Jeudi 27 mars 2008 à 9:59

FIN DES TPE...

YEAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAH

(un cri qui continue de l'autre côté de l'écran...)

Mercredi 26 mars 2008 à 21:52

Alors c'est comme ça que passait le temps ? Avant ? Désolée, j'avais oublié. J'ai oublié beaucoup de choses depuis. Tant mieux ou tant pis. Beaucoup de mots traînent encore sur des feuilles, attendant que je les tape. Écrits en cours de socio, ou de français. Pas dans le bus parce que mon  ipod n'avait plus de batterie. J'ai du mal à écrire dans le bus sans musique. Et pour une fois il y a effectivement un bruit de fond : l'eau qui coule dans l'évier et mes doigts sur le clavier. Il faut que j'aille leur parler. Ça n'est pas le bon moment. Ça ne sera jamais le bon moment. Alors. Demain. Demain fin des TPE. Demain presque-fin-de-la-semaine. Demain sourire. Demain avoir dormi. Le manque de sommeil rend désagréable parait-il. Songeuse du moins. S'il ne m'avait pas interpellée d'un grand cri, au alors que je marchais sur le trottoir, je pense que j'aurais vraiment eu le cafard. S'arrêter pour lui parler, à Clément. On est pas proche. Loin de là. Et pourtant il m'a sortie de pensées dont je peine à m'extraire. Sourire pour ces gens qui sont là sans vraiment l'être. A plus forte raison pour ceux qui le sont vraiment. Et que l'on veut garder près de soi. Margaux !

Mercredi 26 mars 2008 à 21:27

Je remercie une nouvelle fois Wikipédia :

"L'optimisme désigne chez l'être humain un état d'esprit qui perçoit le monde de manière positive. Une personne optimiste a tendance à voir « le bon côté des choses », à penser du bien des gens, et considère que des évènements, même fâcheux, prendront quoi qu'il arrive une tournure positive en fin de compte.

Cette opposition est métaphoriquement illustrée par la question de savoir si un verre donné doit être considéré à moitié plein (vision optimiste) ou à moitié vide (vision pessimiste).

L'optimisme est un sentiment positif en tant que moteur de l'initiative."

Je veux bien être optimiste alors. Parce que je vois mon verre aux trois quarts plein. Et que comme ça je suis bien. De toute façon on a toujours une soupape à lâcher. Tous les trois quatre jours. Ça n'est pas nouveau.

Mercredi 26 mars 2008 à 20:07

Et toi tu t'enfuis déjà
Les mains devant les yeux
Que personne n'ouvre le feu
Le dos tourné
La vérité achevée
C'est pas le bonheur qui aura raison de toi
Les souvenirs figés
Retomber dans le panneau
On t'avait dit pourtant que c'était en chantier en travaux
Et dans la tête un mélodie qui résonne
Un air qui renvoie tout comme
C'est pas presque mais tout de même
Tu pensais avoir pardonné
Y'a des soirs où tu portes la douleur en diadème

Mercredi 26 mars 2008 à 13:51

J'ai mal pour elle.
J'ai mal pour lui.
J'ai mal pour eux.

Je n'y suis plus pourtant.

Je n'arrive pas à écrire la fin. Parce que cette foutue histoire n'est pas finie. Et elle n'a jamais commencée. J'aurais aimé ou croire. Ou pas. Je ne sais plus. J'y pense et j'ai mal. Je n'y pense pas et j'ai mal aussi. Alors comme le reprend Nothomb : tu parles tu meures, tu ne parles pas tu meures aussi, alors parle et meure. Je connaissais depuis longtemps. Et même Nothomb. Ça devrait pas être permis. Même quand on nage dans le bonheur, merde alors. "Un jour"... Un jour qui vient pas et me pourrit tous les autres. Pourtant j'espère. Arrêter. Oublier. Effacer. Tourner la page. Ou pas.

Mardi 25 mars 2008 à 23:10

Réflexion du soir : bonsoir.

J'ai les cheveux en pétard comme jamais.


La faute à qui ? Bah bien sûr...

Mardi 25 mars 2008 à 20:31

On dit que les plus belles déclarations sont faites aux gens partis... Je n'ai pas envie de ça. Sauf que voilà. Tu me manques. Toi et ton sourire, toi et ton rire, toi quand on essayait de se pousser dans les fossés. Toi quand à cinq nous étions presque allongés les uns sur les autres, ou en train de faire les imbéciles, des roues et des chatouilles dans une grande salle, baignée de soleil, pour nous seul. Des photos que j'ai perdues. Pas les souvenirs. Les blagues bêtes sur Sébastien qui est malade. Dans le bus avec Wilfried, Marie-Céline, Clotilde... Toi qui aurait pu nous créer des soucis parce que tu n'as pas voulu attendre d'avoir l'âge légal. Et je t'ai dit que..."Mais c'est dans trois jours ! Trois jours c'est demain !" "Oui, mais demain ça n'est pas aujourd'hui ! Ça ne sera pas l'ouverture, ça ne sera pas pareil, ça ne sera pas avec vous."

Tu avais raison, bien sûr. Mais comment j'aurais pu imaginer que demain tu serai mort ?

Oui. Quand on me parle d'arbres, parfois, j'ai peur.

Mardi 25 mars 2008 à 20:21

Je crois qu'en fait j'avais peur. Tu sais, comme lorsque l'on sent que derrière la porte qu'on est en train d'ouvrir se cache une mauvaise surprise. On l'ouvre quand même. Mais on a tendance à vouloir fermer les yeux. Voilà où j'en étais : j'avais les yeux fermés et peur de les ouvrir. Il m'a chatouillée. Comme on chatouillerait un oisillon en piètre état pour savoir s'il est encore en vie. En fait.Et j'ai réagi. J'étais visiblement encore en vie. J'ai ouvert les yeux et je me suis pris son sourire dans la gueule.Il était devenu le mur du fond, celui de cette pièce dont je craignais d'ouvrir la porte. La porte était ouverte et la pièce restait à découvrir, éclairée et accueillante. L'oisillon n'était pas mort. L'oisillon était un oiseau à qui on avait brisé les ailes et qui les avait donc repliées. Pour l'instant il est en pleine réeducation et vous salue.

Même que la rééducation fonctionne beaucoup mieux que ce qui était prévu...

Mardi 25 mars 2008 à 20:09

- Tu veux quoi pour tes dix-sept ans ?

- Une bouillotte.

- *imitation* Une bouillotte pour avoir chaud dans mon lit le soir quand je m'endors.

- Tout à fait.

- Zut alors.

- Quoi ?

- Moi qui pensais t'offrir un homme.

- ....



- Tu viens avec moi ?

- *rire* Euh où  ?

- A Paris.

- 'culé.


- Quand y'a mon vibreur dans la poche de mon jean ça vibre sur la couture avant de vibrer dans la poche.

- On a les sensations que l'on peut.


- T'es peut-être pas mon père, mais n'empêche, ce père que tu es toi il est pas mal du tout...



Lundi 24 mars 2008 à 21:49

M'en fous. Et je suis sûre que même avec Ton sourire que je ne serai(s) pas belle, il n'empêche que voilà. C'est un sourire quand même. Qui me donnait furieusement envie de danser.

[Chanson à héberger. Nia.]

You may tire of me as our December sun is setting
'Cause I'm not who I used to be
No longer easy on the eyes
These wrinkles masterfully disguise
The youthful boy below
who turned your way and saw
Something he was not looking for
Both a beginning and an end
But now he lives inside someone he does not recognize
When he catches his reflection on accident

On the back of a motor bike
With your arms outstretched trying to take flight
Leaving everything behind
But even at our swiftest speed
We couldn't break from the concrete
In the city where we still reside
And I have learned
That even landlocked lovers yearn
For the sea like navy men
'Cause now we say goodnight
From our own separate sides
Like brothers on a hotel bed [x4]

You may tire of me as our december sun is setting
'Cause I'm not who I used to be

Lundi 24 mars 2008 à 21:40

Et n'oubliez pas :
 GMS it's god for you !

Lundi 24 mars 2008 à 21:35

"Pour eux ce n'est qu'un prénom. Ils lui donnent oui ses lettres de noblesse mais les choses n'en restent que là, si j'ose dire. Oh oui, j'ose dire. Ce prénom c'est pour moi des milliers de souvenirs. Le concours de celui qui crie le plus fort, le premier amoureux, la seule punition, les carambars qui fondent dans les poches, la boucle d'oreille, unique, que je porte encore parfois autour de mon cou, histoire d'être originale, dix ans après. Alors ouais, du coup j'utilise ce prénom avec parcimonie. Histoire de ne pas l'abîmer, de lui conférer un ptit truc rarissime qui le rend réellement exceptionnel. Je ne sais pas vraiment pourquoi, il relève presque pour moi de l'ordre du sacré. Et c'est avec un ravissement grandissant que je le vois utilisé par des personnes que j'admire elles aussi de plus en plus. C'est dit. Et si je devais refaire ma lettre, je n'y ajouterais que des bonus."

Au jour d'aujourd'hui ma lettre je la brûlerais, si je l'avais encore. Mais là n'est pas la question. Ce n'est pas de cet autre souvenir, celui qui a quitté la boîte noire pour rejoindre la rouge, celle qu'ils partagent. Ce retour qui n'en est pas un. Parce que lui, celui dont je veux parler, buvait du champagne pendant que j'étais au téléphone. Même que j'ai fini de bousiller mes pompes en discutant sous la pluie. Tous ces souvenirs qui remontent, ces souvenirs de fête de la musique, de bagarres, de celui-qui-va-foutre-le-feu-à-l'arbre. Ces pierres et ces cabanes. Ces fleurs et ces danses. Nos bêtises qui restent mes seuls souvenirs.

Lundi 24 mars 2008 à 17:47

Voilà. On y est. Ca passe vite. Mine de rien. Un Lundi 24 mars. Il est déjà 17h35. Ca passe vite, oui. Trop vite. Ou pas assez. Ca dépend. Et le 24 mars c'est l'anniversaire de cette demoiselle. Cette demoiselle qui est géniale, jolie, et généreuse (pour maintenant j'aurai du continuer avec [g], la flemme) ... Tellement généreuse que ça pourrait la perdre, surtout par rapport aux gens. Je le dis parce que c'est vrai. Mais les gens comme ça sont rares, il ne faut pas changer. N'est-ce pas Anne ? Et cet été nous n'aurons pas nos Fous Chantants... Ça n'est que partie remise. D'ailleurs. Il va falloir que je te vois sur les planches, un de ces jours. Sinon, tu sais déjà ce que je pense de toi. Si pas, je me ferais un plaisir de le répéter. Je me souviens d'un sms de ma Val me disant qu'elle t'avait donné mon numéro... Je n'avais pas vraiment compris pourquoi.
Pourquoi ce numéro ? Encore aujourd'hui. C'est très bien comme ça. Au final.
Mademoiselle extraordinaire, mademoiselle Léa, mademoiselle rêve, mademoiselle qui vivra verra, mademoiselle qui a même réussi à me faire aimer à nouveau cet adage, mademoiselle finesse et mademoiselle plus jeune que moi mais qu'est ce qu'on s'en fout, mademoiselle  danse, mademoiselle théâtre, mademoiselle choeur, mademoiselle famille, mademoiselle Anne, mademoiselle mon amie, simplement, je vous souhaite un très bel anniversaire.

Lundi 24 mars 2008 à 15:45



L'Hiver l'après-midi.
J'adore.
Même si c'est impossible à prendre en photo. Faut vraiment le voir.

Lundi 24 mars 2008 à 14:49

- Qu'est ce que tu fais dehors ?

- Je photographie la neige !

- Et tu y arrives ?

- Non, le ciel est trop blanc, elle est trop blanche, trop rapide, trop vive pour moi.

- Rentre vite alors !

- Non, elle est juste assez froide, et les petits flocons dans le col de mon maillot, qui donnent des frissons dans le dos et qui me rappellent que j'existe pour de vrai.

- Tu as besoin de ça pour te le prouver ?

- Pas vraiment. Mais c'est une belle manière de s'en souvenir. Tu te rends compte ? Il neige au mois de Mars.

- C'est peut-être pas si exceptionnel que ça...

- Si, parce que cela faisait tellement longtemps que j'ai failli oublier.

Lundi 24 mars 2008 à 11:50

Être à l'ordinateur et au téléphone en même temps. Se souvenir du ciel bleu qu'il y avait ce matin à mon réveil et regarder ce ciel blanc d'où tombe la neige. Le laisser s'endormir au téléphone et écouter sa respiration. Nous sommes d'accord. C'est affreusement niais. Oui, mais quand il y a autant de kilomètres entre vous, je vous jure qu'il n'y a pas de petite joie. Vouloir mettre le haut-parleur et raccrocher. Faut que je me renseigne sur ce haut-parleur. Ça devient urgent. A travers la fenêtre du bureau admirer la chute des derniers flocons. Nous sommes au mois de mars. Et aussitôt que j'ai dit ça les flocons retombent de plus belle avec le vent, ce si beau vent. J'aime quand le temps est autant en adéquation avec mon état d'esprit. Ou c'est que j'ai des états d'esprit qui se règlent sur le temps. Mais tout de même. Rester au chaud.

Lundi 24 mars 2008 à 9:47

Une odeur de menthe flottait dans le salon à cause des feuilles que l'une d'elles faisait sécher sur le bord de la fenêtre, au soleil. Après elles en feront du thé selon une recette arabe, ce même thé qu'elles boiront en fin d'après-midi. C'étaient toutes ces vraies-fausses habitudes qu'elles aimaient prendre ensemble. Depuis maintenant quelques mois, elles cohabitaient. Même si elles préféraient les termes "vivre ensemble". Il ne faut pas s'y méprendre : elles ne formaient pas un couple, une parfaite harmonie , voilà de quoi il s'agissait. Peu à peu l'appartement s'emplissait de leurs découvertes mutuelles, de leurs passions communes comme de leurs capacités respectives et souvent complémentaires.
Le tableau était réellement idyllique. Cependant, songez que si cette histoire que je vous raconte est au passé, c'est qu'il y a bien une raison.

Dimanche 23 mars 2008 à 19:31

Elle est pour lui ce qu'il est pour moi.
Sauf que moi c'était une chimère.
Faut que j'arrête de partir trop loin en arrière.

Dimanche 23 mars 2008 à 18:47

C'est réussir à vivre avec les manques qui me déchirent le coeur. C'est se mettre à sourire. Non plus par habitude et parce que ça leur fait plaisir. Plus pour les rassurer. Sourire. Pour moi. Mettre des reprises au bout de chaque partition. Enfin être entière et oublier ces secrets qui comblaient mal les vides. Ouvrir les vannes. Lâcher prise. Les voir et me rendre compte que je ne suis pas eux. Je n'ai jamais été quelqu'un d'autre que moi. Il aura fallu du temps pour que je le comprenne. Du temps et pas seulement. Il aura fallu ces autres eux. Ceux qui soulèvent le monde à coup de mots, de dessins et de notes. De ces gens qui le savent et veulent comprendre, sans s'immiscer. De ceux qui vous donnent envie de vous lever, jour après jour. Le temps passe vite. Ou pas. Et le savoir ou non n'est pas vraiment important. L'important c'est que ce temps passé l'est avec ces gens. Quand ils partent le temps s'arrête. Reste sur des sourires et des larmes. Plus de vide. Seules quelques ellipses temporelles restent. Deux. Romain. Ces autres. Les autres. Qui m'avaient fait oublier cela. J'ai passé trop de temps à les regarder. Beaucoup trop. Assez pour oublier d'être avec eux. Pas derrière. Ce qui est fait est fait. Ni remord ni regret. Ou presque. Trois peut-être. Peu importe.
Qui vivra verra. Et nous nous vivrons, vous verrez. Cette version là. Merci.

Dimanche 23 mars 2008 à 18:27

Tais-toi.
Faut écouter là.



<< Page précédente | 1 | 2 | 3 | 4 | 5 | 6 | Page suivante >>

Créer un podcast