Mardi 19 février 2008 à 20:50

Je suis impatiente. Oh, je crois que j'avais oublié comment faire. Impatience. Comme je suis heureuse de croiser à nouveau ton chemin ! Je souris. Ça aussi je l'avais probablement oublié en chemin, mon sourire. Elle fut, elle sera mais n'est pas. C'est désormais faux. Je suis.

- En fait tu étais un peu une répétition générale imprévue.

- C'est un regret ?

- Cela aurait pu être un remord mais ça ne l'est pas.

- Tu sais que ça peut-être dangereux ?

- Pourquoi ?

- La répétition pourrait être meilleure que la représentation.

- J'ai pas envie de prendre le risque.

- Ah.

- Oui : j'ai annulé la représentation.

- On reste alors ?

- On reste.

Mardi 19 février 2008 à 17:47

"Ce mec est juste le fantasme absolu de toute fille hétérosexuelle normalement constituée."

...


Muhahaha.

C'est la troisième fois mais c'est toujours aussi bien.

Je suis gâtée.

Par trois fois en plus.

Et ils sont trois.

Muhahaha.

Hum. Bref. Aujourd'hui : retraites : c'est moins grave que si c'était pire. C'était même bien.

Lundi 18 février 2008 à 21:15


Cliquez sur la photo pour la voir dans son format original.


La plage et les souvenirs qui vont avec.
Les regrets surtout, aucun remord. Pas un seul.

L'envie de revenir à l'été dernier, rempiler pour une semaine de vent et de disputes mais aussi pour une semaine de rires et d'incompréhension. Plus le temps passe plus je me dis qu'on y était vraiment bien, à ce camping de l'Orée. Il faudrait pouvoir l'écrire. Je n'ai pas encore ce courage là : ce serait forcément moins bien et ce n'est pas un risque que je veux prendre. Ce vent décidément.

When are we going to watch a film ?

Si j'y avais songé plus longtemps je n'aurais pas répondu : je lui aurais demandé pourquoi.

Lundi 18 février 2008 à 20:21

Demain on commence les retraites de communion. On c'est un con. Oui mais là c'est vraiment on. Je ne sais pas qui sera là. Je ne connais que les absents, et ça m'embête. Vraiment ça m'embête. Tout de même, une force en présence et pas des moindres : mon frère. Ça risque d'être jojo. Not Defined est actuellement en studio : voilà une bonne raison de se réjouir. Du coup je vais leur envoyer un email. J'ignore par contre si j'irai à un concert prochainement. Zut. Journée à la plage. Journée fatigante. J'aime dormir en voiture. J'aime dormir dans les transports de manière générale, qu'ils soient communs ou non. Pacôme a reçu son colis, son cadeau et ça c'est un vrai cadeau. Cette fille est une Magicienne. Margot aussi d'ailleurs. Je n'ai toujours pas de réponse quant à cet été, quant aux Fous Chantants et Montpellier. Tout va dépendre de la décision de la juge. C'est rageant de voir sa vie dépendre de la décision d'un tiers. Bien sûr les choses sont ainsi et on ne peut que s'y résoudre... Il n'empêche que c'est rageant. J'ai pris énormément de photo. Si mon argent ne sert pas à m'offrir un voyage (-_-') il sera placé dans un bon appareil photo. C'est acté. Mes bras tirent, le coup sort et je m'y fais. J'ai des idées, il faut les mettre en place. Me racheter des rollers aussi, mais je vais en parler plus tard. Je ne suis plus vide. Et c'est déjà pas trop mal.

Dimanche 17 février 2008 à 23:30

Je suis fatiguée. Même pour écrire je suis fatiguée. *

- Dis, tu crois que tu saurais me décrire ?

- Pourquoi faire ?

- Pour savoir.

- C'est bête.

- T'aimer c'est bête. Je le fais quand même.

- T'as raison, restons bêtes ; on est mieux comme ça.

- ... Tu ne saurais pas le faire hein ?

- Non.

- Ça me rassure.

Dimanche 17 février 2008 à 21:10

Ce fut une pause hors de sa vie, une pause sans incidence. Du moins c'était ce qui avait été convenu. Il y avait eu un problème. Quelque chose n'avait pas fonctionné. Et aujourd'hui elle se retrouve au pied du mur, sans savoir quoi faire. Elle tremble un peu d'ailleurs. Il faut agir. Agir, agir, bien plus facile à dire qu'à faire. Agir dans quel sens d'abord ? Celui du cœur ou de la raison ? Des deux chemins aucun n'est plus sûr que l'autre. Ça c'est déjà réglé : il suffira de tirer à pile ou face. Un bordel sans nom. Sa vie entière était un bordel sans nom. Même si elle a parfois l'envie et la motivation pour se mettre à ranger elle ne sait pas par où commencer. Elle se prend les pieds dans quelques morceaux de sentiments qui traînent à terre et se casse la figure en s'écrasant lourdement sur ce qui semble être les restes d'un amour propre malmené. L'orgueil. La solution viendra sûrement de lui. Mais l'orgueil de qui ? C'est l'une des nombreuses questions auxquelles elle doit apporter une réponse avant de tenter quoique ce soit. Et puis changer avant tout ça. Changer pour se donner quelques chances supplémentaires, penser se les donner, c'est bon pour l'estime de soi. Histoire d'éviter qu'elle finisse écrasée et étouffée, elle aussi. C'est lourd les sentiments, n'empêche.




Dimanche 17 février 2008 à 17:45

C'est un bout de plastique bleu. C'est vraiment pas exceptionnel. Ça n'est même pas beau. Un vulgaire bout de plastique bleu. Et pourtant quand je l'ai vu je me suis empressée de le récupérer au fond de la poche avant de mon sac. Ça n'est pas qu'un simple bout de plastique. C'est le camping de l'Orée. C'est le première soir où j'ai cru, de loin, que je ne pourrai pas aller sur la plate-forme de sport parce que c'étaient trois jeunes pédants, trop sûrs d'eux, que Danielle était la copine de l'un d'entre eux et qu'ils étaient venus entre amis comme d'autres boulets du camp. Et puis non. J'y suis allée seule. Ils sont arrivés. Je suis restée seule. Ils ne parlaient pas français. Les autres ne parlaient pas anglais. Il suffit de ça. Savoir parler anglais. Il suffit de... Dit-on. C'est pas la même chose en espagnol.
Danielle, Casper et Martin donc. Une semaine en tout. Je me suis défoulée comme jamais en jouant, me dispersant, basket, foot, le sport auquel on jouait importait peu en réalité. Il fallait jouer, se dépenser. La finale du tournoi. Les courses. Les lentilles de contact. Les détails.
Des soirées inoubliables. Qui se finissaient sur les bords de la piscine. Ou autour du billard. C'était de l'inquiétude au fond de nos yeux à trois heures du mat. La peur et l'attente.
Les objets perdus, les objets trouvés...
La lettre, écrite à 5 heures du matin. Avec une seule angoisse : ne trouver personne pour lui, euh leur (? ^^') donner le lendemain, après notre départ.
Croiser leur père qui va leur apporter des croissants pour le petit-déj' à onze heures.

Samedi 16 février 2008 à 22:59

Dessine.
Ou tu peux écrire si tu préfères.
Un nouvelle manière d'écrire mes articles ? Why not.










Samedi 16 février 2008 à 22:03




Faut imaginer une marque comme cette dernière le long de chaque bras, en sus d'une dizaine d'énormes bleus et vous avez une idée de ma soirée, des dégâts que peuvent faire 16 marches d'escalier et de la raison qui va me pousser à VRAIMENT diminuer ma présence sur le PC.

Sur ce, amusez -vous bien mes gens !

Bises, Mymy.

Samedi 16 février 2008 à 15:22





Je trouve ça beau et bien. Ca ne coûte rien de rêver de toutes manières...
Un rêve à réaliser ? Vous diriez quoi ?

Samedi 16 février 2008 à 14:27

Une immense et lourde lassitude lui était tombée dessus. L'avait à moitié assommée. Il y en avait trop pour elle seule. La responsabilité confiée par toutes les générations passées, la confiance en même temps que l'inquiétude de la génération relais. Elle en avait mal à la tête et au ventre. Six cachets anti-douleur depuis le début de la journée. Il était midi, sa journée avait débutée il y a moins de trois heures. Elle aurait aimé fumer. Non, c'est mauvais pour le souffle et pour la voix. Pleurer ne lui servirait à rien. Elle n'a plus de larmes pour ça. Peur, c'était donc ça la peur ? La peur de ne pas réussir, la peur de regarder la réalité en face : parmi toutes les autres elle est celle qui aime le plus, qui veut le plus mais elle est aussi celle qui possède le moins. Le manque de talent on ne peut rien y faire. Même le travail n'y change rien. Avant elle les autres n'avaient jamais travaillé ce don qui leur avait été accordé, elle du haut de ses cinq ans essayait déjà de faire ses gammes. Depuis elle était bloquée. Elle ne pouvait plus le faire.  Pas en face de cette famille qui lui avait donné le goût et le dégoût ensemble. Bloquée. Totalement bloquée. Et remplie de silence.

Samedi 16 février 2008 à 11:19

Merci merci merci merci merci merci merci merci merci merci merci merci merci merci merci merci merci merci merci merci merci merci merci merci merci merci merci merci merci merci merci merci merci merci merci merci merci merci merci merci merci merci merci merci merci merci merci merci merci merci merci merci merci merci merci merci merci merci merci merci merci merci merci merci merci merci merci merci merci merci merci merci merci merci merci merci merci merci merci merci merci merci merci merci merci merci merci merci merci merci merci merci merci merci merci merci merci merci merci merci merci merci merci merci merci merci merci merci merci merci merci merci merci merci merci merci merci merci merci merci merci merci merci merci merci merci merci merci merci merci merci merci merci merci merci merci merci merci merci merci merci merci merci merci merci merci merci merci merci merci merci merci merci merci merci merci merci merci merci merci merci merci merci merci merci merci merci merci merci merci merci merci merci merci merci merci merci merci merci merci merci merci merci merci merci merci merci merci merci merci merci merci merci merci merci merci merci merci merci merci merci merci merci merci merci merci merci merci merci merci merci merci merci merci merci merci merci merci merci merci ...

Bon je m'arrête tout de même mais aaaaah. Je viens de me prendre 1h30 de live au piano par Martijn Claes. Il est génial. Toutes les chansons du groupe et toutes mes chansons préférées aussi, au passage. WOUAH. Merci !

Vendredi 15 février 2008 à 23:20

Frigorifiée. Elle était frigorifiée. Les couvertures n'y changeaient rien. On peut vraiment avoir froid de l'intérieur ? On peut. Elle était frigorifiée. La chair de poule, elle avait bien la chair de poule. Ses jambes, son ventre, sa poitrine, son cou, ses bras. Ses mains sont d'habitude froides, là elles étaient plus que glacées. Ses doigts en brûlaient presque. Du coup elle essayait de se réchauffer,  faisait de l'exercice, contrôlait sa respiration, repliait et tordait en tous sens son grand corps gelé. Elle sentait la chaleur comme si elle la savait là et pourtant elle ne réussissait pas à la saisir.  Le froid gagnait, et se renforçait à chaque instant, la douleur venait au fur et à mesure que les degrés celsius lui semblaient quitter la surface de sa peau. Elle se changeait, rajoutait des couches de vêtements, remuait dans la maison endormie. Elle devenait vers deux heures du matin la vie d'une baraque en sursis. Peu lui importait. Si quelqu'un s'était amusé à chercher les organismes vivants dans l'obscurité de la demeure il ne l'aurait pas trouvée. Elle en était sûre. C'était un sentiment profond et qu'elle ne pouvait éviter de croiser. Depuis quand avait elle froid à ce point ? Ça ne pouvait venir d'une seule et unique soirée, ni même d'une semaine ou d'un mois entier. Au fond d'elle même elle connaissait la réponse. La solution aussi. Mais elle n'oserait pas la formuler à haute et intelligible voix.  Elle n'osera jamais. Ni même l'écrire. Alors que c'est si bête. Que cela tient en deux mots, sept lettres. En attendant elle a froid.

Vendredi 15 février 2008 à 22:27

De deux choses l'une : soit j'arrive à réduire l'espace entre le menu et le "bord" gauche du blog, soit comme dans l'habillage aux Parapluies je ne vous mets pas de menu... A vous de choisir. De m'aider ou pas donc. Sinon je n'aurais jamais dû commencer un nouveau design, j'en suis consciente mais ça va.

Voilà.

L'habillage est fait. Pas bien fait. Je vais encore changer une petite tonne de trucs. Et pour pas mal de choses j'aurai besoin d'aide. M'enfin. Un remerciement, une fois de plus à Sara cette géniale photographe et à Anne aussi. Anne pour qui l'habillage s'appelle Vertigineuse et non pas Vertige. Anne et Sara. J'aurais pu mettre un pluriel sauf que non.

Vendredi 15 février 2008 à 14:53

En fait, il y a des chances pour que je poste moins.
Je viens de me rendre compte que j'ai bientôt un bac blanc de français et que je n'ai rien foutu. Bon, ça limite on s'en fiche, mais que par contre il faut présenter un classeur rangé à un examinateur et que bon... Là j'ai un petit problème.
De plus j'ai eu une insomnie la nuit dernière (consécutive au "J"ai froid mon général") et j'ai donc pensé CSS. J'ai donc commencé CSS. Erreur tactique.
Sinon j'ai aussi ma chambre et la maison à ranger. Ma mère arrête le boulot ce soir pour une semaine. Oui, les vacances sont bien finies. Argh.

Jeudi 14 février 2008 à 22:17

Et puis tout ce temps elle arrive encore à m'ébahir. J'ai les yeux écarquillés. C'est magnifique. Je suis passée sur son blog vide un nombre de fois incalculable, en n'osant même pas imaginer ça. Et là. Wouah. Wouah quoi. Un de mes premiers amours qui est revenu, encore plus beau.
Merci Stéphanie. Merci.

ICI



Le pire c'est que depuis ce blog j'utilise énormément l'expression "Et alors ?".
J'adore. J'adore.
J'aime.

Jeudi 14 février 2008 à 22:02

Il avait eu toute la journée. Elle ne s'était pas faite belle mais presque. Maintenant elle était un peu pompèt', quelques verres de champ dans le nez et un joint qui avait circulé dans un petit groupe. Constitué d'elle et d'elle-même. Ça ne faisait pas beaucoup de gens. C'était très bien comme ça. Il était trop tard. Vraiment trop tard. Non pas que la St Valentin était une date particulière à ses yeux. Pas la Saint Valentine, surtout pas la Saint Valentin. Le 14 février plutôt. Parce que cette date était tellement... Elle. Simplement et avec les emmerdes que cela impliquait elle. Demain elle allait vivre. Après-demain aussi. Il n'avait pas disparu entièrement de sa vie. Il était toujours le fond d'écran de son portable. Mais cela allait changer. Avec le reste. Qu'elle le veuille ou non. Elle ne le voulait pas. Elle ne le veut pas. Elle ne le voudrait pas. Elle ne le voudra pas. Non ! NON ! Vas-y !!! Dis-le !! C'est pas difficile pourtant ! Ça ne fait pas mal ! DIS-LE ! PUTAIN OSE !
...
Il n'avait pas osé.
De rage et de tristesse elle pleurait. La nuit dernière elle avait pleuré également. De lassitude et de tristesse. Cela revenait strictement à la même chose. Sa poitrine était juste un peu moins secouée. Son cœur par contre était tout aussi ébranlé. Voire brisé. Sûrement brisé. Il l'était.
Cela faisait longtemps que la date limite de consommation était passée. Elle s'attachait pourtant.




Jeudi 14 février 2008 à 19:22

Ma carte vitale. Et je dis bien ma carte vitale. Tout ça le fait juste penser à Sébastien. J'avais été marquée par sa mère expliquant dans sa salle à manger que de toutes manières Sébastien avait sa carte. J'avais donc au grand maximum onze ans. Je ne me moque pas des gamins de onze. J'en ai trop pleuré pour. On est bête à onze ans. On est pire après. Après on se fait mal, pour de vrai. Avant c'est ne rien faire qui blesse. Après aussi, mais autrement.

Jeudi 14 février 2008 à 12:34

Je me souviens, et ça me fait rire, d'un échange que j'avais eu avec François, à la sortie du lycée un soir :

- Auf Wiedersehen Ca veut dire au revoir en Allemand.
- Sans dèc ! Merci je savais. (plaisantant)
- Euh, tu pouvais ne pas le savoir hein (étonné)
- J'ai fait deux ans d'Allemand.
- C'est pas juste. Tu as tout fait.

Entre deux il avait un peu rebroussé chemin, parce qu'il s'était avancé de quelque pas dans la rue. On avait encore parlé un peu et puis nous étions partis. Ce sont que des souvenirs simples et courts que j'ai comme ça. Oh, cette année le théâtre c'est vraiment autre chose, c'est peut-être pour ça que je n'ai pas l'impression de manque. N'empêche. Faut que je prenne de leurs nouvelles. Je ne pense pas avoir tout fait. Je pense que j'aurais aimé.

Jeudi 14 février 2008 à 0:19

Qui suis-je ?







Et pas de conneries du type :
"toi seule peut répondre à cette question"
dans les commentaires, s'il vous plaît.
Parce que putain de bordel de merde justement non, je n'y arrive pas.

<< Page précédente | 1 | 2 | 3 | 4 | 5 | 6 | Page suivante >>

Créer un podcast