Lundi 26 mai 2008 à 19:00

Je viens d'aller sous la pluie. Debout au milieu des bourrasque devant. Allongée sur l'herbe déjà détrempée. J'ai de l'eau partout. Sans pour autant dégouliner. Le juste milieu ? Des gouttes qui coulent... Ça coule oui. Je suis un ruissellement. De mes cheveux jusqu'à ma nuque, de ma nuque jusqu'au bas de mon dos. Des gouttes sur le visage, dans le cou, sur la poitrine, elles arrivent jusqu'à mon nombril. A travers le jean. Sur les cuisses, dans le creux des genoux, sur les mollets. A croire que seuls les pieds sont tranquilles.. Ah oui ça rafraichît. J'aimerais rester des heures sous la pluie. Ou juste, tout du moins, sentir ces gouttes sur ma peau. Ne te plains pas. Tu sens l'eau. Tu es en vie.

Lundi 26 mai 2008 à 18:44

J'ai envie de composer.

(et autrement qu'en pinçant chacune des cordes d'une guitare)

Lundi 26 mai 2008 à 18:16


" Et madame, il est comment votre amoureux ? Non ! Laissez moi deviner. Tu vois Julie, cette jolie fille là elle a quelqu'un, ça se voit. Il est grand. Gentil. Intelligent bien sûr. Super gentleman sûrement. En plus il a une voiture ! Si Julie, il a une voiture tu vas voir. Il est brun. Il a pas des yeux foncés. Il a les yeux bleus. Si. Bleu. Les vôtres sont marron mais étranges. Ils n'ont pas de couleur. Lui il a de beaux yeux. Si."

Thanks.

Le corps il s'écrase comme une grosse merde trop lourde en bas.

"Je pars. Je fuis. J'y retourne.

Où ?

Me faire mal.

Comment ?

Des abdos.

Ah. Ça va donc."

Le prochain il n'est pas près d'arriver.

Lundi 26 mai 2008 à 15:06

*

Dimanche 25 mai 2008 à 19:16

"Embrasse moi par dessus bord, vient mon ange retracer le ciel, j'irai crucifier ton corps laisse-moi dépunaiser tes ailes, t'embrasser, te mordre en même temps,  enfoncer mes ongles dans ton dos brûlant, te supplier de revenir et tout faire tout, pour te faire partir mais vient emmène moi là-bas, donne moi la main que je ne la prenne pas, écorche mes ailes envole moi et laisse moi tranquille à la fois, et mille fois entrelassons  nous et nous lassons même en dessous serre moi encore serre moi, jusqu'à étouffer de toi !"


Les souvenirs sont bien sûr des choses bizarres. Mais et alors ? Ils sont mouvants, c'est l'important. Sans transition aucune ; c'est le pied les ordinateurs portables décidément. Tapoter des textes au beau milieu d'un immense terrain d'herbe, au soleil, c'est tout de même pas trop mal. Le téléphone sur les genoux. Par contre avec une connexion internet ce serait mille fois mieux. Mais bon, je ne vais pas trop me plaindre. Hier soir couchée 2h35, endormie après 3h30. Faut avoir la forme pour tenir le rythme. J'ai normalement un peu, beaucoup de taff à faire. Ne parlons pas de ça entre nous. Dans un mois et deux semaines, oui, ça parait bien plus court dit ainsi. Y'a de la tarte à la rhubarbe, du café et du gâteau au chocolat. Le soleil dans le Nord, on a beau se moquer il est bien là. Dire que dans le Sud on annule des représentations théâtrales pour cause de mauvais temps... Viendez ! Viendez tous ! Soit. A toutes les Sophie : bonne fête ! Et merci à elle. N'empêche c'est un pur bonheur de recevoir des mails de lecteurs. Ca fait pas modeste du tout dit comme ça, mais c'est pas vraiment loin de la vérité. Y'a la cousine "exilée" à Paris qui est là. Paris peut-être entre la fin de mes cours et le 5 juillet. A voir. Selon la poste notamment. Le bac c'est pas trop grave ça par contre. Je suis motivée c'est assez impressionnant. C'est la bataille des bouteilles d'eau. Mymy et sa tenue virginale... Mauvais plan, j'ai plutôt intérêt à me tenir à carreaux. Carole, Caroline, Catherine, Maman, Madame le Maire, par contre, n'y échappe pas. Ce que je deviens ? Voilà. Je suis la fille en jean et en liquette blanche, la fille aux bijoux en argent et à la clé de sol en or, la fille qui écrit et rit tout en restant toujours un peu insatisfaite, celle qui se décide à mettre ses lunettes de soleil et à éventuellement se pencher sur ses affaires scolaires. Son trieur, sa trousse, un bloc-notes, un paquet de copies doubles, un dictionnaire d'espagnol. Tout roule donc. Mon bordel se transforme en foutoir et j'attends de vivre vraiment pour remettre un peu de désordre artistique. Pendant ce temps, on parle de ma grand-mère. Et je suis peut-être tellement égoïste que des souvenirs reviennent, sans aucun rapport ou presque. "Ma grand-mère a quelque chose, que les autres femmes n'ont pas...". Rien ne se perd, rien ne se créé, tout se transforme. Et lui, il part aussi. Dans un an je le suis.

Dimanche 25 mai 2008 à 11:11

Y'a comme un vide. Et elle est littéralement crevée. Elle n'a pas envie de sortir. Elle n'a pas envie d'aller au soleil. Ni de sourire parce qu'il faut bien leur sourire à eux. Prendre sa douche, s'habiller, se maquiller, je n'en parle même pas. Elle resterait bien toute la journée en peignoir, à travailler un peu si elle s'ennuie, et le reste du temps à vivre comme elle l'entend. Elle trouve flippant de s'en foutre de son capital sympathie désormais. C'est pas en étant toujours sympa qu'on gagne. Ce serait trop simple. Ce serait une piste sur laquelle il faudrait courir. Les chemins de montagne c'est déjà plus son truc. Sans compter les envies. C'est vrai quoi, on en fait quoi de ses envies à elle ?

Dimanche 25 mai 2008 à 1:34

"Vous savez que vous mettez les pieds dans un rêve. Alors vous y allez tout doucement, de peur d'abimer quelque chose, vous tentez de vous faire discret dans cet univers qui n'est pas le votre mais que vous aimeriez vous approprier. Vient ensuite le temps des photos, empreintes d'émotions, ce ne sont pas des pixels de couleurs mis bout à bout qui forment des images non, ce sont des clichés de vies, de sentiments. Ça vous touche. Vous n'y pouvez rien et vous n'y voulez rien changer. Dernière découverte, qui ne se finit jamais, les mots. Qui sont là, posés, bien sages, en ordre, ça ne fait pas de vague, et c'est peut être pour ça que c'est si beau. Parce que c'est simple. Que tout le monde pourrait faire pareil ou presque si tout le monde avait le pouvoir comme cette demoiselle de se mettre à nu. Et ce faisant de nous mettre à nu."

Cela fait maintenant plus d'un an et demi que je la connais (je crois, enfin, ouais, ça doit être ça, c'est quel mois six mois après août ?) et voilà. Les sms. Les lettres. Que je mets toujours 20 ans à renvoyer. Anne et Mylène te le diront. Et. Les dessins. Il est toujours sur le mur de ma chambre tu sais. Je le vois dès que j'y passe. Les sms. Que j'ai encore, beaucoup, que je relis. Les cartes postales, qui sont sur mon bureau. Une photo de toi dans mon agenda, parce que t'es belle, avec ta rose bleue. T'sais c'est même être un peu jalouse de tes autres amies. Alors je souris. Je ris avec elle. Mais t'es partout. Et moi nulle part ? Je sais pas trop. Finalement, à croire que je suis une fille jalouse et décidément trop paradoxale. Je voudrais comme d'autres, les gens rien que pour moi, peut-être. Mais je trouverai sûrement ça ennuyant. Et puis conflit d'intérêt quoi. Zut zut zut. Ça me donnerait mal au ventre. Fèche quoi. 52 jours. Si je compte un peu mieux que pour les mois. Genre la fille qui va débouler du train. Que je fasse gaffe. Je serai foutue de vous briser quelques côtes.

Parce que l'Amour en Amitié, ça soulève le coeur, ça donne des ailes, pour sûr. Mais ça peut aussi être juste aussi compliqué que le reste. Surtout quand les deux se  trouvent un lien. Mais au final, y'a toujours ce sourire et ces étoiles...

Dimanche 25 mai 2008 à 0:35

Vous pouvez pas imager à quel point j'ai envie de les voir.

Cherchez pas : c'est dans l'ordre alphabétique. Parce qu'au bout de presque deux ans, le temps commence à se faire long, s'essouffle un peu même. J'avoue que la situation n'arrange pas les choses. Mais putaing' ce que je vous aime tous les trois. Tu parles d'un héliotropisme. Je m'en fous du soleil. Vous êtes bien suffisants. Bien plus que ça. Y'a que moi pour foutre le monde dans imbroglios  pareils. Mais en même temps, je ne trouve rien à changer. D'une certaine façon j'en suis désolée. Je me souviens d'une phrase que j'avais écrite. "Pour toi, mon coeur bat une fois sur trois." C'est pas exactement ça. Vous croyez que c'est possible d'avoir une petite dizaine de coeurs ? Pour autant de personnes qu'on ne supporterait pas perdre ? J'ai déjà eu le coeur arraché. Je me le suis un peu arraché aussi. En gros. Ils étaient une petite dizaine, eux aussi. Certains plus importants que d'autres. Là, juste, je ne pourrais pas supporter. Mouarf. Vous trois quoi. C'est étrange de vous savoir si unis et séparés. Et moi au milieu. Ta gueule Mymy. Assume. Ouais. Ce week-end j'ai deux lettres à finir. Ça commence à devenir urgent. <3

(Désolée. Pour ce que tu m'as dit. Et merci. Parce que tu as juste raison. Et quand tu m'en veux c'est pour quelque chose de juste. Ma Val'. Ma Val'. Ma Val'. Ma Val'. Ma Val'. Ma Val'. Ma Val'. Ma Val'. Ma Val'. Ma Val'. Ma Val'. Ma Val'. Ma Val'. Ma Val'. Ma Val'. T'sais qu't'es quand même la première fille à qui j'ai dit "je t'aime" ? M'enfin. Même si avoir perdu la perspective d'avoir les sms illimités fait qu'on s'embrassera pas hein. Tout de même.)

Samedi 24 mai 2008 à 23:02

Le bruit de la pluie. Et ses pas sur les pavés. Le vibreur dans sa poche droite et la sonnerie de son téléphone. L'oreillette. Lui, au bout du fil, ailleurs.

- Que fais-tu ?
- Je cours.
- Tu te fiches de moi ?
- Non pourquoi ?
- J'ai eu Jul' au téléphone, elle m'a dit qu'il pleuvait à drache dans le secteur !
- Et alors ?
- ...
- Ecoute.
-...
- T'entends ? J'arrive près du pont de Boulay.
- T'es folle.
- Mais oui, c'est pour ça que tu m'aimes !
- Le pire c'est qu'elle a raison la garce.
- ...
- ...
- Sinon à Paris il fait quel temps ?

Samedi 24 mai 2008 à 22:17

Et je n'ai pas tenu ce putain de texte : je me suis laissée submerger par mon émotion. Alors j'ai continué, j'ai parlé, encore un peu, j'en ai rajouté, j'ai terminé, posé le micro et je suis allée le mettre à la poubelle, le texte. C'est fini cette fois ?*

Elle tournait, et elle tournait, on ne parvenait plus à distinguer clairement la jeune fille du tissu, de cette longue écharpe qui dansait avec elle dans un tourbillon de couleurs vives. Personne n'oserait aller l'arrêter. Ca n'est pas concevable, juste parce que personne n'y trouverait un quelconque intérêt.C'est tellement simple et tellement beau de pouvoir stopper un instant nos vie pour la regarder s'envoler en gardant les pieds sur terre. La poussière s'élève et l'entoure d'un halo sale et qui nous l'atténue quelque peu.Le monde est suspendu à ses bras qui se prolongent dans cette simple étole rouge, dans ses hanches qui résonnent d'appels si profonds qu'ils vibrent plus qu'ils n'émettent un son, dans ses jambes qui se contorsionnent sans contrainte et dans ses pieds, qui martèlent la terre, la frappent, la font hurler de douleur et de joie. Il semblerait qu'elle danse.

Samedi 24 mai 2008 à 14:26

Pas envie de travailler, bien sûr. Qui aurait envie de travailler à quelques jours de la fin des notes, des cours ? Personne. Moi encore moins. Mais qui travaille à quelque semaines du bac français et svt ? Quelques personnes. Commencent. D'autres vont s'y mettre très vite. Et moi bah. Moi je reste là. Mon soucis principal c'est internet. Mon envie principale c'est cet été. Mon activité principale c'est la projection. Même l'écriture passe à la trappe. Sinon il parait que je suis devenue "une jeune femme qui flashe". Ah. Zut. Après cinq ans j'aurais au moins cru qu'on garderait le "jeune fille". M'enfin. Les collégiens/lycéens de Béziers vous le diront, j'ai entre 18 et 28 ans. Tout de même. J'aurais dû laisser mon adresse msn moi. Ou ne pas effacer celle que j'avais sur la main gauche. Quoique. Si. Elle s'est très bien effacée cette adresse. Aussi. D'après elle j'ai une voix à la Micky Green. Joli foutage de gueule. Un conseil pour septembre ? Je dois m'abonner à un quotidien d'informations.

Samedi 24 mai 2008 à 9:50

Grasse mat', grasse mat', pas tellement... Mon portable m'a fait une belle frayeur. Mais non, ça va. Alors je (me) reprends.

Tu te souviens de la dernière ? Mais si, le cinq... La dernière fois que tu m'as dit "je t'aime". C'était la fin de soirée, la fin du jour même. L'autre était un peu revenu, s'était rappelé à mon bon souvenir. Et ce souvenir, bon mais blessant, m'avait fait te dire à quel point je t'aimais. Parce que tu le savais mais je ne te l'avais jamais dit. Parce que moi c'était tellement évident, c'était toi qu'il fallait gagner, toi qu'il fallait garder... Moi j'étais la fille de seize ans qu'on préfèrait à une autre. Mais que voilà. Au final, pas de regrets, ni de remords : j'ai fait comme toi. Mais tout de même. Quel aurait été le résultat des courses si tu avais été autrement ? Je n'en sais rien. Je ne veux pas savoir. Et puis, maintenant c'est fini. Si bien fini que ton dernier message je l'ai toujours. Alors que l'autre, ce bon, vieux ou presque, mais blessant souvenir, et bien ses messages ont tous été effacés. Sauf que. Voilà. Il ne m'a jamais dit "je t'aime". Sinon quel aurait été le résultat des courses ? Je déconseille la prise de paris. Au passage, je déconseille aussi la prise de Paris. Mais c'est une autre histoire.

Vendredi 23 mai 2008 à 20:00

Je suis un petit peu débordée, je dors trop peu et encore trop tôt à mon goût. Pas d'inquiétude : le lycée et le bac n'ont rien à voir là-dedans. Ou si, le lycée, dans une moindre mesure. Les spectacles, les chansons, les amis, qui sont là ou pas assez... Les voyages. LE voyage qui se prépare lentement mais sûrement. Il faut vraiment que je paye mon billet retour et que j'aille à Lille. Sinon ça gère. J'envoie toujours des coups de coudes dans le plexus solaire quand des amis me prennent par les hanches, par surprise j'entends, sinon je me contente de me reculer en riant (mais oui ! je suis chatouilleuse !). Bref. Y'a encore failli avoir un mort dans les rues de St Amand les Eaux ce soir. Ma mère est dans le journal. Deux heures de répétition. Je suis une fille méchante. Je défile. Demain matin grasse matinée. Rien de nouveau quoi. Ou juste ce qu'il faut.

Si, tout de même, ses deux ans.

Jeudi 22 mai 2008 à 19:47

C'est un peu beaucoup le bordel. Et demain j'ai environ 2h50 de répétition. Je me réveille à cinq heures du mat sans savoir me rendormir et je fais des rêves que je ne devrais pas faire. En pleine figure j'ai les compliments comme les désillusions. Au final. Bah. Voilà. J'attends. J'aimerais être de bonne humeur pendant une journée entière parce que mon projet a été primé* [tout de même, la photo de lui avec le t-shirt rouge est de moi]. "Tu es toujours la plus concernée. Mais je préfère vraiment quitter ma classe plutôt que d'entrer dans la tienne." Mon frère a installé Dofus (je sens que les batailles autour de l'ordi vont à nouveau faire rage), j'ai récupéré du crédit. Avec John aujourd'hui on était sooo cute. En violet. Tellement violet que je rigole le matin en pensant à  Sarah quand je mets cette tenue. Hier j'ai explosé mes archives de conversation, avec une seule personne, ce qui n'était arrivé qu'au temps lointain d'énormes discussions à plusieurs. Aucune comparaison possible donc. La convocation pour le bac. J'ai failli être embauchée par le centre aéré. Ma prof d'éco me complimente en dehors du lycée. Le dossier de sciences politiques c'était plus que de l'arrache. L'histoire ça roule. Moi avec ? Ce soir, à moins de décoller mon frère en usant de la violence, ce sera maths et Dr. House. Cet article est bourré de connexions logiques. Tellement que je voulais dire une nouvelle fois qu'Elise est admise, mais ça cassait un peu la progression de la chose me poussant à écrire. Sinon, comme d'hab. Ils me manquent.

Jeudi 22 mai 2008 à 19:27

BRAVO !

A la demoiselle Elise.

Mercredi 21 mai 2008 à 22:27



All this time I'm distracted from the world
The world outside of your arms
All I need is here

Try and find, a way to say the things
The things I feel when you smile
They take away my words

You know, that people come and go
It's here for me
When things in life run me down
All I need is you

You wanted a love song
You asked for a love song
You wanted a love song from me
You asked for a love song from me
Now there's a love song for you

Yeah, I know, I don't hear you, I don't see you, I can't feel you
You know, it's always my fault, communication is such a let down
I ain't proud of my behaviour
I thank the Lord, you're still here

Yeah I know that I push you
Yeah I know, yeah I know, yeah I know that I push you

I know that I push you

Try and find, a way to say the things
The things I feel when you smile
They take away my words
You know, that people come and go
You wanted a love song from me
You asked for a love song from me
Now there's a love song for you

Mercredi 21 mai 2008 à 20:10

Je n'ai pas envie.

Elle pourrait lever la pointe de son stylo et s'arrêter là. Elle le pourrait. Et elle se demande d'ailleurs si elle va le faire. Sans compter que "je n'ai pas envie" ça veut tout et rien dire à la fois. Elle a peut-être envie tout de même, dans le fond. Qui a éteint la lumière ? Elle n'y voit plus rien. Le jeu était drôle au départ mais maintenant il lui semble un peu amer. Elle en rêvait encore la nuit dernière, alors que la nuit précédente elle s'était jurée que c'était la dernière fois. Du coup elle a peur de retourner se coucher, mais elle craint encore plus de rester éveillée, elle et sa conscience, elle et ses pensées qui filent plus vite qu'on ne saurait le penser. Le vrai problème reste de dire adieu, elle retarde ce moment en espérant qu'il finisse par disparaître de sa vie, de son présent, de son passé et surtout de son futur. Ou pas. Qu'il apparaisse. Au contraire.

Mercredi 21 mai 2008 à 19:52

IL Y EST.

J'adore me réjouir des réussites des autres. Ça pourrait devenir assez malsain.

Ah. Qui que quoi où quand comment ? Pierre, son CAPES. Donc. Smile.

x Note : ne pas oublier, résultats de l'oral le 12 juillet... Euh. Non. Le 12 juillet j'aurais d'autres choses auxquelles penser.

(J'aime ces articles "inutiles".)

Mercredi 21 mai 2008 à 19:40

Tu sais, j'ai du mal à écrire sur les gens. A plus forte raison quand ces personnes sont réelles. Raison encore plus forte si elles peuvent tomber sur mes écrits. A plus forte raison si nos relations ne sont pas chimériques. Raison toujours plus forte si ces personnes ne se  foutent pas de ce que  je peux écrire. Que dire de cette foutue raison dès lors que moi je m'inquiète de leurs  réactions ? Du coup je repars en auto-censure. Cela faisait longtemps que cette vieille là n'était pas revenue traîner par ici. Parce que quand j'écris je dépasse ma pensée, je dépasse mon coeur, mon corps bien sûr. J'écris dans des imbroglios de sentiments venant du passé, que je transpose dans le présent pour vivre le futur, etc. Et si les gens devaient tout croire, je ne vivrai plus. Je n'aimerai plus. Ils ne m'aimeraient plus. Tu ne m'aimerais plus. Voilà pourquoi. Mes mots m'étouffent. Me strangulent. Alors c'est sûr qu'une vie en moins ça fait un pluriel bancal.

Mercredi 21 mai 2008 à 17:55

... Dans la salle de bains le matin.

"En fait, quand je lève la patte pour faire le toutou, c'est comme les mâles : pour leur pisser dessus."

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