Samedi 11 novembre 2006 à 23:34




Je n'ai pas beaucoup de morale. Enfin, selon les gens c'est compliqué. Je reconnais aisément ce tort parce que je le considère pas comme tel. J'ai ma propre morale, mes propres limites, qui ne sont pas rigides, qui évoluent selon les situations. Cela me suffit. Et ces limites se foutent éperdumment, tout comme moi, des cadres fixés par la norme.

Je suis capable de pleurer parce qu'une amie, ou un ami à moi est malheureux, je suis capable de sourire bêtement durant des heures parce qu'on leur a annoncé une bonne nouvelle. Il paraît que peu de gens sont comme ça. Je m'en fous.

Pourtant, pour d'autres, je suis capable de les mettre à terre, de les enfoncer, encore et encore jusqu'à ce qu'ils supplient. J'ai peur de ne pas savoir m'arrêter. Une autre partie de moi éprouvera des regrets après. A l'instant je m'en fous.

N'allez cependant pas croire que je me fous de tout. La réalitée est bien différente. Les choses, les gens m'interessent, à un point tel, que dixit un ami à moi, j'en arrive à effacer les autres personnes pour me concentrer sur quelqu'un. Vouloir être honnête c'est me forcer à dire que dans la plupart des cas je le sais, et ce n'est pas fait pour, mais je n'ai pas envie d'y changer quelque chose.

Alors, suis-je quelqu'un ayant du coeur ? Une fille altruiste ? Ou une brute, qui n'a aucune conception, ni perception des limites ?

De mon avis non. J'ai la sensation d'être une jongleuse, ou une grande tranformiste, qui décide d'être, de par-être et de paraître, ce dont elle a envie. Il y a bien sur des loupés. Les erreurs sont là pour forger une expérience. Enfin c'est ce qu'on répète.

Quelqu'un, a fait un commentaire ici. Qui m'a profondément.. enquiquiné dirons nous. Je vous le remet pour pouvoir y réagir.

" tu as écris plus tôt : "Les textes ne sont que des brouillons, écrits n'importe comment quand j'en avais envie. Pour m'améliorer, avec le temps."

... J'ignore si tu arrives à prendre du recul sur tes textes, je n'y parviens pas souvent, mais si comme moi, ton soucis principal est la symbiose des mots, l'enchainement des idées en toute fluidité pour pouvoir faire passer un message fidèle à nos pensées, alors sur cet article là, crois-moi, c'est réussi."

Je tiens avant tout à dire à cette personne qu'elle ne doit pas prendre mal ce qui va suivre. On a eu suffisament de discussions pour que je vois derrière ce commentaire. Mais si il avait été de quelqu'un d'autre.

1° Du recul sur mes textes. Mes textes, drôle d'ensemble que celui là. Cela ne veut à mon sens rien dire. Ces textes sont si différents. Certains sont effectivements des purs moments de mise en ligne de ce qu'il me semble que je ressens alors que d'autres sont totalement fictifs. On m'a fait remarquer qu'en écrivant, sur des textes bien différents,  c'est parfois comme si j'étais au théâtre, je prends la place de quelqu'un d'autre, en connaissant peu ou prou son histoire et je mets des mots dessus. C'est tout à fait ça. Alors, puis-je vraiment prendre du recul ? Cela semble possible mais pas partout. Comme il est impossible de revivre à la nuance d'émotion, de perception près un moment. Oh, j'aimerai me convaincre que si. Que mes textes me font cet effet là. Ne serait-ce pas me bercer d'une illusion ? Que dois vivre parfois.

2° Mon soucis principal.. la symbiose des mots. Pour moi il n'y a pas de symbiose des mots. Les mots n'ont pas d'ordre, les mots doivent découler comme une émotion. Osez m'affirmer que vos émotions sont toujours dans l'ordre. Soit je suis d'une nature résolument différente en terme d'organisation psychique, soit, comme je le pense, nous avons tous une manière de ressentir qui nous est propre. Bien sur certaines se ressemblent plus que d'autres. Voilà pourquoi on ne peut jamais toucher, faire comprendre à l'humanité la même chose dans le même texte, la même photo, le même dessin, la même musique, la même interpréation. Création. Cela doit être pour cela que mes textes paraissent incompréhensibles à certains. Je ne cherche pas à écrire dans l'ordre, ou dans un style très correct. Je ne passerai pas 35 minutes à reformuler, recopier, faire attention aux répétitions  etc.. Cela m'arrive, je le concède, rarement. Mon but premier est de saisir les mots, comme ils viennent. Je peux me mettre à écrire, pour rien, n'importe où. Si je n'ai pas idée de ce que je vais dire, je parlerai de ce que je ne sais pas dire. Et alors, cela dérange quelqu'un ? Non. Bien sur. Je veux saisir les mots, au vol, les poser, n'importes quels mots, les miens ou ceux d'autres.
Ce blog est le mien. Il est décousu. Il part un peu n'importe comment. Il n'y a pas vraiment de logique. Sauf celle que l'on veut bien lui donner. Puisque en posant des mots ici. Je vous les donne. Piètre cadeau oui. Je suis d'accord. L'important est ce que vous en faites.

C'est ça mon but premier.


Cet article en est la preuve. Vivante. J'ose dire.



Samedi 11 novembre 2006 à 22:44

Je n'ai pas beaucoup de morale. Enfin, selon les gens c'est compliqué. Je reconnais aisément ce tort parce que je le considère pas comme tel. J'ai ma propre morale, mes propres limites, qui ne sont pas rigides, qui changent selon les situations. Cela me suffit. Et ces limites se foutent éperdumment, tout comme moi, des cadres fixés par la norme.
Je suis capable de pleurer parce qu'une amie, ou un ami à moi est malheureux, je suis capable de sourire bêtement durant des heures parce qu'on leur a annoncé une bonne nouvelle. Il paraît que peu de gens sont comme ça. Je m'en fous.
Pourtant, pour d'autres, je suis capable de les mettre à terre, de les enfoncer, encore et encore jusqu'à ce qu'ils supplient. J'ai peur de ne pas savoir m'arrêter. Une autre partie de moi éprouvera des regrets après, mais à l'instant je m'en fous.
Alors, suis-je quelqu'un ayant du coeur ? Une fille altruiste ? Ou une brute, qui n'a aucune conception, ni perception des limites ? J'ai plein de choses à dire, à écrire. Je veux m'en libérer. Et je ne le ferai pas ici ce soir. Parce que ce mon PC bug.. tout en même temps décidement. FAIS CHIER.Encore un article inachevé !!

Samedi 11 novembre 2006 à 22:41

Rame... rame, rameur, ramer, on n'avance à rien dans ce canoë.. là haut.. on te mène en bateau tu pourras jamais tout quitter t'en aller, t'étoiler, tais toi et rame..

Et oui, tu rames, je rame. On rame quoi. Pour quoi ? L'amour ? Le bonheur ? La survie ?.. tout simplement ?
Quand je vois les gens autour de moi se déchirer, je fais mon possible pour les aider. Souvent ca ne mène à rien. Les choses se passent comme elles l'avaient décidés.
Un seul point diffère. C'est que je souffre aussi alors que je n'aurai pas du.
Journée de merde. Je jette l'éponge pour le Css. Du moins ce soir. Parce que j'ai l'impression de passer à côté de mon blog. Mais si toujours une bonne âme.. etc.. etc..

demain je vous enregistre rame.. etc.. pas ce soir, je bug trop.


petit délire avec audacity :

Samedi 11 novembre 2006 à 17:07

... ce soir le blog risque de passer sous mot de passe, parce que j'espère avoir le courage de me remettre au Css, je l'enleverai dès que ca ressemblera à quelque chose. Mais il y a de grandes chances pour que je ne fasse pas tout d'un coup, alors ne vous inquiètez pas ! Quand la version finale sera installée pour de bon vous serez prévenus !

Vendredi 10 novembre 2006 à 22:32

Ce jour là, as-tu quand même eu une pensée pour moi ? Je ne dis pas nous,je crois que ce nous est mort depuis longtemps dans ton esprit, c'est encore plus vrai dans ton coeur. Ces moments que j'ai eu avec toi, sont-ils repparus à la surface ces derniers temps ? Tu es sur le point de m'effacer, de tous les effacer, complétement de ta vie. Ma pauvre personne, elle, te donne toujours une place prédominante. Tu hantes mes nuits, mes rêves, et tu ressurgis sans crier gare au beau milieu de mes journées. C'est une machine infernale qui s'est imiscée en moi. Elle a un pourvoir sur mes pensée, sur mes réactions, aussi bien psychiques que physiques. Son mécanisme douleureux fait le rappel incessant de choses si heureuses qu'elles font mal parce qu'au passé. Dès que je croise le visage d'une personne portant ton prénom, je m'efface et t'imagine à sa place. Ma tête se vide, mes yeux voient ailleurs, mon rythme cardiaque prend une marche folle, irrégulière, et mon visage perd les expressions du monde alentour pour parfois s'éclairer de celles d'une vie perdue. Mais quand mes yeux se rouvrent sur cette oppressante réalitée, quotidienne de surcroît, je ne me sens la force de plus rien. Je t'ai aimé. Je t'aime encore ? Un peu, surement. Je me mens. Où sommes nous passés ? Les expressions paraissent longues pour moi, alors dénudée de mon émotion, elles restent courtes, froides, presque impersonnelles. Drôle de tournure que celle de mon existence.

Vendredi 10 novembre 2006 à 22:13

Parce que je dois bien ça.. à un ami.. qui se reconnaîtra.


Je vois mon papier blanc
Mes mots d'amour, s'effacer lentement
Et puis, je vois le doute et le gris s'approcher
Je vois des murs devant
Et nos soleils s'éteignent doucement
Je vois nos portes closes et plus aucune clé

Mais

Qu'est-ce qu'on peut faire pour respirer un peu
Donner de l'air mettre du bleu entre nous deux
Peut-être regarder derrière
Retrouver nos chemins, retrouver nos repères
Peut-être chercher droit devant,
Retrouver les trésors que nous a volé le temps

Je vois nos solitudes nos yeux baissés nous éloigner de nous
Et toutes ces habitudes se glisser n'importe où
Et puis j'oublie ta peau et tes douleurs me deviennent étrangères
Peut-être on se connaît aujourd'hui moins qu'hier

Mais

Qu'est-ce qu'on peut faire pour respirer un peu
Donner de l'air mettre du bleu entre nous deux
Peut-être regarder derrière
Retrouver nos chemins, retrouver nos repères
Peut-être chercher droit devant,
Retrouver les trésors que nous a volé le temps

Le temps nous a volés

Chorale : Qu'est-ce qu'on peut faire
Peut-être regarder derrière
Retrouver nos chemins, retrouver nos repères
Chorale : Qu'est-ce qu'on peut faire
Peut-être chercher droit devant,
Retrouver les trésors que nous a volé le temps
Oh qu'est-ce qu'on peut faire

Vendredi 10 novembre 2006 à 18:45

Comme certaines l'ont remarqué.. petit problème avec la pop-up commentaire.. A moins de copier coller depuis un traitement de texte, et je sais qu'on a pas toujours que ça à faire.. il est impossible de relirer aisément ce qu'on tape comme commentaire ! Continuez cependant à m'en faire XD les fautes de frappe, on connait. Moi la première ; )
Et si décidement ça vous énerve, mais que vous avez des choses à me dire, n'oubliez pas mon e-mail, je vous le redonne : reve_etoile_enelya@hotmail.fr
1000 Bises à tous et merci de votre soutien ; P

PS : j'ai envoyé un mail aux admins (les pauvres ><) mais si quelqu'un à la solution.. veneeeeeeeeeez à moi !

Jeudi 9 novembre 2006 à 17:55

Y'a des moments dans la vie, comme ça, qui arrivent de manière aléatoire, des moments où l'on a pas le choix. Faut lever la tête et essayer d'avancer, se foutre des obstacles et des choses qui font mal. Quand tu te sépares de ton copain et qu'il ressort trois jours après avec une fille dont tu as souhaité le bonheur sincérement en la consolante. Toi tu restes sur le carreau, sans savoir ni quoi penser, ni quoi faire, ni qui haïr.
Et puis hier je me suis retrouvée devant un étal gigantesque.. mais vraiment gigantesque, de livres, des centaines, d'autant plus de mots, de tournures, d'histoires, de sentiments à découvrir ou à redécouvrir... Le genre de choses qui me clouent littéralement sur place. Je devais en choisir un.. pour mes cours. Dans un coin, un petit receuil, attire mon regard, et je ne peux plus me détacher.

 Une Saison en enfer

Est il utile de le préciser, de Rimbaud. J'ai du quand même partir et laisser le livre dans le coin qu'il occupait. Sans faire de bruit. Demain je vais l'acheter.
Pour information, non je ne sais pas quoi vous dire. Je dois cependant vous informer que je suis privée d'internet. Ce qui explique que je ne poste, et ne posterai pas souvent. La preuve, quand je poste c'est d'une qualité... inqualifiable dirons nous. Venez quand même. Il y a 341 autres articles qui n'attendent que d'être lus. Même si certains, je vous l'accorde, doivent être encore pire que celui-ci. Disons qu'une bonne centaine d'articles pas trop mal attendent d'être lus. Comme me l'a dit une demoiselle, ici c'est mon bazar, mon dépotoir en quelque sorte. Rien ne me satisfait totalement. Les textes ne sont que des brouillons, écrits n'importe comment quand j'en avais envie. Pour m'améliorer, avec le temps.

A la différence près que c'est un dépotoir que j'aime à la folie. Et que j'aime partager. Je ne peux faire autrement que d'être ravie lorsque je vois le nombre croissant de personnes qui aiment et découvrent ce petit monde. Qui comme tous les autres, a des choses belles et d'autres moches. Je n'entends pas créer une utopie. Les choses sont claires.

1000 Bises.
Mymy.



PS: la mise en page fait des siennes.. comme si j'avais besoin de ça ><

Mercredi 8 novembre 2006 à 15:38




J'aime pas spécialement ma vie à la campagne. Mais faut reconnaître que c'est pas donné  tout le monde de voir un ciel comme ça presque tous les soirs. Jamais exactement le même mais à chaque fois très beau. (bien que cela soit la croix et la bannière pour réussir à prendre une photo avec les fils electriques..)

Mardi 7 novembre 2006 à 21:48

Je suis dans le bus. La joue collée contre la fenêtre sans toutefois regarder le paysage urbain qui défile sous mes yeux. Ils sont fatigués, mes yeux. Pourtant j'ai dormi cette nuit, m'enfin, pas trop mal, on se comprend. Mon long manteau est tiré sur mes épaules pour qu'il puisse me tenir chaud. Je pars ailleurs.
Dehors il fait à nouveau beau, et chaud surement. Mais dans le bus avec cette putain de ventilation qui m'arrive en plein dans le cou, je vais finir congelée. De l'autre côté de la rangée, il y a deux mecs, dont un qui dort avec sa veste sur lui. Veinard. Ce que je ne sais pas c'est que dans quelques heures je sortirai du bus en parlant avec ces deux jeunes hommes, un autre troisième, et une amie à eux. Je projetterai de passer la journée avec eux, et c'est effectivement ce que je ferai. La sortie qui s'annoncait solitaire et plutôt ennuyeuse est devenue la meilleure que j'ai pu vivre dans ce célèbre parc d'attractions parisien.
Ca commence à dater.. quelques mois. Qui passent à une vitesse fulgurante. Et je retrouve dans les dossiers de mon ordi un texte que j'avais commencé à écrire après cette journée mémorable. Dans mes contacts msn les 4 sont là, même si je parle surtout à l'un d'entre eux.

"La journée d'hier .. je me suis levée à 4h30 du mat ...je suis descendue à moitié à poil parce que je ma robe de chambre était restée en bas .. je file sous la douche et  je me suis habillée avec ce qui m'est tombé sur la main (le résultat n'était pas génial comme vous allez le voir) Oui désolée tout cela n'est guère captivant mais il faut commencer par le commencement..
Ma mère me conduit ensuite à Valenciennes, où je me force à avancer vers les gens de mon collège, ptain j'avais pas envie... j'ai eu droit à un acceuil enthousiaste ... c'était vraiment Ô joie ! bref passons.
Dans le bus je m'assois seule, dans le fond, rangée de droite.
Bien sur je me tape la seule ventilo dont le cache est pété, donc alors que je veux dormir j'ai l'air froid qui va dans le décolleté en V de mon pull : Ô joie ! Bon je rafistole avec du papier sous le regard de deux mecs de la rangée de droite.
D'ailleurs l'un deux avait une veste, qu'il mettait pour lui pou pas avoir froid .. salaud Derrière moi deux filles, dont une arabe, écoutant du R'n'B (je précise qu'elle est arabe pour la suite, sinon je pense que vous me savez assez ouverte d'esprit pour reconnaitre que arabe ou non je m'en fous royalement !) A ma gauche deux filles aussi, à l'air simpa, mais une bavarde.. si il n'y avait eu que cela, cela ne m'aurait pas dérangé, le problème c'est qu'elle avait une voix soulante... mais soulante ...
La halte... prétendument pour prendre la photo de groupe, ils n'ont jamais pu la prendre. J'en profite pour faire connaissance avec mes animatrices, sympa comme filles, elles me proposent d'aller avec elles si je le veux ect ... m'enfin.
Je remonte dans le bus et je réussis à changer de place avec les fillles !! Je fais d'une pierres deux coups, cette voix soulant s'éloigne de mes anims, moi je me retrouve  plus près d'elles et en plus j'ai plus la ventilo ...
Mais trop tard !! J'arrive plus à dormir. Tant pis. Je me sens partir pour un dessin. Un phénix. Sans gomme ni rien fait de travers mais c'est pas grave ...
La fille arabe qui était avant derrière moi aperçoit mon dessin et demande si elle peut le regarder. Je lui dit que oui, bien sur.
Et là pour moi surprise, elle le trouve très beau et le fait tourner aux gens de son lycée ... Elle me demande même ce que je veux faire plus tard, croyant que je veux partir dans le dessin. C'était la première fois que l'on me demandait ça, j'étais complétement ébahie devant les "oua tu dessines super..." mais heureuse, vraiment. J'explique que je dessine quasiment jamais et je pensais que c'était tout.
Mais à ma grande surprise alors que j'essayais de dessiner autre chose (" tu pourrais pas me dessiner un dragon qui crache du feu" de Farida) un mec me tape sur la tête, le voisin de celui à la veste, un blond, au cheveux mi longs : tu peux me passer une feuille ?
Ben moi je lui passe une feuille bien sur, et puis ... quelques minutes plus tard j'ai un retour de feuille, avec une Bd..
Les aventures de Zobbo. Quelques secondes de disctutions avec ces deux jeunes hommes, férus d'informatique..
La machine était lancée, j'allais passer une journée inoubliable."


Ca fait longtemps ce texte... juin dernier quoi. Il y a pas longtemps, alors que je devais voir l'un à VA je suis tombée sur l'autre. Comme quoi rien n'est jamais perdu. Fichtre envie tout de même de nous faire un ciné. Et puis, je dois un massage. J'aime pas avoir des dettes.

Un coup d'oeil ici : juste parce que c'est bien.

Mardi 7 novembre 2006 à 17:56

Tu montres les dents, c'est pas ton jour. Faut pas te chercher sinon ce sera notre tour, de passer sous les feux que ton parler aiguisé. Tu en as vu des vertes et des pas mûres aujourd'hui, tu es arrivée à saturation. Arrêtez mais arrêtez de me faire chier.
Tu aimerai leur crier dessus; leur expliquer que c'est toi pas eux, qui va te battre pour garder leur tranquillité. Si ils veulent tant te donner des conseils, allez je en vous prie, qu'ils prennent ta place tu la laisses de bon coeur. Faut pas non plus pousser toi tu n'avais rien demandé, on t'a dit va là bas et défend moi. Alors tu ne pouvais qu'accepter mettre un peu en place tes idées et commencer à occuper cette place à ressorts, ce siège éjectable programmé pour la première défaite. Pas grand chose d'autre à faire. Refuser ?? Bien sur, tu y as pensé.. quelques secondes. La confiance que les gens mettent en toi, est le pire des étau. Pour s'en délivrer la haine ne marche pas, la peur non plus, l'amour encore moins. C'est sa liberté pour son égoïsme. Dur à justifier. A soi même en particulier.
On veut se croire d'un altruisme exemplaire, d'une bonté infinie, d'une serviabilité sans limites. Mais elle en a. Et oui. Quand on les trouve ça fait bizarre. C'est un petit monde qu'on se sert sur un plateau, une vérité fabriquée pièces par pièces, aisée à comprendre, et agréable à persuader. Les limites pourtant, ça fait basculer le plateau. Parfois ça tombe. Il  ne faut pas être un éminent physicien, ni fameux ingénieur, pour deviner que, lorsque ça tombe, il y a de grandes chances pour que cela se brise... Derrière, il y aura une personne pour ramasser les morceaux. Ou pas.



Lundi 6 novembre 2006 à 21:41




Tu as envie de sauter au dessus de cette barrière. De prendre la poudre d'escampette et t'échapper.
Tu ne le fera pas. Autour de toi c'est moche, ça t'a donné peur de ce qu'il peut y avoir dehors. C'est un stade que tu as passé. Tu ne t'attends plus à la beautée, à la simplicité de quelque chose ou de quelqu'un d'heureux. En fait c'est assez contradictoire. Ne plus supporter le monde duquel tu es prisonnière, mais ne pas supporter non plus l'idée que tu pourrai te faire du dehors. Tes chances de t'en sortir se sont évanouies à l'instant où tu as cessé d'y croire. Croire que tu pouvais faire ce que tu voulais. Sans choisir. Sans te limiter. Ta liberté t'a enfermé dans l'esquisse de tes propre rêves.

Dimanche 5 novembre 2006 à 22:17

C'est un manège, ou une piste de cirque comme vous voulez. On peut choisir sa place.
Au premier rang des spectateurs, debout près de l'entrée, dans les coulisses, les loges, ou sous les feux des projecteurs...
On est pas contrariant. On reste là jusqu'au jour où l'on ne reste plus. Suffit alors de le dire. De donner une raison ou pas, par politesse, on est pas obligé, sauf que si on aime les gens, personne ne te reprochera de t'expliquer.
C'est l'ambiance aussi, inimitable. Les autres mots ne sauraient donner une idée juste.
Celle des saltimbanques qui se bousculent dans tous les coins, des clowns qui font pleurer de rire dès que l'on aperçoit leur figure peinturlurée. Des conteurs, qui font pleurer d'émotion en nous transversant leurs histoires, goutte à goutte, comme un liquide précieux dont la vie dépend.
Ca donne envie de se perdre dans ce tourbillon de couleurs, de bruits, de vie en somme. Après, comme j'ai pu vous le dire, cela change, selon la place qu'on a choisi.
Si vous vous mettez là, oui là, derrière moi, vous verrez l'angoisse des répétitions, la compétition acharnée entre les musiciens, les comiques, les artistes. Vous verrez la réalité du spectacle, où pour livrer quelques heures de vie et de bonheur intense on vit des jours et des nuits intenses. Dans leur splendeur, dans leur démesure, dans leur déchéance.
Je vous parlais de rivalité, elle est exacerbée à chaque changement majeur dans la troupe ou dans sa direction. Mais si un étranger arrive pour semer le trouble, il sera vite éconduit. C'est la loi ici, être artiste, être faiseur de rêves c'est dur. Nous sommes durs entre nous.
Pour ne jamais subir les blessures infligées par les autres.



Merci à 151 personnes qui sont venues hier.. je ne sais pas ce que j'ai fait pour mériter cela.
Demain la reprise. La flemme et plein de taff pas fait.
M'enfin.
1000 Bises Mymy

Samedi 4 novembre 2006 à 23:44

Ce soir je vous laisse. J'en ai gros sur le coeur. Et je sais pas comment le dire. Ni à qui. J'aimerai attendre sur msn sa venue. Tard. Très tard. Trop tard, non pas pour moi, mais pour ma mère. Si je pouvais rester, j'aurai peut être alors le courage de parler. D'écrire.
De me répondre. Je veux un ordinateur portable. Les mots manuscrits ne vont pas assez vite. Ne sont pas assez beaux. Je les touche de trop près.
Alors qu'ici. Avec mon clavier. Et mes doigts de pianiste à moitié enfermés dans mes mitaines noires. Ca va vite. c'est effacable. Sur une fenêtre msn aussi. On peut révéler la bonne centaine de choses qu'on a à révéler et finir par : j'ai peur d'appuyer "accidentellement" sur la touche Entrée.
Un de ces jours j'appuyerai vraiment dessus. Volontairement ou pas. C'est fou la montée d'adrénaline que peut procurer la simple apparition sur l'écran des mots qu'on ne se sent pas la force de dire.. A moins que.. cette touche.. si près..
Ctrl+a Suppr.
Pas encore.
Et je me vois toujours. Dans mon lit. Avec cet ordinateur sur les genoux. A écrire. Ecrire. Plus, plus.

Sans pouvoir finir cet article. Parce que ma mère m'appelle. Il me faut un portable.



Samedi 4 novembre 2006 à 22:44

J'ai jamais vu autant de fleurs au mètre carré. Difficile de croire que c'est une tombe. On ne voit aucune dalle, aucune surface grise. Ce n'est que dalhia, narcisses, roses, tulipes et autres fleurs colorées dont je ne connais pas le nom.
J'ai hésité à faire cet article après être retournée au cimetière. Quelque chose à vous faire partager encore..

Confidence d'une Ado à son journal.


" 22h30 !

Enfin un peu de tranquillité ! Les couers ont repris depuis une semaine et j'ai déjà envie d'être en vacances ! Il faut dire que la 1ère c'est vraiment un rythme différent. Il faut s'accrocher, comme dit le professeur d'anglais " there is a will, there is a way" ; quand on veut, on peut. Mais en ce moment, après ce qui s'est passé, je n'ai plus le goût ni l'envie de faire quoi que ce soit. Mon ami est décédé, 16 ans, la vie est injuste. Je n'ai plus la force aujourd'hui de faire mes devoirs !
Mon ami ROMAIN me manque tellement, je n'ai pas de mots pour t'exprimer ma douleur journal. Et dire qu'il y a 15 jours, nous étions ensemble, à pousser la chansonnette au beau milieu du salon, Romain, je pense tellement à toi.

Aujourd'hui j'ai ressenti quelque chose d'étrange, de particulier, un sentiment nouveau. J'avais l'impression qu'il me suivait, qu'il était toujours derrière moi, qu'il me traquait. Je sens son souffle dans mon cou.

Pour demain j'hésite, je ne sais pas si je dois lui rendre visite, j'ai peur ! Qu'en penses tu journal ? Je pense à ses parents, à son père surtout, voir son enfant s'arracher à la vie, ce doit être terrible.

Pourquoi lui ? Pourquoi si jeune ? Qu'avait-il fait de mal ? Je n'en peux plus, je craque. La vie est si dure, si injuste, si cruelle !

Avant de me coucher, une petite visite sur http://romaingenech.skyblog.com pour voir la photo de cet ami qui m'était si cher et lire les commentaires sur ce jeune homme si souriant qui restera toujours dans mon coeur.
       
Romain, tu me manques !

Journal, ne m'en veux pas si je dédie cette page à Romain."


Et moi Romain ? Qu'ai-je à te dédier ? Des ressemblances que je trouve partout ? Des souvenirs ? Un peu de tout. Un peu de rien. Un peu de l'avenir que nous n'avons pas devant nous. Un peu de ces fleurs sur ta tombe.



Samedi 4 novembre 2006 à 18:07

Je cherchais ta main
Pour trouver d'la tendresse
Jt'ai ouvert mes bras
Pour partager la détresse

Je t'voyais partout
Pour ne pas voir ton mépris
Je cachais ta vie
Pour oublier tes envies

J'ai pas trouvé les réponses
dans mes nuits blanches
j'ai pas vengé mes questions
dans tes souffrances

L'envie de penser à autre chose qu'à ça
Pour mériter d'être un peu plus près de toi

Je voulais te respirer pour capturer ton odeur
Je t'écoutais pour entendre battre ton coeur

Pas déçue, juste confuse
L'envie n'était visiblement pas la bonne excuse

J'ai essayé de voler des moments pour nous
Je me suis retrouvée au fond d'un trou
Fallait pas que je cherche à comprendre
Mais moi je voulais seulement t'apprendre

Il n'y avait pas de mensonges dans nos promesses
On savait que la liberté est la plus grande des richesses

On s'est juste arrêté de croire
Que c'est parce que c'est demain qu'il y aura encore de l'espoir.

**********************************************************************
Ce que j'écris c'est du n'importe quoi.
Je m'en fous. En ce moment ma vie n'est qu'un grand n'importe quoi.
Et je les aime quand même..
Faut vraiment être tarée.

Vendredi 3 novembre 2006 à 19:41

Sur ce blog je n'ai jamais parlé d'actualités.
La question est donc : pourquoi ?

 Alors que c'est quelque chose qui me passionne et que je suis de très près.  Pour dire vrai, je n'en sais rien. Et ça me parait aberrant. Donc, d'ici quelques secondes la création d'une catégorie : "entre les mailles du filet" pour parler un peu de ce qui se passe, ici mais surtout ailleurs.



Photo by : StudioFovea


Vendredi 3 novembre 2006 à 14:33

décès + 115 Jours.

Il y a sur mon portable, dans un recoin de mon agenda plein à craquer une petite inscription. Qui devait servir d'aide mémoire. Je n'en ai jamais eu aussi peu besoin. Faut dire aussi que ce jour là j'ai découvert ce que je ferai de ma vie. A partir de là j'ai commencé le travail. Sur moi, sur mon environnement, sur mon entourage. A petits coups, avec beaucoup de précautions. Histoire que personne en s'en rende vraiment compte. On peut toujours espérer ? J'en avais marre de ne vivre qu'à moitié après chaque passage. Fallait remédier à ce problème, trouver une solution. Extrème. Je n'ai pas osé. J'ai été mesurée pour une fois. Ca ne m'a pas réussi. A l'époque j'hésitais entre deux aspirations complétement contradictoires. Je voulais faire souffrir ou je voulais aimer ? Aujourd'hui encore, la réponse ne m'apparaît pas nette. Il en faut pourtant une. Il m'en faut une pour pouvoir me placer avec les gens, pour pouvoir décider de mes faciès, de mes émotions, de ce que je peux laisser transpirer de moi et de ce que je dois garder caché. On perd les gens en se dévoilant. On leur fait peur. Mais en ne disant rien on les laisse s'imaginer qu'ils ont un pouvoir. Et si on y prête pas attention, ce pouvoir devient bien réel.

Autour, le monde est bruyant . Les gens passent, avec leur lot de misères, de bonheurs. Les cris s'échappent des gorges comme pour s'envoler. Les pleurs tombent afin de libérer un trop plein de joie ou de tristesse. Il y a aussi ce qui ne disent rien. Ceux qui n'ont jamais rien eu à dire et ceux qui n'ont plus rien.
 La vie est vécue, en quelque sorte. Au milieu de ce lot hétéroclite on trouvera toujours, malgré tout, une personne qui s'arrête. Essaye de réfléchir. A quoi cela rime. Si cela rime à quelque chose.

La réflexion est elle au final à chaque fois bonne à prendre ? Elle dirait oui, par principe. En réalitée, elle se damnerait pour avoir un de ces coeurs si grands qu'ils n'éprouvent pas le besoin de réfléchir



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Photo et texte de moi.

Vendredi 3 novembre 2006 à 12:17

Les mots me boudent. Ne veulent pas sortir. Ils se sentent peut-être pas assez forts pour ce que je veux écrire. C'est ce que moi je ressens. Je ne suis même pas toujours d'accord avec ce que je peux écrire. Je ne suis pas sure de pouvoir exprimer correctement ce qui me trotte dans la tête. D'habitude je l'aurai fait. Pas envers et contre tous mais .. envers et contre moi déjà. Là non. Je vais aller prendre des photos et vous laisser tranquilles.
Pour dire à quel point je suis en train de me déconnecter : envie de supprimer les 3/4 des articles de ce blog. Ca m'énerve.

Vendredi 3 novembre 2006 à 0:02

On est parti mes gens. Votez !!! Votez !! Votez !! Les histoires d'amours finissent mal et alors ? Il n'empêche pas que les gens peuvent y réagir d'une très belle manière.. La preuve avec ce concours. Alors je vous invite à relire les participation et à voter dans les coms de cet article !! Un seul vote svp, comme les participants ne sont pas nombreux.

(si vous avez encore des choses, n'hésitez pas, envoyez !!)

Mymy

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