Jeudi 14 février 2008 à 0:11

Tita
Je suis floue
Mise à nue
My funny Valentine
La liste
Ciao Bella
Debout Sur Le Zinc

J'ai une vie toute en musique et toute en couleur. Un peu trop loin certes. Beaucoup trop loin même. Ce qui ne l'empêche pas d'être magnifique. Je veux aller à Montpellier. Je veux. J'aime. Quelqu'une. Non je ne suis pas homosexuelle pour autant. <3

Mercredi 13 février 2008 à 23:39

Y'a des filles assez follement amoureuse pour se farcir des heures de lecture. Des heures inutiles en plus. Je tiens à le préciser. C'est censé être un message ? Youhou ! Margaux ! Au lieu d'écrire va faire quelque chose de ta vie ! Elle est construite ma vie. Faut pas croire. Si je râle souvent c'est parce que j'ai peur que la description des belles choses les gâte. Comme quoi. Décrire les sentiments, décrire les états d'esprits, les problèmes aussi, au moins ça a un intérêt. On rend les choses accessibles, on met des mots sur les emmerdes, en gros. Et les mots ensuite on en fait ce qu'on veut. Ou presque. De temps à autre je n'ai pas envie de parler. C'est compréhensible je crois. Le problème c'est que lorsque je n'ai pas envie de parler j'ai envie d'écrire. Pour en donner les raisons. En fait j'ai envie d'écrire pour tout et n'importe quoi. Je crois. Aussi. Je me répète. Je n'aime pas mon style. Qui est une absence de style. Une absence bourrée de conneries. Je peux être ampoulée comme je peux être grossière. Sans que cela soit ni un jeu ni un choix. C'est énervant. J'aimerais choisir. Pas forcément être réfléchie ou même pondérée. Juste pouvoir choisir pour faire beau. C'est pas un blog écrit avec le cœur ce blog. Encore moins écrit avec l'esprit.  C'est une boucherie en fait. C'est sanglant. Y'en a partout,ça se répand, et si certains morceaux vous donnent chaud d'autres vous donnent juste envie d'aller vomir.
Peu ragoûtant. Je sais. Ce sont des tripes.


... dire que j'avais été courageuse. Et qu'au final j'aurais aimé souhaiter une St Valentin. Malgré tout. Le pire c'est que je sais que je le ferai demain. Un garçon, une fille. Pas de jaloux. Deux amis parmi les meilleurs amis qui soient.

Mercredi 13 février 2008 à 23:03

Et s'il ne revenait pas ?

Elle n'avait plus de nouvelles. Les nouvelles n'étaient jamais vraiment arrivées. Elle les avait volées, au passage. En choisissant une veste elle avait encore pensé à lui. Il avait réussi à abandonner son gros manteau : elle pouvait donc le faire aussi. Son gros manteau noir, pas pratique mais qui tient chaud et avec lequel toutes les bêtises et toutes les frasques sont possibles.
Parlons-nous du sien à elle ou du sien à lui ? Des deux. Du sien.
Elle aimerait aimer le café. Elle aimerait vraiment, malheureusement ça ne passe pas. Elle n'arrive pas à apprécier. Elle ne comprend pas. Ce n'est pas pour dire qu'elle est d'une intelligence supérieure, cependant il faut admettre que peu nombreuses sont les choses qu'elle ne comprend pas. Même le café, si elle se penchait sur la question avec un peu d'attention elle trouverait très facilement. Elle le sait en plus. Ça ne l'intéresse pas pour l'instant : trop facile.
Pour le moment elle veut devenir futile, puérile et frivole. On ne s'y attend pas à ça. Elle s'en rendra folle avant d'abandonner. Elle veut devenir ce qu'elle déteste. Histoire de. Vivre. Expérimenter.

Les barrières n'ont jamais existées dans son esprit, juge, jurés, victime, accusée, coupable, témoin, avocat. Elle est tout.
Et elle le sait, par dessus le marché.

Mercredi 13 février 2008 à 22:18

J'ai cherché son style. Mais pour finir j'en suis arrivée au truc très, vraiment, très cliché. Le Jazz. C'est le Jazz qui lui va le mieux. Ça ne s'invente pas. Le Jazz au moins c'est lui, vraiment lui, pas de la composition. J'ai encore le scanner de son dessin. Il y avait sa main au bout du critérium, et une autre main, celle qui tenait la gomme. Reliées toutes deux à des bras appartenant à le même personne. A lui quoi. Il avait réfléchi. Il s'était posé. Sur une table, contre un mur, accroupi, la feuille sur ses genoux. Aucune idée. Il s'était posé. Pas de composition. Lui d'un bout à l'autre. Il avait dessiné, fignolé, colorié, scanné, disséqué à l'aide d'une batterie de logicielle dans le seul but de revenir au plus près du dessin original. Ensuite il avait bâti l'écrin, il avait décidé des couleurs, fait les couleurs, mis en place le tout. Ces trois mots dessinés et non pas écrits étaient lui. BlueBird Absolutely jazz. Ce mec était un dessin. Et tous les autres.

Mercredi 13 février 2008 à 21:15

Ca n'est pas ça le bonheur. Je suis incapable de vous dire si c'est meilleur ou pire. Le fond est peut-être le même.

" Et madame, il est comment votre amoureux ? Non ! Laissez moi deviner. Tu vois Julie, cette jolie fille là elle a quelqu'un, ça se voit. Il est grand. Gentil. Intelligent bien sûr. Super gentleman sûrement. En plus il a une voiture ! Si Julie, il a une voiture tu vas voir. Il est brun. Il a pas des yeux foncés. Il a les yeux bleus. Si. Bleu. Les vôtres sont marron mais étranges. Ils n'ont pas de couleur. Lui il a de beaux yeux. Si.

J'ignore si je suis vraiment amusée ou pas. J'aime ces gars, un peu louches que l'on peut trouver dans une sorte de viennoiserie/salon de thé/café. Au début ça va. Ensuite ça peut devenir lourd. Et surtout je ne sais pas sur quel pied danser.

"Le pire c'est que c'est vrai."

J'ai passé une super après-midi. J'avais oublié mon crayon et mes papiers. Un signe ? Histoire d'en garder un peu pour moi. Bof. Je ne pense pas.

Tu sais à qui j'ai l'impression de ressembler ? A une fille qui me ressemblerait vachement. Et fichtre ça fait du bien !

Mercredi 13 février 2008 à 13:22

Dans un peu moins d'une heure notre train partira. Tu sais, notre train. Celui que nous devions prendre ensemble. Peut-être le prendrai-je seule. Peut-être. Je ne suis pas encore décidée. C'est bizarre ce que tu as réussi à me faire. Je n'ai normalement aucun problème pour décider. Mais là je bloque. Il y a des hypothèses qui se battent dans ma tête. C'est agaçant. Demain il n'y a pas de St Valentin. Demain c'est un anniversaire. Je vois encore tous ces moments passés ensemble. Ces moments où tes paroles et tes promesses sonnaient correctement, où elles avaient un accent de sincérité qui me chavirait le cœur. Maintenant je ne sais plus. J'ai toujours le cœur chaviré mais je crois que j'attrape le mal de mer. Ça arrive à plein de gens. Plein de gens. Et comme ces gens là nous avions décidé de ne pas l'être. On ne peut pas avoir bon à chaque fois. Une fois pourtant cela aurait été bien. Si tu venais, là, maintenant, tout de suite, j'aurais la force d'arrêter, de dire non une dernière fois. Tu ne viens pas là, maintenant, tout de suite. Je n'aurai sans doute jamais la force de te dire non pour la dernière fois. Au final c'est mieux ainsi. J'ai trop souvent appris à dire non.

Fiction ; si demain il y a bien un anniversaire il y a aussi la St Valentin...

Mardi 12 février 2008 à 18:53

Elle avait du mal à ranger les boîtes. Du mal à ne pas oublier de les ranger. A croire que les boîtes n'étaient pas ses amies. Ou, au contraire, qu'elles l'étaient tellement qu'elle voulait toujours pouvoir les voir étalées sur le linoléum de sa chambre. Selon les jours. Elle vivait. C'est important de le savoir. Elle vivait. Youpi tralala boum. En l'occurrence elle lisait, elle buvait et de temps à autres,et entre deux livres ou deux documents elle s'installait à son ordinateur pour fumer une blonde, légère. Peut-être était-ce plus pour le geste, pour cette mécanique destructrice, que pour le goût. Il n'y a pas de grands doutes à avoir là-dessus. Quand le briquet faisait des siennes ou qu'il était perdu, quand le paquet de cigarettes était vide, elle mangeait. Elle n'en était pas malade. Pas physiquement. Mais la nourriture était elle aussi un bon moyen de se détruire à petits feux. Ahaha. Référence. Tout dans la tête en réalité. La nourriture ou les cigarettes, oui. Les paquets de cigarettes étaient souvent vides. A vrai dire il n'y en avait plus qu'un seul. Et cela allait faire cinq mois que la dernière clope avait été fumée. A la base ça n'était rien d'autre qu'une boîte. Elle aussi. Aurions-nous été capables de résumer son existence aux boîtes ? Oh, oui, nous l'aurions été. Elle ne ferait pas une excellente matriochka. Elle savait pas s'emboîter. Il est même probable qu'elle ne connaissait pas ce mot. Elle se voulait difforme et avait fini par s'en persuader. De temps à autres. C'était une blague. La permanence occupait son esprit, la continuité. De temps à autres cela aurait été trop faiblard. Lire était une bonne alternative. Une possibilité d'échapper au reste. Sauf que, encore plus souvent que toujours, elle mangeait en lisant.

 

Mardi 12 février 2008 à 17:05

Il est 17h00 alors que je tape ces mots.
C'est un mois de février qui pour l'instant ressemble à tout sauf à un mois de février. Un début avril, voire un début mai un peu frisquet. Le poncho rouge était de sortie. Ça met un peu de couleur ce qui reste bon à prendre. Je m'essouffle pour rien. La chienne s'énerve toute seule dans le garage, c'est un spectacle à elle seule. En fin de semaine le rectorat de Montpellier rentrera en vacances. La semaine prochaine il y aura les retraites. Et au moins une après-midi de travail sur les TPE. Je cache ma joie. Mais demain viendra avant ça. Demain ce sera Valenciennes. Mon portable est chargé même s'il reste vide. Une réponse aurait été grandement apprécié. Plutôt que le dernier sms qu'elle m'a envoyé et qui provoqua la réaction suivante : "Faut vraiment que je change de fond d'écran.". Ma vie est passionnante et je ne sais pas ce que j'y fous. Travailler. Et puis quoi encore. Il est 17h05. Bon retour chez vous.

Mardi 12 février 2008 à 15:02

Je suis en train de porter une robe. Je n'ai plus de crédit.
Sinon dans ma vie tout va bien. Il suffit de trouver la bonne opportunité. Celle qui te permet d'afficher un énorme sourire sans raison apparente. Juste histoire de sourire. Sans que cela ne soit non plus dû au manque de sommeil. Quoique, à voir. Cela dépend des raisons du manque de sommeil. Je vais aller prendre des photos. Réjouissez-vous de ces informations dont vous n'avez rien à foutre.
Si, réjouissez-vous en parce que c'est beau de se réjouir pour n'importe quoi.
Oui, je suis fatiguée moi.

Lundi 11 février 2008 à 23:30

C'était fini. Attendre encore était de la stupidité. La stupidité peut parfois soulager. C'est probablement ce qu'il faut croire pour s'en tirer. Des dizaines de nuits étaient tombées depuis, des dizaines de jours s'étaient écoulés, sans saveur. Pour elle seule comptait cette sensation qu'elle avait au creux du ventre et qui partait à la base de sa cuisse. Cheminement étrange mais elle avait connu plus déroutant. Pourtant, même parmi eux il était atypique. Bien sûr il avait ce charme, cette petite étincelle qui la faisait s'intéresser à un homme plutôt à un autre. Ce qui lui avait semblé très dérangeant c'est qu'elle n'avait visiblement pas été la seule à percevoir cet éclat dans le fond de ses yeux. Au fil des jours cependant elle s'était rassurée : ce que voyaient et voulaient voir les autres n'était qu'une facette d'un reflet fort complexe, une partie certes un peu plus brillante, mais qu'il avait décidé de faire luire en son âme et conscience. Par amour du jeu. Un amour du jeu qui l'avait brisée de nombreuses fois. Elle avait continué. Elle ne savait faire que cela. Ou du moins elle n'avait jamais fait autre chose. C'était pour elle une seconde nature. La recherche du bonheur auprès d'individus qui ne le cherchent pas vraiment, qui le rendent inaccessible par leur complexité. Au final elle ne différait pas de ces hommes qui l'attiraient. En reconnaissant cette attirance et en lui laissant libre cours elle ne faisait que s'incluer dans un processus semblable aux leurs. Sa complexité à elle était les leurs. Ces obstacles inexplicables et surtout inextricables qu'elles plaçaient sur la route. Sans quoi cela aurait été moins drôle. Le divertissement ultime restait alors de savoir qu'elle jouait et qu'eux aussi, que lui aussi, dans chaque cas, sauf qu'ils ne jouaient ni ensemble ni à un jeu identique. Sans quoi cela aurait été moins drôle : ils l'auraient vraiment trouvé, le bonheur.


Edition : ajouté derrière parce que je ne m'étais pas rendue compte que dix articles passaient si vite. Et parce que je trouve ce morceau particulièrement magnifique. D'ailleurs je suis à la recherche de posters. Mogwai, Explosions in the Sky ou Death Cab For Cutie. Autorock de Mogwai donc.




Lundi 11 février 2008 à 22:27



Orgueil et préjugé après avoir vu le voyage de Chihiro.
Que je ne pourrai jamais assez remercier non plus : la belge.
Je n'ai pas trouvé La photo de Keira Kneightley qui me plaisait. Mais bon.
Elle n'en reste pas moins magnifique.

Lundi 11 février 2008 à 19:11

C'est changer aussi. Encore une fois. Se trouver trop à l'étroit dans son propre corps et le repousser. L'adapter, tirer sur la peau, allonger les os, les rétrécir à certains endroits. C'est un peu douloureux. Il faut souffrir pour être belle. Et la vraie beauté est intérieure. Ce qui fait d'autant plus mal. C'est meubler les jours avec des sourires et des rayons de soleil. Les trouver vides malgré tout et courir après le temps perdu, courir après le temps d'aujourd'hui, courir après le temps d'avant. Il faudrait que cela reste dans le domaine du rêve. Que la séparation soit bien nette entre les rêves et la réalité. Ou au contraire que cette frontière puisse disparaître. Envolée. Comme souvent c'est la demi-mesure qui me heurte. De plein fouet. Une fois, deux fois, trois fois... Sans cesse en fait. Alors je change. C'est de la chirurgie réparatrice. J'en profite pour essayer de modifier le reflet qu'il y a dans le miroir. Ainsi viendra peut-être le jour où la demi-mesure même ne me reconnaîtra plus et passera à quelqu'un d'autre. En attendant je fais ces efforts inconscients. Ça s'étire et ça craque, les chairs se déchirent aussi facilement que des rubans de fête. On met derrière ou à la place de la colle et de la résine de pin. Là où il faut cette force incommensurable et extérieure, et là où il faut l'essence et l'instinct.

Lundi 11 février 2008 à 15:21

J'en suis au 785ème (en anglais donc).
Questionable Content aura ma peau.
Je ne remercierai jamais assez le Punk aux cheveux alors bleus qui m'avait conseillé de lire ça.
Je crois que je ne l'ai jamais remercié d'ailleurs.
Ptain quand j'aurais une carte bancaire ce sera la fin.

Lundi 11 février 2008 à 14:38

J'aime pas avoir l'air malade. Mais tu l'es pourtant. Oui, et ça n'est pas parce que je le suis que dois être obligée de le paraître. Paraître n'irait donc pas de paire avec être ? Si. Enfin non. Sans distinction entre l'être et le paraître il n'y aurait pas de jeu, il n'y aurait pas de diplomatie, de finesse, il n'y aurait pas d'acteurs. Il n'y aurait pas de menteurs. Alors tu vois bien que c'est impossible. Et pourquoi donc ? Parce que sans ça le monde ne serait plus le même. Peut-être serait-il meilleur. Je préfère m'abstenir. Trop de déconvenues. Ou la peur d'avoir une bonne surprise. On parle encore du monde là ? Je ne pense pas. Moi non plus. Sinon... Tu sais, ta sœur je m'en fiche royalement. Elle pourrait avoir 35 ans que bon. Je sais. Ça ne pourrait pas être ton cas ? Sûrement que si. Et alors ? Je suis en train de chercher celui que je suis. T'as raison, trouve vite. S'il est celui qu'il paraît on va avoir un problème.

Dimanche 10 février 2008 à 22:21

J'ai mis longtemps à écrire là-dessus. C'était il y a deux jours. C'est pour moi un temps considérable. Je ne suis pas sûre de pouvoir regarder la situation en face. C'est dur et ça demande énormément d'analyse. Je ne suis pas en état. Dans un laps de temps très court je suis passée d'un état de fille blasée à un état dénotant d'une excitation nerveuse extrême. Fébrile donc. Tellement fébrile que j'en ai même attrapé la crève. Après seulement. Du coup les répétitions et cette main ne peuvent pas être les inventions d'un délire fiévreux. Mais leurs analyses risqueraient de l'être, voilà pourquoi je préfère m'abstenir. Je n'aurais pas du regarder. J'aurais du seulement sentir. "Hého ! Ne te sens pas obligé de partir ! J'ai adoré le fait de te voir revenir." J'ai vraiment adoré en plus. Non. J'agis sous son masque à elle, et d'une certaine manière cela reste pour elle, même si je ne le souhaite pas entière. Et quand je me demande si j'oserais lui faire ça, je suis effrayée parce qu'il me semble qu'au fond de moi la réponse est un grand oui. Les événements viendront ou pas. Me révéleront ou pas. En attendant j'en ai vraiment chopé la crève. Je m'étouffe et m'étrangle en chantant. Je chante quand même. Pour me sauver. si t'es maso (oui oui je m'étrangle vraiment c'est pas un caprice de fausse artiste, j'ai un rhume et 39 de fièvre)0*                    
 *

Dimanche 10 février 2008 à 22:07

Bien sûr elle était glacée. A force de voir tous ces gens autour d'elle disparaître elle ne pouvait être que glacée. Elle avait essayé de les retenir, et essayait encore. Mais il fallait reconnaître que ces efforts étaient jusqu'à présent restés vains. S'inquiéter, toujours s'inquiéter, l'inquiétude était devenue pour elle une seconde nature. Il fallait s'inquiéter pour les autres, ou pour soi, voir pour les deux à la fois. Elle ne se voyait pas réussir. Qui alors pouvait réussir pour elle ? Le constat n'était pas rassurant : personne. Il n'y avait personne. Elle restait seule. Normal puisque son entourage était parti, emportant avec lui ses derniers sentiments. Elle était glacée. Et le pire c'est qu'elle ne s'en rendait pas compte.


Dimanche 10 février 2008 à 21:43

Memecamouille m'a fait repenser à un certain tigre qu'on a adopté pour moi. Merci Martin. Y'a pas de petits bonheurs.
C'est pas tout ça mais je dois aller nourrir mon fauve, le vrai.





Dimanche 10 février 2008 à 20:26

On va faire original : qui a écrit le dernier article ?

Edit : si vous voulez garder l'anonymat, ce que je comprends plus que tout, il suffit de m'envoyer un email via la messagerie de cowblog. Ou de m'indiquer votre identité dans un article très ancien. Je ne compte pas le crier sur les toits. Mais si vous ne me prévenez pas, je finirais par supprimer l'article, voire le mot de passe invité.

Dimanche 10 février 2008 à 17:00

Et lui manque tellement qu'elle a du mal à avancer. Du mal à regarder le futur avec sérénité. Sans lui, ce mot n'existe plus. Il lui a appris tellement de chose, tellement de sensation qu'en disparaissant tout est parti avec lui. Elle a l'impression qu'elle est vide à chaque pas qu'elle fait, à chaque phrase qu'elle dit. Il lui manque tellement. Elle repense à toutes ses promesses, à tout ses mots qu'elle savait si sincères. Elle sait qu'il pouvait la rendre heureuse. A croire que ce n'est pas le bonheur qu'elle cherche en vain. Il lui manque tellement. Quand il lui parle, elle a sans cesse envie de lui hurler qu'elle l'aime encore et toujours. Son coeur saigne mais elle ne fait rien parce qu'en fin de compte, elle préférerait se jeter du haut de cette fenêtre là plutôt que de lui avouer qu'il lui manque.

Sa lâcheté est égale à l'amour qu'elle lui porte. C'est dire si elle est lâche.

Dimanche 10 février 2008 à 15:11

HPR on y est pas encore.

"Happy Relationship Paranoia" it's when you're in a great relationship but can't stop worrying that you'll fuck it up or that it's gonna end somehow"

Et plutôt qu'une musique de fond, un article avec musique tous les dix articles, la musique venant de Deezer elle se déclenchera automatiquement. Le choix va être dur parce que beaucoup des chansons que j'écoute en ce moment (merci QC) sont "spéciales" ou pas vraiment en adéquation avec l'ambiance du blog. Quoique celle-ci je la trouve vraiment bien alors voici Lover's Spit de Broken Social Scene.





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