Dimanche 19 août 2007 à 15:17


Il pouvait passer des nuits à travailler, et être en vacances ne l'arrêtait pas. Dessin, code, démarchage, tout était bon pour aider son projet à aboutir, rien ne semblait pouvoir le détourner de ses objectifs. Et comme il se connaissait, comme il connaissait la nature humaine et savait qu'il ne pourrait pas tenir ce rythme là durant deux mois il avait même prévu de partir quelques jours avec son frère et une petite dizaine d'amis pour son anniversaire. C'était comme une récréation obligatoire. Vraiment tout était parfaitement organisé. Et l'autre semaine qu'il devait passer loin de ses outils de travail il avait prévu de la passer à dessiner, à préparer la trame de son projet et à rédiger les lettres qui convenaient, à la plage, en visite, cela n'avait guère d'importance.
Seulement voilà, ce qu'il n'avait pas prévu c'est que le soir de son arrivée son frère aurait envie de jouer au football. Ce qu'il n'avait pas non plus prévu c'est que ses parents voudraient sortir en amoureux et que donc il n'aurait d'autre choix que d'accompagner son frère et sa soeur sur le mini-plateau de sport dont le camping était pourvu.
Comme l'histoire est bien partie pour échapper à son contrôle, c'est ce qu'elle va faire, parce que sur ce plateau il y avait une fille.
La semaine de récréation obligatoire s'était transformée en une longue semaine où elle lui avait manquée.
Un mois après ce soir où la sortie de ses parents avait tout chamboulé, il se surprendrait à arrêter son travail en flash. Parce qu'il se connaît, parce qu' il connaît la nature humaine, il voit qu'il est en train de tomber amoureux. Pour lui parler, à elle.


Samedi 18 août 2007 à 22:37

C'est ouvrir mon authentique et chéri WordPad tout en fumant une cigarette et en buvant un verre avec Coldplay en fond sonore.
Ce serait pas trop mal si toutes mes soirées se résumaient à ça je trouve. Sans oublier quelques lettres, dont une particulièrement, entièrement en anglais et préparée des mois à l'avance. Oui j'aime bien faire ce genre de choses qui n'ont pas vraiment de sens. Je n'écouterais pas ce morceau en boucle parce que le but du jeu, malgré les apparences, n'est pas de finir complètement démoralisée ou pire, en pleurs.
Je ne comprends pas ces gens qui assènent à tout bout de champ que pleurer soulage. Au contraire, pour moi ouvrir les valves c'est prendre le risque de ne plus savoir les fermer.
Et merde. Il est où mon portable ? Ne croyez pas que j'attends un appel, rien de plus faux. Cela relève du domaine de l'impossible mais les vieilles habitudes ont la vie dure, les réflexes aussi. Normal, j'ai été formée à ça. Aux réflexes. Ah ça oui, je suis réactive, il n'y a aucun problème.
Ce n'est pas cela que je voulais dire. Voulais-je seulement dire quelque chose ? Si oui, tant pis, ça se sera perdu quelque part et je ne compte pas attendre le retour de quoique ce soit.

Travailler et se surprendre à haïr les pensées. Tiens, c'est Hugo qui disait ça, dans les Misérables : "La pensée est le labeur de l'intelligence, la rêverie en est la volupté."


M'endormir d'un sommeil abreuvé de rêves juste en pensant à ses mains.

Out of sight out of mind.

Samedi 18 août 2007 à 18:46

"Le vrai bonheur coûte peu ; s'il est cher, il n'est pas d'une bonne espèce."

Mémoires d'Outre-Tombe (1848), François-René de Chateaubriand

Samedi 18 août 2007 à 15:13

La désagréable sensation d'avoir été abandonnée, alors que voilà, ça n'est que pour une soirée. Je suis en train de devenir possessive et je déteste ça. Du moins, j'essaye de me convaincre que je suis en train de devenir possessive, la réalité est pour moi encore pire : je deviens dépendante. J'ai besoin de lui. Je me demande comment les gens peuvent faire tant d'effet sur les autres en si peu de phrases. Il doit y avoir une recette quelque part. Si quelqu'un la trouve qu'il me contacte d'urgence : j'en ai actuellement l'utilité.
En même temps, je suis sûre que je pourrais trouver mon compte dans cette dépendance, seulement voilà, je ne l'ai pas encore sous les yeux ce compte là.

Samedi 18 août 2007 à 11:39

Rencontre cowblog à Lille.

ICI.

Samedi 18 août 2007 à 10:03

J'ai jamais bien compris ce qui se passait. Mais là il y a un cendrier rempli à ras-bord de mégots devant moi. L'odeur de la clope froide m'insupporte. Dans le genre "les mille et une raisons qui devraient t'inciter à arrêter" oui, c'est dans ce genre là, sauf que non. Je n'arrête pas. Le compte des raisons qui font que je continue, je l'ai perdu depuis longtemps, je ne sais même pas à vrai dire si je l'ai vraiment tenu un instant. Après tout, qu'est ce que ça peut bien vous foutre. Oui, il paraît que je me tue à petits feux. Bah, autant que cela soit comme ça, parce que là c'est un peu une histoire à la Kill Bill : on a oublié de vérifier que j'étais bien morte. Grossière erreur. Messieurs les tueurs à gages, vérifiez toujours, prenez exemple sur ces tueuses qui le font à chaque fois, par cruauté ou par perfectionnisme.  Et encore, "perfectionnisme" est un trop grand mot, c'est l'envie de faire correctement son boulot qui prime.
 Parce que dans tous les cas, laisser quelqu'un à moitié mort ne rapporte que des emmerdes ; vengeance ou vie encore plus difficile qu'auparavant, du coup cette personne répète les mêmes erreurs.
Et le pire, c'est que le meutrier, ou du moins l'apprenti meurtrier, qui reverra cette personne des années plus tard, se voilera la face. Parce que ce n'était pas un homme dans cette voiture, c'était moi. Et même avec un silencieux dont on est sûr, il ya une marge d'erreur.

Vendredi 17 août 2007 à 22:08

Nous serons hauts en couleurs, avec une vie sans demi mesure, bonheur ou malheur, ne jamais ce contenter du médiocre, tout ou rien, telle serait notre devise.
Personne ne nous connaitrait vraiment, autrement que ce que nous voudrons bien montrer, mais cela nous ira.

"si nous n'existons pour personne , nous comptons l'un pour l'autre"

cette phrase, elle sera répétée, inlassablement, jusqu'a devenir une autre de nos vérités, dans ce monde qui n'appartiendra qu'à nous.
Sans cesse on se tuera à écrire, toi pour le monde, moi pour moi et vous, je te laisserai le monde, je viserai au delà.
Toujours pas mesurée cette pauvre gamine déjantée, et non toujours pas !



Chaque jour nous brulerons de
cette putain d'ambition, cette grande ambition de VIVRE

Vendredi 17 août 2007 à 17:04



Il y a de ces gens, de vraies perles, qui méritent le bonheur plus qu'ils ne le doivent. Mais quand ils vous parlent, vous savez que vous êtes quelque chose, et vous sentez un afflux de confiance et de bonheur. Pour peu qu'ils aient à partir, sitôt après ce départ vous comptez les jours d'ici leur retour.
Ils sont ainsi et vous rendent certainement meilleurs que vous ne l'êtes.

J'ai fini de compter les jours et je ne fais qu'en compter d'autres, ceux qui m'ont rendue heureuse. Dans ma tête subsiste un petit air de musique, qui se faisait entendre au loin, dans les locaux où la fête était de mise. Difficile pour moi d'être plus comblée qu'en étant à côté de ces fêtes, là où sont les vraies personnes qui comptent.

 

And happy birthday Martin (the cute one ? Really ?  ), thanks for all his great draws,  in facts, for everything since the camping.

 

 


Vendredi 17 août 2007 à 12:23

Attrapper les sandwichs posés sur la grande table de cuisine et repartir aussitôt, reprendre le vélo et pédaler, encore et encore, jusqu'à ces anciens lieux de mon enfance. Le pont de Boulay, l'ancien ruisseau, les arbres à cabanes, le quartier général dans les ronces, me faufiler comme si c'était encore ma place pour oublier le temps qui s'est écoulé, et celui qui s'écoule encore.
Les pêcheurs ne sont plus à leurs postes habituels et les deux gamins qui s'enfuyaient en barque sont désormais trop grands, et trop différents.
Les maîtres n'ont plus d'affiches préparées la veille dans le fond du jardin, après que les garnements soient allés dans la piscine pour leur départ en retraitre.
Il n'y a plus de vélo contre les barbelés, et planches qu'on utilisait pour grimper à l'arbre ont elles aussi disparues. Ca n'a duré qu'un été. Et à tour de rôle nous ramenions le goûter. Je ne me suis jamais autant battue, fatiguée, disputée, je n'ai jamais été aussi active, débordante de vie, pleine d'idées.
Je n'ai jamais été aussi nostalgique que de cette époque.

Jeudi 16 août 2007 à 20:34




Jeudi 16 août 2007 à 18:59


En fait je me marre surtout en pensant à qui va lui annoncer, à lui, et comment. Après les coeurs ouverts, après les remerciements, après ces moments d'égarement dont il ne doit même plus se souvenir à l'heure actuelle. Mais moi j'ai obéi, une fois encore, et je m'en suis souvenue. Les regrets, l'intérêt, la curiosité.

J'ai rompu ma promesse tu crois ? Au contraire, c'était le seul moyen de la préserver, et si je le pouvais je ne changerai rien. Je me suis retenue une fois, mais je sais que si l'on m'avait donné une seconde occasion je l'aurais saisie. Dire que je le regrette un peu déjà. Non, vraiment, c'est ce qu'il fallait faire.
Et puis, il y a l'autre, de promesse. Celle la n'engage que moi, c'est plus facile en somme. Quoique, il n'y a que moi qui posait problème en trouvant des solutions. C'est une sorte de don.

*si un jour tu retrouves donc l'occasion de me prendre par la main et de dire des conneries dont tu ignores seulement à quel point leur véracité est souhaitée.


Jeudi 16 août 2007 à 18:43

On se croisait de temps en temps, normal pour deux jeunes qui étudient dans la même ville.  Bien sur c'était un peu plus compliqué que ça, certaines ont des études plus longues que d'autres dirons-nous.
Et un matin, je n'avais rien demandé à personne, il s'est installé à côté de moi dans le métro avec son éternel...

*flash-back*

- Ca va ?
-On va on va, et toi ?
- Bien, mais avec les valises que tu as sous les yeux tu as un problème.
- Qui te dit que je n'ai pas fait la bringue hier soir ?
- Je te connais.
- Pas vraiment.
- Je te regarde alors, c'est suffisant.
- Effectivement. C'est juste que mon trajet est long.
- C'est con, j'habite dans la rue de ton école.
- Je le sais bien.
- Tu emménages ?
- Mais et ta colocation avec... ?
- Ca ne dure jamais éternellement..
- Je prends beaucoup de place.
- Pas moi.

*fin du flash-back*

Comme quoi ça peut aller très vite. Dans quelle situation je me suis encore fourrée ? Oh et je m'en fous. J'adore cet appart et je l'adore. C'est pas plus compliqué que ça.
Cachée dans le lit, avec l'ordinateur sur les genoux. Aux dernières nouvelles il est trois heures. Au moins ça tient chaud.

(trouvé bien pour les circonstances.
Jul')

Jeudi 16 août 2007 à 18:09


"Mademoiselle"

La pochette noire.
La chemise.
Les hantises.
La pluie.
Le travail.
Les inquiètudes.
Les tournures.
Les manies.
Les cigarettes.
La vie.
Les amis.
Les lieux.
Le parfum.
Les images.
Les sons.
La ville.
Les passions.
Les efforts.
Les souvenirs.
Les voyages.


Ne jamais rien oublier. Et un jour finir d'écrire cette foutue nouvelle. En écrire deux en fait. Mademoiselle et pourquoi pas le Magicien d'Oz, ou non, ça n'est pas le Magicien d'Oz cette oeuvre, au contraire. L'illustre inconnu plutôt.

Doublé indispensable. Parce que tout ça n'est qu'illusion.

Jeudi 16 août 2007 à 0:14

- T'as les yeux qui se ferment, viens je te dis, tu seras mieux.
- Mais non. Non. Tu sais, Camille, elle parlait bien pour son âge.
- Je sais.
- Et puis, Océane, elle, elle progresse.
- ... Je sais aussi.
- Il y avait des pêcheurs.
- Ah.
- Ils n'ont rien pris. Ou presque. Et puis, il y avait aussi Fabien.
- Il t'a parlé ?
- Il se marie le 22 septembre.
- Ah.
- Comme tu dis. Je peux avoir un chewing-gum à la cerise ? S'il te plaît ?
- A ce point ?
- A ce point.

Et voilà, c'était fini. Parce que le chewing-gum à la cerise c'était presque devenu un code entre elles. La jeune femme un peu fatiguée, dont on ne sait si elle est vraiment lucide, c'est moi. Enfin, moi, dans le sens où moi qui vous parle, je la suis, elle. Sans que personne ne le sache. L'autre c'est ce que beaucoup considèreraient comme sa meilleure amie. Question de standing je présume.
Ces deux filles, que je vais appeler, voyons, Maud et Audrey, se soutiennent parce qu'elles ne peuvent faire vraiment autrement. Il serait fascinant de mener une étude pour prouver une nouvelle fois à quel point elles n'étaient pas destinées à devenir amies, ni même à se côtoyer. Mais ce serait un peu long. Et là je dois vous laisser : j'ai un gamin qui s'est endormi dans la banquette, devant la télé, et la tempête annoncée depuis trois jours est arrivée, enfin, quand bien sûr on ne l'attendait plus.

Mercredi 15 août 2007 à 22:25

Où est passé son sourire ? Où sont passées ces vannes vaseuses ? Ca n'est plus le même Sébastien. Parce qu'il n'est plus le frère de Romain. Oui, c'est ça, juste ça. Et ça fait mal. Il suffit de croiser son regard en se disant bonjour et je sais qu'on a mal. Parce qu'il nous manque. A sa famille, à ses amis, à Marie-Céline, à Wilfried, à moi. Il faut faire un voeu ? Pas envie. Marre de l'impossible.
Ma première ouverture sans lui, ma première rentrée sans eux. Bref. Tout va bien. Vivement vendredi.


Mercredi 15 août 2007 à 12:17

" Sur les tréteaux l'arlequin blême
Salue d'abord les spectateurs
[...]
Ayant décroché une étoile
Il la manie à bras tendus "

Lonah - Crépuscule

Et c'est un couple comme on en verra plus souvent, déchiré par leurs ressemblances, et dont les différences si énormes soient elles sont les seules choses acceptables. Ils sont un paradoxe entier à eux deux. S'il crée elle prend un malin plaisir à détruire, et inversement. Alors qu'il cherche le moyen d'être touché elle cherche celui de ne plus l'être. Ils sont deux aimants. Dans leur relation chaque chose est inversée. Ou presque. Du moins, celles auxquelles on s'attend ne sont pas là où elles devraient être.
Bref c'est le bordel. J'ai toujours aimé le bordel. Mais là c'est au-dessus de mes forces. Si j'avais fait un effort, si j'avais joué le jeu jusqu'au bout rien de tout cela ne serait arrivé.
Et j'ai fait marche arrière. Ne jamais faire marche arrière, il faut finir ce que l'on a commencé, malgré les voix qui hurlent dans nos tête. A retenir.

Les deux personnes que je garde au coeur.



" Il n'y a rien qui ne m'arrache à cette fin,
n'écorche ce dessein
je ne vois rien qui n'efface ce chemin "
ne m'achève enfin.

Lonah - Crépuscule

Mardi 14 août 2007 à 18:27

Se faire la malle à l'autre bout du monde, partir pas pour de bon, pour quinze jours, loin de tout, des emmerdes, des amours, des amis même.
Laisser les choses en plan, le boulot, la vie publique comme privée. Si j'en ai envie ? Mais j'en crève. Me retrouver à Bruxelles pour y dormir une nuit et prendre sitôt levée le premier vol en direction de l'Asie le lendemain matin, en première, cela va sans dire. Avoir éteint les gadgets, les portables, les PAD, les connexions internet. 
Si je le pouvais j'y serais déjà, pas besoin de frais inutiles, trois jeans, dix maillot, une paire de basket une paire de chaussure. Voilà. Je suis partie. Redécouvrir les sourires, découvrir les paysages, jouer le rôle de l'enfant émerveillée. Sauf que voilà, ça n'est pas mon tour.

Mardi 14 août 2007 à 11:53

En illustration de l'article précédent, ou d'un autre. Chez Sara, toujours.



Lundi 13 août 2007 à 22:33

C'étaient des petites joies simples, comme aller s'asseoir à l'ombre du bosquet de bouleaux, appuyée contre un tronc pour lire un peu. Ou encore passer une nuit à observer les étoiles, emmitouflée dans son sac de couchage, avec les jumelles et le thermos de chocolat chaud à portée de la main. Ah, elle aimait aussi monter sa tente alors que le soleil est en train de se coucher, faire un feu de camp qu'elle n'éteindra que vers trois heures du matin et passer le rester de la nuit à lire avec une lampe de poche dans la bouche. Admirer le lever de soleil dans la plaine, éventuellement choper un rhume à cause de la rosée qui peut s'avérer traîtresse. Lire encore, étendue dans l'herbe haute avant que la tondeuse ne soit passée. Ecrire, ou lire, pour changer, sur l'herbe coupée parce qu'elle aimait cette odeur.
Oui ce sont toutes ces petites choses qui lui mettaient du baume au coeur lors de ses étés à la campagne. Là elle se dit qu'elle a un peu moins de 3 semaines pour en profiter et graver de nouveaux moments dans sa mémoire, pour ce qui sera peut-être, sûrement, son dernier été.

Lundi 13 août 2007 à 21:47

Que veux tu, je commencer à me fatiguer. Ce n'est peut-être plus pour moi cette vie, ces ambitions, cette peur de ne pas être à la hauteur de ce qu'on était auparavant... Oh, je ne dis pas que cela devient lassant, au contraire, j'avance et je me découvre une nouvelle manière de faire les choses.
Je commence à être rompue aux anciennes techniques et je peux désormais parer d'un sourire ou d'un regard, le progrès ça n'est pas forcément l'amélioration que veux-tu. Pourtant j'en ai vu passer des jeunes requins, mais au final ils ne font que reprendre nos bonnes vieilles combines. Ce serait injuste pour eux que je m'éternise... En même temps, ce monde est injuste, plus particulièrement dans les lieux où nous exerçons. Bref, je ne sais trop que faire, est-il plus judicieux d'attendre le moment qui me verra craquer pour de bon ? Cette option me semble stupide... Quoiqu'il en soit je te tiendrai au courant.

Raph', quelques années plus tard.

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