Lundi 4 février 2008 à 19:01

C'est bien de la haine. Pas du dégoût ni du mépris. Mais bien de la haine. Face à l'ignorance et à la stupidité. Et contre ça on ne peut rien dire. "Le racisme on ne peut pas en mourir !" Non. Sauf que tant que c'est mon frère qui dira ça, je continuerai à faire des clés de bras. Ne pas frapper. Ne pas claquer. Ne pas casser. Tordre. L'esprit avec. Du moins je l'aimerais. Rentre dans ton pays. Sale gitane. Salope. "La mort aux Manouches." Si si. C'est de la haine. A 11 ans.

Dimanche 3 février 2008 à 22:52

Je m'étais endormie. Simplement. Et si je sais aujourd'hui que nous deux c'est pour toujours c'est parce qu'il était encore là ce matin. Enfin, pour toujours. J'exagère bien sûr. C'est pour que la phrase puisse avoir un peu de gueule. Non. Vraiment pas pour toujours. Mais ça ne finira pas demain. Du moins je ne le pense pas. Je ne l'espère pas non plus. Parce que comme j'étais en train de le raconter, ce matin il était encore là. Je m'étais endormie alors que nous regardions un film, côte à côte. Je pensais avoir des tas de choses à lui dire, et je lui avais dit. Mais pas à lui. Merci l'écriture. Du coup nous sommes restés à regarder la télé, puis un film quand même TF1 ne fournissait plus des conneries suffisamment abrutissantes pour nous scotcher à l'écran. J'ai pas l'habitude de mettre des robes et pourtant je n'étais pas trop mécontente : j'avais réussi à la porter sans me casser la gueule ni filer les collants de bas en haut. J'aimerais bien voir ces messieurs porter des robes. Rien que pour les enquiquiner. Bref. La robe et moi ça fait deux. Je le savais déjà mais j'ai du admettre une nouvelle fois que ça n'était pas pratique, surtout pour s'avachir dans clic-clac en position canapé. Bah ouais, tout de même. Nous n'étions pas spécialement proches. La soirée ne nous a pas spécialement rapprochés. Juste parfois cette impression que nous pourrions l'être. Une distance amoureuse. Tout peut arriver. Ce matin donc, j'avais la main dans la sienne alors qu'il avait eu l'art de déplier le clic-clac, de m'installer dedans d'une manière très décente, de me laisser les couvertures et de s'endormir sans gigoter à l'autre bout du lit de fortune. L'ensemble sans émettre un seul bruit, j'ai le sommeil léger et je suis persuadée d'avoir dormi comme un bébé. Héhooooo ! Il avait pris ma main. Oui. Ça n'est pas ça qui m'a le plus touchée. Distance amoureuse.

Dimanche 3 février 2008 à 21:36

- Ils sont assez bon les nouveaux tic tac.
- Qu'est-ce qu'ils ont de spécial ?
- Bah je ne sais pas, j'ai goûté qu'un petit morceau.
- ... Un petit morceau ? Comment t'as fait pour goûter un petit morceau ?
- Bah Pierre m'en a passé .
- Comment tu as fait pour goûter un petit morceau ? *regard de perverse*
- Nous étions cinq ! Et il nous en a passé. On partage hein.
- En partager un en cinq ???
- Bah oui, il y en a deux par paquets. Donc en cinq.
- Effectivement ça fait petit...

Et là, je ne sais plus comment mais grâce à mon frère ça a fait "tilt". Ma mère parlait de tic tac. Parce que j'avais dit tic tac. Moi je parlais de Kit Kat.

Dimanche 3 février 2008 à 18:11

Mademoiselle ? Mais elle n'existe plus
Mademoiselle. Elle est morte Mademoiselle.
Effacée, envolée, on ne la retrouvera plus.
Sa vie a été trop abîmée pour que l'on puisse en récupérer quoique que ce soit.
Vous êtes arrivés trop tard
Je crois qu'elle s'est mal sortie de sa dernière histoire.
C'était compliqué vous savez. Elle a tenu deux, trois mois, et puis un matin, comme ça...
Elle a rassemblé ses clics et ses clacs et elle est partie.
On peut le dire, cette fille était un drôle de numéro.
Oh vous savez moi, je dis pas, je l'aimais bien !
Mais je sais pas, y'avait un truc d'étrange.
Bien polie et tout ça hein, je veux pas médire, elle disait bonjour à chaque fois, en souriant.
C'est pas là le problème.
Ses yeux par contre.
Y'avait toujours quelque chose au fond de ses yeux.

Dimanche 3 février 2008 à 18:06

Avé César, ceux qui vont mourir te saluent
Avé César, moi je n'en peux plus
J'ignore tout de qui tu es en fin de compte
Mais ça n'importe guère, quoique l'on raconte

J'en ai passé du temps à vouloir y croire
Dieu, Terre, Esprits, Homme
Comme si cela pouvait changer la donne
L'Absence et le noir qui reste noir

Inchallah, et les pauvres fous qui courent après toi
Inchallah j'ai arrêté de chercher après l'attentat
On s'y retrouvera peu importe la manière
Maintenant ou après cela reste à faire

Toutes les prières du monde
Et ces révérences qui font courber les dos
J'ai cessé d'y croire quand j'ai compris l'imminence du départ
A qui à quoi, je ne sais pas
J'ai juste vu que l'humanité foutait le camp
Je ne voulais pas me retrouver là dedans
Ma mort, ma foi, il n'y avait qu'un pas
Déclaration stupide mais ça voulait dire quelque chose Avé César
Ils savaient pourquoi ils allaient mourir bientôt
Et toutes les prières du monde qui ne retiennent pas ces gens qui tombent

Dimanche 3 février 2008 à 15:43

Là d'un coup y'a l'enthousiasme qui retombe. Moi qui n'attendais que ça. Zut. Au moins il n'y à plus de préparation à faire. Mais fèche alors. Ça n'est pas vraiment ce que j'appelle une bonne nouvelle, au contraire. Comme quand vous attendez avec impatience un événement qui doit vous permettre de vous changer les idées et puis VLANG, vous apprenez que de une vous n'allez pas pouvoir vous divertir et que de deux vous semblez vous être embarqué dans un horrible piège. Pourquoi le "comme" d'ailleurs ? C'est exactement ça. Zut alors. J'y avais pas pensé mais du coup l'opération va nécessiter une certaine préparation, malgré tout. Merde et merde et merde et merde. Oui je suis grossière. Non je ne bosse pas.

Samedi 2 février 2008 à 23:14

Ce week-end c'est carnaval. Ca mériterait une fête. Tellement que j'en ai oublié que c'était le carnaval. J'ai la fête en tête depuis quatre jours sans pour autant savoir d'où elle venait. Maintenant au moins je suis fixée. Alors non, je ne fête pas le carnaval. Je rêve un peu. Je dors beaucoup. Je ne travaille pas. Rien de bien surprenant en somme. J'aimerais pouvoir prendre une carte bancaire et commander sur internet. Vlang. D'un coup d'un seul. Débarquer. Je n'ai pas le mal du pays, bien au contraire j'ai le mal de l'ailleurs. J'ai le mal de ceux qui manquent et qu'on a jamais vu. Mon ordinateur fait toujours un bruit d'hélicoptère et j'ai pas neutralisé l'horloge/réveil Pierre Cardin qui emplit la pièce de son tic tac entre session d'écriture. L'icône du téléphone clignote mais ça n'est pas le voyant rouge des messages laissés sur le répondeur. Tsoung. Nouveau message sur le portable et mémoire saturée. Peu importe. Je veux tordre les aiguilles de ce gentil cadeau offert par Pierre Cardin à ma mère. Ou alors je veux pouvoir modifier les heures. Mieux : les dates. Être là où l'oubli n'est rien de plus qu'un souvenir.

C'est en ce soir de carnaval que tombent les masques qui étaient encore en place.
Envie d'écouter Newel en écrivant ces mots.

Samedi 2 février 2008 à 22:47

J'ai le prénom de mademoiselle.
J'ai le prénom du monsieur de mademoiselle.
Et j'ai la fin. La toute fin.
Pour l'instant.

Samedi 2 février 2008 à 22:43

La joie simple et malsaine de ne pas m'être trompée.
Il ment.
Elle ment.
Il est comme moi.
Elle est comme moi.
Ils s'aiment.
Ils se détruisent.
C'est à elle qu'il fallait laisser la place.
Pas à l'autre.
La première impression est toujours la bonne.
Ce qui est écoeurant c'est que les procédés soient restés les mêmes.
Et encore, je m'en fous.
Qu'ils se trouvent.
Putain qu'ils se trouvent.
Le monde en serait changé.
Mes cinq, ses six à lui, ses sept à elle.
Année 1997. Je le savais.

Sourire, enfin appaisée parce que la boucle est vraiment bouclée.
Alors que je connais encore d'autres moyens de la rompre.

Samedi 2 février 2008 à 22:27

Ça fait deux jours que chaque soir j'ai un pincement au coeur en me disant "C'est demain qu'il sera le plus beau.", plutôt trois jours que deux d'ailleurs. Quatre à l'heure où je tape enfin cet article. Mais non. Chaque matin il recommence, et je ne peux que constater. Quelques heures après. Constater et deviner que le soir venu j'aurai à nouveau cette pensée à élever au comble du futile. Je le vois arriver gros comme une maison. Lundi ce sera tout ou rien et dans un cas comme dans l'autre, alors que cela pourrait m'aider, je ne serai pas là pour le voir. L'histoire comme à s'essouffler, il y un manque flagrant de nouveauté. Faudrait faire des efforts aussi, parce que j'ai beau essayer de faire tourner les moteurs à plein régime, si on me refuse l'approvisionnement minium en carburant ça ne va pas le faire. Pas le faire du tout même. qui vivra verra. Ouais, il remet ces trois mots au goût du jour. Renaissance. Je m'en serais bien passée. Je cours après le présent. J'ai pas vu qu'il courait avec moi.

Samedi 2 février 2008 à 19:47

"T'es anorexique ou quoi ?"

... J'ai tout à fait une gueule d'anorexique. Non, je corrige parce qu'il n'y a pas de gueule d'anorexique et que cette expression pourrait être mal percue. Comment dire. Je n'ai pas le "profil" de l'anorexique. Pas beaucoup mieux. Bref. Si on me connaît un minimum, je suis tout sauf une anorexique enfin ! J'adore quand les gens viennent de regarder un reportage (sic)  sur TF1 et qu'ils viennent vous poser des questions à la con après. Nan mais si. J'adore.

Samedi 2 février 2008 à 17:38

J'ai dormi trois heures cet après-midi. En prévision d'un baby-sitting annulé. Ok. Ca ne m'étonne même plus. A la fois étonnant et dérangeant j'ai ceci par contre : un DS/bac blanc de français fait en une heure et quarante-cinq minutes. Normalement c'est quatre. Ok. Zen. Pour une fois il fait bon dans le bureau. Je vais peut-être en profiter pour vous taper tous les articles écrits ces trois derniers jours. Oui, il y a de fortes chances. Et puis ce soir c'est piano et guitare, à la belge.

Vendredi 1er février 2008 à 21:56

SARA

est géniale.

Genre vous ne le saviez pas déjà.


***


*




Cliquez au moins sur la première étoile.
Les trois autres je vous en abreuve d'une manière ou d'une autre.

Vendredi 1er février 2008 à 21:32

C'est bien le rôle de victime non ?
Ca permet de faire culpabiliser.
Alors moi, bonne bête je culpabilise.
Et puis je me rends compte que je n'ai pas à le faire.
Les vacances. Je n'y peux rien, déjà.
D'ailleurs quand je t'avais proposé la première fois, je ne pensais pas que tu voudrai faire ça si vite. J'ai tenté pourtant.
Le cowmunnautaire. Bah ouais, à cette époque là de l'année j'avais simplement pas le temps.
Le forum. Dès lors que depuis vendredi on ne s'est quasiment pas adressé la parole vous vouliez quoi ? Que je construise tout en attendant ? Pardon de vouloir faire les choses correctement. Pardon de vouloir respecter vos idées.
Vos leçons. Si c'est à vous que vous les donnez il va falloir que vous m'expliquiez pourquoi je les prends si mal.
En fait va falloir qu'on m'explique pourquoi on se prend si mal. Putain.
Ca fait pourtant pas si longtemps. Ouais j'assume.

Les rêves Monsieur ça se construit. Et ça se fait à plusieurs bien souvent. Et faut pouvoir attendre. Et ce n'est pas parce qu'on a enchaîné les cauchemars qu'il faut espérer que tout retombe correctement. Faut se redresser parfois. Se prendre des claques et ne presque plus détourner la tête.
Je vous aime bien Monsieur, y'a pas à chiquer, alors que c'était pas gagné, mais j'ai la nette impression que tout ça me dépasse totalement. Que j'ai beau dire... Bref.
Vous ne vous complaisez pas dans ce rôle et pourtant vous n'aidez pas vraiment les gens à avoir envie de vous en sortir. Alors qu'elle est là l'envie. Ouais. Décidément elle est là. Sinon je serais en train de sourire.

<< Page précédente | 1 | 2 | 3 | 4 | 5 | 6 | Page suivante >>

Créer un podcast