Mardi 24 octobre 2006 à 22:46
"Each friend represents a world in us, a world possibly not born until they arrive, and it is only by this meeting that a new world is born."
Avec un avis, un conseil, juste quelques paroles échangées, un véritable ami est capable de me sortir d'un moment de déprime.
Il faut vraiment pas longtemps. Quelques minutes, quelques secondes même, si c'est quelqu'un de bien spécial pour moi.
C'est vrai ça, il n'y a aucune règle entre amis. Certains peuvent m'insulter pour me faire réagir, d'autres me surprotéger, d'autres pensent m'apprendre des choses tout en ayant conscience au fond d'eux que l'échange est réciproque. ( comme tout échange si on veut voir les choses autrement)
Avec lui, ou elle, je peux refaire le monde, le lendemain, le détruire, le descendre en flèche parce que je serai d'une humeur massacrante avec quelqu'un d'autre. C'est cela qui est magnifique dans l'amitié, c'est fort, c'est éphémère, et pour ça cela reste éternel. Ambigüe comme situation non ? Tout cela pour dire, qu'avoir le coeur brisé par un ami fera bien plus mal qu'un coeur brisé par un amour. Et j'ai l'impression d'avoir fait ce mal. Souffrance suprême, d'avoir l'impression de trahir parce qu'on aime d'une certaine manière. Je me connais dans les deux rôles. Aucun n'est plus agréable que l'autre. Avec le temps cela s'apaise. On compte trop sur l'autre pour se faire à l'idée de le perdre pour avoir le droit de l'aimer.
Il ne faut pas oublier cela.
1000 Bises, à tout mes amis.. et ceux qui sont là ces temps ci, les anciens comme les nouveaux, les très proches comme les moins. Pour me soutenir. Et me faire sourire chaque jour, malgré ce qu'il peut se passer autour de moi.
Et je t'embrasse aussi. Pour te dire que ca me fait mal que tu ne me parles plus. Que tu ne me combattes plus même.
Quant au titre.. tiré du code moral du judo. Pourquoi le salir ?
Avec un avis, un conseil, juste quelques paroles échangées, un véritable ami est capable de me sortir d'un moment de déprime.
Il faut vraiment pas longtemps. Quelques minutes, quelques secondes même, si c'est quelqu'un de bien spécial pour moi.
C'est vrai ça, il n'y a aucune règle entre amis. Certains peuvent m'insulter pour me faire réagir, d'autres me surprotéger, d'autres pensent m'apprendre des choses tout en ayant conscience au fond d'eux que l'échange est réciproque. ( comme tout échange si on veut voir les choses autrement)
Avec lui, ou elle, je peux refaire le monde, le lendemain, le détruire, le descendre en flèche parce que je serai d'une humeur massacrante avec quelqu'un d'autre. C'est cela qui est magnifique dans l'amitié, c'est fort, c'est éphémère, et pour ça cela reste éternel. Ambigüe comme situation non ? Tout cela pour dire, qu'avoir le coeur brisé par un ami fera bien plus mal qu'un coeur brisé par un amour. Et j'ai l'impression d'avoir fait ce mal. Souffrance suprême, d'avoir l'impression de trahir parce qu'on aime d'une certaine manière. Je me connais dans les deux rôles. Aucun n'est plus agréable que l'autre. Avec le temps cela s'apaise. On compte trop sur l'autre pour se faire à l'idée de le perdre pour avoir le droit de l'aimer.
Il ne faut pas oublier cela.
1000 Bises, à tout mes amis.. et ceux qui sont là ces temps ci, les anciens comme les nouveaux, les très proches comme les moins. Pour me soutenir. Et me faire sourire chaque jour, malgré ce qu'il peut se passer autour de moi.
Et je t'embrasse aussi. Pour te dire que ca me fait mal que tu ne me parles plus. Que tu ne me combattes plus même.
Quant au titre.. tiré du code moral du judo. Pourquoi le salir ?
Mardi 24 octobre 2006 à 21:47
"Si on part c'est pour revenir ? Sinon ça sert à quoi de partir ?"
Qui va lui expliquer à cette petite fille que non sa maman ne reviendra pas. Et qu'elle a beau sentir cette odeur de pain d'épices dès qu'elle ferme les yeux, sa maman n'est plus et ne sera plus jamais à côté d'elle. Avec le gateau du dimanche.. plus des jours d'anniversaire bien sur.
Alors ? Qui se sent le courage d'y aller ? D'affronter sa joie parce qu'elle est persuadée que la prochaine personne à pousser la porte de sa chambre sera sa mère ?
Qui se sent le courage de la voir, toute apprêtée, pour rendre sa maman fière d'elle ?
Qui osera casser ce monde enfantin et inconscient qui la protège de toute douleur ?
Personne.
Mais qui osera encore mentir à cette enfant dont l'attente transperçe les coeurs ? Qui réussira à afficher un réel sourire devant elle en lui disant que : "Maman a eu un empêchement .." Qui osera mentir devant la gravité de son innocence ?
Personne.
Nous sommes confrontés à un problème. J'aimerai pouvoir lui dire moi à cette enfant. La prendre dans mes bras et lui expliquer d'une voix douce que Maman veille sur elle depuis un endroit où elle est mieux. D'un endroit où elle lui manque bien sur, mais où elles se retrouveront un jour.
Comme dans les films et voir des petites larmes comme des perles transparentes, couler le long de ses joues. Comme dans les films. Une adulte qui comprend que chacun doit un jour ou l'autre mourir, et un bout d'adulte qui vieillera trop vite à cause de la douleur qu'elle ressent. Qui aura peur du noir plus longtemps que les autres... qui cherchera toujours son doudou.
Non. Je vois venir la colère de cette petite fille. Sa révolte grandiose et effrayante devant l'implacable.
Je ne peux pas lui expliquer. Je suis cette enfant.
Mardi 24 octobre 2006 à 18:48
JE SUIS DE MAUVAIS POIL ... J'AI ECRIT POUR VOUS DEUX TEXTES EN ANGLAIS QUE JE COMPTAIS VOUS POSTER CE SOIR .. ON ME LES A PRIS GRRRR...
En tout cas ils ne sont pas perdus pour tous... ca me calme pas pour autant !
mode : de mauvais poil, demain ca va être le bordel et j'ai pas le temps de poster en ce moment.
Désolée, mais ca devait sortir.
En tout cas ils ne sont pas perdus pour tous... ca me calme pas pour autant !
mode : de mauvais poil, demain ca va être le bordel et j'ai pas le temps de poster en ce moment.
Désolée, mais ca devait sortir.
Dimanche 22 octobre 2006 à 23:24
"Jealousy is a disease, love is a healthy condition. The immature mind often mistakes one for the other, or assumes that the greater the love, the greater the jealousy — in fact, they are almost incompatible; one emotion hardly leaves room for the other"
Petite dédicace à une fille qui se reconnaitra.
Au pire je lui envoie la traduction.
[C'est méchant .. ouais et alors ? Pour une fois !]
Dimanche 22 octobre 2006 à 17:39
Et quand tu en as marre tu fais quoi ? Si tu arrêtes de sourire on te tend les bras. Si tu arrêtes de poser ton regard sur le monde comme tu le fais d'habitude, on s'inquiète pour ton bien être.
Ah, tu me dis que tu en as juste marre d'être toi. Enfin, le toi qu'on connaît.
... C'est vraiment pas de chance. Il est trop tard. On ne te laissera plus être quelqu'un d'autre. On t'enferme dans l'image que tu ne véhicules pas mais que l'on ressent. Fallait te décider avant.
Ah parce que tu changes ? Tu as fait évoluer tes opinions.
C'est con ça. Parce que nous on a pas encore changé. Si nous changeons un jour.
On ne peut pas non plus te laisser prendre de l'avance. Tu comprends.
Non ? C'est dommage aussi.
Il paraît, très vraisemblablement que "on c'est un con", pourtant. Si on te donne les noms tu auras plus envie de te tirer ou de t'en foutre royal.
Tu te rends compte de ce que la vie t'enlève au fil des jours. La tranquillité d'esprit, l'amour, l'amitié sans contre partie.
Tu désires pas non plus, attendre jusqu'à ce que l'univers te donne son assentiment pour pouvoir changer ce avec quoi tu n'es pas d'accord.
Pour avoir la possibilité de faire ce que tu ne peux faire que pour toi il te manque juste
.. du courage.
*********************************************************************
J'ai eu le cerveau lessivé par cette chanson.
C'est du n'importe quoi.
1000 Bises Mymy
Ah, tu me dis que tu en as juste marre d'être toi. Enfin, le toi qu'on connaît.
... C'est vraiment pas de chance. Il est trop tard. On ne te laissera plus être quelqu'un d'autre. On t'enferme dans l'image que tu ne véhicules pas mais que l'on ressent. Fallait te décider avant.
Ah parce que tu changes ? Tu as fait évoluer tes opinions.
C'est con ça. Parce que nous on a pas encore changé. Si nous changeons un jour.
On ne peut pas non plus te laisser prendre de l'avance. Tu comprends.
Non ? C'est dommage aussi.
Il paraît, très vraisemblablement que "on c'est un con", pourtant. Si on te donne les noms tu auras plus envie de te tirer ou de t'en foutre royal.
Tu te rends compte de ce que la vie t'enlève au fil des jours. La tranquillité d'esprit, l'amour, l'amitié sans contre partie.
Tu désires pas non plus, attendre jusqu'à ce que l'univers te donne son assentiment pour pouvoir changer ce avec quoi tu n'es pas d'accord.
Pour avoir la possibilité de faire ce que tu ne peux faire que pour toi il te manque juste
.. du courage.
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J'ai eu le cerveau lessivé par cette chanson.
C'est du n'importe quoi.
1000 Bises Mymy
Dimanche 22 octobre 2006 à 15:23
Tout est dit dans le titre. Ou presque. Comme tant d'autres je me mets aux concours. Certains accusent les blogueurs de faire cela uniquement pour avoir plus de visites. Je ne vous démontrerai pas par A+B que c'est faux, j'ai mon compte de maths pour la journée. Je vous demanderai donc de me croire. Si je fais cela c'est pour voir enfin ce qu'on est capable de partager par un concours. Puisque visiblement ca ne marche pas super fort avec le reste. ( Et je l'assume totalement, cela doit être de ma faute.)
Autant commencer par la fin. Par le meilleur donc si on en croit l'expression : le prix.
1°) Un lien, et une belle pub sur mon blog.
2°) 3 mois de premium que je vous paye ..
Vous voyez que ce n'est pas quelque chose que je prépare par dessus la jambe.
Ensuite.. et bien le déroulement du concours. Vous pouvez m'envoyer vos créations à cette adresse : reve_etoile_enelya@hotmail.fr
Vous avez pour cela jusqu'au 2 novembre.
Les votes commenceront dès le 3. Ou dès minuit si ce jour là je suis encore sur mon ordinateur.
Enfin.. le thème. Parce que oui je vous parle de créations mais je ne vous dis pas de quelle sorte ni sur quel thème.
Le thème le voici :
"Les histoires d'amour finissent mal... en général"
Ca en fait des choses n'est ce pas ?
Quant à ce que j'attends comme réponse.. et bien je n'en attends aucune. J'accepte tout : texte, poème, chanson, morceau, video, photo etc..
Vous pouvez disséquer la phrase, traiter la partie que vous voulez et que sais-je encore ? En gros vous êtes totalement libre !! Si c'est pas beau ça ???
Les votes se dérouleront dans les commentaires d'un article. Ou plusieurs je ne sais pas encore.
Je n'ai plus qu'a souhaiter bonne chance à ceux voulant participer.
1000 Bises Mymy
Autant commencer par la fin. Par le meilleur donc si on en croit l'expression : le prix.
1°) Un lien, et une belle pub sur mon blog.
2°) 3 mois de premium que je vous paye ..
Vous voyez que ce n'est pas quelque chose que je prépare par dessus la jambe.
Ensuite.. et bien le déroulement du concours. Vous pouvez m'envoyer vos créations à cette adresse : reve_etoile_enelya@hotmail.fr
Vous avez pour cela jusqu'au 2 novembre.
Les votes commenceront dès le 3. Ou dès minuit si ce jour là je suis encore sur mon ordinateur.
Enfin.. le thème. Parce que oui je vous parle de créations mais je ne vous dis pas de quelle sorte ni sur quel thème.
Le thème le voici :
"Les histoires d'amour finissent mal... en général"
Ca en fait des choses n'est ce pas ?
Quant à ce que j'attends comme réponse.. et bien je n'en attends aucune. J'accepte tout : texte, poème, chanson, morceau, video, photo etc..
Vous pouvez disséquer la phrase, traiter la partie que vous voulez et que sais-je encore ? En gros vous êtes totalement libre !! Si c'est pas beau ça ???
Les votes se dérouleront dans les commentaires d'un article. Ou plusieurs je ne sais pas encore.
Je n'ai plus qu'a souhaiter bonne chance à ceux voulant participer.
1000 Bises Mymy
Samedi 21 octobre 2006 à 21:37
Et vlà encore une photo pour ce soir. Pas traitée, avec un sujet pas travaillé et une lumière exécrable.
Je pense faire un avant/après.
Mais ce soir, me coucher et tenter de rattraprer quelques cycles de sommeil, me paraît assez judicieux.
Je pense faire un avant/après.
Mais ce soir, me coucher et tenter de rattraprer quelques cycles de sommeil, me paraît assez judicieux.
Samedi 21 octobre 2006 à 21:30
J'ai envie de prendre des photos. Je vois des choses et j'ai envie de porter mon regard dessus. Ca m'énerve je n'ai pas le temps de poster en ce moment. J'ai des millions de choses à dire pourtant. En fait non peut être pas tant que ça. On cherche on cherche et quand on pense avoir trouvé bah, l'évidence vous tombe des mains.
J'avais une étoile dans les mains... Je n'ai pas su la retenir...
[ouais la photo n'est pas traitée, ni même recadrée.. je sais. C'est parce que je ne suis pas chez moi.]
J'avais une étoile dans les mains... Je n'ai pas su la retenir...
[ouais la photo n'est pas traitée, ni même recadrée.. je sais. C'est parce que je ne suis pas chez moi.]
Vendredi 20 octobre 2006 à 21:41
"The richness of life lies in the memories we have forgotten."
Je n'oublie rien. Ou très difficilement. Mais de toi c'est encore différent. Je ne veux rien oublier. Ni du mal ni du bien. Ma mémoire de toi je la fais à chaque instants. Au point que je ne sais plus si les moments sont souvenirs ou présent. Entre nous deux cela revient au même parce que je ne veux rien différencier. Présent, passé, futur, cela fait parti d'un ensemble qu'on détruit à force de le séparer. Pas de partage, pas de sélection. Encore une fois tout, entier, avec les forces, les faiblesses, les amours, les haines, dans leurs expressions les plus complètes. Ou rien. Je ne suis pas si compliquée. Je m'enracine dans les gens. Et je les capte, je les ressent. Jusqu'à ce qu'ils m'absorbent, ou l'inverse. Je ne laisse pas indifférent. Parce que je ne l'accepte pas. Toi, toi oui, à qui je parle, que fais tu ? Acceptes tu mon invasion pacifique ? Acceptes tu un lien fort, voulu, et trop rapide ?
On est toujours tiraillé entre le devoir, le pouvoir, et le vouloir.
Je ne connais aucun des trois.
Pour moi ils sont indissociables, comme le reste. Ce que je veux, je le veux, et je le dois.
[Myriam ?]
*********************************
bande son :
Jeudi 19 octobre 2006 à 19:27
Un livre que j'ai lu il y a quelques jours et qui mérite, je pense, un peu de votre attention.
L'attentat
La 4ème de couverture :
Dans un restaurant de Tel Aviv, une jeune femme se fait exploser au milieu de dizaines de clients. A l'hôpital, le docteur Amine, chirurgien israélien d'origine arabe, opère à la chaîne les survivants de l'attentat. Dans la nuit qui suit le carnage, on le rappelle d'urgence pour examiner le corps déchiqueté de la kamikaze.
Le sol se dérobe alors sous ses pieds : il s'agit de sa propre femme.
Comment admettre l'impossible, comprendre l'inimaginable, découvrir qu'on a partagé, des années durant, la vie et l'intimité d'une personne dont on ignorait l'essentiel ? Pour savoir, il faut entrer dans la haine, le sang et le combat désespéré du peuple palestinien...
" Yasmina Khadra, spécialiste de romans sur fond de terrorisme (...), déploie son talent de conteur pour dresser le tableau saisissant d'un pays rongé par la terreur."
La feuille m'échappe, me tombe des mains. D'une secousse tout s'effondre.
Je ne retrouve nulle part la femme que j'ai épousée pour le meilleur et pour toujours, qui a bercé mes plus tendres années, paré mes projets de guirlandes étincelantes, comblé mon âme de douces présences. Je ne retrouve plus rien d'elle, ni sur moi ni dans mes souvenirs. Le cadre qui la reitent captive d'un instant révolu, irrémédiablement résilié, me tourne le dos, incapable d'assumer l'image qu'il donne de ce que je croyais être la plus belle chose qui me soit arrivée. Je suis comme catalputé par-dessus une falaise, aspiré par un abîme. Je fais non de la tête, nous des mains, non de tout mon être... Je vais me réveiller.
Je suis réveillé. Je ne rêve pas.
Mon avis (bah oui, il faut bien)
Quand le monde s'écroule.. que dire de plus ? C'est ce qui arrive à ce brillant chirurgien, intégré comme on l'a rarement vu. Il est respecté en Israël, admiré en Palestine, et marié à une femme magnifique dont il est toujours fou amoureux après des années de vie commune, des joies et des épreuves.
Mais on ne peut pas vivre dans un Israël en étant d'origine arabe à ce temps du monde et occulter le conflit. Il a peut être cru pouvoir le faire. Il a peut être même cru avoir réussi.
L'histoire et ses drames humains qui sont vécus à chaque minute par des familles des deux côtés de la barrière, et bien cette histoire va le rattraper. De la manière la plus cruelle possible. Est il seulement possible de vivre avec cette prise de conscience, et avec cette absence oppressante, autant par sa nature que par sa forme ?
La mort n'est qu'un message que l'homme fait passer à ceux qui lui survive.
Note : ce livre a reçu le Prix des Libraires.
De Yasmina Khadra
La 4ème de couverture :
Dans un restaurant de Tel Aviv, une jeune femme se fait exploser au milieu de dizaines de clients. A l'hôpital, le docteur Amine, chirurgien israélien d'origine arabe, opère à la chaîne les survivants de l'attentat. Dans la nuit qui suit le carnage, on le rappelle d'urgence pour examiner le corps déchiqueté de la kamikaze.
Le sol se dérobe alors sous ses pieds : il s'agit de sa propre femme.
Comment admettre l'impossible, comprendre l'inimaginable, découvrir qu'on a partagé, des années durant, la vie et l'intimité d'une personne dont on ignorait l'essentiel ? Pour savoir, il faut entrer dans la haine, le sang et le combat désespéré du peuple palestinien...
" Yasmina Khadra, spécialiste de romans sur fond de terrorisme (...), déploie son talent de conteur pour dresser le tableau saisissant d'un pays rongé par la terreur."
Mohammed Aïssaoui - Le Figaro
Extrait :
La feuille m'échappe, me tombe des mains. D'une secousse tout s'effondre.
Je ne retrouve nulle part la femme que j'ai épousée pour le meilleur et pour toujours, qui a bercé mes plus tendres années, paré mes projets de guirlandes étincelantes, comblé mon âme de douces présences. Je ne retrouve plus rien d'elle, ni sur moi ni dans mes souvenirs. Le cadre qui la reitent captive d'un instant révolu, irrémédiablement résilié, me tourne le dos, incapable d'assumer l'image qu'il donne de ce que je croyais être la plus belle chose qui me soit arrivée. Je suis comme catalputé par-dessus une falaise, aspiré par un abîme. Je fais non de la tête, nous des mains, non de tout mon être... Je vais me réveiller.
Je suis réveillé. Je ne rêve pas.
Mon avis (bah oui, il faut bien)
Quand le monde s'écroule.. que dire de plus ? C'est ce qui arrive à ce brillant chirurgien, intégré comme on l'a rarement vu. Il est respecté en Israël, admiré en Palestine, et marié à une femme magnifique dont il est toujours fou amoureux après des années de vie commune, des joies et des épreuves.
Mais on ne peut pas vivre dans un Israël en étant d'origine arabe à ce temps du monde et occulter le conflit. Il a peut être cru pouvoir le faire. Il a peut être même cru avoir réussi.
L'histoire et ses drames humains qui sont vécus à chaque minute par des familles des deux côtés de la barrière, et bien cette histoire va le rattraper. De la manière la plus cruelle possible. Est il seulement possible de vivre avec cette prise de conscience, et avec cette absence oppressante, autant par sa nature que par sa forme ?
La mort n'est qu'un message que l'homme fait passer à ceux qui lui survive.
Mercredi 18 octobre 2006 à 17:25
Bon nous y sommes .. ce n'est pas du chiqué.. c'est le 300ème article. Je voulais faire un grand truc. Un truc beau. Bien. Et puis la flemme ou le découragement m'ont pris comme d'habitude. MAIS 300 tout de même !!
Alors je vais mettre ici ce qu'on m'a déjà donné, et cet article je le fais devenir l'article des choses marquantes. Des gens marquants, m'ayant marquée depuis 300 articles. Je commence maintenant. Je ne finirai jamais. J'espère.
De la part de ma petite (grande paraît-il)soeur :
Et puis ensuite j'ai un beau texte.. qui n'a bien sur aucun rapport avec le blog, un texte de ma chère mise.a.nue :
Il était une fois...
Une petite planete bleue qui s'faisait détruire de plus en plus chaque jour. Sur cette petite planete jadis splendide, il y avait plusieurs continent. Afrique, pauvreté, Asie, technologie, guerre, Amérique, richesse, pollution, Océanie, désert, montagnes, saletés, Europe... L'Europe, L'Occident. Continent dévelloppé. Dans lequel on retrouve plusieurs pays. Dont la France. Notre belle France. Paris. La Capitale. La ville lumière. La Seine, les bateaux mouches. Notre-Dame, les cloches, la cathédrale. Le Sacré-coeur, la Tour eiffel. Les nombreux arrondissements. Les boites de nuits, les discothèques. Les quartiers mal famés, les cités. Les grands appartements riches. La mode, les défilés. Les pubs partout sur les murs. Le métro. Les gens pressés. Les petits cafés qui vendent croissant et café le matin. Les marchands de journeaux. Le Louvre. Les musées. Le Moulin Rouge. Les Champs Elysées. Et moi, mon pardessus noir, mes bottines, mes gants et mon sac à dos, perdue dans tout ça. Le coeur à l'envers. Emerveillée. Et peur. De quoi je ne sais pas. Moi qui habite un appartement de bonne au dernier étage d'un immeuble de bourges. Je descend les escaliers. Quatre à quatre. Sept étages. Essouflée, mes cheveux bruns en batailles, les joues rouges, je traverse la petite cour intérieure a grand pas, et pousse la porte cochere. Les passants passent. Pressés. Ils rentrent du boulot. Vont chercher les enfants. Les hommes en costumes. Les femmes en tailleurs. Moi en panta-large et débardeur. Cachés sous ce fichu pardessus. C'était son* pardessus. La seule chose qu'il me reste de Lui*. A cette pensée les larmes me montent aux yeux. Je les essuies rapidement d'un revers de main. Je presse le pas. Me fond dans la foule des gens pressés, stressés. Je m'arrete a un marchand de fleurs. Des iris blancs. Oui, trois, ce sera parfait. Merci beaucoup. Non pas de carte avec non. Non c'est pas pour offrir. Enfin... Non, non, ce n'est pas pour offrir. Merci. Au revoir. Et de retour dans la foule. Pressée stressée. Déprimée. Les fleurs à la main. Je prend le métro. Une piece pour celle qui joue du violon. Un sourire aussi. On étouffe dans ce métro. Heure de pointe. Je sors. Enfin. De l'air.
La gare. Les gens qui s'en vont. Loin. Ou pas. Pressés aussi. Des valises ou sacs plus ou moins gros. Les billets à la main. " Le train en provenance de Bordeaux va entrer en gare voie C. Les voyageurs..." Les voix des "hotesses" se perdent dans le brouhaha environant. J'achete mon billet. Voie D. Je monte. Il est déjà là. Il va partir. Je me dépêche. Mes joues encore rouges. Le souffle cours. Trouver une place assise. Là. Près de la fenêtre. Parfait. Mon mp3. La musique dans les oreilles. Je regarde le paysage qui défile. On quitte Paris. Le train accelere. Les champs passent de plus en plus vite. Les maisons. Les villages. Les patelins. Au bout d'un moment on arrive. Enfin. La mer. Le bruit des vagues. Qui s'échoue sur le sable. Qui s'éclatent sur les rochers. Les fleurs en main je pend le bus. Place assise près de la fenetre. J'ai de la chance aujourd'hui. Les yeux perdu à l'horizon, là ou la mer et le ciel se confondent. Là ou plus rien n'est réel, là ou tu es parti, et tu n'es jamais revenu. On arrive au village. Le bus me dépose sur la place et continue sa route.*
Les volets des bicoques de la place sont clos. Tout est silencieux. Je traverse le village endormi en cette fin de journée. Ils doivent tous être au café. Comme d'habitude. Oui. J'entends quelques éclats de voix. Ils s'estompent alors que je m'éloigne. J'approche de la falaise. Ferme les yeux un instant. Une larme roule sur ma joues. Mes levres gercées me brulent a cause de l'embrun salé. Le vent est froid. Je serre les dents, me retourne. Je monte la petite cote. Pousse la grille en vieux fer forgé. Avance dans l'allée, entre les dalles. Ne regarde pas de part et d'autre des vieux cyprès. Tourne à droite. Deux fois à gauche. Et tu es là. Devant moi. Sous terre. Je dépose les fleurs. Murmure. " Je t'aime." Eclate en sanglot. Toi que la mer m'a pris par un jour d'automne, il y a un an. Toi qu'elle m'a arraché. Cette mer tellement belle que tu aimais tant. Naufrage. Orage. Tempete. Quatre personnes. Trois survivants. Et toi... Toi... Je me retourne. Cours. Repousse la grille. Vois la falaise. Cours; Cours. Tombe. Dans l'herbe. Pleure. Cris. Hurle. serre les poings. Me calme.
Me releve. Rentre au village. Tape à la porte de l'hotel. Je passerai la nuit ici. Je rentrerai demain sur Paris. J'irai travailler au journal comme d'habitude. Je sourirai. J'irai peut-être à la patinoire. Ou au cinéma. Je sortirai avec mes amies. Et puis, je m'acheterai un nouveau manteau.
Alors je vais mettre ici ce qu'on m'a déjà donné, et cet article je le fais devenir l'article des choses marquantes. Des gens marquants, m'ayant marquée depuis 300 articles. Je commence maintenant. Je ne finirai jamais. J'espère.
De la part de ma petite (grande paraît-il)soeur :
Et puis ensuite j'ai un beau texte.. qui n'a bien sur aucun rapport avec le blog, un texte de ma chère mise.a.nue :
Il était une fois...
Une petite planete bleue qui s'faisait détruire de plus en plus chaque jour. Sur cette petite planete jadis splendide, il y avait plusieurs continent. Afrique, pauvreté, Asie, technologie, guerre, Amérique, richesse, pollution, Océanie, désert, montagnes, saletés, Europe... L'Europe, L'Occident. Continent dévelloppé. Dans lequel on retrouve plusieurs pays. Dont la France. Notre belle France. Paris. La Capitale. La ville lumière. La Seine, les bateaux mouches. Notre-Dame, les cloches, la cathédrale. Le Sacré-coeur, la Tour eiffel. Les nombreux arrondissements. Les boites de nuits, les discothèques. Les quartiers mal famés, les cités. Les grands appartements riches. La mode, les défilés. Les pubs partout sur les murs. Le métro. Les gens pressés. Les petits cafés qui vendent croissant et café le matin. Les marchands de journeaux. Le Louvre. Les musées. Le Moulin Rouge. Les Champs Elysées. Et moi, mon pardessus noir, mes bottines, mes gants et mon sac à dos, perdue dans tout ça. Le coeur à l'envers. Emerveillée. Et peur. De quoi je ne sais pas. Moi qui habite un appartement de bonne au dernier étage d'un immeuble de bourges. Je descend les escaliers. Quatre à quatre. Sept étages. Essouflée, mes cheveux bruns en batailles, les joues rouges, je traverse la petite cour intérieure a grand pas, et pousse la porte cochere. Les passants passent. Pressés. Ils rentrent du boulot. Vont chercher les enfants. Les hommes en costumes. Les femmes en tailleurs. Moi en panta-large et débardeur. Cachés sous ce fichu pardessus. C'était son* pardessus. La seule chose qu'il me reste de Lui*. A cette pensée les larmes me montent aux yeux. Je les essuies rapidement d'un revers de main. Je presse le pas. Me fond dans la foule des gens pressés, stressés. Je m'arrete a un marchand de fleurs. Des iris blancs. Oui, trois, ce sera parfait. Merci beaucoup. Non pas de carte avec non. Non c'est pas pour offrir. Enfin... Non, non, ce n'est pas pour offrir. Merci. Au revoir. Et de retour dans la foule. Pressée stressée. Déprimée. Les fleurs à la main. Je prend le métro. Une piece pour celle qui joue du violon. Un sourire aussi. On étouffe dans ce métro. Heure de pointe. Je sors. Enfin. De l'air.
La gare. Les gens qui s'en vont. Loin. Ou pas. Pressés aussi. Des valises ou sacs plus ou moins gros. Les billets à la main. " Le train en provenance de Bordeaux va entrer en gare voie C. Les voyageurs..." Les voix des "hotesses" se perdent dans le brouhaha environant. J'achete mon billet. Voie D. Je monte. Il est déjà là. Il va partir. Je me dépêche. Mes joues encore rouges. Le souffle cours. Trouver une place assise. Là. Près de la fenêtre. Parfait. Mon mp3. La musique dans les oreilles. Je regarde le paysage qui défile. On quitte Paris. Le train accelere. Les champs passent de plus en plus vite. Les maisons. Les villages. Les patelins. Au bout d'un moment on arrive. Enfin. La mer. Le bruit des vagues. Qui s'échoue sur le sable. Qui s'éclatent sur les rochers. Les fleurs en main je pend le bus. Place assise près de la fenetre. J'ai de la chance aujourd'hui. Les yeux perdu à l'horizon, là ou la mer et le ciel se confondent. Là ou plus rien n'est réel, là ou tu es parti, et tu n'es jamais revenu. On arrive au village. Le bus me dépose sur la place et continue sa route.*
Les volets des bicoques de la place sont clos. Tout est silencieux. Je traverse le village endormi en cette fin de journée. Ils doivent tous être au café. Comme d'habitude. Oui. J'entends quelques éclats de voix. Ils s'estompent alors que je m'éloigne. J'approche de la falaise. Ferme les yeux un instant. Une larme roule sur ma joues. Mes levres gercées me brulent a cause de l'embrun salé. Le vent est froid. Je serre les dents, me retourne. Je monte la petite cote. Pousse la grille en vieux fer forgé. Avance dans l'allée, entre les dalles. Ne regarde pas de part et d'autre des vieux cyprès. Tourne à droite. Deux fois à gauche. Et tu es là. Devant moi. Sous terre. Je dépose les fleurs. Murmure. " Je t'aime." Eclate en sanglot. Toi que la mer m'a pris par un jour d'automne, il y a un an. Toi qu'elle m'a arraché. Cette mer tellement belle que tu aimais tant. Naufrage. Orage. Tempete. Quatre personnes. Trois survivants. Et toi... Toi... Je me retourne. Cours. Repousse la grille. Vois la falaise. Cours; Cours. Tombe. Dans l'herbe. Pleure. Cris. Hurle. serre les poings. Me calme.
Me releve. Rentre au village. Tape à la porte de l'hotel. Je passerai la nuit ici. Je rentrerai demain sur Paris. J'irai travailler au journal comme d'habitude. Je sourirai. J'irai peut-être à la patinoire. Ou au cinéma. Je sortirai avec mes amies. Et puis, je m'acheterai un nouveau manteau.
Et tout le reste.. après quand j'aurai eu le temps de finir le bordel qui s'accumule en ce moment autour de moi !
300x1000 Bises Mymy
300x1000 Bises Mymy
Mardi 17 octobre 2006 à 21:47
Le 299ème .. et tout ce que j'ai à vous dire c'est que je me bats encore avec me Css.
Pour une raison inconnue, mes titres ce sont mis en liens standards.. pas moyens de les changer, de plus, je n'arrive pas à centrer comme il faut et je me suis découverte une véritable passion pour les marges.
Ceci est donc.. environ le 10ème SOS que j'envoie à travers ces pages. Si quelqu'un manipulant aisément le Css pouvait passer faire le ménage dans ma feuille de style. Je demande pas des changements de couleurs, de bannière ou autre. Un petit passage, deux, trois améliorations avec les propriétés que je ne maîtrise pas. Voilà c'est tout je crois.
Si des gens veulent participer au 300ème article du blog par des mots, des textes (réservés aux anciens et aux amis.. ils se connaissent) des dessins ou des photos, il faut me les envoyer rapidement.
Même si j'en ajouterai, je pense après le premier envoi de cet article.
Le 300ème. Ca en fait du temps passé avec vous à débiter mes conneries mine de rien.
Ca en fait des mots, des photos, des dessins, des pensées, des réflexions, des sentiments, et des visites. Ca me donne chaud au coeur. Et je fois vous avouer que j'en ai besoin ce soir.
Cela fait un mois que j'ai appris que Romain s'est tué dans cette chute d'arbre. Je me sens seule. Alors je continue de taper sur ce putain de clavier qui me fait mal aux doigts.
Encore et toujours je me répète dans ce monde que j'ai eu la bonne idée de me créer un jour. Encore et toujours je vous répête des choses dont vous n'avez cure.
Demain j'arriverai au lycée. J'aurai froid. Je serai triste. Et personne ne saura pourquoi.
Ce n'est pas dur pourtant de le dire. Je le fais à chaque article ici. Mais que quelqu'un du lycée lise cet article et vienne me voir demain, cette pensée ne s'installe pas une seconde dans mon esprit. Les gens qui lisent ce blog, j'ai beau en connaître certains, dans cet espace je parle éternellemnt à des inconnus, ou aux gens qui n'auront jamais mes messages.
On fonctionne comme ça depuis 299 articles et bientôt un an. Pourquoi changer ? Pour évoluer oui, comme je l'ai dit dans un article également. En tout ce temps cela a évolué, les design, les pensées, les moyens d'expression, paraît que j'ai grandi aussi. Là dessus je reste plus que sceptique. M'enfin. Vous voyez comme ça va vite un article ? Des mots qui s'enchainent, s'emboitent et se suivent tout seuls ? Presque pas besoin de réfléchir. Ils viennent naturellement. Nous sommes passés d'un problème récurrent de Css à une problématique récurrente chez moi. Et à cette réponse, toujours identique :
MERCI A VOUS !!
1000 Bises,
Mymy, ses fautes d'orthographes et le reste.
Ce soir j'ai le courage de rien.
Je voudrai juste avoir de l'affection, pouvoir en commander sans en faire la demande.
Bizarre ouais. Qui est le con qui a dit que j'avais grandi ?
Mardi 17 octobre 2006 à 19:03
Hier soir j'ai pas pu vous parler. Je n'ai pas pu vous écrire. J'ai juste pu vous voir très brièvement. L'impression d'avoir les lèvres scotchées. Et cette colle qui vous empêche de vous exprimer, qui bride l'expression de vos pensées et de vos sentiments.
Les soirées comme celle la sont à proscrire. A éviter à tout prix.
Rien ne couronnera jamais mes efforts. Ils sont vains. Inutiles comme on l'a peu vu.
Pourtant il faut bien les faire. Les faire c'est continuer l'existence, lutter pour un objectif certe irréalisable, mais s'astreindre à essayer coûte que coûte c'est refuser l'échec. C'est refuser de retourner en arrière. C'est refuser de se dégrader.
La véritable question à se poser c'est, est ce que tu as le droit de t'envoler pour oublier ce que tu laisses en bas ?
Je dis tu, je dis nous, je dis vous, je dis je. On s'en fout de la personne. L'important c'est de savoir. Pas de connaître les réponses non. De savoir si on veut les connaître. De savoir si on veut continuer leur quête oui ou non.
L'inspiration ne venait pas. Alors je la force. Parce que je peux pas garder les choses en moi plus longtemps. Ca commencait à me ronger de l'intérieur.. et je ne veux pas.
Je ne suis pas de celles qui disent oui.. le facil et positif oui. Je suis de celles qui disent non et qui se posent les questions jusqu'au bout.
[c'est quelque chose entre Antigone et moi .. retenez en ce que vous voulez.]
Dimanche 15 octobre 2006 à 16:45
Il est neuf heures. Ce dimanche matin. Il fait pas trop mauvais, je pourrai même dire qu'il fait bon. Nous nous sommes décidés hier soir, nous partons à la piscine. A quatre, en famille presque. Le temps de se réveiller, de déjeuner et de passer par la salle de bains. Nous voilà partis. J'adore la piscine, mon élément c'est l'eau. En ce moment j'ai malheureusement un léger problème, mon maillot de bain est un deux pièces. Je déborde pas de partout, on me dit même qu'il me va bien, mais ça n'arrange pas mes affaires, je suis mal à l'aise avec ça. M'enfin bref c'est pas l'important. Ca compte toutefois.. vous comprendrez.
25 minutes de trajet, le hall d'entrée, l'acceuil, les vestaires, les escaliers et je suis dans l'eau. Tchaah elle est froide. J'ai pas mes lunettes. Ma mère me les a empruntées un jour et elles sont désormais perdues.. tant pis je fais une longueur pour me rechauffer.. brasse coulée sans lunettes et avec le pince nez cassé. Ce n'est pas la peine de tenter de faire de grands trucs aujourd'hui. Je me résigne. J'ai mal aux bras et aux jambes, à cause du sport et de judo de la veille. Je m'installe en planche. Sans me faire basculer en arrière comme d'habitude. Je pense à rien et je me laisse dériver. Il n'y a pas trop de monde. Les grandes baies vitrées laissent les rayons d'un soleil inattendu mais bien acceuilli, effleurer mon visage.
Soudain je sens deux mains sur mon bas dos. En une fraction de seconde j'ai réfléchi, c'est pas les mains de ma mère, elles sont trop grandes, ni celles de mon beau père, elles sont trop petites. Je pense savoir à qui elles pourraient appartenir.. et ça n'a aucun sens.
Je me sens partir sous l'eau, je coupe juste ma respiration, la pression est amicale, ce n'est pas maintenant que je finirai noyée. Mes yeux restent ouverts sous l'eau pour tenter de voir qui me pousse. Je remonte doucement. Je vois flou. C'est bien lui aves son éternel sourire aux lèvres. Putain qu'est ce qu'il fait là ?? Je reste consternée de surprise, tout en étant pas étonnée. J'ai dit hier soir que j'allais à la piscine. Il m'a demandé où. J'ai répondu. C'est d'une logique effrayante et surprenant à loisir. Planté au milieu du bassin il me regarde, ce n'est pas un regard d'excuse ou de défi. Il est là, il est là, que comprendre d'autre ? Je n'ai plus qu'à jouer le jeu. Je vais bien tout va bien.
On a passé deux heures géniales. A se pousser, à aller se chercher dans le fond de l'eau, à se battre parfois. Oui deux heures géniales. Maintenant faut les assumer.
25 minutes de trajet, le hall d'entrée, l'acceuil, les vestaires, les escaliers et je suis dans l'eau. Tchaah elle est froide. J'ai pas mes lunettes. Ma mère me les a empruntées un jour et elles sont désormais perdues.. tant pis je fais une longueur pour me rechauffer.. brasse coulée sans lunettes et avec le pince nez cassé. Ce n'est pas la peine de tenter de faire de grands trucs aujourd'hui. Je me résigne. J'ai mal aux bras et aux jambes, à cause du sport et de judo de la veille. Je m'installe en planche. Sans me faire basculer en arrière comme d'habitude. Je pense à rien et je me laisse dériver. Il n'y a pas trop de monde. Les grandes baies vitrées laissent les rayons d'un soleil inattendu mais bien acceuilli, effleurer mon visage.
Soudain je sens deux mains sur mon bas dos. En une fraction de seconde j'ai réfléchi, c'est pas les mains de ma mère, elles sont trop grandes, ni celles de mon beau père, elles sont trop petites. Je pense savoir à qui elles pourraient appartenir.. et ça n'a aucun sens.
Je me sens partir sous l'eau, je coupe juste ma respiration, la pression est amicale, ce n'est pas maintenant que je finirai noyée. Mes yeux restent ouverts sous l'eau pour tenter de voir qui me pousse. Je remonte doucement. Je vois flou. C'est bien lui aves son éternel sourire aux lèvres. Putain qu'est ce qu'il fait là ?? Je reste consternée de surprise, tout en étant pas étonnée. J'ai dit hier soir que j'allais à la piscine. Il m'a demandé où. J'ai répondu. C'est d'une logique effrayante et surprenant à loisir. Planté au milieu du bassin il me regarde, ce n'est pas un regard d'excuse ou de défi. Il est là, il est là, que comprendre d'autre ? Je n'ai plus qu'à jouer le jeu. Je vais bien tout va bien.
On a passé deux heures géniales. A se pousser, à aller se chercher dans le fond de l'eau, à se battre parfois. Oui deux heures géniales. Maintenant faut les assumer.
Samedi 14 octobre 2006 à 22:33
" Il était une fois...
- Bee* - °o " You see its not the wings that makes the angel... " dit :
Une petite planete bleue qui s'faisait détruire de plus en plus chaque jour. Sur cette petite planete jadis splendide, il y avait plusieurs continent. Afrique, pauvreté, Asie, technologie, guerre, Amérique, richesse, polution, Océanie, désert, montagnes, saleté, Europe... L'Europe, L'Occident. Continent dévelloppé. Dans lequel on retrouve plusieurs pays. Dont la France. Notre belle France. Paris. La Capitale. La ville lumière. La Seine, les bateaux mouches. Notre-Dame, les cloches, la cathédrale. Le Sacré-coeur, la Tour eiffel. Les nombreux arrondissements. Les boites de nuits, les discothèques. Les quartiers mal famés, les cités. Les grands appartements riches. La mode, les défilés. Les pubs partout sur les murs. Le métro. Les gens pressés. Les petits cafés qui vendent croissant et café le matin. Les marchands de journeaux. Le Louvre. Les musées. Le Moulin Rouge. Les Champs Elysées. Et moi, mon pardessus noir, mes botines, mes gants et mon sac à dos, perdus dans tout ça. Le coeur à l'envers. Emerveillée. Et peur. De quoi je ne sais pas. Moi qui habite un appartement de bonne *
- Bee* - °o " You see its not the wings that makes the angel... " dit :
[ J'écris comme ça. a la fin tu m'dis si ça t'plait ou pas ]
- Bee* - °o " You see its not the wings that makes the angel... " dit :
[ Si ça t'plait pas j'le mettrais sur mon blog ]
Mymy arrête de rêver aux chimères. dit :
pour l'instant j'aime beaucoup comme toujours
- Bee* - °o " You see its not the wings that makes the angel... " dit :
* au dernier étage d'un immeuble de bourges. Je descend les escaliers. Quatre à quatre. Sept étages. Essouflées, mes cheveux bruns en batailles, les joues rouges, je traverse la petite cour intérieure a grand pas, et pousse la porte cochere. Les passants passe. Pressés. Ils rentrent du boulot. Vont chercher les enfants. Les hommes en costumes. Les femmes en tailleur. Moi en panta-large et débardeur. Cachés sous ce fichu pardessus. C'était son* pardessus. La seule chose qu'il me reste de Lui*. A cette pensée les larmes me montent aux yeux. Je les essuies rapidement d'un revers de main. Je presse le pas. Me fond dans la foule des gens pressés, stressés. Je m'arrete a un marchand de fleurs. Des iris blancs. Oui, trois, ce sera parfait. Merci beaucoup. Non pas de carte avec non. Non c'est pas pour offrir. Enfin... Non, non, ce n'est pas pour offrir. Merci. Au revoir. Et de retour dans la foule. Pressée stressée. Déprimée. Les fleurs à la main. Je prend le métro. Une piece pour celle qui joue du violon. Un sourire aussi. On étouffe dans ce métro. Heure de pointe. Je sors. Enfin. De l'air.
- Bee* - °o " You see its not the wings that makes the angel... " dit :
* La gare. Les gens qui s'en vont. Loin. Ou pas. Pressés aussi. Des valises ou sacs plus ou moins gros. Les billets à la main. " Le train en provenance de Bordeaux va entrer en gare voie C. Les voyageurs..." Les voix des 'hotesses' se perdent dans le brouhaha environant. J'achete mon billet. Voie D. Je monte. Il est déjà là. Il va partir. Je me dépeche. Mes joues encore rouges. Le souffle cours. Trouver une place assise. Là. Près de la fenêtre. Parfait. Mon mp3. La musique dans les oreilles. Je regarde le paysage qui défile. On quitte Paris. Le train accelere. Les champs passent de plus en plus vite. Les maisons. Les villages. Les patelins. Au bout d'un moment on arrive. Enfin. La mer. Le bruit des vagues. Qui s'échoue sur le sable. Qui s'éclatent sur les rochers. Les fleurs en main je pend le bus. Place assise près de la fenetre. J'ai de la chance aujourd'hui. Les yeux perdu à l'horizon, là ou la mer et le ciel se confondent. Là ou plus rien n'est réel, là ou tu es parti, et tu n'es jamais revenu. On arrive au village. Le bus me dépose sur la place et continue sa route.*
- Bee* - °o " You see its not the wings that makes the angel... " dit :
* Les volets des bicoques de la place sont clos. Tout est silencieux. Je traverse le village endormi en cette fin de journée. Ils doivent tous être au café. Comme d'habitude. Oui. J'entends quelques éclats de voix. Ils s'estompent alors que je m'éloigne. J'approche de la falaise. Ferme les yeux un instant. Une larme roule sur ma joues. Mes levres gercées me brulent a cause de l'embrun salé. Le vent est froid. Je serre les dents, me retourne. Je monte la petite cote. Pousse la grille en vieux fer forgé. avance dans l'allée, entre les dalles. Ne regarde pas de part et d'autre des vieux cyprès. Tourne à droite. Deux fois à gauche. Et tu es là. Devant moi. Sous terre. Je dépose les fleurs. Murmure. " Je t'aime." Eclate en sanglot. Toi que la mer m'a pris par un jour d'autaumne, il y a un an. Toi qu'elle m'a arraché. Cette mer tellement belle que tu aimais tant. Naufrage. Orage. Tempete. Quatre personnes. Trois survivants. Et toi... Toi... Je me retourne. Cours. Repousse la grille. Vois la falaise. Cours; Cours. Tombe. Dans l'herbe. Pleure. Cris. Hurle. serre les poings. Me calme. *
- Bee* - °o " You see its not the wings that makes the angel... " dit :
* Me releve. Rentre au village. Tape à la porte de l'hotel. Je passerai la nuit ici. Je rentrerai demain sur Paris. J'irai travailler au journal comme d'habitude. Je sourirai. J'irai peut etre a la patinoire. Ou au cinéma. Je sortirai avec mes amies. Et puis, je m'acheterai un nouveau manteau.
- Bee* - °o " You see its not the wings that makes the angel... " dit :
Fini. Pourquoi toutes mes histoires tournent au drame ? Oo
- Bee* - °o " You see its not the wings that makes the angel... " dit :
Une petite planete bleue qui s'faisait détruire de plus en plus chaque jour. Sur cette petite planete jadis splendide, il y avait plusieurs continent. Afrique, pauvreté, Asie, technologie, guerre, Amérique, richesse, polution, Océanie, désert, montagnes, saleté, Europe... L'Europe, L'Occident. Continent dévelloppé. Dans lequel on retrouve plusieurs pays. Dont la France. Notre belle France. Paris. La Capitale. La ville lumière. La Seine, les bateaux mouches. Notre-Dame, les cloches, la cathédrale. Le Sacré-coeur, la Tour eiffel. Les nombreux arrondissements. Les boites de nuits, les discothèques. Les quartiers mal famés, les cités. Les grands appartements riches. La mode, les défilés. Les pubs partout sur les murs. Le métro. Les gens pressés. Les petits cafés qui vendent croissant et café le matin. Les marchands de journeaux. Le Louvre. Les musées. Le Moulin Rouge. Les Champs Elysées. Et moi, mon pardessus noir, mes botines, mes gants et mon sac à dos, perdus dans tout ça. Le coeur à l'envers. Emerveillée. Et peur. De quoi je ne sais pas. Moi qui habite un appartement de bonne *
- Bee* - °o " You see its not the wings that makes the angel... " dit :
[ J'écris comme ça. a la fin tu m'dis si ça t'plait ou pas ]
- Bee* - °o " You see its not the wings that makes the angel... " dit :
[ Si ça t'plait pas j'le mettrais sur mon blog ]
Mymy arrête de rêver aux chimères. dit :
pour l'instant j'aime beaucoup comme toujours
- Bee* - °o " You see its not the wings that makes the angel... " dit :
* au dernier étage d'un immeuble de bourges. Je descend les escaliers. Quatre à quatre. Sept étages. Essouflées, mes cheveux bruns en batailles, les joues rouges, je traverse la petite cour intérieure a grand pas, et pousse la porte cochere. Les passants passe. Pressés. Ils rentrent du boulot. Vont chercher les enfants. Les hommes en costumes. Les femmes en tailleur. Moi en panta-large et débardeur. Cachés sous ce fichu pardessus. C'était son* pardessus. La seule chose qu'il me reste de Lui*. A cette pensée les larmes me montent aux yeux. Je les essuies rapidement d'un revers de main. Je presse le pas. Me fond dans la foule des gens pressés, stressés. Je m'arrete a un marchand de fleurs. Des iris blancs. Oui, trois, ce sera parfait. Merci beaucoup. Non pas de carte avec non. Non c'est pas pour offrir. Enfin... Non, non, ce n'est pas pour offrir. Merci. Au revoir. Et de retour dans la foule. Pressée stressée. Déprimée. Les fleurs à la main. Je prend le métro. Une piece pour celle qui joue du violon. Un sourire aussi. On étouffe dans ce métro. Heure de pointe. Je sors. Enfin. De l'air.
- Bee* - °o " You see its not the wings that makes the angel... " dit :
* La gare. Les gens qui s'en vont. Loin. Ou pas. Pressés aussi. Des valises ou sacs plus ou moins gros. Les billets à la main. " Le train en provenance de Bordeaux va entrer en gare voie C. Les voyageurs..." Les voix des 'hotesses' se perdent dans le brouhaha environant. J'achete mon billet. Voie D. Je monte. Il est déjà là. Il va partir. Je me dépeche. Mes joues encore rouges. Le souffle cours. Trouver une place assise. Là. Près de la fenêtre. Parfait. Mon mp3. La musique dans les oreilles. Je regarde le paysage qui défile. On quitte Paris. Le train accelere. Les champs passent de plus en plus vite. Les maisons. Les villages. Les patelins. Au bout d'un moment on arrive. Enfin. La mer. Le bruit des vagues. Qui s'échoue sur le sable. Qui s'éclatent sur les rochers. Les fleurs en main je pend le bus. Place assise près de la fenetre. J'ai de la chance aujourd'hui. Les yeux perdu à l'horizon, là ou la mer et le ciel se confondent. Là ou plus rien n'est réel, là ou tu es parti, et tu n'es jamais revenu. On arrive au village. Le bus me dépose sur la place et continue sa route.*
- Bee* - °o " You see its not the wings that makes the angel... " dit :
* Les volets des bicoques de la place sont clos. Tout est silencieux. Je traverse le village endormi en cette fin de journée. Ils doivent tous être au café. Comme d'habitude. Oui. J'entends quelques éclats de voix. Ils s'estompent alors que je m'éloigne. J'approche de la falaise. Ferme les yeux un instant. Une larme roule sur ma joues. Mes levres gercées me brulent a cause de l'embrun salé. Le vent est froid. Je serre les dents, me retourne. Je monte la petite cote. Pousse la grille en vieux fer forgé. avance dans l'allée, entre les dalles. Ne regarde pas de part et d'autre des vieux cyprès. Tourne à droite. Deux fois à gauche. Et tu es là. Devant moi. Sous terre. Je dépose les fleurs. Murmure. " Je t'aime." Eclate en sanglot. Toi que la mer m'a pris par un jour d'autaumne, il y a un an. Toi qu'elle m'a arraché. Cette mer tellement belle que tu aimais tant. Naufrage. Orage. Tempete. Quatre personnes. Trois survivants. Et toi... Toi... Je me retourne. Cours. Repousse la grille. Vois la falaise. Cours; Cours. Tombe. Dans l'herbe. Pleure. Cris. Hurle. serre les poings. Me calme. *
- Bee* - °o " You see its not the wings that makes the angel... " dit :
* Me releve. Rentre au village. Tape à la porte de l'hotel. Je passerai la nuit ici. Je rentrerai demain sur Paris. J'irai travailler au journal comme d'habitude. Je sourirai. J'irai peut etre a la patinoire. Ou au cinéma. Je sortirai avec mes amies. Et puis, je m'acheterai un nouveau manteau.
- Bee* - °o " You see its not the wings that makes the angel... " dit :
Fini. Pourquoi toutes mes histoires tournent au drame ? Oo
Samedi 14 octobre 2006 à 21:59
inspiré avec l'air de "Where do you go when you're lonely
I'll follow you"J'avais des tas de choses à vous dire.
Mes idées s'évaporent en souvenirs
Je voulais vous offrir des mots
Qui ferait battre nos coeurs au même tempo
Qu'avez vous donc fait de moi ?
Qu'avez vous donc laissé là ?
Qu'avez vous donc fait de moi ?
Pour que je ne puisse vivre que dans vos bras.
Vos présences me guettent.
Autant que j'examine vos gestes.
Les jours passent comme des années.
Pour mieux nous séparer.
Qu'avez vous donc fait de moi ?
Qu'avez vous donc laissé là ?
Qu'avez vous donc fait de moi ?
Pour que je ne puisse vivre que dans vos bras.
Mes idées s'évaporent en souvenirs
Je voulais vous offrir des mots
Qui ferait battre nos coeurs au même tempo
Qu'avez vous donc fait de moi ?
Qu'avez vous donc laissé là ?
Qu'avez vous donc fait de moi ?
Pour que je ne puisse vivre que dans vos bras.
Vos présences me guettent.
Autant que j'examine vos gestes.
Les jours passent comme des années.
Pour mieux nous séparer.
Qu'avez vous donc fait de moi ?
Qu'avez vous donc laissé là ?
Qu'avez vous donc fait de moi ?
Pour que je ne puisse vivre que dans vos bras.
si vous voulez entendre à quoi ressemble un de mes essais .. en tout un GRAND merci à Maky.. désormais vous pourrez m'entendre en cliquant sur des liens : ICI
(excusez la qualité médiocre du son et de ma voix.. c'était par forcément le bon soir )
(excusez la qualité médiocre du son et de ma voix.. c'était par forcément le bon soir )
Vendredi 13 octobre 2006 à 21:22
LAISSER LE MOT AVENIR AU PASSE ET PLUS AU CONDITIONNEL
Les Hommes sont, il faut parfois se l'avouer, dans une grande proportion, assez bêtes.
Pourquoi s'inquiéter d'un jour qui n'est pas encore là ? Pourquoi se prende la tête avec un demain dont personne ne sait de quoi il sera fait ? Demain je sais juste que j'irai en cours.
Et même, peut être pas, grève des bus, cambriolage du lycée, manifestations, accident de bus.
C'est possible. Envisageable. Je ne le ferai pourtant pas. Ces trois exemples ont pu vous paraître ridicules. Ils le sont. Si je devais faire attention à toutes les possibilités, je n'aurai plus le temps de vivre.
"Qui rêve trop oublie de vivre"
Et puis si ces considérations sont ridicules, pourquoi les autres ne le seraient elles pas ?
Demain.. et ouais demain. Dans 24 heures. Des sentiments seront passés, des mots, des moments, que je ne peux pas prévoir. Dont je ne peux calculer l'arrivée, le pourquoi du comment, la manière, les causes et les conséquences.
Si je mets des mots sur ces idées ce soir c'est probablement parce que quelqu'un me répète en ce moment cette philosophie. Ce n'est pas la première fois c'est sur que l'on tente de faire rentrer ça dans mon crane. Le message semble passer mieux pourtant.Un effet bénéfique à voir la "méthode" en action. Je ne crois pas.
L'article est décousu. Les pensées sont décousues. La personne est décousue. Comme la réflexion qui a précédée et celle qui va suivre :
Attendre, se dit en espagnol, esperar, la racine du mot français espoir. Si c'est bien cela la vraie signification d'espoir, je fais sans cesse des contre-sens. J'espère sans plus rien attendre.
L'inspiration se perd à l'approche du 300ème, moment mal choisi, c'est toujours ça.
Si vous voulez m'écrire, vous écrire, un article pour le 300ème, n'hésitez pas , et envoyez le moi !! (Si des âmes d'artistes des images se révèlent aussi..)
Bande son : je chante, ça me suffit.
Etat d'esprit : confus par trop de clartée.
1000 Bises Mymy
Les Hommes sont, il faut parfois se l'avouer, dans une grande proportion, assez bêtes.
Pourquoi s'inquiéter d'un jour qui n'est pas encore là ? Pourquoi se prende la tête avec un demain dont personne ne sait de quoi il sera fait ? Demain je sais juste que j'irai en cours.
Et même, peut être pas, grève des bus, cambriolage du lycée, manifestations, accident de bus.
C'est possible. Envisageable. Je ne le ferai pourtant pas. Ces trois exemples ont pu vous paraître ridicules. Ils le sont. Si je devais faire attention à toutes les possibilités, je n'aurai plus le temps de vivre.
"Qui rêve trop oublie de vivre"
Et puis si ces considérations sont ridicules, pourquoi les autres ne le seraient elles pas ?
Demain.. et ouais demain. Dans 24 heures. Des sentiments seront passés, des mots, des moments, que je ne peux pas prévoir. Dont je ne peux calculer l'arrivée, le pourquoi du comment, la manière, les causes et les conséquences.
Si je mets des mots sur ces idées ce soir c'est probablement parce que quelqu'un me répète en ce moment cette philosophie. Ce n'est pas la première fois c'est sur que l'on tente de faire rentrer ça dans mon crane. Le message semble passer mieux pourtant.Un effet bénéfique à voir la "méthode" en action. Je ne crois pas.
L'article est décousu. Les pensées sont décousues. La personne est décousue. Comme la réflexion qui a précédée et celle qui va suivre :
Attendre, se dit en espagnol, esperar, la racine du mot français espoir. Si c'est bien cela la vraie signification d'espoir, je fais sans cesse des contre-sens. J'espère sans plus rien attendre.
L'inspiration se perd à l'approche du 300ème, moment mal choisi, c'est toujours ça.
Si vous voulez m'écrire, vous écrire, un article pour le 300ème, n'hésitez pas , et envoyez le moi !! (Si des âmes d'artistes des images se révèlent aussi..)
Bande son : je chante, ça me suffit.
Etat d'esprit : confus par trop de clartée.
1000 Bises Mymy
Jeudi 12 octobre 2006 à 22:30
J'ai pas appris à demander. Si je voulais quelque chose, je tentais de le faire comprendre. Par mes gestes, par mes regards, par des sous entendus. C'était
comme ça quand j'étais petite fille. Je n'ai pas été élevée avec le réflexe de demander clairement et franchement ce que je désirais.
Aujourd'hui je n'ai pas changé. Je suis incapable de formuler une requête pour quelque chose que je désire réellement. Enfin. Si. Ca m'est arrivé. Deux fois. La première j'ai tremblé comme une feuille, j'étais dans un état pitoyable. L'autre, j'ai tremblé comme une feuille aussi. Mais j'avais sourire niais vissé sur le visage. On s'étonnera ensuite que je n'ose pas demander. Je ne suis pas timide. C'est le contexte dans lequel j'ai grandit qui fait ça. Surement. Arghh. Ce que cela m'énerve d'être tordue par nature !
1000 Bises !!!
Mymy.. éternelle timide.. kof kof kof
comme ça quand j'étais petite fille. Je n'ai pas été élevée avec le réflexe de demander clairement et franchement ce que je désirais.
Aujourd'hui je n'ai pas changé. Je suis incapable de formuler une requête pour quelque chose que je désire réellement. Enfin. Si. Ca m'est arrivé. Deux fois. La première j'ai tremblé comme une feuille, j'étais dans un état pitoyable. L'autre, j'ai tremblé comme une feuille aussi. Mais j'avais sourire niais vissé sur le visage. On s'étonnera ensuite que je n'ose pas demander. Je ne suis pas timide. C'est le contexte dans lequel j'ai grandit qui fait ça. Surement. Arghh. Ce que cela m'énerve d'être tordue par nature !
1000 Bises !!!
Mymy.. éternelle timide.. kof kof kof
Jeudi 12 octobre 2006 à 21:59
Toi qui sors de scène,
Sans armes et sans haine,
J'ai peur d'oublier, j'ai peur d'accepter,
J'ai peur des vivants, à présent.
Sans armes et sans haine,
J'ai peur d'oublier, j'ai peur d'accepter,
J'ai peur des vivants, à présent.
Jeudi 12 octobre 2006 à 17:55
Sujet de français.. qui je pense, doit mériter sa place ici, c'est la seule chose qui empêche ma journée d'être un fiasco total. (je n'ai rien changé.. voici le texte que j'ai rendu. Exactement. Alors.. quelle note ?)
**************************************
Sur une île déserte, au sens propre du terme j'emporterai, c'est sans surprises le livre qui me permettrait de quitter ce lopin de terre le plus vite possible :
"Comment survivre dans la jungle"
"Dix conseils pour se construire un radeau, avec en bonus, la nouvelle édition des cartes maritimes"
etc..
C'est vrai, je ne tiendrai pas longtemps sur une île déserte, enfin si, je tiendrai longtemps physiquement, mais mentalement, pour faire une chose aussi naturelle que lire... non. Au bout de quelques jours, mes nerfs lâcheraient ; pas assez d'activités, pas assez de paroles à échanger, ou de piques acerbes à se jeter.
Trop de vide pour que je puisse vivre sans devenir folle.
C'est Ambrose Bierce qui dans son Dictionnaire du démon donne cette définition :
" seul: adj. En mauvaise compagnie."
C'est pour tout cela que la seule réponse honnête à cette question, vue comme telle, est celle que je vous ai donné au dessus.
Mais je ne pense pas que cela soit ce que vous attendiez.
Et si cette île déserte était figurée ?
Au sens figuré ? Si j'étais seule dans un environnement hostile, sans aide, avec pour tout moyen de subsitance ma propre personne et que ce que je suis capable d'en faire ? Juste dans ce monde auquel nous appartenons, mais sans l'aide des gens que j'aime ? Et que je devais choisir un livre ?
J'aimerais choisir un livre inachevé, dont je pourrait réecrire l'histoire selon mes humeurs. Rendre l'héroïne (une héroïne parce que c'est plus simple de "jouer" avec un personnage du même sexe que le notre) folle quand j'aurai besoin de conserver tout ma lucidité, la rendre amoureuse quand je serai trop seule, la faire crier quand le silence alentour serait trop assourdissant.
En réalité, oui, je l'avoue, à travers elle je me ferait vivre par procuration.
Je ne veux pas connaître ce livre dont j'aurai besoin, parce que je voudrais le découvrir quand mon champ d'action sera limité.
Cependant, il est un livre qui se rapproche de toutes mes envies, Antigone de Jean Anouilh.
C'est un livre dont la fin nous est livrée avec le début. Et bien qu'au cours de l'histoire on ne peut se faire à cette fin inéductable, aucune autre ne peut nous satisfaire.
Parce que ce bout de femme qu'est Antigone, cherche sa vie dans sa mort, son commencement dans sa fin. Et ainsi, l'histoire est sans cesse différente. Selon le point de vue que j'adopte, les possibilités que j'imagine.
Malgré tout le dénouement est toujours identique, parce que "Antigone était faite pour être morte" ( Antigone, Edition la Table Ronde, ligne 5 p 100)
Dans une histoire toujours semblable, où les lectures passent comme des jours, l'imagination rend chaque point identique, différent.
Toute nouvelle fin n'est qu'une copie de l'ancienne.
N'est ce pas comme ça que les jours passent sur une île déserte ?
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Quel livre emporteriez vous sur une île déserte ?
Sur une île déserte, au sens propre du terme j'emporterai, c'est sans surprises le livre qui me permettrait de quitter ce lopin de terre le plus vite possible :
"Comment survivre dans la jungle"
"Dix conseils pour se construire un radeau, avec en bonus, la nouvelle édition des cartes maritimes"
etc..
C'est vrai, je ne tiendrai pas longtemps sur une île déserte, enfin si, je tiendrai longtemps physiquement, mais mentalement, pour faire une chose aussi naturelle que lire... non. Au bout de quelques jours, mes nerfs lâcheraient ; pas assez d'activités, pas assez de paroles à échanger, ou de piques acerbes à se jeter.
Trop de vide pour que je puisse vivre sans devenir folle.
C'est Ambrose Bierce qui dans son Dictionnaire du démon donne cette définition :
" seul: adj. En mauvaise compagnie."
C'est pour tout cela que la seule réponse honnête à cette question, vue comme telle, est celle que je vous ai donné au dessus.
Mais je ne pense pas que cela soit ce que vous attendiez.
Et si cette île déserte était figurée ?
Au sens figuré ? Si j'étais seule dans un environnement hostile, sans aide, avec pour tout moyen de subsitance ma propre personne et que ce que je suis capable d'en faire ? Juste dans ce monde auquel nous appartenons, mais sans l'aide des gens que j'aime ? Et que je devais choisir un livre ?
J'aimerais choisir un livre inachevé, dont je pourrait réecrire l'histoire selon mes humeurs. Rendre l'héroïne (une héroïne parce que c'est plus simple de "jouer" avec un personnage du même sexe que le notre) folle quand j'aurai besoin de conserver tout ma lucidité, la rendre amoureuse quand je serai trop seule, la faire crier quand le silence alentour serait trop assourdissant.
En réalité, oui, je l'avoue, à travers elle je me ferait vivre par procuration.
Je ne veux pas connaître ce livre dont j'aurai besoin, parce que je voudrais le découvrir quand mon champ d'action sera limité.
Cependant, il est un livre qui se rapproche de toutes mes envies, Antigone de Jean Anouilh.
C'est un livre dont la fin nous est livrée avec le début. Et bien qu'au cours de l'histoire on ne peut se faire à cette fin inéductable, aucune autre ne peut nous satisfaire.
Parce que ce bout de femme qu'est Antigone, cherche sa vie dans sa mort, son commencement dans sa fin. Et ainsi, l'histoire est sans cesse différente. Selon le point de vue que j'adopte, les possibilités que j'imagine.
Malgré tout le dénouement est toujours identique, parce que "Antigone était faite pour être morte" ( Antigone, Edition la Table Ronde, ligne 5 p 100)
Dans une histoire toujours semblable, où les lectures passent comme des jours, l'imagination rend chaque point identique, différent.
Toute nouvelle fin n'est qu'une copie de l'ancienne.
N'est ce pas comme ça que les jours passent sur une île déserte ?