Jeudi 2 novembre 2006 à 23:44

Ce matin. Le réveil. C'est bien le matin n'est ce pas ? Qui a ouvert les volets ? Le con. Il est trop tôt.
Ce n'est pas les volets. Je ne suis plus là bas. C'est mon velux qui donne cette lumière. Je retourne ma tête dans la loque que j'ai piqué un jour au dojo pour sentir son odeur, pleine de souvenirs rassurants. Cela fait longtemps qu'elle ne sent plus rien. Je la garde pourtant.
Sur ma table de chevet l'appareil photo numérique. J'ai regardé les photos jusqu'à.. tard la nuit dernière. J'avais la musique dans la tête. Tatatadam.. tatadam.. Et aucune nostalgie. Enfin si, une nostalgie, étrange, pas le moins du monde triste. J'ai passé de très bons moments. C'est un euphémisme.
J'aimerai recommencer bientôt. Je me lève. Embrouillée, ma tête est sur le point d'exploser. Les fringues, mes fringues sont à terre. Surement pas eu le courage de les enlever correctement. Levée, pas réveillée. Des images m'assaillissent par moment. Les combats. Les chansons. Les repas.
Un coup d'oeil dehors. Il neige. Ca y est. Vrai de vrai les flocons tombent . Le changement d'ambiance est radical. Le fond sonore bruyant de l'excitation générale a laissé la place au silence de ces matins où l'hiver arrive sans que ne le remarque.
Il faisait chaud. Ici je suis glaçée. Partout. Pour tout.
Le fil qui nous relie se détend. Les sensations deviennent moins intenses, l'air est moins chargé d'électricité. Et je me sens horriblement seule.
Un coup d'oeil sur le portable. J'attends un sms qui n'a aucun rapport avec ces derniers jours. Non même pas. Je l'espère. Il ne viendra pas.Quelques pas dans la chambre. Le temps de rassembler de quoi m'habiller et éventuellement le peu de pensées cohérentes qu'il me reste. Je vois une autre chambre. Une autre époque presque.

Les escaliers, il faut les descendre. Manger ? Non. Se laver ? Pas de suite. Allumer l'ordinateur. Attendre. De quelle humeur suis-je ? Bonne question. A jamais sans réponse.

J'ai révélé des trucs que je  pensais ne jamais révéler. Ca soulage. Ca fait peur aussi.
Je ne sais plus vraiment où j'en suis. Comme d'habitude. Je mens. Une habitude aussi ? Pour être honnête je sais exactement où j'en suis. Je commencais à écrire cet article ce matin. Il est 23h39 je le finis. Toute notion de .. je ne saurai même plus comment dire, m'a quitté.
Confusion. Refus. Dégoût. Fierté. Orage.




Assume Mymy assume. Tu n'as pas d'autres choix.
1000 Bises




Mercredi 1er novembre 2006 à 1:45

Comme quoi ce connard de bonheur il ne tient pas à grand chose. Et nous comme de pauvres délurés que nous sommes on continu à en vouloir plus, encore et encore. Histoire qu'il nous détruise tous mieux, les un après les autres.

Quelques notes, quelques mots et une période s'envole en fumée, se consume. Même les cendres ne parviennent pas à nous la faire revivre en pensée.

 Y'a les putains de grandes périodes dont on ne se souvient pas. Mais alors vraiment pas. Pourtant on ne les remettra pas en cause. Parce qu'on se persuade qu'elles existent. On en a besoin je présume.

Par exemple,cette enfance dont on se persuade que c'était la plus totale félicitée. Le shoot de joie absolu qu'on se donne l'impression de retrouver dans certains moments qu'on ne devrait pas avoir en tant que jeune génération d'une société construite, ouverte, en un mot idéale.

Qui croit à cela ? Qu'on me trouve l'innocent qui peut y croire après avoir vécu. Un nourrisson perçoit déjà qu'il a devant lui une semi-vie, qui n'est qu'une semi-mort dans le fond. Ensuite on devient trop hypocrite pour se l'avouer. Un des nombreux bénéfices de l'auto-persuasion. 1:11. Quand on a la chance de croiser des gens en qui l'on croit vraiment, le plus souvent on ne compte pas pour eux. Alors que d'autres quelque part croient en nous. D'un commun accord on reste dans nos rôles de pâles copies d'êtres humains. Même les personnes dotées d'un fort caractère ne jouent qu'un rôle. On a besoin d'elles pour trouver une norme.

De temps à autres on lève une partie du voile. A mi-mots. L'autre n'écoute pas. Ou du moins ne réagit pas. On cherche pas plus. Pourquoi donc demander plus. C'est une sorte de connivence. L'un perçoit les gestes. Le second attend la première réaction pour pouvoir ne plus rien faire ensuite. Parle. Seule. On ignore pour quoi. Pour qui. La seule donnée sure c'est à qui. Et encore.
Bêtement on reste. Pour voir les gens que l'on aime occuper la place que l'on aimerait avoir. A détester les gens parce qu'ils nous aiment trop ou font semblant de trop nous aimer. Dire des conneries en sachant bien qu'elles n'aboutiront jamais. Qu'on continuera puisqu'il le faut. S'envoyer en l'air avec les choses qui nous enfoncent mille pieds sous terre.

L'envie subite de tout effacer. Pour ne jamais, au grand jamais recommencer. Pour ne plus avoir mal. Pour ne pas voir cette compréhension que je n'ai pas, pour ne pas sentir dans les regards la pitié, le doute. Pour oublier de parler sans cesse de souvenirs et d'oublis qui ne viendront pas. Pour toutes ces nuits où le sommeil ne me trouve pas et je sais pourquoi sans vouloir l'admettre.

Je veux pas fixer la beautée de ce monde. On essaye de le faire trop souvent. Je veux vivre cette beautée ou la voir mourir avec ce que j'en pense.

Mardi 31 octobre 2006 à 20:27

Je n'ai pas envie de vous souhaiter un joyeux halloween. Parce que la plupart des gens ne savent même plus ce qu'ils fêtent. Trop commercial. Horreur, noir, orange et sang. Ouaaais génial ça permet aux prétendants gothiques frustrés de s'exprimer... Au emo de se complaindre sur leurs malheurs, etc.. etc..

Je ne vois plus le charme d'Halloween, sauf que ce soir on va faire chier des gamins avec quelques mises en scènes murement réfléchies, vous aurez les vidéos si vous êtes sages.

En attendant, vous connaissez peut être, grace à moi ou pas, Distant Waves, un beau matin je me suis aperçue que son blog avait été effacée. Je lui dis donc dès le samedi soir, puisqu'il est avec nous à Lyon, et nous nous sommes mis à refaire son blog, en particulier le Css avec l'aide d'un ami à lui. Nuit mémorable. De 22h à 3h30... j'aime remplir mes nuits comme ça !! Bon bien sur cela reste du Css avec toutes les chiantises que cela peut impliquer, mais on s'est bien marré tout de même :


"Mymy.. pourquoi mon blog est devenue tout blanc avec des fleurs ??"

"C'est pas des fleurs Ice, mais surtout n'actualise pas  !"

"Trop tard."


A retenir aussi quand on bosse avec un fainéant de programmeur, ne jamais oublier le dièse devant les valeurs.

Et SURTOUT : 653e00 !!! (c'est un marron ... pour ceux qui veulent regarder..)

Enfin, je vous conseille à tous, le suicide collectif, méthode fun pour finir ses jours en beautée. Après tout on a qu'une mort.  

Mardi 31 octobre 2006 à 1:29

"Agua que no has de beber, déjala correr"

Mardi 31 octobre 2006 à 1:16

Une histoire de prénom..
Je me suis toujours dit que je m'entendais très bien avec les Alexis.. (ici par exemple) que franchement les Sébastiens étaient des mecs géniaux, que les Simons, étaient toujours des appuis formidables. Que les François c'était toujours très compliqué ( il n'y a qu'avec celui que j'appelle par un pseudo que je ne me suis jamais engueulée au point de nous battre ^^) et que les Thomas sont vraiment super sympas. Tout ça pour dire que je n'aime pas faire de généralités, toujours pas non, mais que niveau prénom il y avait quand même des constantes.
Dans ces prénoms il y avait aussi, quelque part, dans un petit coin, les Quentins. Oh je ne dis pas que je n'aimais pas les Quentins, ouais ils étaient gentils, mais franchement pas le genre de personne qui me marquent.
Et puis il y a eu cette année... en moins de deux mois, deux Quentins. Deux mecs franchement géniaux.

Il y a notre cher champion de judo, très fort, burrin au possible, et cerise sur le gateau, intelligent.  Pourtant il ne vous prend pas pour de la merde et est toujours aimable, prêt à vous donner des conseils. Il est d'une modestie remarquable. Je le vois seulement deux fois par semaine puisqu'on a pas souvent la possibilité de venir aux entraînnements ensemble. Deux fois par semaine ça suffit pour admirer ce jeune homme, beaucoup et pour longtemps.

Ensuite, peut être surtout, il y a Quentin B. Attention, un peu de respect, c'est un terminal.. il faut respecter les rangs. : P Sans rire, que dire de ce mister là ? Rencontré à la première réunion du Séraphin et ... bon je vais faire plus simple. Copier/Coller des archives de conversations quand tu nous tiens.. Ah zut j'étais sur la session de ma mère. Je vais donc continuer de vous raconter ça en tapant .. allez courage !!
Hum hum, je disais donc, rencontré à la première réunion du Séraphin et qui aussitôt m'a proposé de rejoindre leur table "venez jolie demoiselle faut pas rester toute seule" ou un truc du genre. Et puis ensuite, bah ensuite il y a eu le théâtre, la scène assez marquante du "pour faire rire je peux jouer avec mon corp ?" suivie du début de streap et des "petits bouts de vermisseaux" ou citons encore, Mr et Mme Scarabée... Après le lycée, il y a eu msn et les conversations plus qu'intéressantes, plus que tard dans la nuit, ma mère est d'ailleurs toujours persuadée qu'il était trois heures du matin !! C'est un très mauvais résumé, je sais. A la base c'était juste pour dire que je suis très contente de te connaitre cette année et qu'il ne faut surtout pas changer parce que tu es vraiment .. comment dire.. vraiment quoi !! Sans oublier un tas d'autres choses que j'ai déjà dit (dans la fameuse conversation dont l'archive chez ma mère...) et que j'ai du mal à ressortir comme ça : P

Ce blablatage pénible avait un seul but.. dire :

BONNE FÊTE QUENTIN !!!!



la mise en ligne automatique c'est bien.. si ca les mettait dans l'ordre ce serait mieux !

Mardi 31 octobre 2006 à 1:06

Suffit de devenir "elle" pour comprendre à quel point c'est un rôle insignifiant. C'est rassurant. Toutes les autres redeviennent personne. Mais en même temps je ne suis toujours qu'à ce niveau de personne.

Mot étrange. "Il n'y avait personne pour m'attendre"

                     "Cette personne est fabuleuse."

Peut on accepter dans notre système que l'un renvoit à l'autre ? Qu'un individu, bien qu'étant caractérise, apprécié, haï si il le faut, ne reste que.. personne ?

Après cette petite parenthèse, revenons à notre problème. Qui en est un car il faudrait le mettre au pluriel.

C'est fou ce que les gens changent du tout au tout selon les situations dans lesquelles ils se trouvent.

Et toi tu me dis que tu ne penses pas changer.  Que veux tu que je te réponde ? Tu le sais que tu changes. Tu te reprends cette vague de plein fouet dans le dos selon l'expression que nous avons mis, il me semble, quelque part dans un texte.

On se fait des résolutions une fois que les événements sont passés. Ces résolutions sont si fermement ancrées dans notre mémoire qu'on oublie presque qu'on les a prises. Effectivement on oublie. Ou plutôt on s'en fout. Les imperfections, les faiblesses de l'esprit sont pardonnées avant d'être blamées. On essaye de profiter en faisant des projets d'avenirs. Une fois l'un des avenirs devant moi, les bons moments se transforment en souvenirs, et non pas en pierre d'angle d'un édifice. Le cycle se répète à chaque fois. C'est le propre d'un cycle aussi. Ca vous parait logique. C'est pour ça que je précise.

Note : ceci est un article bizarre, d'une fille bizarre et schizophrène, mais surtout d'une fille qui n'a absolument rien à dire, qui ne sait absolument pas quoi faire, parce qu'elle ne sait même absolument pas ce qu'elle pense. Vous en avez de ces boulets sérieux ... ><  Ca valait bien le coup d'inaugurer une nouvelle catégorie je crois. Si quelqu'un trouve un jour à quoi elles correspondent toutes, qu'il me fasse signe surtout.

Dimanche 29 octobre 2006 à 12:44

"There is nothing better than the encouragement of a good friend."

"Katherine Hathaway

Il y a des effacés. Il y a des soleils qui s'éteignent dans des nuits qui s'oublient. On  ne prend pas de suite la mesure des événements. Plus tard on ouvre les yeux, lentement pour que l'imaginaire ne parte pas trop vite. Faut garder le plus longtemps possible ce que l'on veut faire vivre alors que ça n'existe plus depuis... depuis, je n'ai pas envie de donner une notion de temps. C'est un millésime au goût passé. C'est un retour en arrière.C'est acide tout en étant amer. Les vilaines habitudes, les manies, les rêves éveillés reviennent comme au début de l'histoire. Pourquoi je ne sais jamais écrire le mot fin ? J'ai essayé plusieurs fois, vous le savez, et ça n'a jamais été très concluant. Je suis dépendante. Y puis-je vraiment quelque chose ? Est ce que je veux vraiment y faire quelque chose ? Les questions aussi reprennent leurs charges incessantes. Mon bouclier d'indifférence n'est pas efficace. La seule solution que j'avais trouvé avait été de prendre les choses en mains. De me bouger, de décider sans réfléchir, mais la réflexion après coup avait fait très mal. J'en porte encore les traçes. L'amour ne devrait pas, non, jamais, se mêler à l'amitié. Dans l'ordre de la majorité des gens on devient amis avant de rarement, se plaire plus. Je marche à l'envers. Ou je marchais. Maintenant que j'ai l'impression de retrouver une stabilité, on me renvoie à mes erreurs. Faut il sans cesse porter le fardeau de son passé ? N'est il donc pas permis de faire l'impasse sur nos antécédents ? Des questions, qui resteront elles aussi sans réponses.

Il y a aussi des amis. Auxquels il faudrait dire la totalité des mes réalités, l'ampleur de mes délires d'égoïsme passif. Auxquels je ne dirai rien. Parce qu'il ne faut surtout rien casser. Parce que l'indépendance me fait trouver leur soutien dans une présence invisible. Dans une compassion et une écoute supposée. Savoir que l'on sera écouté est parfois plus bénéfique que d'être écouté. Enfin, je le présume.

Message personnel : françois C. .. si tu me lis, si tu portais vraiment quelque chose pour nous en toi, reparle moi s'il te plait. Je ne peux pas te supplier de me pardonner parce que je ne veux pas être pardonnée. Accorde moi autre chose que ton indifférence.

Samedi 28 octobre 2006 à 23:54

J'ai le vertige.... ça fait peur. Donnez moi la main, accrochez moi à quelque chose, quelqu'un... Je dois retrouver une boussole, une carte, un moyen de retrouver le bon sens. Et l'envie d'un article pour rien dire.

Une danse, pourquoi pas. Si quand je m'arrête je sais où aller.

Un volontaire ? Paraît que je suis en manque d'amour.

Samedi 28 octobre 2006 à 23:36

J'avais fait un article, que je trouvais bien. La malchance a voulu qu'il soit effacé. Je vais essayer de recommencer. Tant pis. Faudra m'excuser.

Ma mémoire me fait défaut. J'avais dit des tas de choses belles, et sincères... elles reviendront surement pas. Ah, un flash, on va tenter le coup.

Quelques perles de buée, et là je disais quoi ? Je parlais du nuage. De cet espace, de l'ambiance particulière, même

Samedi 28 octobre 2006 à 21:39

J'étais jalouse de tout. Je me serai battue pour tout. Pour la moindre parole, le moindre regard. De mépris même, je le voulais. Entier. Ses actes, ses mots. Je savais, et je sais encore que je ne l'aurai jamais. Alors je collectionne. Comme une philatéliste patiente. Par petits bouts. En sachant que je n'aurai jamais la totalité des timbres, comme je ne l'aurai jamais entièremetent. Ce qui a de moche dans l'amour c'est la résignation. Ne plus vouloir atteindre ses rêves et se contenter du peu, comme un bout de saveur que l'on garde en mains pour passer sa langue dessus de temps à autres, juste se souvenirs, un pâle, une chose insignifiante que l'on protège dans un coin d'ombre. On se fait pas bouffer mais le souvenir non, ce serait trop simple, ce serait si abandonner, ne noyer dedans. Non c'est pire que cela, parce que cest moins, parce qu'on est résigné. Le souvenir finit par nous rabougrir, on est trop avare pour en profiter alors il s'éteint, se consume lentement, sans pour autant dégager aucune chaleur. A moins que nous en sachions déjà plus la perçevoir ?  Ca n'arrange pas mes affaires de vous expliquer tout ça je reste avec mes petites pinces et ma colle pour tenter de rassembler le plus possible de lui.

Comment la soif d'un monde ???

hj : les lecteurs assidus et pourvus d'un peu de jugeote devineront sans peine de qui je veux parler avec cette dernière phrase.

1000 Bises

Mymy, à Lyon et qui pense à vous...

Samedi 28 octobre 2006 à 21:32

J'en ai assez

De ces histoires insensées

Que des gens se permettent d'inventer

Nous faisant croire que l'amour

Ça rime avec le mot « toujours » 

C'est toujours le même refrain

Une femme croise un beau matin

Un jeune homme sur son chemin

Et hop c'est l'amour fou

L'homme se met pour elle a genoux

Prêt pour elle

A toucher le ciel

A braver mille et un danger

Pour conquérir sa bien aimée

Et ces histoires s'achève

Sur un sempiternel

« Ils se marièrent, vécurent heureux et eurent beaucoup d'enfants »

Mais dans la vie réelle

Rien n'est pareil

Si on rencontre quelqu'un

On ne sait pas si il sera encore là le lendemain

On divorce et on se marie

Au gré de ses envies

On peut s'engager avec des gens

Sans avoir pour eux des sentiments

On enchaîne conquête sur conquête

Bref ceci n'a ni queue ni tête

L'amour n'a plus du tout la même signification

C'est désuet les princesses, prince charmant et donjon

Vive les aventures occasionnelles

Et adieu les histoires d'amour immortelles

 

Alors arrêter de nous inculqué

L'image d'un amour parfait

Qui durera pour l'éternité

Si dans la réalité

C'est carrément l'opposé

Vendredi 27 octobre 2006 à 22:06

Le bonheur n'est pas nécessaire au regret,
ce qu'on aurait pu vivre on le regrette même mieux que ce qu'on a vécu.


Petite réflexion.. peut-être suivie d'un texte à mon retour.

Vendredi 27 octobre 2006 à 18:46

Et voilà une vidéo..


1000 Bises
Mymy

Vendredi 27 octobre 2006 à 17:51

Nature morte avec Bible ouverte
 
Elle et les livres ça à toujours fait une seule et même personne. Je l'ai connu les bras chargés d'ouvrages, elle m'a quitter pour un écrivain. Elle travaillait dans ces librairies en bazar organisées qui sentent le vécu. Enfin, je dit "travaillais", ça doit toujours être le cas. Je pense. Elle était loin de ce cliché de la littéraire pur boeuf. Vous savez, celui qui présente une femme bien propre sur elle, la raie sur le côté, les livres sous le bras, timide, discrète mais qui prend un air hautain quand vous n'avouez n'avoir lu qu'un seul livre d'Appollinaire Exploits d'un jeune Don Juan. Elle était loin, très loin de cette image. Elle était plutôt du genre ... décontracte vous voyez? Non? Bon tant pis. Comme je l'ai dit précédement, quand je l'ai vu la première fois, elle arpentait les allées de la librairie les bras plein de livres et se faisait harceler par une petite vieille qui réclamait Goethe. Trois heures plus tard, j'écrasais son vélo et l'invitait à prendre un café. Pour me faire pardonner. Piètre tentative de drague me direz vous. Il n'empêche qu'elle à quand même accepter. Deux semaines après cet incident, je lui en offrait un autre. Le Noël qui suivit elle le passa dans mes bras. Nous aurons vécu deux ans sous le même toit. Deux ans durant lesquels chaque choses qu'elle faisait bousculait mon quotidien. deux ans où elle aura mélanger ses CD aux miens. Moi qui suis très vieux Rock'n Roll je me suis surpris à apprécier l'éléctro de St Germain. Nous aurons mélangé aussi nos corps et nos brosses à dent./ Pendant deux ans, j'ai vu s'entasser des livres partout. De la table du salon au balcon en passant par les toilettes et le panier du chat. Des livres, plein! Des gros, des petits, des déchirés, des jamais ouverts, des insignifiants, des cultes etc. Quand je n'étais pas là, c'est avec eux qu'elle dormait. Des livres...Des livres peut-être, mais surtout LE Livre. celui là, l'imposant, le terrifiant, celui qu'on voit en premier en entrant. Les visiteurs demandaient "Oh! Mais qu'est ce que c'est ?" La Bible. Oui, la Bible. Nous n'étions pas spécialement croyant. Pourtant, il était là. Elle est rentré, un après-midi gris, avec le bouquin dans les mains. Héritage de l'ancêtre à ce qu'il paraît. D'un geste ample du bras, elle a dégagé un meuble de son bazar et à posé l'ouvrage bien à plat dessus, délicatement, comme on porte un petit enfant. Puis elle a posé ses mains dessus et a fermer les yeux. Pendant cinq minutes elle est restée ainsi. Dehors il pleuvait, je m'en souviens. Et elle, elle souriait. Ensuite, par un geste aussi brusque qu'imprévu, elle à ouvert la Bible, soulevant au passage un nuage de poussière. J'ai sursauté, le chat aussi et elle nous à sourit. Les jours ont défilé lentement depuis cette arrivée inattendue. Le désordre, pourtant très présent dans l'appartement, ne semblaient pas toucher le petit buffet où reposait les Ecrits. Non, plutôt, il n'osait pas l'atteindre. De peur de froisser la sérénité de sa propriétaire. Et puis, sans vraiment que je m'en rende compte, ce désordre même, féminin, ce fit de moins en moins présent. Elle aussi. Les livres disparaissaient peu à peu. Elle aussi. Le chat ne revenait plus miauler à la fenêtre. Et puis, un jour, c'est elle qui n'est pas revenue. Le temps à changer de couleur dans l'appartement. Je trouve les toilettes vides. Le Livre lui, n'a pas bougé.




Ps : durant mon absence, ceux voulant participer peuvent envoyer leur travail grâce au mot de passe invité, je pense en particulier à Hélène, dont le texte est toujours sur la session de ma mère : /
1000 Bises
Mymy

Vendredi 27 octobre 2006 à 17:43

Petite précision : les participations sont anonymes.. Et je ne change absolument rien. Ce que vous m'envoyez est mis en ligne tel quel !




Vous savez, avant… Je ne croyais pas les gens quand ils disaient que les histoires d'amour finissent mal en général. Et pourtant, comme ils avaient raison ! Ce qui m'a fait changer d'avis ? Lui. Ce lui qu'on rêve tous de trouver. Je l'ai rencontré, vous savez ? Oui, parce qu'il existe. Ou existait ?

Je l'ai rencontré un peu par hasard. Je marchais, tranquillement, mon mp3 à fond dans les oreilles. Je ne regardais pas où j'allais, il faisait froid, j'avais les épaules rentrées, le nez bien au chaud dans mon écharpe. Je continuais à errer, comme ça l'air de rien jusqu'à un banc. Ce banc. En bois, en dessous d'un arbre, sur une place. Je m'étais assise. Tout doucement. Le froid m'engourdissait, je commençais à somnoler lorsqu'il arriva. Je leva les yeux un instant, assez pour me rendre qu'il avait l'air un peu perdu. Les yeux dans le vague, les cheveux en bataille, des flocons de neige sur sa veste :  « excusez-moi, je pense que vous êtes assise sur mon écharpe. » Un rapide coup d'œil pour me rendre compte qu'il avait raison, une main tendue pour la lui rendre, une conversation qui s'engagea. Des numéros échangés, des rapides coups de fil qui devinrent de plus en plus long, des sorties entre amis, des sorties à 2 puis des sorties en amoureux. Des premiers baisers aux premiers câlins, des fous rires aux grandes discussions, des sourires, des rires. Le premier « Je t'aime » qui fait si chaud au cœur, les premières disputes, les réconciliations. Nos défis stupides, nos blagues à deux balles (pan pan). Jusqu'à cette fête. Encore un pari, encore une blague. Celui qui descend le plus vite sa bouteille de Smirnoff… Pari stupide n'est-ce pas ? De toutes façons on rentrait à pieds, on ne risquait pas de se tuer au volant. Le pari, c'est lui qui l'a gagné. Et puis il se faisait tard on a décidé de rentrer. On marchait main dans la main, en zigzaguant, passant du trottoir à la route et de la route au trottoir, la neige tombait encore, le temps s'était arrêté autour de nous, du moins on aurait pu le penser. On était plus amoureux que jamais, on s'aimait pour de vrai, pour de grand. Et puis, une voiture est arrivée. Elle roulait vite, trop vite. Elle a dérapée sur le sol enneigé. Je me suis retournée, il était là, sur le sol. La voiture l'avait fauchée. En une fraction de seconde, notre histoire s'est terminée. Plus rapide qu'un : « Je te quitte », plus radical qu'un : « Je ne t'aime plus ».  Les histoires d'amour finissent mal en général.  Et pourtant, je souhaite à tout le monde de trouver l'amour, je vous souhaite à tous de vivre quelque chose d'aussi fort, Parce que si les histoires d'amour finissent mal le plus souvent, elles peuvent aussi ne jamais s'arrêter. Et laisser derrière elles des souvenirs inoubliables.

Vendredi 27 octobre 2006 à 17:41

Je ne sais pas si je vous l'ai dit (en fait je sais pertinemment que je ne l'ai pas fait..) mais demain je pars. Pour 5 jours, je reviens le premier. Où je pars ? Bande de petits curieux. Je pars à Lyon. Et oui encore ^^
Donc durant mon absence le blog sera.. sans baby sitter. Pour de nombreuses raisons.  En attendant j'ai préparé des articles qui se mettront en ligne seuls, comme des grands. Si c'est pas beau la technologie chez cowblog !! Il y a aussi des participations au concours qui se mettront en ligne comme par Magie. Je tiens à préciser que les votes ne démarrent pas !!
Ils commenceront le 3, quand j'aurai eu toutes les participations et qu'elles seront toutes en ligne. Bon sur ce, je vais peut être faire mon sac moi. Je vous laisse le mot de passe invité (ce qui l'avaient déjà avant, gardez le, il reviendra à mon retour)

mot de passe invité (éphémère) : partie (c'est original n'est ce pas ?)

Jeudi 26 octobre 2006 à 18:20

Un article pour vous parler du Centre Chorégraphique National de Roubaix, dirigé par, s'il vous plait, tout de même, Carolyn Carlson... Elle a été une pionnère de la danse moderne française et aujourd'hui son art reste intact, je dirai même qu'il n'a jamais été aussi sublimé. Et quand je parle de son art, je parle de la danse bien sur, aussi bien en tant que danseuse que chorégraphe. Cette saison elle reprend Innana, sa première création pour le centre de Roubaix, est il utile de dire que cela a été un énorme succès ? A noter aussi des participations à Lille 3000, la collaboration d'une grande chorégraphe coréenne et d'un danseur, finlandais si je ne m'abuse. La première pour le montage d'un spectable commun et le second pour le troisième volet d'un tryptique.


plus d'infos ici >>>>>>>
  SITE DU CENTRE CHOREGRAPHIQUE NATIONAL

Carolyn Carlson a le mérite immense de vouloir rendre la danse moderne accessible à tous, certains de ses spectacles sont d'ailleurs en cours d'adaptation pour avoir lieu sur des scènes bien plus petite, pour des théâtres n'ayant pas forcément les moyens.

Il faut également rendre justice à l'école de danse du centre, qui fournit à sa directrice un vivier de jeunes talents ayant reçus une formation exemplaire et reconnue.





Vraiment, un conseil si vous avez l'occasion de voir une représentation du centre. Foncez ! C'est une formidable découverte de la danse pour les néophytes et un véritable régal pour les autres !!

1000 Bises Mymy

Jeudi 26 octobre 2006 à 11:46

Comme ce genre de choses devrait arriver plus souvent. Perso je voudrai bien croiser un de ces panneaux. ( Musique géniale en plus vous ne trouvez pas ? )



Mercredi 25 octobre 2006 à 22:49

Quelque part, tranquillement, après une journée bien remplie. On est juste assez fatigué pour profiter de ce moment. Profiter du fait de ne rien faire. Dehors il pleut juste assez pour nous faire apprécier la chaleur du bar. Dans un coin avec une boisson chaude, presque brûlante, on ne se regarde dans les yeux et on se parle. De la journée d'aujourd'hui, de celle d'hier, de celle de demain.  Des gens qu'on a croisé, des gens qu'on a retrouvé de ceux que l'on a perdu. Des rêves qui passent devant nous, ceux qui passent pour venir se mettre à nos côtés et ceux qui s'éloignent doucement. On évite les sujets auxquels on ne veut pas donner de réponse. Pourquoi tu n'as pas traversé le trottoir ?
 Pourquoi je ne l'ai pas fait non plus ? (le comble aurait été que nous nous croisions)
Pourquoi je cherchais tes yeux en fuyant ton regard ? Pourquoi tu cherchais mon regard en fuyant mes yeux .. C'est compliqué nos histoires tu ne trouves pas ? Avant c'était trop tôt et maintenant il est trop tard.


à la flûte...
pour celui qui est mon soleil en ce moment.

Mercredi 25 octobre 2006 à 15:21

Rédaction de français n° 2 : (sujet du DS)

Vous éprouvez une admiration éperdue pour un écrivain, ou un artiste (chanteur, musicien, acteur..) qui a radicalement changé votre façon de voir le monde ou vous a touché particulièrement.

Rédigez une lettre, d'une trentaine de lignes, à cette personne en expliquant votre enthousiasme et votre reconnaissance.




/20 Très belle lettre à
une personne  qui
demande à être connue...


  A Mr François Pieretti

Mon cher RVP

aujourd'h'ui c'était décidé (et cela doit l'être encore), je vais te dire toute l'admiration que j'ai pour toi. Et ce n'est pas facile. D'abord je ne sais pas vraiment qui j'admire. Il y a trop de facette à ton talent. J'admire le musicien, l'acteur, ou l'auteur ?
Tu as ce don que n'ont que très peu de personnes, non pas celui de transformer tout ce que touches en or (cela s'apparente plus souvent à une malédiction avec le temps) mais le don ce réussir à toucher tous les gens. Les émouvoir, les rendre heureux, tristes, en colère, mais les toucher. Avec tes mots tu nous fais partager ces moments grandioses où l'art devient "une drogue dure"qui nous offre des envolées de bonheur, des sensations de mal-être, cette désillusion à l'aube de vagues soirées où l'apaisement se trouve dans l'oubli et l'inconscience collective.
Il y a aussi le funambule (qui fait que je ne me souviens pas de ce que j'ai pu écrire à l'instant je sais cependant que ca reprenait ton texte comme une réponse qui ne vient pas.)
parce qu'il veut trop continuer, apprendre à aimer la vie en la détestant et se rattacher à chaque pas de plus vers l'avant.
En tout cela, et en tout le reste, tu me touches, me bouleverses.
Je dois aussi te dire merci pour les moments que tu as bien voulu (volontairement ou pas) m'offrir avec toi.  Sur des chansons dont tu me donnes les paroles quelques secondes avant qu'elles passent. Merci et merci. Pour tout ce que je ne sais pas dire et qui fait que je me répète sans cesse à propose de ton oeuvre et de la vie que tu lui donnes à travers la tienne. Mes mots gâcheraient ce que toi seul réussit à créer.

Je sais désormais celui que j'admire chez toi. Ce n'est aucun de ceux que j'ai pu citer. C'est celui qui joue avec le coeur des gens, leur ouvre des portes et leur amène la lumière grâce à ses mots, et au reste.

J'admire et je remercie l'artiste qui fait de sa vie le modèle de son chef-d'oeuvre.

Même si tout n'est qu'une façade, on ne peut jamais faire passer aux gens exactement ce que l'on veut. C'est ça qui est beau et terrible à la fois.

                                                                                       Ca s'est fait.
Une très grande fan.





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Je lui montrerai mes textes à cette prof de français. Vraiment, il le faut. Les regards et les allusions qu'elle fait ne peuvent plus me tromper. Je dois lui montrer.
P-S : je case cette phrase dans la plupart de mes rédactions.. oui je sais : "Tu as ce don que n'ont que très peu de personnes, non pas celui de transformer tout ce que touches en or  mais le don ce réussir à toucher tous les gens."

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