Vendredi 9 mai 2008 à 21:11
Vendredi 9 mai 2008 à 20:01
Mezzo-soprano 2, donnerait presque tout ce qu'elle a pour une voix claire. N'importe. De soprano ou d'alto. Mais une voix claire.
Avant cet été. De préférence.
Vendredi 9 mai 2008 à 18:55
Cette chanson me fait vivre.
Vendredi 9 mai 2008 à 18:50
Les barrières n'ont jamais existées dans son esprit, juge, jurés, victime, accusée, coupable, témoin, avocat. Elle est tout.
Et elle le sait, par dessus le marché.
Jeudi 8 mai 2008 à 20:09
En attendant. Je dors. Je dessine une marelle biscornue. Que je ne ferai même pas. Je m'essouffle en me shootant à l'odeur d'un débardeur Kiabi Woman. J'ai mal. Je m'ennuie. J'écris. J'ai des chansons en tête. Je regarde mon portable. Mon reflet tiré dans la glace. Je dors. Donc bon. Même en étant surveillée du côté de Langres. En apparence. Tout va bien. Je continue de vivre.
Jeudi 8 mai 2008 à 12:09
Jeudi 8 mai 2008 à 11:25
Jeudi 8 mai 2008 à 11:23
Mercredi 7 mai 2008 à 19:59
[Provoquée.]
Mercredi 7 mai 2008 à 18:51
Mardi 6 mai 2008 à 22:17
1°)Une cure de chocolat.
2°) Une cure de culpabilité.
3°) Voire, plutôt, les deux en même temps.
Mardi 6 mai 2008 à 22:01
Mardi 6 mai 2008 à 21:40
Ce sont quelques photos. Ce sont 60€ envolés en une journée. Deux images. Des sourires. Ce sont 4 fils de laine tissés à mon poignet, on s'est fait plumer et alors, c'était bien fait, il n'empêche qu'il en reste un voeu, pour de vrai. C'est bête n'est ce pas ? Mais quand je tourne une page de mon carnet pour revenir en arrière, je vois ceci "Je ne veux pas penser à eux, la chanson finit bien."
[Au final, ça a peut-être mal fini. Qui sait vraiment ? Ecouter Agora Fidelio et Archive. Sourire. Et ne plus penser qu'à ce week-end et cet été.]
Lundi 5 mai 2008 à 21:04
Idem.
Lundi 5 mai 2008 à 20:57
Dimanche 4 mai 2008 à 22:28
Adieu cette grande ville trop petite, même pour nous deux. Adieu la souffrance, les coups, les bleus, les griffes et ces cicatrices qui m'écœurent.
Ne pas remettre les compteurs à zéro. Il serait bien là le problème. Il es tellement mieux quand il est à zéro ce foutu fond d'écran secondaire.
Dimanche 4 mai 2008 à 20:21
[Je n'ai pas l'Oscar de la meilleure actrice, mais je le mérite. Hem.]
Et puis, aussi, un peu, merci à J-D, au demeurant un type assez sympathique.
Dimanche 4 mai 2008 à 20:04
Ce week-end c'est... D'la chaleur et avoir Antigone pour s'éventer. L'attente. L'attente. Parler avec des gens bien. Et cet accent... Ne pas être majeure. Ne pas avoir entre 18 et 28 ans. Des arrêts. Rerereregarder la fin de Lost In Translation. Monter alors qu'il fallait rester en bas. Smser, appeler. Trouver. Serrer la main ? Non. Être suivie par les nuages. Prendre le tram. Avoir chaud. Sourire. Être quitte à attraper la gale. Que les gens se marrent. Un mètre, deux centimètres, voire moins. Des noeuds dans le ventre. Défaire les noeuds. Rire. Lille, enchantée. Venir de loin. La Grèce, la Pologne et le reste. Manger, un peu. Avoir Adeline au téléphone "pas encore". Faut faire gaffe. Elle veille. Rencontrer. Rentrer "tranquillement". Reprendre le tram. Se marrer à cause d'un donnuts. Se casser la gueule dans les escaliers. Regarder. Meubler. Mais on s'en fout de meubler. Ne pas fumer. Ne pas avoir envie de fumer. Enfin. Être bien. Se marrer. La revanche des abdos. Apprendre. Être chatouilleuse. Découvrir. Se poser. Ecouter de la guitare. Se taire. Faire sourire. Dessiner. Mettre le bazar comme je le fais si bien. Ecouter. Regarder. Sentir. Mourir. Penser à une lettre de remerciements pour Darkmoon. Vraiment AIMER cowblog. Apprendre que si je ne fais pas gaffe mes cheveux vont finir sur la tête de quelqu'un d'autre. Profiter. Regarder un dessin. Adorer l'écriture. Imaginer. Ne pas oser poser une question. Rester ainsi jusqu'à pas d'heure. Boire. Des céréales au miel. Trembler. Ne pas vraiment dormir. Avoir froid. Avoir chaud. Réfléchir. Ou pas. Ne pas réfléchir. Les portables pour réveil. Se réveiller. Pour de vrai. Tellement mieux ainsi. Ranger un peu. Partir. Sentir trembler. Voir le froid. Le tram. Regarder un peu la ville, tout de même. Rire. Les mains. Les courants d'air. Les mains froides. Dans les poches. Enlever le casque. Il est froid. Moscou. Varsovie. Se poser. Glisser. Regarder les gens. Être de ces gens qu'on a toujours envié. Se louper un peu en termes de chantage. Le souffle. Ecouter. Entendre surtout. Ne pas vouloir repartir. Repartir. Encore. Smser. Appeler. Avoir peur. Les remercier, tous. Pas le choix. Le dur retour. Au quotidien, notamment. Se prostrer. Dormir. Si mon quotidien ressemblait à ce week-end, je n'écrirai jamais. Parce que c'est article c'est tout et rien.
Samedi 3 mai 2008 à 7:06
- Qui vivra verra.
- Ouais, mais non, pas vraiment.
- Oh, et puis ta gueule et vis.
Ceci est une revanche puérile et inutile, autant sur moi que sur le reste.
Vendredi 2 mai 2008 à 21:45
Le volant en mains, oui. Mais le reste lui échappe totalement.
Désinvolte il s'installe confortablement, recule son siège
et balance légèrement sa tête en avant puis la repose sur l'appui qui lui est
destiné. Toujours un sourire ironique sur les lèvres mais désinvolte. Et elle
qui commence seulement à pouvoir être elle quand il est là. S'il avait su
auparavant il n'aurait pas osé se moquer de la moindre des ces phrases. Elle
est plus terrifiante que lui. Il va vite l'apprendre. Pas tout à fait à
ses dépends mais presque. Silence dans la petite voiture. Normal, ils n'ont rien
à se dire après tout. Juste la musique, elle s'est empressée de démarrer le
lecteur, à peine assise dans l'habitacle.
Il joue avec son fameux morceau de plastique noir, regardant
Lille à travers la fenêtre du côté passager. Il n'a jamais mis les pieds dans
cette ville, elle est peut-être à découvrir finalement.Le paysage urbain défile : les rues pavées,
l'architecture qui mêle tous les styles, la circulation fluide, le beffroi et
les hauts bâtiments du centre. Impressionnants.
De son côté elle fixe son attention sur la route, du moins
essaye. Il n'y a pas grand-chose à fixer. Quelle est cette idée qu'elle a eu là ? Stupide.
Elle est stupide, ou pas. Elle murmure les paroles qu'elle connait par cœur.
Ils arrivent devant son immeuble, elle se gare, ils montent à l'appartement, bref, ils y vont. Ses mains ne tremblent pas lorsqu'elle sort les clés de son sac. Elle se calme et c'est là que les habitudes commencent à être chamboulées. Elle devient celle qu'elle est parce que c'est chez elle, c'est son monde, c'est lui qu'elle invite. Pour le moment. Lui il ne s'impatiente pas mais garde un œil sur sa montre. Ils ne sont pas du genre à s'inquiéter, pas pour l'heure du moins. Une fois la porte ouverte elle file dans l'escalier, traverse sa chambre pour arriver à son bureau. Ce dernier se trouve dans une petite tourelle, qui donne sur le Vieux Lille : la vue est à couper le souffle. C'est pour cela qu'elle a choisi cet endroit. Y sont installés, une armoire remplie de fournitures et de livres, un bureau, un fauteuil, (toujours utile) et quelques babioles souvenirs. Tout en noir et blanc. Elle voulait une pièce sobre et c'est celle-ci qui fut choisie. Alors elle y travaille souvent, ou y fait souvent semblant. C'est aussi sur ces murs qu'elle a disposé ses photos en noir et blanc. Des photos qui comptent plus qu'elle ne saurait le dire. Il est étrange de constater à quel point les paroles qu'ils échangent sont éloignées de leur réalité. D'eux.
- Tu peux éteindre la chaîne s'il te plaît ?
- Ouais mais dégrouille, le train part dans quinze minutes !!