Lights, Archive.
Arrêter et passer outre les regards incendiaires. Enrouler l'écharpe autour de mon cou et partir plus loin encore. Oublier de le regarder dans le blanc des yeux. Vite, s'engouffrer dans le métro, s'éloigner de cette foutue place. Se poser engin sur les sièges usés et inconfortables. Chasser de mon esprit les fantômes qui y étaient embusqués. Je me suis sortie avec empressement, précipitation même, d'une situation que je n'osais craindre parce que je n'avais pas osé l'imaginer. Je vais finir par me faire haïr et ce qui est génial c'est que je m'en fous royalement. 55 minutes. Encore 55 minutes.
Jeudi 15 novembre 2007 à 11:40
Jeudi 15 novembre 2007 à 11:18
Il n'y a pas de mode d'emploi, alors je compose avec cette boule dans le ventre, cette crainte de gâcher ce qui pourrait être un bel avenir.
Qu'ils me croisent à nouveau, sans plus jamais me reconnaître.
Mercredi 14 novembre 2007 à 21:05
Ceci est une carotte.
Ou une cigarette.
Passée entre les mains d'Ineptie.
Et aux prises avec mon imagination.
Effrayant non ?
Mercredi 14 novembre 2007 à 19:13
Mon premier livre ? Niet. Mon premier tir ? Niet. Mon premier combat ? Niet.
Alors que certains détails me reviennent, dans un ordre totalement illogique. La mémoire humaine est une chose bien étrange. Je ne pense pas que le souvenir est nécéssaire pour être marqué. Conception assez bizarre je l'entends.
Il fait décidément de plus en plus froid. Les regards aussi se gèlent. Alors que le monde tourne je recherche les vieux souvenirs poussièreux.
Toujours un décalage d'avance.
J'essaye. Mais non. Ca ne fonctionne pas. Bref. Peut-être que si j'arrête d'y penser ?
Mercredi 14 novembre 2007 à 18:36
- Bof.
- Qu'est-ce que vous aimez chez Margaux ? Sa franchise, et le don énervant qu'elle a de vous dire ce qui vous emmerde au bon moment : ) "
Mardi 13 novembre 2007 à 23:00
Rien à dire. Une série de mots, de suites, sans ordre et sans conséquence. J'en ai marre de ce pluriel qui me ronge de l'intérieur. Les sourires doivent se multiplier pour exister réellement alors qu'il suffit d'un seul soupir. Tant pis. Mon seul but est désormais de les faire sourire, tous, le mien viendra bien avec. Ou pas.
Il m'avait manqué. C'était un immense soulagement de le voir à nouveau traverser la rue, transi de froid malgré son manteau noir, une cigarette à la bouche. La vie reprenait ses droits, il fallait la suivre ou rester en arrière. Le froid est mordant et mon épaule s'engourdie. Je ne ralentis pas. Marche ou crève.
Lundi 12 novembre 2007 à 22:05
Je me souviens d'avoir lu un article selon lequel nous mimons les personnes particulièrement expressives ou celles qui nous intéressent particulièrement. Hum. C'est toujours intéressant de lire ce genre d'articles. J'ai la chair de poule et je le tiens pour personnellement responsable. Il fait un froid de canard par chez moi et il a cette fameuse veste, la blanche, celle avec le col... Veste qui n'est d'ailleurs fameuse en rien. Dans le reflet de ses lunettes je vois les histoires défiler comme autant de fenêtres. C'est trembler de peur qu'il m'oublie pour une semaine. Sourire pour se rassurer et sombre pour se rappeler qu'on a quelque chose à perdre. C'est peut-être "simplement" tomber amoureuse. Qui sait. S'expliquer avec des gestes et laisser l'indignation me faire perdre mes mots. Digresser. Ecouter de la musique, remettre correctement les écouteurs et sourire encore.
Dimanche 11 novembre 2007 à 22:51
Les intelligents, eux, ne le disent pas mais l'appliquent. Soit intelligente."
PS : Anne, ne soit pas admirative. Quant à l'amour, je crois que je suis en train de m'en convaincre, histoire d'écrire encore. En réalité, c'est le bordel.
Dimanche 11 novembre 2007 à 21:52
Je cherchais ta main
Pour trouver d'la tendresse
Jt'ai ouvert mes bras
Pour partager la détresse
Je t'voyais partout
Pour ne pas voir ton mépris
Je cachais ta vie
Pour oublier tes envies
J'ai pas trouvé les réponses
Dans mes nuits blanches
J'ai pas vengé mes questions
Dans tes souffrances
L'envie de penser à autre chose qu'à ça
Pour mériter d'être un peu plus près de toi
Je voulais te respirer pour capturer ton odeur
Je t'écoutais pour entendre battre ton coeur
Pas déçue, juste confuse
L'envie n'était visiblement pas la bonne excuse
J'ai essayé de voler des moments pour nous
Je me suis retrouvée au fond d'un trou
Fallait pas que je cherche à comprendre
Mais moi je voulais seulement t'apprendre
Il n'y avait pas de mensonges dans nos promesses
On savait que la liberté est la plus grande des richesses
On s'est juste arrêté de croire
Que c'est parce que c'est demain qu'il y aura encore de l'espoir.
Dimanche 11 novembre 2007 à 16:48
Mais oui, le rêve était très bien. Tes mains sur mon dos et ton odeur qui reste, exactement quatre mois après la première fois. Il n'y a pas de remède miracle, juste l'attente, la persévérance... A force de marcher et de courir je vais finir par arriver quelque part, il n'y a pas de raisons. Tout ce que j'espère c'est que tu sera là, à ce quelque part.
Dimanche 11 novembre 2007 à 0:28
Cette photo a été prise le jour de ma confirmation avec son portable. D'ailleurs l'image se nomme à la base "Margaux et moi", sauf que comme c'est moi qui poste et que j'ai rarement tiré une tête aussi horrible que le jour de ma communion (effet mystique sûrement), je préfère éviter. Le minois de cette grande perche *kof kof c'est moi qui dit ça* a donc pas mal voyagé depuis le 10 juin. Mais ça valait le coup. Parce que lorsque je me suis dit que je devais inviter un ou une amie pour cette cérémonie, je n'ai pas réfléchi : je savait que ce serait elle.
Pommade, pommade en somme. Mais l'excès de gentillesse n'est pas encore prêt de me tuer, alors je te conseille d'en profiter Adeline. Et j'adore nos conversation de ces temps-ci, encore plus que d'habitude, va savoir pourquoi.
Dimanche 11 novembre 2007 à 0:00
J'étais en confiance, et je n'en reviens toujours pas, un simple regard avait fait cela. Un regard dont j'ai attendu des mois le retour... Alors que rien n'était fait pour me conforter dans mes idées, dans cette opinion forgée et décidée en moins d'une seconde. Je pensais en être digne, être à la hauteur. En fait c'est toi qui m'en rendait digne, en posant tes yeux sur moi. Depuis je n'en démords plus.
L'histoire a repris son cours, comme si elle ne s'était jamais interrompue, entre une scène et un spectateur. Depuis les choses se sont améliorées, ou sont au moins devenues différentes. Je ne sais pas trop ce que j'attends désormais, une bonne surprise qui n'en serait pas vraiment une. J'ai merdé une première fois mais on m'offre une seconde chance, différente elle aussi, à l'enjeu autrement important à mes yeux. Sauf que tu n'es pas censé y être. Sauf que tu y sera peut-être. Alors oui, je crois que j'attends de ce rapprochement une bonne surprise.
Samedi 10 novembre 2007 à 19:06
Samedi 10 novembre 2007 à 19:00
Samedi 10 novembre 2007 à 18:32
Chez les frangins avec Letitza au clavier. Ca me manque. Cette ambiance, ces chansons et ces personnes. Des apres-midi entières passées avec eux, à chanter, à jouer (ou du moins essayer de), à écrire... Après il y a eu les filles, Julie avec ses emails de folle-hystérique et les soirées à Bruxelles, piano à quatre mains, percus de Sol, j'en passe et des meilleurs, mais ça n'est pas la même chose.
Chanter avec eux me manque. Chanter tout court me manque en fait. S'énerver sur un morceau et finir complétement... Je ne saurais même plus décrire cette sensation. Bref, ça me manque, et quand je les vois se préparer c'est comme un rouleau compresseur qui me passe dessus.
Vendredi 9 novembre 2007 à 21:19
Vendredi 9 novembre 2007 à 21:01
Je n'aime pas les scandales sans compter que les gens trouvent toujours le moyen de vous rappeler les les votres, tôt ou tard. Souvent beaucoup trop tôt d'ailleurs.
Mes yeux pleurent, le vent, la fatigue, mais en aucun cas la tristesse. Les cheveux ébouriffés et les muscles douleureux par une fausse bataille comme nous en avons le secret. J'en ai marre aussi des secrets à vrai dire.
Un écran de fumée et une nuit juste assez courte pour me donner envie de l'oublier.
Bienvenue, chère routine.
Vendredi 9 novembre 2007 à 18:37
Ah bon. Moi je vois encore ses yeux briller de malices. C'est étrange, nos perceptions sont si différentes. L'âge sûrement. Sans doute un peu d'espoir, qui vient aussi s'incruster là. Pour vous il n'y a plus rien à en retirer, effectivement, vous avez passé votre vie avec elle. Mais moi ma vie commence seulement et je suppose que je ne suis pas tout à fait débarassée de mon lot d'illusions. Ca ne me dérange pas, pour une fois.
Je sais savourer les bons moments restants alors que vous en vivez plus que dans l'attente de la fin.
Ce sont des choses bien simples, mais dont vous avez perdu le goût au fur et à mesure. Un peu à la manière de l'allumeur du réverbère dans le Petit Prince... Combien de coucher de soleil dans votre vie ? Et combien puis-je en voir avant de mourir à mon tour ? C'est incomensurable. Pourquoi donc chercher à compter, ou même à comprendre. Je sais, ça n'est pas une question. Non merci, je n'attends pas de réponse.
Jeudi 8 novembre 2007 à 20:23
C'est violent. A croire que je l'aime cette violence.
Jeudi 8 novembre 2007 à 19:59
Elle a pensé à moi le 22/10 alors qu'elle n'avait aucune raison de le faire, avec un texto adorable qui plus est. Accessoirement son billet m'a fait beaucoup rire, tout en étant fan de son style."
Romain me classe troisième de son classement personnel... Je n'ai donc pas gagné mais je crois que sur le nombre de participants (une grosse vingtaine il me semble), je m'en tire quand même avec les honneurs ! Merci donc à tous. Par contre, pas de chance, je pense être devenue fan quant à moi de ce genre de concours, alors si il y en a un qui traîne, prévenez moi surtout.
Tant que j'y suis, j'y reste, je vous parle un peu de ma journée : très prometteuse. Et ce soir je pense que je vais avoir droit à la tempête. J'adore. Et c'est vrai, il n'y aucune ironie !