment de manséitude.
Cela ne devait pas durer.
- Il est con aussi lui. Sil il s'était un peu bougé les choses auraient évoluées depuis des lustres.
- Il n'est pas le seul con.. Même pas parmis nous.
- Hum , c'est pas une question que l'on peut trancher. Il y a tellement de choses en jeu.
- Tout de même ! Et puis elle qui reste là sans rien faire. J'ai mal pour elle.
- Ca l'aide beaucoup.. Elle doit être ravie de le savoir.
- Je sais que ça ne l'aide pas. Non, il faut que j'aille lui parler.
- On l'a déjà fait. Tu ne peux pas obtenir plus de résultats que nous deux réunies.
- Et tu penses que lui parler sert à quelque chose ? Que le fait que TU lui parles ? Ce que tu es présomptueux !
- Il faut bien que quelqu'un s'en charge, encore et encore, jusqu'à ce qu'il réalise.
- Qui te dit qu'il ne l'a pas fait ?
- Bah, voyons..
- Il réalise, il a peur, de s'engager, de lui faire mal (bien que sachant que c'est d'ores et déjà le cas) , il tremble de se tromper. Il est lâche. Il pense que "ça va passer" qu'il n'y a rien à faire, que c'est juste un coup de sang, que cela risque de lui faire perdre son amitié, et que si cela finit par arriver, il faudrait alors s'en prendre aux circonstances. Sans compter qu'il vit par ailleurs et elle aussi. Que ça leur fait mal comme cela peut les aider : il est bête. Il vacille, il hésite, il chute, se rattrappe, il dit, il regrette. Si cela se trouve. Et si pas il se cache le fond des choses mais sait que ça va lui tomber dessus. Oui c'est à lui d'agir, elle elle a tout dit et tout fait.
Après ce long monologue la jeune fille se sent complétement vidée, mais aussi étrangement apaisée.
- Bon je vais me coucher moi. Bonne nuit vous deux. Elle se tourne vers lui. Et puis je te vois après.
- ...
[ la musique toujours en fond sonore ]
- ... ( à voix basse : ) Et merde .
[...]
- Raf' !! Attends !
Elle l'attend . Il l'a rejointe. Il prend sa main, il se remet à marcher, elle est étonnée mais ne dit pas un mot.
- Je suis con, lâche, borné, présomptueux, bête, féru de doutes ainsi que de malaise et adepte de la politique de l'autruche, mais je me soigne. Tu vois. Parce que ça vaut le coup et qu'en y repensant je me dis que la folie a vraiment du bon.
Vendredi 9 mars 2007 à 21:21
C'est un cahier turquoise, de format 21x29,7. Un cahier de classe ce qu'il y a de plus banal quoi, sauf que dès son ouverture, à la lecture des 15 premiers mots, on voit que ça va déraper.
Ce "on" inconnu et inexistant a raison, et va déchanter encore plus vite que ce qu'il croit.
Quelques feuilles volantes, plus ou moins récentes, saturées de mots de gribouilles et de notes pour la plupart, quelques témoignages, quelques dessins, un parfum, des références, enveloppés de rayures . C'est là dedans que je peux remplacer les prénoms.
Ce "on" inconnu et inexistant a raison, et va déchanter encore plus vite que ce qu'il croit.
Quelques feuilles volantes, plus ou moins récentes, saturées de mots de gribouilles et de notes pour la plupart, quelques témoignages, quelques dessins, un parfum, des références, enveloppés de rayures . C'est là dedans que je peux remplacer les prénoms.
Vendredi 9 mars 2007 à 12:11
3h30 ce matin. Je redescends les escaliers sans un seul bruit. Objectif : écrire sur ce blog puisque les idées me viennent par dizaines. Effectivement j'allume l'ordinateur, je mets en route itunes, j'acceuille la musique avec un soupir de contentement. Je suis partie, jusqu'à 4h15. Des textes et des textes et des textes sur le bloc notes. 4h17. Firefox déconne et me fait redémarrer l'ordinateur, il est trop tard, toutes les données sont perdues. Ce matin levée 7h30. Enjoy !
Jeudi 8 mars 2007 à 19:24
Parce que ma voix ne couvre pas 4 octaves. Parce que c'est fait à l'arrache. Parce que je m'en fous j'ai juste pris un peu de plaisir à chanter ça. Parce que ma voix est bien plus grave que cette (noifireh ndd) de Bethany Joy Lenz. Parce que c'est un rythme bien comme je ne les aime pas, qu'il faudrait pouvoir chanter avec la version instrumentale. Parce que j'ai chanté recroquevillée sur ma chaise en craignant de me faire capter par ma mère (je suis censée ne plus chanter depuis que je me suis fait mal). Parce que tout ça, si vous n'aimez pas, je vous merde (moi, mon accent bizarre, mon cheveu sur la langue et mon souffle court). Mais le premier qui vient me faire des réflexions désagréables et des critiques bêtes, simples et méchantes, je l'allume. J'avais besoin de me défouler voilà c'est fait. Et je le referai en bien un autre jour, ailleurs que devant cet écran d'ordinateur qui commence à me foutre les boules. Je l'enregistrerai pour de vrai. Avec les autres. Alors je serai peut-être contente de vous montrer ce dont je suis capable en chant. Mais j'ai promis pour cette chanson c'est tout.
[edit : en corrigeant les fautes j'ai vu qu'en plus de ça c'est mon 600ème article. Pff. Je me fait vieille non ?]
[edit : en corrigeant les fautes j'ai vu qu'en plus de ça c'est mon 600ème article. Pff. Je me fait vieille non ?]
Jeudi 8 mars 2007 à 13:58
Non ne souriez pas avec cet air idiot sur le visage. Mon blog est une poubelle en ce moment, on va mettre ça sous le compte de la pression. Pour évacuer la dite pression j'ai fait l'énorme erreur de me mettre à jouer à un jeu en ligne que m'ont fait découvrir des amis. Sans savoir pourquoi, on arrive pas à détacher de ce jeu, qui a pour but de faire voyager un petit lapin blanc dans le ciel, pour ce faire il doit sauter de cloche en cloche. Avec une jolie musique et un décor de neige qui tombe en fond. Quoiqu'il en soit, si comme moi vous vous enquiquinez durant ces vacances, voilà de quoi vous occupper. (Cliquez sur le screen)
Jeudi 8 mars 2007 à 10:51
"XD alors ca si je croyé te trouvé la on deserte toud skyblog en se momant XD"
Ô joie intense ! Ô joie non dissimulée !
En même temps c'est vrai, les gens quittent skyblog, tant mieux. Mais bon.
Je m'enerve parce que en ce moment mon cerveau ne semble fonctionner que sur le mode aléatoire.
En même temps c'est vrai, les gens quittent skyblog, tant mieux. Mais bon.
Je m'enerve parce que en ce moment mon cerveau ne semble fonctionner que sur le mode aléatoire.
Jeudi 8 mars 2007 à 10:32
Si j'étais une grande rêveuse je me dirai que, l'an prochain :
Tous les matins je me lève plus tôt, et je pars jusqu'à la gare de Rosult en scooter. Je prends le train, puisqu'on m'a acheté un abonnement et une carte jeune de la sncf, direction Valenciennes. J'arrive, je marche dans le centre ville jusqu'au n° 22 du boulevard Pater. Là mon lycée, le lycée Watteau, pour mon bac L, en section européenne anglais, une LV3 en enseignement de détermination renforcé et en option facultative peut-être théâtre, ou musique. Je passe mes journées à bosser, pour de vrai maintenant que j'aime ce que je fais. Sans oublier que j'aime tous les débouchés éventuels du bac L, alors que je ne pouvais en supporter qu'un seul dans le bac ES. Le soir je reste un peu dans le centre en attendant mon train. Selon je vois certains amis orientés eux aussi sur Valenciennes, ou je vais à St Amand pour retrouver quelques camarades restés à mon cher et tendre ancien lycée, où ils se préparent, sous pression, à passer leur bac français, le cas échéant, SVT, sous pression, et pour la plupart des gens s'en fichant complétement parce que "Bah c'est que du français". (Je ne suis pas sure que l'orthographe donne ça.).
Quand je rentre chez moi, ma mère qui travaille à nouveau en temps plein n'est pas là, et mon frère bosse ou reste à s'abrutir devant sa playstation. La vie est belle. Je monte dans ma chambre. Musique. Devoirs, plus que le stric minimum maintenant que J'AIME ce que je fais. Et puis l'ordinateur portable. Msn, le blog, Eux, les Lui, les Elle des sourires et aucuns regrets. Ah, j'ai failli oublier, dans ma classe, parmis les" fainéants de littéraires qui sont là uniquement parce qu'ils ne sont pas bons en maths" (sic)
il y a un très bon ou une très bonne, guitariste, donc je recommence à jouer.
Ze laïfe izeuh bioutifoule. (Et je suis en section européenne anglais, la classe vous dis-je)
Si j'étais. Zut.
Tous les matins je me lève plus tôt, et je pars jusqu'à la gare de Rosult en scooter. Je prends le train, puisqu'on m'a acheté un abonnement et une carte jeune de la sncf, direction Valenciennes. J'arrive, je marche dans le centre ville jusqu'au n° 22 du boulevard Pater. Là mon lycée, le lycée Watteau, pour mon bac L, en section européenne anglais, une LV3 en enseignement de détermination renforcé et en option facultative peut-être théâtre, ou musique. Je passe mes journées à bosser, pour de vrai maintenant que j'aime ce que je fais. Sans oublier que j'aime tous les débouchés éventuels du bac L, alors que je ne pouvais en supporter qu'un seul dans le bac ES. Le soir je reste un peu dans le centre en attendant mon train. Selon je vois certains amis orientés eux aussi sur Valenciennes, ou je vais à St Amand pour retrouver quelques camarades restés à mon cher et tendre ancien lycée, où ils se préparent, sous pression, à passer leur bac français, le cas échéant, SVT, sous pression, et pour la plupart des gens s'en fichant complétement parce que "Bah c'est que du français". (Je ne suis pas sure que l'orthographe donne ça.).
Quand je rentre chez moi, ma mère qui travaille à nouveau en temps plein n'est pas là, et mon frère bosse ou reste à s'abrutir devant sa playstation. La vie est belle. Je monte dans ma chambre. Musique. Devoirs, plus que le stric minimum maintenant que J'AIME ce que je fais. Et puis l'ordinateur portable. Msn, le blog, Eux, les Lui, les Elle des sourires et aucuns regrets. Ah, j'ai failli oublier, dans ma classe, parmis les" fainéants de littéraires qui sont là uniquement parce qu'ils ne sont pas bons en maths" (sic)
il y a un très bon ou une très bonne, guitariste, donc je recommence à jouer.
Ze laïfe izeuh bioutifoule. (Et je suis en section européenne anglais, la classe vous dis-je)
Si j'étais. Zut.
Mercredi 7 mars 2007 à 23:05
Chut. Je suis repartie. A taper sur le clavier alors que les notes défilent dans ma tête. Des pages et des pages, qui s'envolent, que je détache du classeur dans de grands mouvements désordonnés. Je tourne, je tourne, regarde-moi, maintenant, pose les yeux sur ton oeuvre, pas longtemps, pour me voir perdre la tête uniquement, pour me voir prise de cette folie dont tu es l'élément déclencheur. Si j'avais été d'une autre époque j'aurai cette longue robe noire, avec les volants rouges, pour la faire tourner plus vite que moi encore, arracher ensuite, la mettre en lambeaux, mais rester cette toupie humaine jusqu'à ... Quoi ? Un truc grand, énorme. Un renversement. Oui, un renversement. Ma belle toupie rouge et noire, dont la tête s'est renversée à cause d'une ficelle qui avait été déroulée trop souvent.
L'art est le plus beau des mensonges.
C'est pas moi qui le dit.
C'est Elle.
Et puis du Yann Tiersen. Je voulais pas choisir, mais je me suis dit quitte à ne rien mettre, autant mettre le morceau découvert dernièrement et que je n'ai pas déjà mis. Je suis une fille logique.
C'est Elle.
Et puis du Yann Tiersen. Je voulais pas choisir, mais je me suis dit quitte à ne rien mettre, autant mettre le morceau découvert dernièrement et que je n'ai pas déjà mis. Je suis une fille logique.
Mercredi 7 mars 2007 à 22:08
A Wasquehal, dans une petite ville du Nord de la France, sur les bancs d'un terrain de foot, un tournoi entre différents clubs de toutes la région, des détecteurs du Losc sont présents.. Lors d'une dispuste assez violente, je n'exagère rien entre un poussin (10 ans) et son entraîneur (assez vieux pour être con et aigri)
le gamin : - Tu donnes des leçons mais regarde comment sont placés tes joueurs !
l'entraîneur : - C'est moi l'entraîneur je sais ce que je fais !!
le dirigeant du LOSC : - Il n'empêche qu'il n'a pas tort..
A Brillon dans un petit village du Nord de la France, (à l'échelle encore plus petit que la ville précédement citée)
- Margaux tu viendrai pas donner un petit coup de main au ranch ?
- Bien sur que non ! (Là je signe pour 2heures de garde sans le savoir)
- Ah merci beaucoup. Personne ne voulait le faire. (Et je ne me suis pas demandée pourquoi)
- Mais pas de problèmes, c'est quand tu veux !
- Tu vas t'installer dans le box de Santine.
- Euh m'installer ?
- Oui, on a peur que la mise à bas se déclenche plus tôt.
-Et merde.. (Je viens de comprendre.)
2h30 plus tard... Le poulain et la jument vont bien. La sage-femme un peu moins. A 15 ans, elle a été "obligée" d'aider (aider un grand bien mot, faire en sorte de ne pas finir assomée est surement plus approprié) la mise à bas d'une jument, seule durant les 15 minutes qui resteront pour pas mal de temps j'espère, les plus longues de ma vie. Ce qu'on ne ferait pas pour aider ...
Qui a dit que je m'ennuyais ? Le reste de ma journée s'est partagé entre disputes, conseils divers et variés (abscons et redondants j'ajouterai pour mes FIDELES lecteurs de la troupe de théâtre..) , et boulot. Vous vous en foutez ? Nous en convenons tous. Qu'est-ce que vous fichez encore là.
...
Ehhh non je déconne restez !!!
...
Trop tard.
...
Merde.
...
Oh ça va, on s'amuse comme on peut. Pour ceux qui se posent encore la question, oui, je deviens complétement schtarbée.
le gamin : - Tu donnes des leçons mais regarde comment sont placés tes joueurs !
l'entraîneur : - C'est moi l'entraîneur je sais ce que je fais !!
le dirigeant du LOSC : - Il n'empêche qu'il n'a pas tort..
A Brillon dans un petit village du Nord de la France, (à l'échelle encore plus petit que la ville précédement citée)
- Margaux tu viendrai pas donner un petit coup de main au ranch ?
- Bien sur que non ! (Là je signe pour 2heures de garde sans le savoir)
- Ah merci beaucoup. Personne ne voulait le faire. (Et je ne me suis pas demandée pourquoi)
- Mais pas de problèmes, c'est quand tu veux !
[trajet]
- Tu vas t'installer dans le box de Santine.
- Euh m'installer ?
- Oui, on a peur que la mise à bas se déclenche plus tôt.
-Et merde.. (Je viens de comprendre.)
2h30 plus tard... Le poulain et la jument vont bien. La sage-femme un peu moins. A 15 ans, elle a été "obligée" d'aider (aider un grand bien mot, faire en sorte de ne pas finir assomée est surement plus approprié) la mise à bas d'une jument, seule durant les 15 minutes qui resteront pour pas mal de temps j'espère, les plus longues de ma vie. Ce qu'on ne ferait pas pour aider ...
Qui a dit que je m'ennuyais ? Le reste de ma journée s'est partagé entre disputes, conseils divers et variés (abscons et redondants j'ajouterai pour mes FIDELES lecteurs de la troupe de théâtre..) , et boulot. Vous vous en foutez ? Nous en convenons tous. Qu'est-ce que vous fichez encore là.
...
Ehhh non je déconne restez !!!
...
Trop tard.
...
Merde.
...
Oh ça va, on s'amuse comme on peut. Pour ceux qui se posent encore la question, oui, je deviens complétement schtarbée.
Mercredi 7 mars 2007 à 21:33
Bientôt :
Honestly I didn't mean to cry so hard the heartache was pouring in like rain
I didn't mean to show I care
Honestly I didn't mean to laugh so loud but it just sounds so absurd to say that you want me
Say that you need me after everything you've done
Really truly I didn't mean to hurt you I just thought that maybe now
We'd have better luck the second time around
Its always better the second time I hear
Find me in the evening when your ready to dance
And I will take you to places where you never thought you'd have the chance to love
Love
Love is all we have
I will run myself in circles here without you
Please believe that I tried my best to forget you but the memories keep flooding back like tears
I didn't mean to fall in love
But sitting here waiting for this is torture
I'm so glad you're far away
Is that a terrible thing to say?
Well, I wonder if you're ok
Find me in the evening when your ready to dance
And I will take you to places where you never thought you'd have the chance to love
Love
Love is all we have
I will run myself in circles here without you
Oh, I would run myself in circles here without you
Oh I've tried and tried
And I can't hide from your love
Darlin' its too late to show me your intentions
You know we've got to find a way to get past all the implications, every situation
Every complication that we've come from
Love is all we have
I will run myself in circles here without you
Darlin' love, love
Love is all we have
I will run myself in circles here without you
Mercredi 7 mars 2007 à 18:24
Y'a des jours comme ça, où votre orientation déconne de plus en plus. Où vous ne voyez que les doutes et les difficultés. Qu'il vous faut, mais je dis bien qu'il vous faut, lire. Alors vous achetez un receuil de Rimbaud et un Amélie Nothomb. Pour souffler un peu avant de faire semblant de travailler pour le seul but que vous êtes surs de vouloir atteindre.
Et oui j'ai des problèmes avec les pronoms personnels. Et oui les jours comme celui-ci je ne suis pas aimable et avenante. Ce ne sont pas non plus les compliments d'une "Conseillère d'Orientation Psychologue" qui vont me calmer : je voulais lui faire bouffer sa brochure Onisep, me barrer de son bureau et m'inscrire pour faire un CAP de gestion. Je ne sais même pas si ça existe en plus .
Je me calme . Un sms . Une lettre. Vos messages ici . Pfiu. Ca soulage . Musique. A ce soir.
Et oui j'ai des problèmes avec les pronoms personnels. Et oui les jours comme celui-ci je ne suis pas aimable et avenante. Ce ne sont pas non plus les compliments d'une "Conseillère d'Orientation Psychologue" qui vont me calmer : je voulais lui faire bouffer sa brochure Onisep, me barrer de son bureau et m'inscrire pour faire un CAP de gestion. Je ne sais même pas si ça existe en plus .
Je me calme . Un sms . Une lettre. Vos messages ici . Pfiu. Ca soulage . Musique. A ce soir.
Mardi 6 mars 2007 à 22:46
Du rouge et du noir. Un pot de peinture. De la musique. Marcher dans la ville. C'est jour, c'est matin. Revenir. Faire promettre à l'italien de nous faire jouer dans un mois. Y penser. Le voyage. L'ordinateur. L'ordinateur qui ne marche pas. Sa musique. Sa musique qui ne marche pas. Mon ambition. Ses sourires à la webcam. Ses sms. Mon portable. Mon portable qui ne marche pas. Mes ambitions. Ma famille. Enervée. Du rouge encore. La pluie. De l'anglais. De l'espagnol. Retrouver des objets perdus. Poussière. Guitare. Ses étoiles. Ses rêves. Nos conversations. Ses mots. Mes archives. Me préparer. Attendre l'été avec beaucoup d'impatience. Une affiche, une grande affiche. Noire. Du gris aussi. Un morceau de tissu chiffonné. Plus que ça. Silence. Calme. Mensonge. Plus maintenant. Retour à la case départ.
Mardi 6 mars 2007 à 16:45
Tu as eu cet été comme un beau pendentif qui aujourd'hui orne ton cou blanc. Sans vie, sans signification.. C'est une décoration, un vague souvenir que tu portes par habitude, tu n'y prêtes pas attention. L'été est passé depuis longtemps et désormais les saisons ne veulent plus rien dire, elles passent en se ressemblant toutes depuis que tu es partie. Pourtant il a la preuve de son existence, cet aperçu, ce qu'il y a autour, les gens en parlent encore. Ils ne voient là-dedans qu'une singulière aventure, une anecdote pour combler un silence avec quelques rires. Quelques fois même moi je m'y perds, mais cela revient. Le tragique, les cris, les tremblements, les nuits blanches avec ce goût qui reste en bouche, ce goût de cigarette amère parce qu'elle n'est plus tienne, parce que tu ne fais plus des yeux exhorbités en la voyant entre mes lèvres. J'ai le temps de la finir, et les cendres ne s'envolent pas dans un vent chaud, le filtre s'écrase contre une tuile, mes doigts ne sont pas brûlés. Personne n'ose même le soupçonner. Ils ont essayés pour sur, cela se voyait, une perte, une casse, quelque part au milieu des sourires et des paroles de facade. Une pointe dans ce qui serait si bien passé peu avant.
Mais j'ai caché, j'ai enfoui, dans la plus profonde, la plus belle, la plus obscure boîte à souvenirs que j'ai. Je n'en ressors que parfois, pour retrouver un peu le monde que j'ai délaissé, voir quelques instants la direction dans laquelle il s'échappe. Il n'y a pas d'exception : je lui préfère mon noir alors je redescends vite aux milieux des fumées et des embruns, pour retourner m'enfouir avec ce qu'il en reste.
J'ai mis moins longtemps cependant je m'en détache pas plus.
Qui parle ? Moi ou lui ? Nous sommes semblables, dans des situations différentes, qui s'entrecroisent et s'entrechoquent.
Mardi 6 mars 2007 à 16:09
Un frisson glacé me parcoure, et la vérité s'impose. J'émerge enfin. Si ce jour là j'avais été ailleurs ? Que s'est il passé entre deux conversations ? Nous avons été piétinés par notre entourage proche. C'est gens "réels" qui me surpassent. Pourtant, si je vais à-bas... C'est un mois trop tard. Mais il me reste une alternative. Cet IEP.. C'est là que j'ai eu ton approbation. Le cerveau humain est vraiment une machine complexe et imprévisible. Tu l'as dit. Et je l'ai perdu. Je me refais un post-it ce soir. Sa place est déjà prête.
C'est ça ou rien.
Rue Saint Guillaume.
Rue Saint Guillaume.
Mardi 6 mars 2007 à 14:22
Un petit papier déplié, après une matinée qui s'enfuit trop vite.
Elle s'avance sous la pluie, rapide et paraissant inébranlable, d'un geste millimétré elle rabat sa capuche, elle sait où elle va, elle sait ce qu'elle fait, et rien ne l'arrête. C'est ce genre de geste qu'elle a, d'une banalité extrème mais qui font des différences énormes à plus grande échelle. Ils sont révélateurs de sa personne, et de ce qu'on ressent quand elle se trouve près de nous ; nous sommes si petits.
Derrière la vitre du break noir je vois cette pluie qui n'a de cesse de tomber depuis 3 jours, un courant d'air froid s'engouffre dans l'habitacle, une portière qui claque.
"Où va-t-on ? Ok."
Quatre mots, elle ne dira rien d'autre, elle s'enferme dans sa musique et je reste spectateur de son indifférence à mon égard. Toute action serait futile et inconséquente.
Elle se libérera seule, dans la musique encore une fois. J'espère juste avoir cette infime satisfaction d'y avoir participé à cette musique, de l'avoir écoutée, d'avoir croisé son chemin. Quoi d'autre.
Elle s'avance sous la pluie, rapide et paraissant inébranlable, d'un geste millimétré elle rabat sa capuche, elle sait où elle va, elle sait ce qu'elle fait, et rien ne l'arrête. C'est ce genre de geste qu'elle a, d'une banalité extrème mais qui font des différences énormes à plus grande échelle. Ils sont révélateurs de sa personne, et de ce qu'on ressent quand elle se trouve près de nous ; nous sommes si petits.
Derrière la vitre du break noir je vois cette pluie qui n'a de cesse de tomber depuis 3 jours, un courant d'air froid s'engouffre dans l'habitacle, une portière qui claque.
"Où va-t-on ? Ok."
Quatre mots, elle ne dira rien d'autre, elle s'enferme dans sa musique et je reste spectateur de son indifférence à mon égard. Toute action serait futile et inconséquente.
Elle se libérera seule, dans la musique encore une fois. J'espère juste avoir cette infime satisfaction d'y avoir participé à cette musique, de l'avoir écoutée, d'avoir croisé son chemin. Quoi d'autre.
Mardi 6 mars 2007 à 12:10
A deux a.m aujourd'hui, alors que j'étais confortablement installée dans ma couette, la motivation était extrème : j'allais bosser, j'avais trouvé mon design (donc j'allais le faire), j'allais m'entraîner etc...
Mais à force d'être motivée à 2h, on se lève un peu trop tard, on va tout de même voir deux trois amis et au final, et bien, on supprime l'habillage cobaye, preuve que la motivation cssienne est partie, preuve également que la motivation qui est censée me faire travailler est partie aussi : je glande toujours devant l'ordi. Ca c'est fait.
Mais à force d'être motivée à 2h, on se lève un peu trop tard, on va tout de même voir deux trois amis et au final, et bien, on supprime l'habillage cobaye, preuve que la motivation cssienne est partie, preuve également que la motivation qui est censée me faire travailler est partie aussi : je glande toujours devant l'ordi. Ca c'est fait.
Lundi 5 mars 2007 à 22:41
| Say that you need me after everything you've done |
Si je m'arrête là ? Maintenant ? Tout de suite. Ne m'en croyez pas incapable. Je ne cherche d'une approbation. Je n'obtiens même pas un avis. J'existe oui. A quel prix, après quels efforts.
Les mots reviennent pour se contredire. Passer du blanc au noir. D'une idée à l'autre. De mon monde aux leurs. Je ne suis qu'une pitoyable marionnette. Qui ne fait rien pour changer cet état de faits, alors qu'elle en a conscience.
Mal.
Je viens de penser à quelque chose, créer cette catégorie. Mais j'ai peur de voir le nombre d'articles qu'elle contiendra. Lâche ? Oui, pour ça, uniquement. Je ne voulais pas écrire en blanc. Tant pis.
Les mots reviennent pour se contredire. Passer du blanc au noir. D'une idée à l'autre. De mon monde aux leurs. Je ne suis qu'une pitoyable marionnette. Qui ne fait rien pour changer cet état de faits, alors qu'elle en a conscience.
Mal.
Je viens de penser à quelque chose, créer cette catégorie. Mais j'ai peur de voir le nombre d'articles qu'elle contiendra. Lâche ? Oui, pour ça, uniquement. Je ne voulais pas écrire en blanc. Tant pis.
Lundi 5 mars 2007 à 22:01
Immobilisée par ces musiques. Ce n'est pas ce que je dois faire. Tant pis. J'en ai trop vu sur pas assez longtemps. Ca doit être ça. Le titre a changé. Le fond aussi. Mais pas ici. Alors que je tape ces mots je me souviens : c'était là. Ensemble. Donc ça ne changera pas. Il peut arriver des tonnes et des tonnes de changements, il n'y en aura pas autant que d'étoiles dans mes yeux quand j'étais en train d'admirer cet instant. Cette photo existe. Fin du mois de février comme une évidence que l'on découvre pour la seconde fois. J'ai occulté trop de choses. Qui est arrivé le premier par exemple. C'était tellement au-dessus.
Le post-it. 2005.
Le mot. 2006.
Beaucoup à trouver.
Une confiance aveugle. La lumière est inutile, vaine, mensongère.
La preuve, son mouton, il est dans une boîte. Non je ne parle pas d'Exupéry.
J'ai mon petit prince. Avec son rire. C'était un aviateur-enfant. Je suis une rien-plurielle.
Ici c'est ça. Ou autre chose.
Je ne le savais pas encore. Les toit de Paris tout de même. A travers quel nuage ?
Le post-it. 2005.
Le mot. 2006.
Beaucoup à trouver.
Une confiance aveugle. La lumière est inutile, vaine, mensongère.
La preuve, son mouton, il est dans une boîte. Non je ne parle pas d'Exupéry.
J'ai mon petit prince. Avec son rire. C'était un aviateur-enfant. Je suis une rien-plurielle.
Ici c'est ça. Ou autre chose.
Je ne le savais pas encore. Les toit de Paris tout de même. A travers quel nuage ?
Lundi 5 mars 2007 à 21:22
Un soir de juillet, de novembre ou de mars ça ne change rien, dans Paris, dans le métro, à une station dont j'ai voulu oublier le nom, vous verrez que j'y arrive moins bien qu'elle, elle me tend cette feuille, avec ce "tu" agaçant qui ne m'est pas adressé.
Pas lui, ni l'autre.
"Vous avez la focalisation interne.
Il ne vous manque plus que la situation d'énonciation."
Chacun ses énigmes en français.
Il ne vous manque plus que la situation d'énonciation."
Chacun ses énigmes en français.