Vendredi 9 mai 2008 à 21:11

Je suis bordélique comme les chaussettes au milieu du jardin. Bleu sur vert. L'herbe qui commence à devenir humide, l'odeur des lilas, le parfum des fresias. Je ne sais d'ailleurs pas comment ça s'écrit. Bordélique comme des endroits que je n'ai pas envie de montrer à tout le monde. Ma chambre. Mes lettres. Mon coeur. Ma tête. Sous les bouleaux de mon jardin. Le pont de Boulay... Comme ces photos qui ne me plaisent pas. Dont seule la vision, la réalité, peut exister. "L'ordre est la vertue des médiocres." J'aime bien.



Vendredi 9 mai 2008 à 20:01

Je veux cette chanson. Je veux cette chanson. Je veux cette chanson.

Mezzo-soprano 2, donnerait presque tout ce qu'elle a pour une voix claire. N'importe. De soprano ou d'alto. Mais une voix claire.

Avant cet été. De préférence.

Vendredi 9 mai 2008 à 18:55

Cette chanson me tue.
Cette chanson me fait vivre.

Cette chanson M'ÉNERVE.

Vendredi 9 mai 2008 à 18:50

Et s'il ne revenait pas ?

Elle n'avait plus de nouvelles. Les nouvelles n'étaient jamais vraiment arrivées. Elle les avait volées, au passage. En choisissant une veste elle avait encore pensé à lui. Il avait réussi à abandonner son gros manteau : elle pouvait donc le faire aussi. Son gros manteau noir, pas pratique mais qui tient chaud et avec lequel toutes les bêtises et toutes les frasques sont possibles. Parlons-nous du sien à elle ou du sien à lui ? Des deux. Du sien. Elle aimerait aimer le café. Elle aimerait vraiment, malheureusement ça ne passe pas. Elle n'arrive pas à apprécier. Elle ne comprend pas. Ce n'est pas pour dire qu'elle est d'une intelligence supérieure, cependant il faut admettre que peu nombreuses sont les choses qu'elle ne comprend pas. Même le café, si elle se penchait sur la question avec un peu d'attention elle trouverait très facilement. Elle le sait en plus. Ça ne l'intéresse pas pour l'instant : trop facile. Pour le moment elle veut devenir futile, puérile et frivole. On ne s'y attend pas à ça. Elle s'en rendra folle avant d'abandonner. Elle veut devenir ce qu'elle déteste. Histoire de. Vivre. Expérimenter.

Les barrières n'ont jamais existées dans son esprit, juge, jurés, victime, accusée, coupable, témoin, avocat. Elle est tout.
Et elle le sait, par dessus le marché.

Jeudi 8 mai 2008 à 20:09



En attendant. Je dors. Je dessine une marelle biscornue. Que je ne ferai même pas. Je m'essouffle en me shootant à l'odeur d'un débardeur Kiabi Woman. J'ai mal. Je m'ennuie. J'écris. J'ai des chansons en tête. Je regarde mon portable. Mon reflet tiré dans la glace. Je dors. Donc bon. Même en étant surveillée du côté de Langres. En apparence. Tout va bien. Je continue de vivre.

Jeudi 8 mai 2008 à 12:09

En ce moment je suis très chanson-française-qu'on-peut-écouter-sur-VirginRadio. En même temps. Si j'écoute du Death Cab For Cutie ou autre chose maintenant, je crois que je vais chercher de la corde au fond de mon jardin. Désolée Mémé que tu n'entendes toujours pas Deezer. Mais là tu ne manques pas grand chose.




Jeudi 8 mai 2008 à 11:25

Son coeur qui fait boum.
[Et le mien avec.]

Jeudi 8 mai 2008 à 11:23

Retour commandé. Et plus de deux mois à l'avance ça me fait déjà chier. M'enfin. Y'a un cow' qui a envie de déjeuner avec moi dans la gare de Lyon le 22 juillet ? Non ? Bah. Je demande toujours. Y'a le classeur noir qui va se remplir, peu à peu. La boîte noire aussi, qui va retrouver des choses. Des rendez-vous. Des lettres. Le portable. Du sommeil, beaucoup. Quelques rires, quelques sourires. Vivre quoi. Avoir peur pour les autres. Continuer. Mais être ailleurs. Les cheveux en pétard, le jean bleu, le débardeur blanc, presque. Presque parfait. Un détail et le reste vient avec. La clé de sol dans mon dos.

Mercredi 7 mai 2008 à 19:59

This song is no more for you. Sorry my dear. Don't be angry. You know all that you need to know. Please. Be happy and quiet. Come if you want. But you won't be in my heart. And you won't be in my arms. Still in my head. Like everybody. Just like that. I've made some mistakes. I wish things were easier. But. It doesn't matter. Come and it will be great. Don't ask me what I can't give, and what I don't want to give. To you. Anyway. That's all.

[Provoquée.]

Mercredi 7 mai 2008 à 18:51

Lui. Lui il faut bien que je vous le décrive un peu. Vous commencez à le connaître, mais seulement à travers elle. Et  il faut avouer qu'elle n'est peut-être pas la personne la plus objective. Dans un sens comme dans l'autre. Lui, il reste Lui. Ça n'est pas parce qu'elle est Mademoiselle qu'il devient Monsieur. Il ne faut pas charrier tout de même. Au nom de quoi devrait-on trouver une correspondance ? Je vous le demande car il n'y a pas de réponse possible. C'est mille fois plus simple ainsi. Lui donc. Séparément. Enfin. Autant que ces deux là peuvent l'être. Donc. Le portrait en action vous l'avez  déjà. Voilà ce qu'il en est réellement. Lui il est fier et susceptible. Là dessus il est vraiment fort. Parce que c'est exactement comme elle, en très différent. Il l'est parce que dans la vie au final, il n'est pas timide, enfin, un peu. D'un groupe ça n'est pas forcément lui attirera le premier les regards (sauf quand le regard appartient à une Mademoiselle), mais au bout du compte c'est celui qui attirera tout le monde. Alors du coup ça il l'assume. De ne pas être le premier. Ça le gêne un peu mais ça n'empêche pas sa fierté de reparaître, comme si de rien n'était. Il est entier, foncièrement, têtu, ça marche avec, il sait ce qu'il pense, sait pourquoi, et pour faire changer le moindre de ses avis il ne faut pas se lever tôt : il faut arrêter de dormir. Ah oui, pour sûr, cela demande une certaine condition physique. Sans parler des capacités intellectuelles et de la patience. Un challenge qui n'est pas à la portée de tous. Et tant mieux. Il faut des gens comme Lui. Par ailleurs il est ouvert d'esprit, tolérant et intelligent. L'intelligence tant du coeur que du reste. Il est passionné, passionnant et exigeant. Réaliste, parfois jusqu'à l'excès, à en devenir sceptique et pessimiste. Un peu barge, bien entendu, sur les bords. Bref. Vous l'aurez compris, je ne peux pas vraiment faire sans les comparer. Il possède les qualités qu'elle aime et qu'ils partagent, comme celle qui lui manquent. Il a les défauts qu'elle n'a absolument pas et qui lui permettraient de calmer le jeu. Bref. A travers tout. A travers elle. A travers Lui. A travers eux. Grâce à elle. Grâce à Lui. Grâce à eux. Malgré elle. Malgré lui. Mais pas malgré eux, pas toujours du moins. Elle l'aime quoi. A s'en crever. Le mot est lâché. C'était couru. "Fascination mutuelle."

Un article qui aurait dû être posté ailleurs, aux alentours du 11 janvier.

Mardi 6 mai 2008 à 22:17

NOTE.

Faire :

1°)Une cure de chocolat.
2°) Une cure de culpabilité.
3°) Voire, plutôt, les deux en même temps.


Mardi 6 mai 2008 à 22:01

Ils m'énervent à se bouffer ainsi. Ces deux là qui ne sont même pas cons, j'ai même envie de dire, au contraire. Vraiment ça m'ennuie. Parce que je n'aurais jamais souhaité ma place à quiconque. Et lorsque je suis sûre d'en être sortie je suis aussi sûre que la place qui est occupée aujourd'hui est mille fois pire, au moins. Pourtant mon abnégation ne va pas jusqu'à dire que si je l'avais su j'aurais tout fait pour éviter ça. Je suis trop bien, ici. Enfin, plutôt maintenant. Encore que... Je l'étais d'ailleurs. Si. La suite sera la suite. Ce n'est pas pour rien que j'efface les ardoises des gens qui écrivent mieux que moi. Voilà, j'ai dérivé. Parce que je ne suis pas capable de faire autre chose. Ca a beau me déranger, me travailler, ça ne me bouffe plus, moi. J'ai cette chance, oui, véritablement. Ce mec tellement trop que pour en être digne il faut savoir le quitter.

Mardi 6 mai 2008 à 21:40

Elle s'apprête à vivre une très belle journée. Très pleine, remplie quoi. C'est peut-être indigne mais elle n'y pense pas. 
Ce sont quelques photos. Ce sont 60€ envolés en une journée. Deux images. Des sourires. Ce sont 4 fils de laine tissés à mon poignet, on s'est fait plumer et alors, c'était bien fait, il n'empêche qu'il en reste un voeu, pour de vrai. C'est bête n'est ce pas ? Mais quand je tourne une page de mon carnet pour revenir en arrière, je vois ceci "Je ne veux pas penser à eux, la chanson finit bien."




Les gens sont étranges aujourd'hui. J'ai peur que cela finisse mal.

[Au final, ça a peut-être mal fini. Qui sait vraiment ? Ecouter Agora Fidelio et Archive. Sourire. Et ne plus penser qu'à ce week-end et cet été.]

Lundi 5 mai 2008 à 21:04

Tu vois, j'avais besoin d'une grosse session d'écriture. Entre cinq et sept heures du matin. Mais je ne l'ai pas faite parce que je dormai. Pas bien mais je dormai. D'un sommeil lourd. C'est vrai qu'il y avait de quoi faire. Mon logiciel Alternatives Economiques vient de l'Académie de Montpellier. Ah. Ah. Ah. Hem. Bref. Je n'ai encore jamais foutu un pied à Montpellier (merci de comprendre), mais Montpellier à mis un pied par ici. Voire deux. M'enfin. Plus tard ça ira. Sans sous-entendus. Sans avoir besoin de cacher des choses. Tout changer. De fond en comble. Et recommencer. Tu dois connaître ça... D'ailleurs, il faut m'excuser. Je te dis "tu", alors que je ne te connais même pas. C'est agréable d'avoir une vie privée. Oui. Et je m'en fous. Je souris. Je tremble. Je suis "pâlotte". Tu m'étonnes.


"Quand j'ai froid généralement c'est que je suis pas bien."

Idem.

Lundi 5 mai 2008 à 20:57

Décidément je suis nulle pour garder mon blog sous mot de passe. Sauf que durant ces quelques heures il était nécessaire. Je vais bien. Un peu, beaucoup, de spleen, mais je vais bien. Des mots. Par centaines à donner. Attendre un peu tout de même. Genre, ne pas être trop niaise, ne pas être trop inquiète, ne pas être trop. Parce que lorsque quelqu'un m'appelle ainsi, j'ai envie d'y croire.

Dimanche 4 mai 2008 à 22:28

Les paroles sont à séparer en deux intentions.

Adieu cette grande ville trop petite, même pour nous deux. Adieu la souffrance, les coups, les bleus, les griffes et ces cicatrices qui m'écœurent.

Ne pas remettre les compteurs à zéro. Il serait bien là le problème. Il es tellement mieux quand il est à zéro ce foutu fond d'écran secondaire.


Dimanche 4 mai 2008 à 20:21

Merci à tous. Toujours. Encore plus. Des tonnes et des tonnes. Que je ne pourrai pas citer. Vos commentaires, vos tags, votre présence. Vos emails (Elise, et puis Sarah j'attends ! :P) Dans ce cas particulier, merci énormément à Quentin et Laure, des comparses fantastiques. A Anne, à Bee, notamment pour ne pas m'avoir étripée. Merci à Adeline, Lucie. Aux gens de nda et d'ici qui m'ont suivie, de près, de loin. Merci à Darkmoon et cowblog. A ceux qui m'ont dit que j'étais dingue. Merci Kaa. Merci à mon père biologique, Makaveli. A ma clone.
[Je n'ai pas l'Oscar de la meilleure actrice, mais je le mérite. Hem.]
Et puis, aussi, un peu, merci à J-D, au demeurant un type assez sympathique.

Dimanche 4 mai 2008 à 20:04

Je n'ai pas posté. Je l'avais bien dit... Certains ont demandé ici si j'étais morte. D'une certaine manière on peut dire ça. Ce qui est sûr c'est que je suis crevée. J'ai envie de vous parler de ce week-end. En long, en large, en travers. Mais c'est comme le reste : l'envie est là, plus forte que jamais, mais la possibilité s'est encore enfuie en courant. Ce week-end c'était de la haute voltige, sans filet. Un acte majeur de comédie. Payer de sa personne pour ne pas être prise. Ouf.
Ce week-end c'est... D'la chaleur et avoir Antigone pour s'éventer. L'attente. L'attente. Parler avec des gens bien. Et cet accent... Ne pas être majeure. Ne pas avoir entre 18 et 28 ans. Des arrêts. Rerereregarder la fin de Lost In Translation. Monter alors qu'il fallait rester en bas. Smser, appeler. Trouver. Serrer la main ? Non. Être suivie par les nuages. Prendre le tram. Avoir chaud. Sourire. Être quitte à attraper la gale. Que les gens se marrent. Un mètre, deux centimètres, voire moins.  Des noeuds dans le ventre. Défaire les noeuds. Rire. Lille, enchantée. Venir de loin. La Grèce, la Pologne et le reste. Manger, un peu. Avoir Adeline au téléphone "pas encore". Faut faire gaffe. Elle veille. Rencontrer. Rentrer "tranquillement". Reprendre le tram. Se marrer à cause d'un donnuts. Se casser la gueule dans les escaliers. Regarder. Meubler. Mais on s'en fout de meubler. Ne pas fumer. Ne pas avoir envie de fumer. Enfin. Être bien. Se marrer. La revanche des abdos. Apprendre. Être chatouilleuse. Découvrir. Se poser. Ecouter de la guitare. Se taire. Faire sourire. Dessiner. Mettre le bazar comme je le fais si bien. Ecouter. Regarder. Sentir. Mourir. Penser à une lettre de remerciements pour Darkmoon. Vraiment AIMER cowblog. Apprendre que si je ne fais pas gaffe mes cheveux vont finir sur la tête de quelqu'un d'autre. Profiter. Regarder un dessin. Adorer l'écriture. Imaginer. Ne pas oser poser une question. Rester ainsi jusqu'à pas d'heure. Boire. Des céréales au miel. Trembler. Ne pas vraiment dormir. Avoir froid. Avoir chaud. Réfléchir. Ou pas. Ne pas réfléchir. Les portables pour réveil. Se réveiller. Pour de vrai. Tellement mieux ainsi. Ranger un peu. Partir. Sentir trembler. Voir le froid. Le tram. Regarder un peu la ville, tout de même. Rire. Les mains. Les courants d'air. Les mains froides. Dans les poches. Enlever le casque. Il est froid. Moscou. Varsovie. Se poser. Glisser. Regarder les gens. Être de ces gens qu'on a toujours envié. Se louper un peu en termes de chantage. Le souffle. Ecouter. Entendre surtout. Ne pas vouloir repartir. Repartir. Encore. Smser. Appeler. Avoir peur. Les remercier, tous. Pas le choix. Le dur retour. Au quotidien, notamment. Se prostrer. Dormir. Si mon quotidien ressemblait à ce week-end, je n'écrirai jamais. Parce que c'est article c'est tout et rien.

Et puis l'aimer, l'aimer, l'aimer.

Samedi 3 mai 2008 à 7:06

J'ai failli écrire un article tout à l'heure... Mais bon, je me suis dit qu'à 5h15, certains allaient s'inquiéter de ma santé mentale. A tort ou à raison d'ailleurs. Réveillée à 5h, sans réveil. Logique. Pas beaucoup dormir. Seraient-ce des cernes ? Peut-être. Après tout, pourquoi pas. Les prendre dans mes bras, tous, et que presque heureusement que c'est virtuel parce que sinon mes bras n'auraient jamais été assez grands. Nez qui gratte. Tout va bien. Je ne suis pas là du week-end. Je vais donc à l'anniversaire de Quentin =) Et les revoir, ceux de l'an dernier, au grand complet ou presque ! Joie quoi... Hem.

- Qui vivra verra.
- Ouais, mais non, pas vraiment.
- Oh, et puis ta gueule et vis.

Je vois, je vis, j'oublie.

Ceci est une revanche puérile et inutile, autant sur moi que sur le reste.

Vendredi 2 mai 2008 à 21:45

Le volant en mains, oui. Mais le reste lui échappe totalement.

Désinvolte il s'installe confortablement, recule son siège et balance légèrement sa tête en avant puis la repose sur l'appui qui lui est destiné. Toujours un sourire ironique sur les lèvres mais désinvolte. Et elle qui commence seulement à pouvoir être elle quand il est là. S'il avait su auparavant il n'aurait pas osé se moquer de la moindre des ces phrases. Elle est plus terrifiante que lui. Il va vite l'apprendre. Pas tout à fait à ses dépends mais presque. Silence dans la petite voiture. Normal, ils n'ont rien à se dire après tout. Juste la musique, elle s'est empressée de démarrer le lecteur, à peine assise dans l'habitacle.
Il joue avec son fameux morceau de plastique noir, regardant Lille à travers la fenêtre du côté passager. Il n'a jamais mis les pieds dans cette ville, elle est peut-être à découvrir finalement.Le paysage urbain défile : les rues pavées, l'architecture qui mêle tous les styles, la circulation fluide, le beffroi et les hauts bâtiments du centre. Impressionnants.
De son côté elle fixe son attention sur la route, du moins essaye. Il n'y a pas grand-chose à fixer.  Quelle est cette idée qu'elle a eu là ? Stupide. Elle est stupide, ou pas. Elle murmure les paroles qu'elle connait par cœur.

Ils arrivent devant son immeuble, elle se gare, ils montent à l'appartement, bref, ils y vont. Ses mains ne tremblent pas lorsqu'elle sort les clés de son sac. Elle se calme et c'est là que les habitudes commencent à être chamboulées. Elle devient celle qu'elle est parce que c'est chez elle, c'est son monde, c'est lui qu'elle invite. Pour le moment. Lui il ne s'impatiente pas mais garde un œil sur sa montre. Ils ne sont pas du genre à s'inquiéter, pas pour l'heure du moins. Une fois la porte ouverte elle file dans l'escalier, traverse sa chambre pour arriver à son bureau. Ce dernier se trouve dans une petite tourelle, qui donne sur le Vieux Lille : la vue est à couper le souffle. C'est pour cela qu'elle a choisi cet endroit. Y sont installés, une armoire remplie de fournitures et de livres, un bureau, un fauteuil, (toujours utile)  et quelques babioles souvenirs. Tout en noir et blanc. Elle voulait une pièce sobre et c'est celle-ci qui fut choisie. Alors elle y travaille souvent, ou y fait souvent semblant. C'est aussi sur ces murs qu'elle a disposé ses photos en noir et blanc. Des photos qui comptent plus qu'elle ne saurait le dire. Il est étrange de constater à quel point les paroles qu'ils échangent sont éloignées de leur réalité. D'eux.

- Tu peux éteindre la chaîne s'il te plaît ?

- Ouais mais dégrouille, le train part dans quinze minutes  !!

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