Mercredi 20 septembre 2006 à 16:30

Si fuera el otro personaje de la pequeña historia ?

Tu enchaines cigarettes sur cigarettes. Le taux de nicotine dans ton sang doit être assez élevé pour détraquer la plupart des instruments de mesures. Et ce n'est pas ça l'important.
On se comprend. C'est là l'essentiel. Par pic. Par chute. Par rechute.
 Quand va t'on arrêter de se croiser, les larmes aux yeux, de se toucher la main pour se renvoyer la douleur et le courage l'un de l'autre ?


*****************************************************

Si fuera el otro personage de la pequeña  historia ? Aquí. Ahora.

Tout aurai changé, ou presque. Je cherche un peu de chaleur. Ils sont quelques un à l'avoir compris. Et a me la donner. On reconnait ainsi ses vrais amis. Toutes les incertitudes sont balayées. Je ne leur permettrai pas d'avoir de la compassion, de la pitié. Ils le savent et n'en ont pas.
Je ne pensais apprécier un jour d'être prise dans les bras de l'un d'entre eux et pouvoir me reposer sur leur épaules. Et pourtant. Ainsi ces amis que je cotoie depuis toujours n'ont pas oublié qui j'étais vraiment. Je l'avais oublié. Pas eux.
Une main sur ma joue. Des regards qui en disent longs.
Ils me manquent. Plus que jamais. On voit les limites d'internet. Je ne pensais pas les comprendre un jour.. si. Comment je vais ? Il suffit de voir ma tête. De voir les cernes sous deux fenêtres embuées. La paleur de mon visage. Le noir. Omniprésent.
Ils ne peuvent pas voir tout cela. Comme ils ne peuvent pas me voir frissoner. Ce que je voudrai c'est me laisser aller. Contre leur épaule. Faire ce que je fais depuis lundi matin.
On peut pas. Ils ne sont pas là.

Un énorme merci à Lucie, Clémence, Adeline,  Simon, Wilfried, Richard, Antoine, François (comme toujours), Justine, Fabien, Bruno, Alain, Matthieu, et tout les autres..
Surprise de l'attitude d' Alexis et Thomas.
Ce que je vous aime les gars. Merci de ne pas voir en moi que ce que je vous montre.


J'aurai voulu me rapprocher de toi en des circonstances bien différentes.
Courage Wilfried. Courage. Je serai là pour toi.
Demain je serai là pour lui. Et pour toi.
Je serai là pour deux.
Pour moi même c'était déjà trop dur.
Pour toi cela ne pourra que m'aider.
Absent dans l'Eglise peut être.
Mais tu sera avec lui.


Ce qui il y a comme boulets n'empêche.

"When she is sad, she cries for hours"

Mardi 19 septembre 2006 à 21:29

 Pas le temps d'écrire ce soir. Bien trop de mot à dire et pas le temps. Le pire c'est que selon l'expression consacrée : la vie continue.
Ouais. Un nouveau Mp3, un rendez vous chez le coiffeur, une troupe, deux troupes pardon de théâtre.. quelques compliments. Quelques injures. Et pourtant il n'est plus là.
Allez voir le blog. Son blog désormais.




(on clique sur l'image svp)


Lundi 18 septembre 2006 à 21:14

Ce n'est pas une exposition. Pas une exposition de sa mort. Pas une exposition de la douleur. C'est ce sur quoi j'ai besoin de mettre des mots. Pour comprendre.
Comprendre, on ne comprend jamais. Pour accepter.

Lundi 18 septembre 2006 à 21:12

J'ai un cousin de mort.
Et j'ai un ami de mort.
J'ai un morceau de vie qu'il me donnait qui est parti avec lui.
Vous allez en bouffer du Romain. Vous allez le connaître. Parce que je ne l'ai pas assez connu.

19h25. Annonce. Un cri. Je ne pense même pas demander si c'est une blague. Pas assez de tragique pour la situation. Ce sont des larmes sur les joues d'un enfant qui me persuadent. Aucun ménagements. Un cri. Un effondrement.
Un espoir subiste mais on ne s'y attache pas parce que l'on sait qu'il se fonde sur une chance sur un milliard, au moins. Pourtant on ne peut l'ignorer. On le veut mais on y arrive pas.

[nuit]

Un matin. Un ami, son ami, les traits tirés autant, voir plus que les miens. Un silence. Quelques nouvelles échangées à voix basse. Le silence régnant est plus angoissant que tout le reste. Les "petits" qui ne le connaissent pas et qui ne sont même pas au courant de la situation se taisent. C'est dans l'air. C'est dans le village. Dans les yeux des gens. Dans ma famille. Ma grande famille. Tout le monde à 10 kms à la ronde connaît un de nous, c'est inévitable alors le monde se tait.
Une fille arrive. Calypso. Ce matin là, enfin ce matin, elle porte trop bien son nom.
Les mots tombent. Je n'ai jamais autant haï des mots. Ils sont froids, durs, ont la symbolique d'une lame de rasoir. Ils sont notre lame de rasoir.

" Ils l'ont débranché cette nuit"

Les larmes que nos amis pouvaient apercevoir dans nos yeux sont maintenant clairement visibles. Elles ne coulent pas. On en a déjà trop fait couler. Mais ce n'est pas encore assez.
Tourne en rond. Envie de frapper dans quelque chose.
Le bus. Silence. Un de chaque côté de la rangée. Perdu dans les souvenirs. Ainsi que dans l'avenir perdu. Entre nous deux, deux autres personnes. Qui ne comprennent pas. Enfin, qui comprennent moins. Qui souffrent moins.

"Ils l'ont débranché cette nuit"

Je garderai ces mots. Parce que je n'oublie pas. Je n'en suis qu'au premier deuil. Celui du corps. Celui de la mort "pure et simple" comme si c'était pur, ou simple.
Viendra ensuite le deuil de l'avenir qui s'éteint. Des sourires que nous n'aurons pas. Des blagues pas toujours drôles. Des ballades à vélo. Des retraites de communion. De la joie que tu avais sans cesse. Tu n'aura pas eu le temps de me rejoindre en tant que zozoteur de la famille. Je ne te connaissais pas assez. Et je t'aimais. Ca fait pleurer. A part égale avec le reste ? Je ne sais pas. Ca fait pleurer, beaucoup. C'est parce que chaque chose fait pleurer que je n'ai pas assez de larmes.

NO OLVIDO !!

Dimanche 17 septembre 2006 à 0:02


Je ne connais de toi que les on-dit. Ils me suffisent pourtant pour t'affirmer, te conseiller quelque chose ; arrête de donner des leçons. A ta convenance, selon ton bon vouloir. Ce ne doit pas être volontaire, du moins pas totalement, tu es trop intelligent pour.
Tu ne peut pas t'empêcher de le faire. Essaye pourtant. Et réussi. Cela vaut mieux pour tous.
Viendra un temps où elle se lassera de ne rien dire, de te laisser cette impression de pouvoir. Tu l'as déjà un peu découverte dans ce sens. L'ampleur de sa force te laisse pourtant indifférent, inconscient. Pour l'instant. Si l'étonnement doit se mêler à la douleur ton coeur et ton amour propre n'en ressortiront pas indemne. Ajoutes y l'incompréhension et tu as ton billet direct pour une thérapie de groupe.

"Comment, sous le couvert d'une ouverture d'esprit supérieure je cachais les sentiments des autres ."


Cette ouverture d'esprit dont tu es si fier, n'atteindra jamais la sienne. Il ne faut pas seulement s'ouvrir aux musiques, aux films, aux cultures, comme tu le fais parce que tu en as les moyens. Il ne faut pas occulter les gens. Et c'est plus dur quand on en a les moyens justement.

"Destinée. Justification du tyran pour ses crimes, excuse de l'imbécile pour ses échecs."
[Ambrose Bierce]

De quelle définition désires tu te sentir le plus proche ? Imbécile tu ne l'es pas. Tyran, tu ne pourrais le rester. Reste la désagréable place du milieu. De l'incertitude. Il faut savoir en prendre le pli.

EN REALITE TU M'EMMERDES !! TU VAS COMPRENDRE UN JOUR ??
Ce qu'elle veut dire ?

Voilà. Ca ne sert à rien de trop dissimuler sous les mots les pensées.

"je te hais tant je t'aime", je t'aime tant elle te hais, je te hais tant elle t'aime.

Samedi 16 septembre 2006 à 22:54





Tes souvenirs se voilent

Ça fait comme une éclipse
Une nuit plein d'étoiles
Sur le port de Tunis
Le vent de l'éventail
De ton grand-père assis
Au Café des Délices

Tes souvenirs se voilent
Tu vois passer le train
Et la blancheur des voiles
Des femmes tenant un fils
Et l'odeur du jasmin
Qu'il tenait dans ses mains
Au Café des Délices

Yalil yalil abibi yalil yalil yalil abibi yalil

Tes souvenirs se voilent
Tu la revois la fille
Le baiser qui fait mal
Au port El Kantaoui
Les premiers mots d'amour
Sur les chansons velours
Abibi Abibi

Tes souvenirs se voilent
Tu les aimais ces fruits
Les noyaux d'abricot
Pour toi, c'étaient des billes
Et les soirées de fête
Qu'on faisait dans nos têtes
Aux plages d'Hammamet

Yalil yalil abibi yalil yalil yalil abibi yalil

Tes souvenirs se voilent
À l'avant du bateau
Et ce quai qui s'éloigne
Vers un monde nouveau
Une vie qui s'arrête
Pour un jour qui commence
C'est peut-être une chance

Yalil yalil tu n'oublieras pas
Yalil yalil ces parfums d'autrefois
Yalil yalil tu n'oublieras pas
Yalil yalil même si tu t'en vas

Yalil yalil abibi yalil yalil yalil abibi yalil

Une nuit plein d'étoiles
Sur le port de Tunis
Et la blancheur des voiles
Des femmes tenant un fils
Le vent de l'éventail
De ton grand-père assis
Et l'odeur du jasmin
Qu'il tenait dans ses mains
Au Café des Délices


Dernier travail.

Vendredi 15 septembre 2006 à 23:04

Touches de couleurs. Dans un univers aux différentes nuances de gris. Un univers où les couleurs sont les expressions fugitives de sentiments non-identifiées. Qu'on assimile par défaut à un rêve éveillé. On ne trouve guère de beautée dans un monde pareil. A moins, que par la force de l'habitude on puisse percevoir des nuances que les autres n'osent pas imaginer. Quelqu'un ayant toujours cotoyé les mêmes choses en percevra mieux toutes les fragrances, les couleurs, les sensations, mais aura perdu la plupart des réactions d'étonnement, de ravissement ou de déception. Pour un novice l'inverse se produira. Ses sens ne percevant qu'un impression générale lui donneront la certitude d'un instant.
Que perçois tu dans l'instant ? Un détail ou une impression ? Je me pose toujours la question. Une réponse. Un jour, avec une bonne part de chance me parviendra.
Ocre. Orange. Jaune. Indigo. Bleu ciel. Turquoise. Rose et Mauve.
L'impression du détail.

Vendredi 15 septembre 2006 à 22:37

Faut il vraiment être à la hauteur ? Idée agaçante. Revenant plus souvent que je ne peux le supporter. Être heureux en se contentant des bonheurs simples et en reprenant une formule tristement banale : profiter du moment présent .?.  On rentre parfois dans une des catégories d'Hommes qui ne peuvent se satisfaire d'aussi peu. Il faut comprendre que pour d'autres c'est beaucoup. Tout ce qu'ils souhaitent en tout cas. Il est bien tard ou presque trop tôt pour faire comprendre cette philosophie à tous. L'envie ne manque pas. La force c'est une autre histoire, à conter en d'autres lieux.
Quelle importance après tout ? Il faut découvrir ces choses là seul. Ou les laisser s'enterrer seules. Avec notre concours indirect et inintéressé.
"A force, j'ai l'impression de ne pas être à la hauteur." Plus qu'assez de cette phrase.
Stoppez. Mettez la hauteur à votre niveau. Ne visez pas plus haut que ce que vous pouvez atteindre sur la pointe des pieds. Et si mesdemoiselles vous êtes danseuses, ne croyez pas que les vraies pointes vous donnes l'obligation de vous, nous, leur faire mal plus qu'une ambition dans la norme.

Photo prise aujourd'hui.

Vendredi 15 septembre 2006 à 21:53

Ca ne marche pas.

Vendredi 15 septembre 2006 à 18:46

Je passe la main.

Pour quelques jours ou quelques temps. Ceux qui ont mon mot de passe invité sont invités à poster, ça tombe sous le sens.
Mais le contrôle du blog revient à François. Qui me préviendra de tout soyez rassurés. Donc n'hésitez pas à laisser toujours plus de messages.
Pourquoi François.. bonne question. Parce qu'il est toujours là pour moi. J'ai l'impression de le connaître depuis des années, alors que cela fait à peine deux mois.
Deux mois où il n'a pas maché ses mots. Il a connu mes faiblesses et mes forces de la même manière que j'ai connu les siennes. Aucun pied d'estal. Deux personnes qui se regardent dans les yeux et qui comprennent, qui peuvent voir ce qu'elles seraient devenues.
Et puis à lui la main pour poster ce qu'il veut. Des textes encore et toujours de moi aussi. Tout compte fait, je parle de lui dans certains textes, il ne trouve pas lesquels. Du moins pas encore. Peut être qu'il y arrivera après être passé de l'autre côté de l'article. Aidez le si il vous le demande. Vous ne le connaissez pas mais moi si. Il le mérite.
Samedi et Dimanche. Championnats du Monde de judo. Et la fête au village.
Le coeur ni à l'un ni à l'autre.
La perspective d'essayer d'aller chanter une fois chez Caroline. Bien.

On m'a demandé de l'aide. Je ne m'y attendais pas. Je ne m'y fais pas. Etrange comme quelqu'un en train de se noyer aura toujours la volonté de plonger plus profond pour aider quelqu'un d'autres.

- Ca c'est pas les gens Margaux. Il n'y a que les gens comme toi.
- Comme nous.
- Oui. Si tu le dis.

Voilà pourquoi je lui laisse mon blog. Mon alterego.

Recommandations avant le départ :

Manipulation.


1000 BISES
Mymy(lagrande)


Jeudi 14 septembre 2006 à 22:34

J'avancais pour recommencer ma vie là où je l'avais arrêtée. On me dit que non.
Que l'homme que j'aime comme un père n'est plus. Que l'homme qui a été mon père n'est plus. Que mon maître est mort.
Il est un homme qui a tout su. Il est un homme dont le courage a tout surmonté. Il est un homme dont la passion a abattu tout les obstacles.
Il était un homme.
Il reste un homme meurtri. Il reste un homme à qui l'on vient d'amputer un membre.
Il reste un homme dont la chair l'a trahi pour la dernière fois. Sa propre chair l'a trahi aussi. D'une manière plus horrible encore. Il reste un homme qui s'est fait balayer. Qui avait déjà trop souffert de cela et qu'on vient de frapper alors qu'il était à terre.
Il subsite une fille. Qui n'oublie pas. Qui n'oubliera jamais. Il subsite une fille qui a encore presque toute la vie devant soi. Il subsite une fille qui avait décidé de se battre pour elle et lui.
Il est une fille qui se bat pour lui. Qui reconstruit sa vie sur la sienne.
Chaque pas trouvera son empreinte. Chaque cri son écho. Chaque empreinte sa poussière dans un vieux geste.
Je ne veux pas voir de pitié dans leur yeux. J'ai un orgueil qu'il m'a donné. Toujours continuer. En tombant garder cet éclair de victoire, de fierté indestructible. Durant le laps de temps qui sépare du sol qui fait mal également. Le garder encore plus quand on se relève. Les membres endoloris le moindre mouvement, par le simple fait de vivre encore.
Les regards se croisent. Je ne permettrai pas que l'on joue.
"Préfèrez souffrir et hurler de douleur que de laisser un sourire sur un visage qui ne le mérite pas."
J'ai toujours fait comme vous me l'avez enseigné.
Et vous ? Pour obtenir cette dernière victoire, quel aura été le prix ? Nous le savons tous que trop bien.
Je ne le sentais pas venir. Juste plus proche de vous. Les gens nous manquent quand ils sont partis. Vous n'êtes pas parti. C'est moi. Vous me manquez tout de même. En étant malgré tout toujours là. Ce n'est pas la mort qui vous emène. Comme réagirais-je alors quand cela sera le cas ? Ca me fait plus peur que n'importe quoi d'autre.

J'ai les entrailles qui se tordent. Le coeur qui chute. Les frissons qui viennent. Je n'en voulais plus.



Merci Cecile.
Jean Yves. On se retrouvera un jour ou l'autre.
Les points que je mets à chaque fin de phrases ne sont ni du dédain ni autre chose.
Le contrôle de soi c'est savoir se taire lorsque monte la colère.
François, tes émotions sont aussi froides que les miennes.
Insaisissables. Enflammées au point d'en devenir glacées.
L'un remet à la place l'autre.
Tu m'aidera.
Tu m'as encore fait mal hier.
Tout comme aujourd'hui.
Ca fait du bien d'avoir mal.
Avec toi en tout cas.


Mercredi 13 septembre 2006 à 21:24




Ne cherchez pas l'auteur. Ne me flattez pas. Le fait que je pense à vous le dire démontre déjà d'un trop grand orgueil. C'est moi qui dit cela. Parce que je m'en souviens. Le problème des citations c'est qu'on peut se retrouver dans chacunes d'entre elles en faisant un petit effort. Le pire étant lorsque tu t'en sers pour, par exemple, calmer un jeu dangereu, trop dangereu, et que tu ne crois pas en ce que tu dis.
Pourtant tu la prononces de ton propre chef, parce que c'est ce qu'on s'attend à entendre. C'est de circonstances. Et pourtant en deux mots tu vois des centaines de portes se fermer, tu les entends claquer. Pas derrière toi. Non. Plutôt devant.
C'est surement pire. Avoir juste le temps d'entrapercevoir une fenêtre vers l'avenir et se dire que ce serait bien, et le dixième de seconde suivant se dire que cela aurait été bien.
Être tenté, sans jamais pouvoir succomber. Parce que deux mots te séparent de ce que tu penses vraiment. Foutaises de circonstances.



Mille Bises
Mymy

Mercredi 13 septembre 2006 à 16:24

"On aime l'illustre inconne parce qu'il est célèbre."

Ne cherchez pas l'auteur. Ne me flattez pas. Le fait que je pense à vous le dire démontre déjà d'un trop grand orgueil. C'est moi qui dit cela. Parce que je m'en souviens. Le problème des citations c'est qu'on peut se retrouver dans chacunes d'entre elles en faisant un petit effort. Le pire étant lorsque tu t'en sers pour, par exemple, calmer un jeu dangereu, trop dangereu, et que tu ne crois pas en ce que tu dis.
Pourtant tu la prononces de ton propre chef, parce que c'est ce qu'on s'attend à entendre. C'est de circonstances. Et pourtant en deux mots tu vois des centaines de portes se fermer, tu les entends claquer. Pas derrière toi. Non. Plutôt devant.

Mercredi 13 septembre 2006 à 16:14

Après maintes et maintes péripéties..







Dimanche 10 septembre 2006 à 20:20

Il y avait eu un relachement. Qu'elle devait s'empresser de stopper. Il l'avait ressenti avant elle. A moins qu'il l'ai provoqué avec juste une phrase ? Sure de rien.
Pourtant il le fallait. Je me souviens de celles que appelais  les machines à tuer.
Des filles sans expressions, sans paroles, sans un mouvement de trop. Juste un cri parfois. Mais un cri qui alors déchirait l'air et ne pouvait laisser insensible personne. Des filles qui ne voyait que la victoire. Car il ne pouvait exister d'autre possibilités. J'ai été durant quelques minutes une de ces machines à tuer.



Ils vont me retrouver. Ils s'attendent à retrouver celle qu'ils ont toujours connu ou presque. Avec ses histoires, avec ses plaintes, avec ses blessures et ses paroles.

Ils ont tort. Je vais devenir une machine à tuer. Je deviens une machine à tuer. Mais beaucoup plus efficace que toutes les autres parce que je ne l'ai pas toujours été. Pleine de Shin, et de considération pour mes adversaires, tout comme pour mes ennemis. C'est désormais fini. Je prendrai chacun d'eux selon sa valeur, ni plus ni moins. Froide, observatrice, calculatrice, je serai cette machine à tuer invisible. Qui ne se laissera pas prendre au piège de la victoire que l'on croit trop tôt acquise et qui en une demi-seconde nous échappe. Seuls le taï et le guy auront droit de cité en moi. Le shin au dernier moment. Pour savourer la victoire et ne pas laisser les autres perdrent une considération qui pourrait me servir.
La plus impitoyable et la plus efficace des tueuses. Parce que je serai une machine, certes, mais une machine ayant des sentiments. Qui connait leur forces et leur faiblesses. Et qui saura les exploiter.
Vous ne retrouverez pas celle que vous avez laisser partir un soir. Celle qui n'a pas pleuré. Et qui ne pleurera plus.
Choisir un chemin. Le bon. Sans se retourner. Parce que se retourner c'est baisser sa garde. Et je ne peux me le permettre. Je ne le peux plus.
Endurcir le corps. Endurcir le coeur. Assouplir l'esprit. Pour conserver sa garde. Afin de passer en dessous ce celle de l'autre. Pour vaincre. Et ensuite l'aider à se relever..mais désormais toujours en dessous de soi.



bande son : aucune, si ce n'est celle du coeur qui bat et du souffle qui faiblit.
lecture : l'apprentin assassin. Robin Hobb.


Samedi 9 septembre 2006 à 22:53

Qu'est ce que  la douleur lorsqu'on la met à coté de cette sensation sublime et rare ?
Cette sensation de légéreté. Lorsque on vole. Au dessus de son corps, au dessus de son esprit, de son coeur, de sa douleur même. Lorsqu'on vole tout simplement ?
Après des efforts intenses. On sent tout ses muscles, on prend une conscience pleine et entière de sa propre personne. Et seul la douleur permet cela. Parce qu'on souffre pour atteindre quelque chose.





[Je t'admire parce que tu vas au bout de tes rêves. Je t'admire parce que tu es simplement ce que personne d'autre n'est. Je t'admire parce que je t'aime. Je t'admire parce que je te déteste. Je t'admire parce que je ressens tout et rien à la fois pour toi. Pitié, ressentiments, culpabilité. Rien ne t'es épargné. Et en mon coeur rien ne t'épargne.]
                             
                                                                                                       Enelya, Tome 3




Une nouvelle catégorie pour les articles ne rentrant nul part. Ou rentrant dans trop de choses, plus probable.
1000 Bises Mymy
Qui n'aime pas trier les Brics à Bracs


Samedi 9 septembre 2006 à 15:57

Mon dernier article, ajouté hier soir n'a pas été pris.. l'ordi s'est arrêté à ce moment là. Ca m'embête, dans un sens et ça m'indiffère dans l'autre. Ca m'embête parce que je l'avais écrit pour quelque chose. Cela m'indiffère parce que je ne m'en souviens pas.


" Le cynisme c'est la leçon que la vie enseigne à ceux qui la traversent les yeux ouverts"

Moi aussi. A presque tout propos. Tu as parfaitementcompris ce que je t'ai dit ce soir. Et tu as aussi bien compris ce que je n'ai pas dit.
Continu de jouer aux faux semblants, de prétendre l'indifférence.
Qu'elle soit feinte ou non m'importe peu. J'ai adopté la même tactique.
On est trop différent des autres sur les mêmes points. Et pas assez de la même manière.
Nous n'avons pas pu mettre en valeur des traits de caractères identiques. Alors qu'ils sont identiques. Et que nous avons une opinion commune sur ceux ci. Question non pas de volonté mais de moyens. Chacun se développe au mieux comme il le peut.
Non, non s'il vous plaît. Je ne veux pas la retrouver, passer des heures à l'aimer, puis à la haïr, jusqu'a ce qu'elle me dégoûte.
Pas de jalousie.
Je n'éprouve pas le besoin d'être quelqu'un d'autre pour satisfaire une envie ou une ambition. Ce serait trop facile. Un nouveau rôle. Passionnant et difficile au début et puis après.. c'est l'après. L'amertume qui vient en bouche, les sens qui se défilent peu à peu. Le banal. L'après quoi.
Je jalouse la place que peuvent avoir des personnes.
Et je la désire. Je veux l'obtenir. Moi, seule, sans aide, sans changements profonds. Juste changer l'apparence, les mots, les sentiments et les vérités éphémères pour reprendre une expression que je trouve très utile.
Le cynisme.. c'est la leçon que la vie enseigne à ceux qui la traversent les yeux ouverts. Je n'ai jamais fermé les yeux. Je ne les ferme pas. Et je ne les fermerait jamais.
Je veux voir les coups arriver. Les encaisser. Chuter et me relever. Tout de suite après ou pas. Parfois ne pas chuter. Je veux me voir souffrir pour m'en nourrir. Je veux faire souffrir mon corps et mon coeur pour forger mon esprit. Trouver des raisons de se battre. Trouver la revanche dans chaque victoire.
Tout le monde ne me connait pas ce cynisme. Je suis avant tout cynique avec moi même.
Si cependant un jour j'en use avec vous. Sachez que vous êtes alors très loin pour moi.
En haut ou en bas. En tout cas très loin.


Jeudi 7 septembre 2006 à 18:10

J'avale les mots. J'avale les lettres, j'avale chaque signification, chaque définition qui passe près de moi. J'aime les mots, leurs sens, leurs vies. Et pourtant actuellement je ne poste pas beaucoup ici. Parce que je n'écris pas beaucoup. Le temps de retrouver un rythme je pense.

आपनॊ गूरॊ गूरॊ,दोसरा के गूरॊ समाठॊ लॆ कॆ हूरॊ



Et tu restes là. Tu suis le mouvement. Tu parles quand on te dit de parler, écris quand on te dit d'écrire. Une vie plutot banale. Sans se poser de questions. Sans faire de vagues. Et si la plus grande originalité était ça au final ? De ne pas faire de vague. De faire ce que les autres peuvent attendre de soi. Ni plus ni moins. Et de penser à un ailleurs, en espérant peut être y accéder un jour. Ou en y pensant juste. Que cela reste un ailleurs. Une évasion pour se permettre de trouver quelque chose partout.. non, en réalité, de ne rien trouver nul part.

Bien sur personne ne te connait vraiment.. alors te comprendre on y pense même pas. Certains t'adorent, voir t'admirent pourtant, pour ton caractère si exceptionnel.. en fait, parce que même si ils sont de bonne foi, ils t'adorent à ce point parce que tu es très accomodante. Dans un sens tu t'en fiches complétement. Vaut mieux ça qu'un truc trop intense, amitié ou amour qu'importe.. le bonheur éclatant attire les emmerdes. Alors qu'une emmerde se mêlant à un bonheur discret au point d'en être quasi inexistant, ben, ça n'interesse personne. Ou presque. Tu trouvera va. Quelqu'un qui est attiré à toi pour toi.
Ou tu ne trouvera pas. Auquel cas tu pourra toujours l'inventer. Ce sera cette personne qui sera commode. Chaque victime devient un jour bourreau c'est bien connu. ( Et ce même sans le vouloir)

Je trouve un ailleurs partout. Ca commence à me faire chier.
Bande son : le tourbillon de la vie.
Allez à la prochaine.
1000 bises.
Mymy





Pour les personnes ne maitrisant pas tout à fait la langue angika ; Des ébullitions dans notre propre corps sont douloureuses alors qu'elles passent comme indolores aux yeux des autres.








Lundi 4 septembre 2006 à 22:36

- Tu sais quoi ?
- Bien sur que non, comme à chaque fois.
- Faut pas que j'aille lire.
- Et pourquoi donc ?
- Sinon ça va recommencer, comme avant. Et j'ai peur que cela soit pire.
- Il me semblait que tu étais une fille de courageuse?
- Pas pour ça, pas avec toi en tout cas.
- Je m'en doutais.
- Pourquoi l'avoir écrit alors ?
- Pourquoi avoir écrit toi sur ton blog ?
- .... Salaud
- Tu me hais ? Pareillement.
-2h30..
-Salut.
-Bye.

C'est à peu près comme cela qu'avaient fini leur dix dernières conversations. Tard. Trop tard. Et ce pour toutes les échelles de temps qu'elle pouvait trouver.
Maintenant c'était à elle de tirer la révérence. Au moins elle aurait continué jusqu'au bout. Montré le dernier pas de danse.
" Il y a de nouvelles solitudes comme il n'y a de nouvelles pauvretés."
Elle était pauvre d'elle même, seule d'un inconnu avec les gens qu'elle aimait le plus.
Par accoups, elle donne le change, ou pas, ce soir, dernier sursaut d'orgueil ou d'intérêt.
Revenir sur ses pas. Pas avec les mêmes personnes. Un seul au revoir suffit.

On tire le rideau
Mesdames et Messieurs le spectacle est terminé
On tire le rideau
Mesdames et Messieurs en espérant vous avoir fait rêver
On tire le rideau
Mesdames et Messieurs merci de vous être déplacés
On tire le rideau mais  mesdemoiselles, mes demoiselles..
n'oubliez pas d'exister...



Une enfant des mots qui se laisse emporter par un vent de notes.
Tout de moi.
Mymy.

Lundi 4 septembre 2006 à 21:07



Tu serres les mains de gens que tu ne connais absolument pas, d'autres dont tu as entendu parler, d'autres encore que tu connais vaguement pour leur avoir parlé dans une rencontre banale. Serrer la main. Un geste informel. Qu'on ne retient pas beaucoup. Parce qu'on ne retient pas toujours la personne à qui l'on serre la main.
Quand c'est une personne à qui tu tiens, c'est déjà autre chose. Pour lui prendre la main il faut que cela soit un accord tacite, ou il faut prendre son courage à deux mains, accepter de rougir, de bégayer ou autres...
Il y a pourtant de la race de ceux qui ne veulent jamais plier, ceux qui ne veulent jamais se retrouver en position de faiblesse. J'en ai fait partie. J'en fais partie. Et je ploie quand même, sans le vouloir.
J'en vois qui ont l'air de ne jamais souffrir du vent qui leur souffle dessus. Finiront ils dans un sinistre craquement ? Si cela arrivait ça me ferait bien chier.
Est ce ça la véritable leçon du roseau et du chêne  ?
Encore une fois aucune idée. Je dois aussi réfléchir à ça. Je dois être arrivée à la bonne centaines de choses à penser. " Tu te prends la tête pour trop de choses en même temps"
combien de fois j'ai entendu cette phrase cette semaine ?
C'est incomensurable. Mais ça ne change rien. Je ne dors toujours pas. Je ne domine toujours pas. Je ne me domine toujours pas. Ca va revenir. Je veux que cela revienne.
Je ne suis pas faible. Je ne le permettrai pas. Je ne suis pas de ces personnes qui peuvent l'être parce qu'elles sont bonnes simples et généreuses. Ca me boufferait de l'intérieur. Comme c'est en train de le faire.



Et le début de l'article n'a toujours aucun rapport avec la fin.
1000 bises Mymy

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