Una amiga dice : "No hay que remover la mierda, porque cuanto más la remueves, más huele", y esta situación está claramente de la mierda en rama. En boca cerrada no entran moscas no tiene ni pies ni cabeza. Le llevo metida en el cuerpo y es para echarse a tremblar. Pienso que estoy muy jodido. ¿ Cómo me ha dado por decir una cosa así ? Desgraciadamente, ya es demasiado tarde. Tengo frío y me muero de cansancio. Pero estoy seguro de que las cosas acabarán arreglándose. Por favor. Van a hacerlo.
Dimanche 7 octobre 2007 à 23:20
Una amiga dice : "No hay que remover la mierda, porque cuanto más la remueves, más huele", y esta situación está claramente de la mierda en rama. En boca cerrada no entran moscas no tiene ni pies ni cabeza. Le llevo metida en el cuerpo y es para echarse a tremblar. Pienso que estoy muy jodido. ¿ Cómo me ha dado por decir una cosa así ? Desgraciadamente, ya es demasiado tarde. Tengo frío y me muero de cansancio. Pero estoy seguro de que las cosas acabarán arreglándose. Por favor. Van a hacerlo.
Samedi 6 octobre 2007 à 15:29
"J'attends."C'est si logique. L'expression même de ce qui a été fait, de ce qui se fait, de ce qui sera fait..
Je pense que je n'étais pas loin, sauf que je n'avais jamais songé à mettre quelque mot que ce soit sur des pensées confuses qui m'arrivaient d'ici, de là, de temps à autres, juste par intérêt.
L'attente est-elle une bonne chose ?
Peut-on, nous qui représentant l'extérieur, venir l'égayer, la rendre moins solitaire ?
En a-t-on seulement le pouvoir ? En a-t-on le droit ? Plus qu'un magazine dans la salle d'attente d'un généraliste ?
En attendant, il attend, et j'attends de savoir quoi faire, bien qu'il n'attende rien de moi. Ce qui est normal, peut-être. Ah cette inflexion dans la voix.
Et pourquoi pas ?
Jeudi 4 octobre 2007 à 22:39
Le grand plongeon. Actuellement je suis encore en pleine chute et donc incapable de vous dire si l'eau est délicieusement glacée ou s'il caille réellement.
Demain est un autre jour après tout. Et ce soir je n'ai absolument rien foutu... Mis à part que.
[...]
Et chaque soir alors qu'elle allait se coucher, elle prenait sur son étagère une grande fleur en tissu, blanche et noire. Elle la fixait quelques instants et se souvenait que cela valait encore la peine d'être quelqu'un, juste parce qu'il y aurait toujours quelqu'un d'autre.
De courts instants qui faisaient la différence, des sourires échangés plus que des regards, un soir, en croisant un bus, s'asseoir sur un banc en tournant le dos aux autres, "Un petit coin de paradis, pour un coin de parapluie", se casser la gueule du banc, aussi, éventuellement.
Se casser la la gueule de la chaise du bureau, au soir, parce qu'on a sa mère dans le dos et son frère sur. Rougir de honte, un peu, devant une webcam qui retransmet des images à quelques 320 kilomètres de là, envoyer des sms, en recevoir. Se souvenir d'une course à travers la cour, les taillons aiguilles à la main, courant sur le basalte chaud et parsemé de cailloux.
Enfin, un ami qui remet correctement une fleur sur mon front. La fleur en tissu.
Mardi 2 octobre 2007 à 14:32
Tu étais obligé de partir ? Je ne pense pas.
Trente secondes. Il aurait fallu attendre trente secondes. C'est
pas grand-chose trente secondes, le temps de presque rien. Mais voilà, c'est le
« presque » qui est ici important, parce que ce presque rien là aurait
fait beaucoup pour moi. Comme quoi
En même temps je crois que j'ai aussi un peu merdé, j'ai
hésité, pire, peut-être que j'ai carrément ralenti. La prochaine fois on les aura nos
trente secondes.
Tu ne seras pas en retard, puisque, de toutes façons, j'aurais
trente et une secondes d'avance.
Vendredi 28 septembre 2007 à 19:05
En réalité elle voulait aussi le préserver d'elle-même, en le conservant ainsi elle avait conscience de contribuer à la création d'un rôle fait sur mesure pour lui, d'un rôle d'exception.
Comme la belle nappe blanche bordée de rouge que sa famille ne sortait qu'à l'occasion des fêtes de Noël, et il semblait que d'année en année le blanc n'avait jamais été si éclatant, le rouge si vif.
Il était sa nappe de fête.
Quoi ?
Ah... Contrairement aux apparences, aujourd'hui il ne pleut pas.
Jeudi 27 septembre 2007 à 21:51
Et je n'ai pas tenu ce putain de texte : je me suis laissée submerger par mon émotion. Alors j'ai continué, j'ai parlé, encore un peu, j'en ai rajouté, j'ai terminé, posé le micro et je suis allée le mettre à la poubelle, le texte. C'est fini cette fois ?*
Elle tournait, et elle tournait, on ne parvenait plus à distinguer clairement la jeune fille du tissu, de cette longue écharpe qui dansait avec elle dans un tourbillon de couleurs vives.
Personne n'oserait aller l'arrêter. Ca n'est pas concevable, juste parce que personne n'y trouverait un quelconque intérêt. C'est tellement simple et tellement beau de pouvoir stopper un instant nos vie pour la regarder s'envoler en gardant les pieds sur terre.
La poussière s'élève et l'entoure d'un halo sale et qui nous l'atténue quelque peu.
Le monde est suspendu à ses bras qui se prolongent dans cette simple étole rouge, dans ses hanches qui résonnent d'appels si profonds qu'ils vibrent plus qu'ils n'émettent un son, dans ses jambes qui se contorsionnent sans contrainte et dans ses pieds, qui martèlent la terre, la frappent, la font hurler de douleur et de joie. Il semblerait qu'elle danse.
Mardi 25 septembre 2007 à 22:26
Il y a eu le 22. Les invités, les fleurs, les tenues classes, la mairie et les alliances échangées. Ailleurs, il restait une fille, celle qu'on (il) avait pas invitée puisque elle ne pourrait pas venir. Ce serait trop douloureux mais surtout trop dangereux. Il avait été fait en cette belle après-midi de septembre une impressionnante consommation de chewing-gum à la cerise. Et peut-être parce qu'il s'était souvenu de leur dernière entrevue, il lui a envoyé un sms, à 18heures, juste avant le gâteau quoi. Quel gentleman. Et elle était une fille trop bien pour aller piquer un scandale au milieu d'une fête, trop bien pour remuer le couteau dans une plaie autre que la sienne, trop bien pour être vraiment heureuse je présume.
Lundi 24 septembre 2007 à 21:14
Sauf que je ne sais toujours pas bosser. Faut pas exagérer. *
J'ai un air de piano en tête, du Chopin, du génie. Et bientôt je l'aurais rejoint, derrière cette vitre teintée d'où le monde semble si ridicule. Le fond de l'air est frais et c'est bien le signe du changement. Je me rapproche de toi à une vitesse affolante mon amour. C'est étrange de t'appeler ainsi ; alors que les "autres" se donnent la main, se tiennent par la hanche, j'attends fiévreusement mon départ. Si cela leur est égal, que dire de ce que j'en pense, il me semble planer au-dessus de leur tête, voir leurs soucis et leurs préoccupations comme d'infimes résidus d'un papier que j'ai autrefois chéri. Mais aujourd'hui il n'est plus rien d'autre qu'un vide, qu'une indifférence.
Dimanche 23 septembre 2007 à 22:08
Le pire c'est que je ne le regrette pas. Et je ne parle pas du mot sur mon front, non, même si ça non plus je ne le regrette pas. Je m'y perds, je me complique. Mais c'est comme ça que ça marche aussi je présume.
J'ignore si je suis déçue de ce que je redécouvre. Probablement parce que je me demande encore si c'est une redécouverte, une découverte ou une naissance. Rien que cela.
Je continuer de corriger. Non la vie n'est pas un jeu, alors je ne vois pas pourquoi j'y prendrais du plaisir. On ne se construit pas qu'avec des fleurs et des sourires. Je suis tellement d'accord que cela risque d'en devenir effrayant.
Vendredi 21 septembre 2007 à 21:39
Le tableau était réellement idyllique. Cependant, songez que si cette histoire que je vous raconte est au passé, c'est qu'il y a bien une raison.
Lundi 17 septembre 2007 à 21:32
Mais voilà, la pluie n'est pas tombée drue, il y avait une acalmie et c'était presque dommage.
Il y avait Marie-Hélène dans l'allée. Et Christian. Mais aussi Françoise, surtout Françoise.
Je ne peux pas la regarder droit dans les yeux, c'est insoutenable. Les larmes coulent et ne s'arrêtent plus. J'ai rarement vu des trucs aussi tristes qu'autant de fleurs au mètre carré. Demain est un autre jour, ouais il paraît.
Lundi 17 septembre 2007 à 21:22
Lui faire une caresse de temps en temps parce qu'elle se sent seule cette pauvre bête. Elle se réfugie dans un coin sans même chercher à se cacher un peu. Son indifférence devient mépris. L'observation est désormais lassante, le manque de pudeur ôte tout le charme du voyeurisme. Les bookmakers sont enfin tranquilles.
Dimanche 16 septembre 2007 à 20:43
La musique était éteinte et j'avais en tête un air de jazz famillier, c'est bien simple, mes écouteurs étaient cassés. On avait bu, pas peu mais pas trop, on était juste bien, avec une joie teintée d'un peu de mélancolie, comme toutes les vraies joies qui se respectent.
Au fil des heures nous nous rapprochions, jusqu'à finir ensemble, dans un canapé, collés l'un à l'autre. Si, c'était un bon souvenir.
Aujourd'hui je ne sais plus à quel saint me vouer. Je garde au coeur ce court moment. A côté d'autres, et c'est sans surprise que je leur trouve des ressemblances.
C.j.d.c. A.B
Lundi 10 septembre 2007 à 22:16
Cela vous semble dérisoire. Mais la tranquillité n'a pas de prix, c'et l'âge qui nous l'apprend.
Le bureau est vide et une folle impression de pouvoir m'a envahie. Elle n'est qu'un mirage, j'en ai conscience.
Dommage. J'aurais pu y vivre sans problème.
On ne peut pas m'imaginer, on ne peut pas me posséder, pourquoi vouloir alors me juger ?
PArce que nous sommes tous plus cons les uns que les autres. Oui, ça doit être ça.
Je vais repartir, lentement, en me retournant souvent, et une fois arrivée chez moi je fondrai en pleurs.
Ca ne dérangera personne.
Lundi 10 septembre 2007 à 19:54
C'est tout. Après, on n'a plus quà laisser faire. On est tranquille. Cela roule tout seul. C'est minutieux, bien huilé depuis toujours. La mort, la trahison, le désespoir sont là, tout prêts, et les éclats et les orages, et les silences, tous les silences : le silence quand le bras du bourreau se lève à la fin, le silence au commencement quand les deux amants sont nus l'un en face de l'autre pour la première fois, sans oser bouger tout de suite, dans la chambre sombre, le silence quand les cris de la foule éclatent autour du vainqueur - et on dirait un film dont le son s'est enrayé, toutes ces bouches ouvertes dont il ne sort rien, toute cette clameur qui n'est plus qu'une image, et le vainqueur, déjà vaincu, seul au milieu de son silence...
C'est propre la tragédie. C'est reposant, c'est sûr... Dans le drame, avec ces traîtres, ces méchants acharnés, cette innocence persécutée, ces vengeurs, ces terre-neuve, ces lueurs d'espoir, cela devient épouvantable de mourir, comme un accident. On aurait peut-être pu se sauver, le bon jeune homme aurait peut-être pu arriver à temps avec les gendarmes. Dans la tragédie on est tranquille. D'abord on est entre soi. On est tous innocents en somme ! Ce n'est pas parce qu'il y en a un qui tue et l'autre qui est tué. C'est une question de distribution. Et puis, surtout, c'est reposant, la tragédie, parce qu'on sait qu'il n'y a plus d'espoir, le sale espoir ; qu'on est enfin pris, comme un rat, avec tout le ciel sur son dos et qu'on a plus qu'à crier - non pas à gémir, non, pas à se plaindre, - à gueuler à pleine voix ce qu'on avait à dire, qu'on avait jamais dit et qu'on ne savait peut-être même pas encore. Et pour rien : pour se le dire à soir, pour l'apprendre, soi. Dans le drame, on se débat parce qu'on espère en sortir. C'est ignoble, c'est utilitaire. Là c'est gratuit. C'est pour les rois. Et il n'y a plus rien à tenter, enfin !
Et dire que j'ai failli prendre ton* texte.
Dimanche 9 septembre 2007 à 20:49
L'écriture n'est pas fine avec ce stylo. C'est exaspérant. Pas grave. Je vous écris depuis mon ballot de paille et ce sont des souvenirs d'enfance qui me reviennent, courir des après-midi entiers entre les ballots, regagner la grange et s'énerver dans l'édifice de paille. Je finissais exténue, rompue, de la paille dans les cheveux, la salopettes, les tennis, partout quoi.
Aujourd'hui c'est différent, l'édifice a été détruit il y a bien longtemps et avec lui tout ce qui me retenait sur ce terrain. Comme quoi cela ne tient vraiment pas à grand chose.
L'odeur des chevaux remonte jusqu'à moi, je n'ai jamais été dérangée par ces effluves qui insupportent beaucoup, pourtant mon nez est des plus fins. L'habitude, sans aucun doute.
Mon compagnon de jeux s'en est allé lui aussi. Depuis les couleurs se sont encore un peu atténuées.
Quitter le métro. Le rejoindre.
Samedi 8 septembre 2007 à 12:10
- Tu regrettes ?
- Non, je suis même assez fière de moi. J'ai réussi à m'effacer, à les faire passer avant mes propres désirs.
- Mais tu trouves que ça coûte cher pour ça.
- Même pas. Enfin, j'en sais rien. C'est vrai si je pouvais au moins savoir ce que cette bourrique a en tête. Ce qui me reste c'est une indifférence mêlée de sarcasmes.
- Toi ça n'aurait pas été pareil...
- Oui, et c'est peut-être bien là le problème. Après tout c'est terminé tout ça, on passe à autre chose.
- Comme tu le sens.
- Tu sais, je n'ai jamais pleuré. Je savais que cela serait ainsi. C'est un juste retour des choses.
- Tu continues.
- Plus maintenant. Tu as entendu parler du festival ?
- Maud, t'es impayable.
Vendredi 7 septembre 2007 à 21:00
Après tout, personne ne sait de quoi demain sera fait. Mais noircir le tableau, devenir pessimiste c'était sombrer.
Le monde semblait s'acharner et prendre un malin plaisir à nous torturer. Le pire c'est bien que nous savions ne pas être à la hauteur, que nous ne pouvions nous dresser Prendre les événements comme ils se présentaient à nous, sans plan ni issue de secours, improviser, composer avec les faits et non pas avec les suppositions ou les espoirs... Voilà les défis que les circonstances déposaient à nos portes chaque matin.
Arrêter de décalquer nos rêves pour peu à peu les construire, véritablement, enfin.
Malgré tout et parfois malgré nos utopies. Dans de telles conditions on apprend vite une chose : que pour s'en sortir il était nécessaire de tomber plusieurs fois, plus bas que terre.
Jeudi 6 septembre 2007 à 21:36
Les migraines reviennent et j'ai foncé dans un mur avec un grand sourire et une étincelle au fond du coeur. Je ne savais pas encore que cela serait un mur.
C'est vicieux ces bêtes là. Et puis cette amère déception lorsque le regard qui nous cherchait ne nous a en réalité jamais vu.
C'était une soirée, une fin de soirée ; il commencait à se faire tôt. On a discuté, un peu, comme ça, nous étions seuls, ou du moins cela revenait au même.
Je ne savais pas trop comment prendre tout ce qui m'arrivait ce soir là, et en très peu de mots tu m'as fait sourire. C'est rare ça. Je me suis demandée que faire pour ne pas briser le charme trop vite. Toi tu as juste été parfait avec une simple phrase, tombée au creux de mon oreille lorsque tu m'as dit au revoir.
Je souris. Mais lors de cette matinée pluvieuse, mon sourire a déteint.
Je ne parviens pas à m'en souvenir, est-ce que ce soir là tu m'as regardé ?
Et après ça, j'ai décidé de ne plus "avoir les yeux en face des trous" de peur d'imaginer sûrement.
J'ai retrouvé Nicolas et la bague en argent. Rien. Je sais qu'ils ne me hanteront plus jamais.
Dimanche 2 septembre 2007 à 21:26
Plus tard, on vit la princesse en photo, dans une belle robe beige, avec de longs gants... Il faut dire que cette princesse là n'avait pas trouvé de suite le bon prince.
Mais ça n'était pas grave, elle l'a trouvé après, c'est l'important.
Et cette princesse là je l'ai re-connue des années plus tard. En fée, hyperactive, jouant du piano et dansant.
C'était une princesse qui donnait des cours de français, corrigeait des interrogations.
Elle avait trente élèves. Et un fils.
Depuis la famille s'est agrandie.