Mercredi 7 novembre 2007 à 19:52

C'est un retour qui ne m'était pas indispensable, et j'ai du sang sur le bout des doigts. J'en fous partout. C'est dégueulasse le sang, ça devient poisseux, ça tache et surtout ça montre que le boulot n'a pas été entièrement bien fait. Le sang m'horripile d'autant plus quand c'est moi qui le laisse couler. Je me contrefiche de la douleur mais le manque d'hygiène m'insupporte. Le sang n'est beau que quand il est parfaitement maîtrisé, sinon il est une preuve de faiblesse.
Ce retour est décidément mal tombé. Il n'aurait pas pu attendre demain, ou mieux encore la semaine prochaine ? Là ça va être la reprise des affaires avec la reprise des cours. Parce que oui, je calque mes activités sur les périodes scolaires, tant que faire ce peut, non pas pour avoir les week-ends et un maximum de vacances mais parce que l'ensemble de la société à les yeux rivés sur ces charmants bambins. Prenez le temps d'y réfléchir et vous verrez, vous comprendrez tellement facilement de quoi je veux parler que vous trouverez ça effrayant.

Mercredi 7 novembre 2007 à 18:28

Je voyais tout à fait la scène. Et c'est justement ça qui m'énervait au plus haut point. Je ne trouvais pas le moyen de faire coïncider ma vie et ce que je voulais qu'elle soit. Rageant je dois dire.
Je ne sais pas si les secrets sont réellement faits pour être gardés. Juste, ce silence, là, en moi, me gêne terriblement. Alors je me repasse le film des événements et je cherche la faille, la brèche, l'instant T, le moment où les choses auraient pu prendre un autre chemin. La rupture quoi. Je ne retrouve que des intentions et  les faits deviennent de plus en plus flous. Un mois auparavant il y avait eu un orage vraiment pas comme les autres, un mois après je foutais ma vie en l'air. Je crois que j'ai envie de vous le révéler mon secret. Le seul problème c'est que pour ce faire il faudrait que je le comprenne.

Mardi 6 novembre 2007 à 22:44

J'aimerais lui dire que c'est moi. Que ça n'est que moi. Parce que le hasard ça n'est qu'un mythe et que désormais je deviens qui il me chante. Ca peut-être quelqu'un d'autre, un autre physique, un autre visage, une autre histoire... Il n'empêche que c'est moi. Contradictoire, n'est-ce pas ? Mais si je me borne à la logique je n'avance plus.
Il y a un brouhaha. Des gens sifflent. Le danger est là, bien présent, et ils le regardent tous, fascinés et envoûtés. Mais moi seule ose y être, le voir en face, jouer avec lui et me retrouver au milieu des nuées, des odeurs, des sensations qui troublent et désenchantent. Au final, je suis la seule à pouvoir sourire, honnêtement et le rouge aux joues. Pour cela il faut oser. Poser les questions, surtout y répondre et finir de le faire, s'attaquer enfin aux rêves et se rendre compte qu'ils ne sont que de belles illusions.
La classe, la souplesse, la beauté, les circonstances m'importent peu. Ouvre les yeux et vois que je ne suis jamais partie bien loin.

Ce n'est pas de ma faute si je déteste l'ignorance quand je peux la combler.

Mardi 6 novembre 2007 à 22:00

Je n'ai encore rien fait. C'est quand la rentrée ? Oups.

*

La vraie tranquillité c'est de savoir que cela ne peut plus être moi. Il n'y a plus de doute, plus d'incertitude. En somme je ne peux qu'être surprise, agréablement. Ne plus en être.
C'est bête toute l'attention que l'on porte à l'avis qu'ont les gens de nous. Et malgré nos belle paroles nous peinons à nous défaire de cette habitude. Pourtant des efforts sont faits, et des mois après la vie nous surprend en train de nous arrêter, d'y resonger, de regretter même.
Je dis nous, mais je m'en sors peu à peu. Ce n'est pas moi qui vais vous dire que c'est facile, mais c'est possible, il faut plus que du courage mais c'est possible.

Le courage c'est de faire ce qui est juste.

Code moral du judo. (Et je gagnais les prix.)


Lundi 5 novembre 2007 à 22:38

J'avoue que ce soir c'est un peu le rush. ET ce pour a bonne et simple raison que je suis simultanément en train d'écrire pour hoover, de chercher une fable (moderne attention !) pour le français et de préparer mes TPE.

Ce sont justement de mes TPE, ces curieuses bêtes dont je voulais vous parler. Mon sujet c'est le Tourisme Solidaire, qui n'est de nos jours pas encore bien connu, c'est pour ça que l'indécrottable blogueuse que je suis viens de créer un blog... Pour changer !
Il n'y a pas grand chose pour le moment mais les choses vont bien évoluer, si vous voulez bien m'aider. Je ne vous parle pas du tintouin habituel, lien, pub, etc... vous savez comment cela marche. Mais je vous serai très reconnaissante si vous pouviez nous donner ce petit coup de pouce, pas forcément de suite, je comprends que vous ne souhaitiez pas parler d'un blog avec un seul et unique billet.
Oula, trois secondes je respire là. Quand je vous dis que c'est le rush.
De plus, si quelqu'un pouvait se dévouer pour nous préparer un quelque chose à mettre chez les influenceurs. C'est vraiment pour la bonne cause.
A la fois celle de m'aider à obtenir une belle note (bah quoi !) et d'aider des gens, partout dans le monde en démocratisant une forme de tourisme utile et surtout respectueuse !

Merci vous !

Lundi 5 novembre 2007 à 22:22

Désolée ma chère, mais tu n'as pas l'étoffe nécessaire. Me faire disparaître, vraiment ? Avec tes deux trois cris de vierge effarouchée qui n'en est plus une, ta colère de pacotille alors que tu tremblais de peur... C'est loupé je dois dire. Mais il n'y avait déjà pas beaucoup d'espoir, alors que lui, armé de son flingue avec silencieux, de son orgueil silencieux lui aussi et de son cynisme avait échoué une première fois. Non, toi c'était limite touchant. Comme si l'on voulait bien se donner la peine de m'offrir la mort, une dernière porte de sortie. Merci mais non merci. Les criminels courent toujours vers le toit, c'est avéré. Au final notre aventure n'aura été qu'une histoire de complaisance. Et au bout d'un moment c'est qui moi qui n'en pouvais plus de vous faire ce cadeau là.

Lundi 5 novembre 2007 à 22:16

Je n'ai jamais réussi à écrire le scénario de mes rêves. Et pourtant j'en ai noirci des pages. J'ai d'ailleurs toujours un problème notable avec les temps du passé. La belle ironie du soir/sort. Mon écriture me fait désormais penser à celle de quelqu'un d'autre. Mais je ne saurai trop dire de qui. En fait je crois qu'elle est un mélange d'eux tous ; il me reste au moins ça.
Ainsi qu'une marge à gauche de plus en plus importante. D'après les spécialistes c'est le signe des gens qui ont beaucoup vécu, des choses marquantes. Promis c'est pas une connerie.
PfiuPfiu c'est vrai que le temps passe.





Lundi 5 novembre 2007 à 18:03

Heure et date d'envoi de l'email : le ven. 02/11/07 01:24
Heure et date d'écriture de l'article : le 04/11/07 à 01:08
Heure et date du pétage de plombs : la minute où j'ai posté l'article précédent.

Comme promis à Ladypirate, je ne déprime pas. Par contre, je l'avais aussi dit, je ne dors pas. Et ça risque d'aller de mal en pis. Je prie J-D de m'excuser pour mon absence notable mais selon toute vraisemblance Martijn m'a refilé son rhume en 5 minutes de webcams interposées. Il étudie les Sciences Politiques en plus de chanter, de jouer dans une troupe de théâtre, de danser et de jouer du piano. Je vais bien. Même si, ok j'avoue, la taille de son bouquin ne me donne pas vraiment envie de m'y mettre. Au Nord-Est chez Martin rien de nouveau [ah ouais, cet article a été écrit hier soir !]. Je crois que je lui ai fait peur. Un grand garçon comme lui c'est malheureux. Je galère pour écrire convenablement tout en étant couchée ! Mais vous vous en foutez vous ! Sauf que voilà, question de principes. Principes qui évoluent d'une manière surprenante lorsqu'il s'agit de ma prise de notes. Au grand dame de mes voisins d'ailleurs. Parce que je dois être la plus rapide des jeunes lycéennes du Nord en termes de prise de notes*. Qu'elle soit bordélique, bourrée de flèches et avec une écriture à faire peur à une instit de maternelle ou mot à mot, linéaire et très complète. Sauf que c'est moins drôle. Sur ce. Bonne nuit les petits. Même si j'espère vous poster ça à l'heure du petit-dèj. [Muahaha, c'est que j'ai de l'humour moi. ]


* ( 5 copies sur le Droit Constitutionnel lors d'un cours Sciences Po' ! *héhé*)


L'heure d'écriture est véridique, d'où les fautes. Et aujourd'hui toujours dans un soucis d'authenticité, je ne corrige pas. Genre, vous me croyez. Merci.

Lundi 5 novembre 2007 à 17:52

Vas-y traite moi de droguée tant qu'on y est ! Je ne te dirai rien !
Et le pire c'est que c'est vrai, je ne dirai rien. C'est con mais c'est comme ça. Je me contente d'attendre, encore et encore, et je finirai même par oublier ce que j'attends. J'en suis sûre ; c'est ainsi que les choses doivent se dérouler. Ou du moins c'est ainsi qu'elles se dérouleront.
Merde merde et merde. C'est donc être si naïve de croire qu'une histoire est différente. Visiblement oui. Pire, c'est être droguée. Pire, c'est être dans une période. J'avoue, je confesse, j'étais dans une période, je croyais que l'on pourrait faire naître du "spécial" à nous deux. Putain mais quelle conne.
C'est tellement simple à dire de cette manière là.

Dimanche 4 novembre 2007 à 21:57

Il faudrait toujours avoir quelque chose à dire. Sauf que parfois on en a pas. Alors je profite (comme à chaque fois) de ce petit passage à vide pour vous remercier.
Parce que, bon, je ne vais pas le cacher, vous savez lire vous même les stats, mon nombre de visiteurs a considérablement chuté. Mais quand je vois le temps que vous passez en ligne, 10 minutes, 25 minutes, 53 minutes ! Bah là j'ai comme qui dirait "le cul comme une théière".
Ca fait tout bizarre de voir ça, et vos compliments, alors que quand j'y songe un peu plus de deux minutes, je me rends compte que vous êtes pour la plupart bien plus âgés que moi. Sans vouloir vous vexer hein ! Je me dis que tout cela ne peut-être que le début.
Je sens que le deuxième anniversaire de ce blog, anniversaire (qui se rapproche à grand pas), ça va encore être quelque chose de formidable pour moi. Alors euh. Voilà.
J'ai toujours été nulle pour les conclusions, mais vous savez ça mieux que moi sans doute.

Mymy, plus que jamais accro aux parenthèses et aux anacoluthes.
Tiens, quand je pense que ma prof de français était surprise que je sache ça.
La pauvre... XD

Samedi 3 novembre 2007 à 22:03

Je n'ai pas oublié. Et maintenant que notre "anniversaire" est passé, je crois que je ne quitterai plus cette peluche. C'est stupide, mais si j'avais pleuré j'ai la sensation que cela aurait été sur cette petit peluche grise.

* Nous sommes allongés sur une moelleuse moquette rouge. A croire que cet endroit a été conçu pour ça, pour nous. On se retrouve à trois, les uns à côtés des autres et ce n'est plus une coïncidence. Il faut admirer le magnifique plafond, les boiseries, les chinoiseries...
Mais j'ai la tête ailleurs. Je me souviens d'hier, je tente d'inventer demain, tout en me délectant d'aujourd'hui. C'était ça, le bon temps.



Samedi 3 novembre 2007 à 21:58

Maintenant c'est juste une enveloppe sur laquelle les adresses sont notées à l'encre noire. Une enveloppe qui a vite été rangée dans un tiroir de son bureau.
Elle est vide ; aucune lettre, aucun mot, aucune image à l'intérieur. C'est pour cela qu'elle est restée ouverte. Mais bien que vide, elle contient une chose inestimable : une émotion.
Du coup, elle hésite, se demande si elle ne va pas tout de même la fermer.
Histoire de.

Mlle Margaux Rémy
2 [....]
59178 [...]

FRANCE

Samedi 3 novembre 2007 à 18:01

YEAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAH

Mais non je ne suis pas énervée !! Mais non, mais non ( tututututututut ) ou un peu seulement.
La vie est belle. Si si, je vous jure. Roh, pour une fois que je vous le dis, vous pourriez le croire. Je vous expliquerai tout ça. Je vous jure. Ou pas. Ce soir c'est baby-sitting. Et je tiens à remercier du fond du coeur ma "patronne" qui me contacte toujours lorsque j'ai précisément besoin d'argent. Franchement je ne vois pas comment cela pourrait aller mieux.
Enfin, avec un peu de chance, j'aurais trouvé demain.

Ca c'était avant les vacances hein. Le dernier vendredi. Le dernier jour quoi.

Vendredi 2 novembre 2007 à 21:07

Voilà, c'est fait. Et ça n'a pour l'instant absolument rien changé. Il n'est pas là. A se demander si il a vraiment été là un jour. Si l'ensemble de cette histoire n'est pas un pur produit de mon imagination. Ce serait gros.
Peut-être que j'ai tout dit parce que j'étais la seule à avoir quelque chose à dire...
C'est pénible de voir comment vouloir se rapprocher des gens peut nous éloigner encore plus.
Ne rien attendre : cela évite d'être déçue. Ne pas trouver d'excuses car bien qu'elles soient valables, elles ne sont pas sincères.
Ca arrive aussi, c'est de plus en plus rare mais ça arrive.
Où est le bel optimisme tant promis ?

"Opportunité, nf : chance de saisir une déception."

Vendredi 2 novembre 2007 à 19:07







Nan, mais je ne vois vraiment pas de quoi vous voulez parler !

Jeudi 1er novembre 2007 à 21:49

Au bout d'un moment ça va me retomber dessus.
Je n'ai pas spécialement envie de faire les comptes. Je sais juste qu'il y en aura.
Entre les abonnés absents gentils, les prénoms aux orthographes étranges et les véritables connards abonnés absents également... Bref. Enjoy.

L'indifférence est une arme que les gens utilisent trop peu. Ou à mauvais essient. Pourtant il y en a des choses à faire, à dire. Ou plutôt à ne pas faire, à ne pas dire. C'est un singulier manque de classe en réalité. Il y aurait des cours à donner à ce propos.
Mais je n'ai pas le temps. J'ai des clients qui m'attendent. Enfin, eux ne m'attendent pas vraiment, pas ceux que je vais voir. Ce sont ceux qui donnent l'argent qui attendent. Je ne les considère pas comme mes clients pourtant. Ce sont les joies d'être en free lance comme aime le dire Marine.
C'est gamine est bizarre d'ailleurs. Il faut sûrement l'être pour faire ce job en même temps.
A partir de quand suis-je devenue bizarre ? Ai-je été normale en fait ? Non, je ne pense pas.
Tant mieux.

Jeudi 1er novembre 2007 à 18:37

Même pas un petit peu. C'est vrai quoi. Notre Président s'offre une augmentation de salaire de 140%, j'ai probablement terminé ma cartouche de Malboro made in Spain et je suis en train de m'apercevoir que l'alcool, ce vieil ami, estde moins en moins hypocrite... Traître !
Et qund j'y pense y'a aussi cette salope de cousine qui vient de finir d'user son capital sympathie :"Oh, ta cousine va juste en Suisse, par contre le 24 décembre elle sera en Chine". Moi à cette date là je serai en train de me farcir un repas en famille avec une famille qui m'indiffère de plus en plus.
Zen. Inspiiiiire, expiiiiire. Mon oeil ouais, si ça marchait cette connerie là on le saurait depuis longtemps.
Plus de chocolat dans les placards. Vraiment tout fout le camp. Je vais bien trouver un point positif.
Non, je trouve pas.
Y'a des soirs qu'on aimerait juste ne pas avoir à vivre. Parce que, entre nous, être heureuse pour les autres, de près, de loin, sur le côté, ça n'a jamais été ma tasse de thé.

Si Marie était amère ce soir.

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