Dimanche 25 mars 2007 à 22:25

Assis sur un banc de bois clair, levant les yeux sur ces voutes trop hautes pour que nous les entendions. La fumée se diffuse dans l'assemblée et tente d'asphixier peu à peu nos idées. Ce n'est pas notre place. On joint les mains mais pas à leur manière. Nous cela signifie quelque chose de vrai, de voulu, ça n'est pas un dogme dicté et imposé. On est en train de se créer, de s'inventer l'un pour l'autre.
Un geste, on se comprend, une inclinaise et on se décide.
Je m'étais préparée il y a des mois de cela il me semble. Préparée à abandonner, à renier ce qui s'insérait si bien dans l'habitude. Pourtant à l'intérieur de cette même habitude je savais que je ne serai jamais entièrement prête à vivre et à croire comme nous le faisions.
Mes propres réactions m'étonnent car bien que sachant ne pas être à la hauteur je me trouve incapable de ne pas être surprise de la vitesse à laquelle bat mon coeur.

Mes mercis, mes pardons, mes s'il te plaît te sont tous adressés.

Et puis il pleuvait, j'ai failli me casser la figure, c'était beau, c'était loin.

J'ai désormais un moyen.

Dimanche 25 mars 2007 à 22:23

Assis sur un banc de bois clair, levant les yeux sur ces voutes trop hautes pour que nous les entendions. La fumée se diffuse dans l'assemblée et tente d'asphixier peu à peu nos idées. Ce n'est pas notre place. On joint les mains mais pas à leur manière. Nous cela signifie quelque chose de vrai, de voulu, ça n'est pas un dogme dicté et imposé. On est en train de se créer, de s'inventer l'un pour l'autre.
Un geste, on se comprend, une inclinaise et on se décide.
Je m'étais préparée il y a des mois de cela il me semble. Préparée à abandonner, à renier ce qui s'insérait si bien dans l'habitude. Pourtant à l'intérieur de cette même habitude je savais que je ne serai jamais entièrement prête à vivre et à croire comme nous le faisions.
Mes propres réactions m'étonnent car bien que sachant ne pas être à la hauteur je me trouve incapable de ne pas être surprise de la vitesse à laquelle bat mon coeur.

Mes mercis, mes pardons, mes s'il te plaît te sont tous adressés.

Et puis il pleuvait, j'ai failli me casser la figure, c'était beau, c'était loin.

Dimanche 25 mars 2007 à 21:52

Tu te vois à leur place ? Bon ok pas à leur place elle leur va très bien, à côté d'eux donc. Quoique, je reviens à ma première idée : à leur place car c'est la seule qui nous conviendrait réellement.
Le temps passe trop vite et nous restons assis à le voir défiler sans rien dire et sans rien faire pour le retenir. Ce n'est pas dans notre intérêt. Il nous faut évoluer, bouger, changer, sans pause ni répit. Je l'ai d'ores et déjà assumé et toi tu commences seulement à le comprendre.
Grouille. Sort de ton tunnel noir de complaise, appelle, écrit, crie, parle, discute, dessine, débat mais brise cet écran de douleur qui te retient hors de ta propre vie.

| The slow poison is killing me inside. I feel the pain.
My heart can't love any more...
|


Il fallait que cela soit un boulet.
Désolée pour l'absence.
J'ai peur en fait.


Dimanche 25 mars 2007 à 21:45

Tu te vois à leur place ? Bon ok pas à leur place elle leur va très bien, à côté d'eux donc. Quoique, je reviens à ma première idée : à leur place car c'est la seule qui nous conviendrait réellement.
Le temps passe trop vite et nous restons assis à le voir défiler sans rien dire et sans rien faire pour le retenir. Ce n'est pas dans notre intérêt. Il nous faut évoluer, bouger, changer, sans pause ni répit. Je l'ai d'ores et déjà assumé et toi tu commences seulement à le comprendre.
Grouille. Sort de ton tunnel noir de complaise, appelle, écrit, crie, parle, discute, dessine, débat mais brise cet écran de douleur qui te retient hors de ta propre vie.

| The slow poison is killing me inside. I feel the pain.
My heart can't love any more...
|


Il fallait que cela soit un boulet.
Désolée pour l'absence.
J'ai peur en fait.


Dimanche 25 mars 2007 à 21:42

Tu te vois à leur place ? Bon ok pas à leur place elle leur va très bien, à côté d'eux donc. Quoique, je reviens à ma première idée : à leur place car c'est la seule qui nous conviendrait réellement.
Le temps passe trop vite et nous restons assis à le voir défiler sans rien dire et sans rien faire pour le retenir. Ce n'est pas dans notre intérêt. Il nous faut évoluer, bouger, changer, sans pause ni répit. Je l'ai d'ores et déjà assumé et toi tu commences seulement à le comprendre.
Grouille. Sort de ton tunnel noir de complaise, appelle, écrit, crie, parle, discute, dessine, débat mais brise cet écran de douleur qui te retient hors de ta propre vie.

| The slow poison is killing me inside. I feel the pain.
My heart can't love any more...
|


Il fallait que cela soit un boulet.
Désolée pour l'absence.
J'ai peur en fait.


Dimanche 25 mars 2007 à 21:38

Tu te vois à leur place ? Bon ok pas à leur place elle leur va très bien, à côté d'eux donc. Quoique, je reviens à ma première idée : à leur place car c'est la seule qui nous conviendrait réellement.
Le temps passe trop vite et nous restons assis à le voir défiler sans rien dire et sans rien faire pour le retenir. Ce n'est pas dans notre intérêt. Il nous faut évoluer, bouger, changer, sans pause ni répit. Je l'ai d'ores et déjà assumé et toi tu commences seulement à le comprendre.
Grouille. Sort de ton tunnel noir de complaise, appelle, écrit, crie, parle, discute, dessine, débat mais brise cet écran de douleur qui te retient hors de ta propre vie.

| The slow poison is killing me inside. I feel the pain.
My heart can't love any more... |

Il fallait que cela soit un boulet.
Désolée pour l'absence.
J'ai peur en fait.



Vendredi 23 mars 2007 à 21:30

Le dessin est tombé et je ne l'ai pas ramassé parce que c'était trop elle.
On résume tout en une feuille de carnet.
D'la musique.
Quelques photos.
Quelques vidéos.
Une punaise.
Un baton de colle.
Un mur.
Un agenda.
Du papier glacé x2.
Zut.
Deux post-it.
Ca me fait penser à "l'expression de nos jours heureux".
Deux secondes de perdues.
Je ne sais pas d'où je tire ces conneries par dizaines.
Trois blogs.
Quatre ou cinq fichiers.
J'aime pas non plus les chiffres.
Sauf les dates.
Alors j'en retiens 12. Enfin non, 18. Voire 24.
Trilingue.
Quelle idée m'est venue à l'esprit pour que je choisisse ce pseudo ?
Je le sais.
Mais merde je vois des liens partout.
Des ressemblances.
Un jeu.
De la triche.
Fatiguée comme à la fin d'une longue course.
Elle n'est pas finie.


Vendredi 23 mars 2007 à 21:18



J'y avais pensé aussi, mais seulement pour un an.
Et moi c'était Bruges.

Vendredi 23 mars 2007 à 21:16

Pourquoi suis-je donc sortie prendre l'air aujourd'hui ? Et comment se fait-il que j'étais assez mal pour avoir accepté de tirer sur cette foutue cigarette. J'ai fait une erreur monumentale, mais tellement ... énorme, le genre d'erreurs sur lesquelles on brode des téléfilms à la noix, pour que vous vous fassiez à peu près une idée. Je vais surement regretter, je regrette déjà. "On est tous des papillons, à vouloir nous rapprocher de ce qui nous aveugle" Tu vaut plus que ça. Plus que ça aussi. Rien n'est à ta hauteur. On te suit péniblement, fascinés et complétement omnibulés par ta présence.

Jeudi 22 mars 2007 à 23:03

Vous me manquez.
Vivement cet été.
J'en ai marre d'msn. J'en ai marre de ma fatigue, de ma mauvaise humeur, de mes doutes.

Au mois d'avril le concert.
Au mois de mai les jeux européens.
Au mois de mai la représentation.
Au mois de juin la confirmation.
Au mois de juin le stage.
Au mois de juin les spectacles.
Au mois de juillet les vacances.
Au mois de juillet les fantastiques.
Au mois d'août Bee.
Au mois d'août les vacances.

Et avant tout cela il y aura des bêtises, des étoiles, des rêves, des espoirs, des rires, des notes et des mots.
Des fumées aussi.
Si seulement ma vue était aussi selective que ma mémoire.
Il y aura surtout mes Eux. Qui font que même si elle nous joue de drôles de tours, on l'aime cette vie menée par obligation et non par choix. Qui font que je ne peux pas me passer de mon portable, de mes rouleaux de scotch, de mes crayons, pinceaux, marqueurs.
Qui font que je dois être la seule élève de seconde a avoir obtenu une telle note en rédaction d'anglais en casant un peu plus d'une dizaine d'extraits de paroles de chansons. (DCFC, Jack the Ripper, Snow Patrol, Lily Margot, ils y sont tous passés)

Jeudi 22 mars 2007 à 18:36

Ils sourient, ils sourient sans cesse. Et dans les rares moments où il ne le font pas, pour peu qu'ils croisent le regard de quelqu'un, ce sourire  revient aussitôt.
Une bouffée d'oxygène. Un rayon de soleil.
Les gens n'ont pas conscience de l'influence qu'ils peuvent avoir les uns sur les autres. Si je devais partir, je ne réaliserais pas immédiatement la perte que cela représenterait pour moi. Mais il y a des échéances qu'on ne peut reculer, alors on s'y prépare le mieux possible, on se fait une raison, on croise les doigts et on espère.
Je ne veux pas perdre le contact avec vous, parce que ceux qui sont déjà partis et à qui je ne parlais pas spécialement, me manque horriblement. Juste un sourire. C'est si peu. Vivre vivre et encore vivre, peut-être plus pour me créer des souvenirs auxquels je pourrai me rattacher que pour profiter de l'instant, mais au fond, qu'est ce que cela change ?
Et pour les autres aussi, mes décisions sont les bonnes, je ne quitterai pas ce chemin par moi-même.


L'envie de crier, d'hurler, de me déchirer la gorge pour un " Je vous aime "

Mercredi 21 mars 2007 à 21:47

Tu dois cacher ta joie.. Tu dois cacher ta joie.. Mais pourquoi au juste ??  J'éteins tout, je ferme les yeux et je savoure ce bonheur qui s'est insinué en moi sans que je ne m'en aperçoive de suite.
Ca tient à si peu. En une parole on peut détruire la satisfaction, le contentement de certaines personnes parce que l'on tire les ficelles. Ce n'est pas tant la sensation de "pouvoir"  que les réactions entrainées qui donnent ce frisson si délicieux. Et dans un mois je serai fixée. Le stress commence à monter, le doute s'installe par moments mais je le chasse bien vite. Chanter...

"Every time she goes away"

~Cela peut paraître très bête, mais tous les matins alors qu'elle se prépare et qu'elle met son mascara, elle pense à Elle. Et aux siennes, à une en particulier avec son mascara " anti-paqueeeeeeets" à ses vieux jeans et ses cinés entres ami. Ca lui manque.~

Mercredi 21 mars 2007 à 19:42



Mon ciel est encore plus beau que ça.
On ne peut pas retranscrire exactement.
Jour bleu.
Crépuscule multicolore.
Nuit rouge.
Joie.
Mélancolie.

Mercredi 21 mars 2007 à 18:28

 

J'avais la flemme de faire l'article moi-même. Et puis peur d'oublier quelque chose. A préciser que cette grande danseuse à découvert la danse contemporaine grace à Carolyn Carlson dont j'ai déjà parlé ici.

"Une femme qui danse" : portrait de Marie-Claude Pietragalla

Il y a des artistes qui semblent réunir tous les dons, et Marie-Claude Pietragalla est sans doute de ceux-là : ex-danseuse étoile de l'Opéra de Paris, interprète des plus grands chorégraphes contemporains, elle est aussi chorégraphe et directrice de ballet. Une personnalité forte, exigeante et passionnée.


Illust:

Dans Signes, de (...), 19.3 ko, 200x297
Dans Signes, de
Carolyn Carlson (2000).

      Actrice, danseuse et chorégraphe, d'origine Corse née en  1963.

Dès son entrée en 1973 à l'âge de neuf ans à l'Ecole de danse de l'Opéra de Paris, Claude Bessy, la directrice, remarque la beauté, la présence,  l'instinct de la scène de la fillette. Nul doute qu'il y a chez elle de la graine d'étoile. Celle que l'on prendra l'habitude d'appeler familièrement Pietra est engagée, à l'âge de seize ans, dans le corps de ballet.

 En 1981, à l'issue du traditionnel concours annuel, elle accède au rang de « coryphée ». L'année suivante, elle devient « sujet ». Le chorégraphe Maurice Béjart n'hésite pas à lui confier Bakhi III où l'on remarque sa silhouette élancée, son port de tête altier, son énergie à ciseler dans l'espace les mouvements anguleux. En 1984, avec son partenaire Wilfried Romoli, elle interprète ce pas de deux au Concours international de danse de Paris ; ils remportent sur la scène du Théâtre des   Champs-Elysées le premier grand prix par couple et la médaille de vermeil.

En 1988, Marie-Claude Pietragalla est nommée « première danseuse ». Cette année-là, on la remarque dans In the Middle Somewhat Elevated, le ballet virtuose de William Forsythe, dans la mise en scène du Martyre de saint Sébastien, que signe Bob Wilson, et dans le personnage d'Esmeralda, qui semble avoir été écrit pour elle par Roland Petit. Dans ce dernier ballet, la danseuse fait valoir des qualités dramatiques naturelles alliées à une rare intelligence de la scène.

En 1989, le jury de l'Association pour le rayonnement de l'Opéra de Paris (AROP) lui accorde son prix annuel, destiné à récompenser un jeune talent. Le 22 décembre 1990 marque une date importante dans la carrière de la danseuse. A l'issue d'une représentation de Don Quichotte dans la version de Rudolf Noureev, elle reçoit le titre tant convoité de « danseuse étoile ».

Une interprète de haut vol



Dès lors, Marie-Claude Pietragalla est de toutes les distributions. Elle interprète les grands rôles classiques, mais aussi le répertoire de Roland Petit où elle rencontre des personnages féminins forts, capables de mettre en valeur ses talents d'interprète : elle est une farouche et sensuelle Carmen ou la Mort énigmatique (Le Jeune Homme et la Mort).

En 1986 elle crée Arepo, de Maurice Béjart et Fantasia Semplice, de Dominique Bagouet, un jeune chorégraphe trop tôt disparu. Suivent Leçons de ténèbres, de Maguy Marin et Magnificat, de John Neumeier (1987), TanzSchul, de Jiri Kylian (1989), Points in Space, de Merce Cunningham et L'Histoire de Manon, de Kenneth Mac Millan, Dances at a Gathering, de Jerome Robbins (1991), Giselle, dans la version iconoclaste de Mats Ek (1993).

Aucun des plus grands chorégraphes actuels n'échappe à la curiosité de l'artiste. L'année 1993 marque une importante rencontre pour Pietra : celle de Carolyn Carlson, grande prêtresse de la danse moderne en France qui crée à son intention le surprenant Don't Look Back, sur une musique de René Aubry. Carolyn Carlson fera également appel à la danseuse étoile en 1997 lorsqu'elle sera invitée à monter Signes, pour le Ballet de l'Opéra, dans la scénographie du peintre Olivier Debré. Artiste polyvalente, Pietragalla participe aussi bien à la recréation d'un ballet de Nijinski Till Eulenspiegel (1994) qu'à la nouvelle présentation des Variations d'Ulysse (1995), la pièce qui fit connaître, au début des années 80, un tout jeune chorégraphe nommé Jean-Claude Galotta.

Interprète de grand talent, la danseuse se risque à la chorégraphie dès 1988 avec un premier essai intitulé Boromabile sur une musique de Hugues Le Bars, connu pour ses collaborations avec Maurice Béjart. D'origine corse, Marie-Claude Pietragalla imagine justement Corsica (1996), une œuvre dramatique inspirée de la culture de l'île de Beauté, et elle fait appel au compositeur Petru Guelfucci pour le support musical.

A la tête du Ballet de Marseille

En 1998, Marie-Claude Pietragalla prend tous les risques. Elle accepte de quitter le Ballet de l'Opéra de Paris pour prendre la direction du Ballet national de Marseille ainsi que de l'Ecole nationale supérieure de danse. Elle a la lourde tâche de succéder à son fondateur, Roland Petit, et entend mener une politique artistique toute différente. Elle inscrit au répertoire des classiques, mais dans des versions rajeunies, modernisées. C'est ainsi que Rudi Van Dantzig présente son Roméo et Juliette et que Eric Quilleré, premier danseur à l'Opéra de Paris, se voit donner une chance de monter une version toute personnelle de Giselle. A leurs côtés, on relève la présence de chorégraphes comme Paul Taylor, mais aussi Claude Brumachon et Maryse Delente avec lesquels Marie-Claude Pietragalla entend mener une collaboration de longue haleine.



Elle signe également des pièces pour la troupe phocéenne comme Vita (1999) et Sakountala (2000). Cette dernière œuvre, particulièrement ambitieuse et spectaculaire, est largement inspirée de la vie et de l'œuvre de la sculptrice Camille Claudel. L'image de la femme et de l'artiste maudite domine cette création qui fait appel à des artistes du cirque pour donner plus de valeur à sa dimension spatiale.

Monstre de travail, Marie-Claude Pietragalla a écrit une Légende de la danse et rassemblé, sous le titre Ecrire la danse, une série de textes de grands auteurs inspirés par l'art chorégraphique. Sa devise : « Quand on veut fortement, constamment, on réussit toujours. » Elle l'a tout simplement empruntée à un certain Bonaparte.

Jean-Claude Diénis Journaliste au mensuel Danser



Je veux voir un de ses spectacles. Même si ce n'est pas mon répertoire de prédilection.. Tout de même.

Mardi 20 mars 2007 à 18:01

Pourquoi avoir choisi la rose ? Contrairement aux autres adeptes de cette fleur dans leur rédaction de français, j'ai voulu détruire son symbole, me venger de tout le mal qu'il m'avait fait. Je pense avoir réussi. Vous me direz quoi demain après-midi. Je sais qu'elle a aimé alors que pour moi ce n'était qu'un défoulement un peu trop personnel. Promis je reviendrai. C'est un peu dur en ce moment, ça passera. Je remets au lendemain mais je n'oublie surtout pas.

A force de se taire, le silence connait sa perte.

Lundi 19 mars 2007 à 20:39

Ce n'est pas dans mes habitudes de faire ça, mais les personnes pour qui je veux le faire méritent vraiment de trouver leur bonheur, alors je vais profiter des quelques visites que vous voulez bien m'accorder pour passer une petite annonce :

RECHERCHE UN APPERTEMENT EN COLOCATION POUR DEUX PERSONNES SUR LILLE, A PROXIMITE DES UNIVERSITES OU DU METRO DE PREFERENCE

(enfin je crois, c'est juste que je me sens partir ce soir, j'adore éplucher les sites d'annonces immobilières, je vous jure c'est pas une blague !)


A part ça, toujours rien à raconter.

Si aujourd'hui c'est l'anniversaire de Ma Valentine, alias Bee, alias l'Abeille de cowblog, alias Mise à nue. M'enfin, elle mérite un superbe article. Ce sera pas pour ce soir.


PS : Si j'aide bien, avec un peu de chance j'aurai droit à une invitation à la pendaison de crémaillère non ? : P Ouais faut que je dorme... Je sais aussi.

Dimanche 18 mars 2007 à 13:58



Lorsque l'on ne croit plus au bonheur, qu'on se dit l'avoir perdu définitivement qu'il nous tombe dessus. On ne sait pas comment, on ne sait pas d'ou il vient, ni pourquoi. Alors on arrete de se poser des questions, et on vit.
On a les yeux qui brille non plus de larmes mais de milles étoiles. Et les personnes qui essaient d'arracher ces étoiles, nous, on leur casse la gueule.
On va rejoindre les étoiles, on s'envole haut, haut, haut...Et en passant, on attrappe la main de personnes à qui l'on tient. Ceux qui tombent, ceux qui sont tombés, ceux qui se noient. On s'accroche à eux, ils s'accrochent à nous, et on s'envole, comme un espèce de gros tas d'personnes dans le ciel, se donnant tous la main, et distribuant des rêves et des sourires.
Quelques fois on s'fait attaquer, ou une main lache.
Mais il y a toujours quelqu'un pour aller chercher c'lui qui est tombé, de la colle et des ciseaux dans une mains, du fil et une aiguille dans l'autre, pour rattacher, rafistoler, recoudre, recoller, reskotcher les étoiles dans les yeux.

Sourire*


[ Pas très joyeuse, comme musique, mais tellement belle... <3 ]

Dimanche 18 mars 2007 à 13:37

C'est un silence quasi religieux qui s'est installé depuis notre départ . On a du mal à croire à notre chance. Si on peut appeler ça une chance, ce qui est certain c'est que c'est très singulier. Ca nous rassure en même temps que cela nous inquiète : si nous ne sommes pas (plus ?) n'importe qui à ses yeux, quel en est le prix à payer ? Le silence peut-être, la discrétion surement. C'est pire de le savoir prêt à nous acceuillir que de subir ses humeurs. Nous sommes inquiets, et surexcités à la fois. Après tout, si nous sommes là c'est que nous le voulons, nous ne savons pas à quoi nous attendre mais on sait qu'on y fera face, il n'y a pas d'autres possibilités. La descente du train, les regards qui se cherchent. Un autre trajet. Et là.. Là.. Mon dieu mais pourquoi s'emmerder avec le reste ? Ce qu'il nous faut pour vivre est devant nous. L'ensemble des émotions, des histoires, des mots et des univers réunis dans son talent. C'est pour ça que je n'ai rien à vous dire. Il faut le vivre pour ne plus s'en sortir sauf dans quelques instants qui passent pour éternités, juste le temps de gueuler aux gens d'arrêter de résister pour enfin courir à leur perte.

Je ne peux pas suivre son conseil. Le découvrir c'est le perdre à jamais.

Samedi 17 mars 2007 à 21:57

Le lendemain cela faisait un an.
Ce soir, ou cette nuit, ou demain matin, je n'ai jamais eu le courage de le demander, cela fera 6 mois.
C'est pour lui que l'on continue, tous. Et samedi prochain, au Mt Déca il manquera quelqu'un, comme tous les jours depuis que cet accident. Je vais devoir en parler. "Tu peux parler de tout Margaux et toi seule aura les mots pour ça". Ils me surestiment. Avoir les mots c'est autrement plus facile que d'avoir la force de les utiliser. Fait froid. Ce soir je suis seule.
Infoutue même de finir mes phrases.

Samedi 17 mars 2007 à 21:53

Je suis pourrie de nostalgie.
Je ne cherche que dans le passé pour créer mon futur.
Et je m'affole de ces actions stupides que j'ai même revendiquées avant de te connaître.
Pam. Un coup, et un seul. L'erreur est inconcevable. Parce que se planter là c'est vraiment le comble.
Je suis passée à côté de tant de vies, de tant de bonheurs. Tu penses pouvoir me pardonner un jour ?
Tu sais qu'il n'y avait qu'elle, dans sa douleur, dans sa grandiloquence, dans sa gloire, que chaque jour faisait miennes, quand elle est partie tu m'as laissé partir aussi. J'ai dérivé longuement avant de retrouver l'envie de posséder à nouveau. De posséder quoi ? Moi même dans un premier temps. Elle par la suite.
Les gens ne désirent, ne cherchent que leur impossible, pour qu'ils puissent garder un objectif, une raison de se battre. J'avais obtenu mon impossible, et la vie, cette fille du néant, cette catin se cachant sous des formules polies bon chic bon genre, me l'a retiré, pour qu'il recouvre son sens véritable.
Ce faisant j'ai reçu d'elle le seul cadeau à accepter : rien.
C'est suffisant pour ne plus oublier que rien n'est jamais offert, prêté en récompense de quelques pitoyables efforts, au mieux, et que l'on viendra toujours t'arracher ce que tu conserves si chérement.
Je suis ingrate et je le sais. La vie s'offre et donne la permission de nous posséder. Les beaux mots des grands auteurs ont perdus leur sens, avoir n'a jamais été dissocié d'être. Ces mots ont-ils seulement eu un sens ? Être et avoir sont substituables l'un à l'autre, sans exception aucune.
 Nous sommes le nom que l'on nous a donné. Juste pour l'exemple. Mais j'ai décidé de fabriquer le mien. Alors ? J'attends d'obtenir encore ?!? Je reste un cas à part, d'où mon retour.

- Enelya.

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