Samedi 17 mars 2007 à 20:33

J'ai la fenêtre d'ouverte et le silence autour de moi. Vous croyez qu'il est là le problème ? Bien, j'ouvre Itunes. Je viens de mettre le doigts sur le problème, très précisement. Ces derniers temps les notes m'obsèdent et je ne trouve plus les mots. Je ne fais que chanter, c'est peut-être plus simple, plus naturel. Du moins pour maintenant. Je ne jure de rien pour dans une poignée de secondes.
Parce que oui, une seconde suffit, parce que oui, en une seconde, la donne aurait été différente.. Seulement je n'ai pas cru en cette seconde quand elle s'est présentée à moi. Ce soir encore plus qu'avant je le regrette.

Samedi 17 mars 2007 à 17:27

J'ai eu ce matin la chance d'assister à un cours magistral, et ce dans les deux sens du terme, à l'IEP (Sciences Po) de Lille. Le thème ? Le droit constitutionnel de la Veme république. J'en repars avec une envie encore plus forte d'intégrer l'IEP mais aussi avec 5 copies doubles, noircies de notes.
Petit récit de la journée, riche en émotions..
Première surprise en arrivant ce  matin à 8h30 devant l'IEP, (alors qu'il se décideront à ouvrir les portes à 9h au final ><) le quartier est comme qui dirait un peu "bouboule" mais un club est mitoyen des bâtiments de l'institut.. Quant aux "voisins" d'en face, une école de danse et une école de chant. Bon alors là je dis chapeau. Plus tard dans la journée, je parlais à des premières années (il faut toujours passer des feuilles à votre voisin d'amphi, ça peut servir) et j'apprends qu'une amie du jeune homme, ma foi, fort sympathique et musicien par dessus le marché que j'ai rencontré, suit des cours de chant dans l'école dans face. La chance me sourit décidement ; il m'offre d'aller déjeuner avec eux. Autorisation soutirée auprès de ma mère me voilà partie à la rencontre de cette Cléa dont j'entends parler depuis quelques heures et qu'il me tarde de rencontrer...

Et là je crois que vraiment j'étais ce matin vernie de chez vernie, je découvre une fille très ouverte, prête à répondre à mes questions, à mes petites curiosités, au demeurant extremement agréable et, comble de ma stupéfaction, qui me ressemble ! Et pour que je dise ça en une demi-journée passée en sa compagnie, je vous prie de croire que c'est vrai. Je suis repartie avec un CD gravé et un morceau de nappe surchargé d'horaires, d'adresses et de numéros !!

Impression générale : et je vais encore devoir attendre 3 ans dans le meilleur des cas pour intégrer une IEP. Argh.

Bande-son : je ne sais pas exactement quelle chanteuse de soul que Cléa avait enregistrée sur son CD.

Vendredi 16 mars 2007 à 22:51

Nous étions trois sur le petit canapé rouge, en train de rire devant un véritable navet. Il devait être 17heure quand nous nous sommes installées, 7heure quand nous nous sommes endormies.
Ce sont des moments formidables qui me reviennent, des "coups de speed" mémoraux, pour tout et n'importe quoi, le plus souvent n'importe quoi d'ailleurs. Les CDs s'empilaient à côté de la chaîne-hifi, on y allait par genre, jazz, soul, tsiganes, pop-rock,  les groupes et les artistes que nous avions découverts les unes sans les autres... La liste est non-exhaustive. C'était si Letitza et Safia ne se chargeaient pas de l'animation musicale, entre guitare, violon et piano..
 Ensuite on pouvait attraper un livre que nous avions déjà lu ou que l'une de nous seulement avait dévoré, des lectures à voix haute, des fous rires interminables quand Letitza se mettait à avoir un cheveux sur la langue "copiteuse !!" ou encore quand Safia se vantait parce que Mademoiselle, elle, savait rouler les R !
Après un regain d'énergie ; des traductions en espagnol, en anglais, en arabe ou en romani..
Et on attendait de moi la semaine dernière que j'explique en quoi "les gitans ne sont pas seulement des voleurs " ? Désolée, il y a une culture tsiganes, une culture gitane, que je ne connais pas forcément, une culture Rom dont je ne peux vous donner l'ensemble des ramifications,  mais une chose est sure : ce ne sont pas là, en aucun cas, des sujets de plaidoiries.

Aux dernières nouvelles chez Mymy and co :

* Vive les mariés !
* Safia m'a une fois de plus complétement épatée au piano.
* J'ai pris un plaisir phénoménal en chantant ce soir.
* Cet Ave Maria de Schubert.. Et leurs larmes.. Fiu.
* Je réalise ma totale addiction à radioblog : 90839 secondes (moins désormais) avant le retour > <
* J'ai avalé d'une traitre le témoignage d'Ida  "J'ai pas pleuré." (je vous le présente bientôt)
* Demain 8h30 à l'IEP de Lille : Droit constitutionnel de la Vème République. Cours magistral de première année ouvert au public. Jusqu'à onze heure, puis conférence sur "Comment réussir Sciences Po Lille". Je dois me lever tôt mais rahh quel kiffe.
* Vous vous en foutez ? Je sais ! Mais je ne peux pas me reprendre ce soir.
* Ni nous étions chez elle ce serait "la vieille male".



Vendredi 16 mars 2007 à 19:01





Laissez moi rire. Vaut mieux ça qu'en pleurer.

Vendredi 16 mars 2007 à 18:50

Si msn ne démarre pas avant 19heure je vais hurler. Enfin non, pas hurler puisque ce soir je chante au mariage de Charlotte et Baptiste ! Une petite bouffée d'oxygène dans une semaine qui finit très mal : le lycée de Valenciennes ne peut pas m'accepter.. ><
J'espère que chez vous tout va pour le mieux dans le meilleur des mondes.

Je veux vous faire découvrir les photos de *tabouret. Alias Jaja.



Jeudi 15 mars 2007 à 22:10

Promis un jour on en trouvera à deux. Pouvoir avaler des kilomètres  pour te voir un sourire, je suis véritablement en manque de ça. De sourires j'entends.

Jeudi 15 mars 2007 à 22:05



Le droit d'être perdue.
Et de m'en foutre.
Même si ce n'est pas le cas.

Jeudi 15 mars 2007 à 22:02

Je me dis qu'avec juste ces deux-là et encore quelques autres, je peux être parfaitement heureuse dans mon lycée. Et je n'ai besoin de rien d'autre. Les fantastiques et quelques amis sur msn et durant les vacances et ma vie est idéale. Pas besoin d'eux, pas besoin de changements, pas besoin d'encombrements supplémentaires.  Mais voilà, voir ce bonheur m'y ramène par des chemins détournés.




Tu viens seulement de réaliser.. Il était temps. On me glisse dans l'oreille que non tu ne sais pas encore. Toi qui es pourtant quelqu'un de vif. Je me rattrape doucement, comme si il y avait à rattraper. J'ai fait un sans fautes quand j'y repense, mon manque d'audace me taraude toujours bien sur mais en 3 jours.. Non même moins, une journée. Bon ok il y avait eu un avant, mais si peu, et il avait été brisé par tant de circonstances défavorables. Je reprends le même chemin, avec une meilleure préparation et l'enseignement tiré de mes erreurs, sans oublier que cette fois-ci le sort semble avoir fini de se défouler sur ma personne. Je n'en demande pas autant. Tu as eu beaucoup et tu as réussi, sans le vouloir, sans le savoir peut-être, tu l'as détruit. Je ne permettrai pas à l'histoire de se répéter.
Nos ambitions sont divergentes pourtant nous avons tous un but commun.

Demain encore l'APN. Pour garder ses instants, pour les nuits où je dois me rappeler cette sensation sans m'enfermer dans un cercle vicieux. (Oui, je suis de ces filles capables de s'enfermer dans des cercles.)

Sur la photo Thomas et Clémence. Deux amis. - Ils ne sont pas ensemble, pas au sens entendu.


Jeudi 15 mars 2007 à 21:42

« I say to you today, my friends, so even though we face the difficulties of today and tomorrow, I still have a dream. It is a dream deeply rooted in the American dream.I have a dream that one day this nation will rise up and live out the true meaning of its creed: “We hold these truths to be self-evident: that all men are created equal.”I have a dream that one day on the red hills of Georgia the sons of former slaves and the sons of former slave owners will be able to sit down together at a table of brotherhood.I have a dream that one day even the state of Mississippi, a desert state, sweltering with the heat of injustice and oppression, will be transformed into an oasis of freedom and justice.I have a dream that my four little children will one day live in a nation where they will not be judged by the color of their skin but by the content of their character. I have a dream today !!I have a dream that one day down in Alabama, with its vicious racists, with its governor having his lips dripping with the words of interposition and nullification; one day right down in Alabama little black boys and black girls will be able to join hands with little white boys and white girls as sisters and brothers.I have a dream today.I have a dream that one day every valley shall be exalted, every hill and mountain shall be made low, the rough places will be made plains and the crooked places will be made straight and the glory of the Lord shall be revealed and all flesh shall see it together.  »

Jeudi 15 mars 2007 à 17:57

Il fait chaud ? J'avais pas remarqué. Mis à part hier soir, j'ai pu ouvrir mon velux et escalader mon toit, cela me manquait.
 C'est moi ou le temps ne passe jamais à la bonne vitesse ? Est-ce juste pour nous donner cette envie irrépréssible de jouer avec mais qui nous fait réfléchir et nous dire que "Non, je n'oserai pas, c'est dangeureux de partir comme ça" ? C'est l'histoire de ces "si" avec qui on referait le monde. Je vous pose moi la vraie question : et pourquoi pas ? La fenêtre msn m'indique qu'à Paris le temps est clair et la température de 15,5 °C, quoique l'on puisse en penser ça n'est pas totalement hors-sujet.
Je les aime ces "si" qui me font rêver, parce qu'ils signifient bien que c'est possible, dans certaines conditions mais ça l'est. Ca c'est la seule chose que je n'ai jamais perdue. Avec le rêve. Indissociable : l'espoir.

Les jeux européens.
Des escaliers.
Des sourires.
Des photos.
Une fuite.
Une peur.
Un vieil ami.
Un nouveau vieil ami.
Une cousine.
Une journée.

Jeudi 15 mars 2007 à 17:42

Il y a ceux qu'elle ignore avec assiduité et ceux qui lui rendent le sourire en deux trois mots échangés précédés par un clin d'oeil, par exemple. Pour ces gens là je ne trouve rien d'autre à ajouter.
L'impatience grandit de jour en jour : vivement cet été !

Mercredi 14 mars 2007 à 20:48

"Sarkozy rime avec nazi."

En couverture d'un grand quotidien national ce matin, je ne sais plus lequel, certes, je vous l'accorde.

Ce soir alors que je zappais conscenscieusement
je suis tombée sur l'émission de Laurent Ruquier, pas besoin d'en dire plus c'était bien "On a tout essayé" avec quelques uns de ses chroniqueurs phares : Christophe Aleveque, Philippe Geluck, Annie Lemoine, Peri Cochin et surtout Caroline Diament, pourquoi surtout vous allez le savoir.
Les réactions fusent autour de la table, discution sur la polémique crée par le Ministère de l'Identité Nationale que voudrait créer ce cher Nicolas, plaisanterie de Geluck "Vous allez voir que si on ne fait pas attention ils vont bientôt nous imposer une Carte d'Identité Nationale" etc.. etc.. Mais j'ai particulièrement apprécié la réaction de Caroline Diament, n'étant pas une fervante téléspectatrice de cette émission je ne connais pas beaucoup cette chroniqueuse, à vrai dire c'est seulement ce soir que je me suis un peu renseignée sur son parcours, ce qui m'a donné une très bonne impression, c'est son intervention, recadrant les faits dans leur contexte et rappelant, que malgré la liberté de la presse, on pouvait s'indigner qu'un présidentiable comme Monsieur Sarkozy soit comparé à un des plus grands criminels de l'Histoire de l'Humanité.  Je ne porte pas Sarkozy dans mon coeur c'est le moins que l'on puisse dire mais j'ai été très contente de voir les choses remises à leur place. Je citerai donc la fin de la "tirade" de Madame Diament :

"Parce que merde à la fin !"



Mercredi 14 mars 2007 à 17:37

Deux fêtes, un mariage, les réunions hebdomadaires, les disputes, les boutiques faites en 4ème vitesse "parce qu'on ne peut pas rencontrer les directeurs des lycées et de l'IEP en ressemblant à une ado normale" entre deux trois courses à travers les couloirs de locaux suffocants pour livrer une bataille administrative, l'organisation d'un anniversaire et de la collecte d'argent qui va avec, le tout donne journées et des nuits fort bien remplies. Pas forcément de ce que j'aime (euphémisme quand tu nous tiens) mais il faut bien se donner les moyens. Ma belle moyenne de 5 posts par jour est définitivement plombée, vous n'avez pas eu besoin de moi pour le voir. Cependant il fallait bien que je m'en excuse. C'est fait ? Presque.

1000  pardons.
Mymy

Et en attendant : croiser les doigts pour que JB ou Cyrielle appelle avant mercredi prochain.
Bande-son : Oasis - Acquiesce

Mercredi 14 mars 2007 à 17:22

"Quand la vérité ne te suffit pas il faut en inventer une autre.."


- Et tu comptes faire quoi d'ici cet été ?
-Vivre.
- Vaste programme... Tu veux vraiment le faire ?
- Et toi que veux-tu ?
- Tu ne réponds pas à ma question.
- Pour une fois que je t'en pose.
- Je ne suis pas un exemple à suivre.
- Moi non plus, et je n'ai pas l'ambition de l'être.
- Bien. Nous sommes d'accord.
- C'est trop facile, tu passes par dessus tout.
- Je sais, ça fait mal.
- A qui ?
- A tous il me semble.
- Modeste par dessus le marché.
- Navré.
- Pas autant que moi.
- Qui sait un jour dans..
- Un jour quand tu auras quelque chose dans le pantalon oui. Qui vivra verra. Et merde à la fin. Tu me feras signe. Il ne sera surement pas trop tard.


Les dialogues imaginaires I .

Mardi 13 mars 2007 à 21:57

Arrêter le judo est très dur moralement parlant, mais c'est encore plus dur physiquement. Mes muscles me démangent et j'ai l'impression de me ramollir de jour en jour. Alors je me bats contre moi-même, je passe des heures à me "défouler" vélo, course, combat, abdos tout est bon, je me fais souffrir, je compense de manière violente les efforts que je ne peux plus fournir au quotidien.
Ca n'est pas grave, je maîtrise la situation et je suis très très bien entourée. Mais comprenez que quand on me demande "Comment ça va  le judo ? " ou qu'on me dit que "Tes contre-indications sportives ne valent pas pour les compétitions de judo haut-niveau je présume ?" je me sens horriblement mal, je me retiens d'exploser, pour être honnête les larmes me viennent aux yeux de chagrin et de colère. C'est un pan entier de ma vie qui a été balayé par des choses qui me dépassent. La seule lueur que je veux voir c'est la fin de ma croissance, dans quatre voir cinq ans, si elle n'a pas fini de détruire ma colonne vertebrale d'ici là. Mais l'oubli est simplement inenvisageable. Oui je fais toujours du judo, je n'ai jamais arrêté.
J'ai donné ma parole. Je m'y tiens.

Mardi 13 mars 2007 à 20:16

Tuer sa mère est toujours un acte illégal.
Il est donc 20:15 et je vais me calmer dans ma chambre. Zen. J'avais un tas de choses à dire, à écrire : ça attendra.
Un grand merci à vous tous, qui venez lire mes deux trois conneries. Et les grands mercis en particulier à tous les gens qui le savent.


Lundi 12 mars 2007 à 21:20

Une seule chose peut éteindre cette ombre, la lumière qui l'a allumée.

Rien à dire. Tout est si bien résumé en une phrase.

~ Avant j'allais parmis la foule pressée, la suivant ou non selon l'humeur du jour, je respirais le même air, je buvais la même eau tout en étant ailleurs. Aujourd'hui je suis arrêtée au beau milieu, je suis une acalmie dans cette masse compacte d'humains qui vont et viennent, l'îlot perdu et sans nom qui voit l'océan dans ses états les plus secrets, sans en parler et sans le ressentir. ~

Lundi 12 mars 2007 à 18:07

Désolée je n'ai pas grand chose à vous raconter. Je me suis fixée des objectifs atteignables, j'ai bossé un peu tout de même, hier soir et cette nuit, on verra bien ce que cela va donner. Ma moyenne d'espagnole a encore  augmentée malgré cette chère professeure qui prétend que je n'ai pas un niveau convenable (je tiens à préciser que pour cette prof, 11 de moyenne de classe, pour une classe de 20 élèves, c'est très bien en seconde ><). Mon père parle d'un éventuel appartement à Valenciennes. J'ai mal au dos. Je leur parle. Il fait beau. Rimbaud, Nothomb et Maupassant. Les écouteurs du MP3 qui déconnent. Inquiétude pour cet été .. Et patati et patata. Voilà. Oui je suis encore vivante !
Je freine mon inspiration pour laisser le temps à Bailey de tout lire (la grande folle). Je ne suis pas convaincante je sais.

Lundi 12 mars 2007 à 17:55

Audacieuse, c'est le moins que l'on puisse dire (mais je suis assez contente de voir ce type de vidéo circuler, je ne le cache pas) :




Tirée de : 
désirs d'avenirs.

Dimanche 11 mars 2007 à 21:17

噂をすれば影
 
J'en parle, et j'en parle encore, je me répète puisque visiblement cela me plaît. Je ne vois que l'ombre... ; avez-vous remarqué qu'elle est parfois bien plus grande que le personnage qui la porte ? Je la sublime sans doute au cours de mon voyage, qui se voulait à la base, l'élement déclencheur de mon détachement. L'échec fut total. Pire, l'effet fut l'exact opposé de celui escompté.
Rien ne correspond dans les faits. Je n'ose pas m'avancer vers cette lumière, elle me ferait, plus tout, mal.
Uwasa wo Sureba Kage
En parlant de quelque chose on en voit l'ombre..

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