Mardi 30 octobre 2007 à 11:07

Se lever avant l'aube et filer chez l'italien à Douai. Prendre note et partir avec Charlotte et Baptiste.
Attendre une heure et demie dans une gare, avoir froid et ne plus sentir le bout de ses doigts. Retrouver Nicolas, presque comme avant et se dépêcher de prendre le métro pour retrouver les autres. Paris. Je suis là, à nouveau et comme jamais, libérée de toi. Ne pas oublier la double-pédale de Thomas. Retrouver François et Quentin après leur entraînement du matin.
Passer faire un petit coucou à Anaïs. Se retrouver chez Antoine histoire de l'embêter un instant.
Dépenser 45€ sur un coup de tête, en fait. Je n'étais pas censée partir ce matin.
Et donc rien n'est prévu. Cette journée est une grande surprise, pour tous, surtout une vaste fumisterie pour me prouver que je peux encore le faire, surtout pour moi. Chut. Ça n'est pas grave. L'important c'est de n'oublier personne. Et n'être obligée de rien. Plaire comme il nous plaît.
Promis, la prochaine fois je vous préviens...
Si j'y pense.


Lundi 29 octobre 2007 à 22:24

"Un café, noir, court et bien sucré : court, simple, mais efficace et agréable."

Vous le prendriez comment ?
Même si j'aime pas le café...

Lundi 29 octobre 2007 à 21:43

Il n'avait pas besoin de s'excuser : je ne m'étais rendue compte de rien. J'avais de l'avance parce que cela me plaisait.
Et c'est au beau milieu de ses excuses que j'ai réalisé que j'étais perdue.
J'en étais ravie et un étrange frisson m'a alors secoué. Pourquoi pas.
J'en viens à penser qu'il y a plusieurs niveaux de réalisation. Le fantasme qui ne se réalise pas, on le sait, le rêve,
le possible très agréable et le possible banal. Sauf que ce jour, qui est hier, aujourd'hui et demain et à vrai dire peu
importe, c'est la confusion. Mystèrieuse et inattendue c'est un déclic qui n'avait pas été envisagé.

Lundi 29 octobre 2007 à 21:12

Pour le coup il pleut.
Et pas un peu.
Quand elle y songe, cela ressemble à son histoire, les deux personnes, les deux visions.
Sous la pluie, l'arrêt de bus. Oui. Sauf que ça n'est pas un départ. Et qu'il n'y a qu'un bus vide.
Pourtant elle y a pensé. Fort. Très fort. Tellement qu'il se pourrait que cela prenne un accent de vérité,
un jour ou l'autre.
Le temps donnera raison à l'un ou l'autre des protagonistes. Il suffit de vivre.
Et pour la première fois depuis longtemps, elle en a conscience. Il suffit. Dans les deux sens du terme.
Enfin elle comprenait, enfin on lui permettait d'accéder à la tranquillité d'esprit. Certes pour quelques minutes seulement
mais dans des cas pareils le temps n'a plus aucune espèce d'importance. C'est une répétition.
Les mots, les sons, les sensations, que des impressions de déjà-vus.
La nouveauté réside dans la pensée. Et dans les chemins qu'elle prend.
Une exclamation. Une porte qui claque. Un signe de la main. Des yeux se ferment et la rêverie retourne à son propre rêve.

Se perdre dans l'abstrait c'est donner au réel plus de force qu'il n'en aura jamais.

Lundi 29 octobre 2007 à 19:14

J'ai toujours joué avec le feu.
Je ne me suis jamais brûlée. Cependant je sens qu'il va bientôt falloir que je laisse tomber l'alumette. Ou me résoudre à perdre un doigt.
Le choix n'est pas aussi facile qu'il n'y parait.
Je suis à un carrefour. Deux voies s'ouvrent devant moi, et la seule chose que je sais c'est qu'il m'est impossible de revenir en arrière.
C'est impressionant de voir à quel point toute une vie n'est au final qu'une question de point de vue.
J'étais bien. Il y a environ 5 heures de cela. Maintenant je tremble.
Pour elle.
Être si différentes et semblables à la fois ça ne pouvait que tourner mal. Ca avait déjà failli plusieurs fois. Mais nous nous mutuellement changées. Sauf que dans ce cas précis, il n'y a plus rien à changer.

Lundi 29 octobre 2007 à 14:35

"C'est quand tu veux."

Bah écoute, moi je te propose demain, après-demain et tous les jours d'après, ça ne me dérange pas outre mesure.
A partir du moment où l'on considère que rien n'est interdit je ne vois pas pourquoi je me gênerai. Par considération peut-être. Euh... Non.
Je suis décidée pour de bon. Et quand je suis décidée, il est quasiment impossible de me détourner d'un objectif.
Rire comme une folle, seule, pour moi seule, sans appréhension et sans réflexion supplémentaire.

Constat n°1 : j'ai détesté durant un très court instant mon portable.
Constat n°2 : je sens que Jonathan (mon pauvre voisin en cours) va avoir à subir une Mymy plus déchaînée que jamais à la rentrée.
Constat n°3 : tellement que je vous propose un avant/après.



Avant (j'aime autant préciser).

Dimanche 28 octobre 2007 à 22:21

*Maurette* : T'est trop adorable 154
Margaux | C'est reparti pour un tour.. dit : Maieuh.
Margaux | C'est reparti pour un tour.. dit : Moi qui me voyais comme un bisounours du sadisme.
        *Maurette*         dit :  mdrrr
        *Maurette*         dit : Hum combinaison intéressante

[Quelques histoires de surréalistes, de TPE, et d'orientation merdique après...]

Margaux | C'est reparti pour un tour.. dit : M'en fous.
Margaux | C'est reparti pour un tour.. dit :
La ES me donnera un esprit encore plus retors et m'aidera, plus tard, à dominer le monde.
      *Maurette*         dit :
Genre !
Margaux  dit :
(là faut faire gaffe, je passe en schtroumpf tyrannique)

Franchement, je ne vois pas ce que J-D a à reprocher à mes références.
Et ça n'est pas Ladypirate (co-auteure du génial fees.no.men) qui dira le contraire.

 

Cet article n'est pas en partie destiné à faire, une fois de plus, la pub de personnes géniales. Du tout.

 

 

Dimanche 28 octobre 2007 à 22:07

Schizophrénie ambiante.

[D'abord.
Je l'aime plus.
Qui ?
Je ne sais pas exactement.
Tous.
Peut-être.
Je crois.
J'espère ?
J'ai dit que je ne voulais plus d'espoir.
Le monde était monstrueux et c'est en cela qu'il le rendait beau.
D'abord.]

Dimanche 28 octobre 2007 à 21:56

Lui : "Un pas en avant et trois pas en arrière. J'attends et je laisse venir. Je mets les gens au pied du mur. Une fois qu'ils me demandent de l'aide, je vois, si j'en ai envie ou pas. Ca laisse le temps de la refléxion. Même si dans ma tête le processus est beaucoup plus"sain", cela revient strictement à ça. Je ne fais pas, je concède. Je présente les opportunités, les retire, provoque le manque et le combre selon mon bon désir. Je parle et disparaîs. C'est à elle de faire un effort de volonté, de ployer sous son désir, qui n'était commandé que par le mien. Je donne les chances et je les reprends."

Elle : " Je donne les chances et je les reprends. Enfin, je saisie une occasion, j'y réponds, d'une manière tout à fait naturelle. Car c'est vrai, tout cela est très naturel : c'est l'une des possibilités que j'avais imaginées. A partir de là il n'y a aucun problème. L'histoire continue ou pas, mais ce n'est de toutes façons pas à moi de faire redémarrer la machine. Je réponds à une impulsion par une autre, d'égale intensité. Un pas en avant entraîne un pas en avant. Un pas en arrière n'a pas de conséquence. Je suis régie par le positif. Je récupère, utilise. N'attends pas. Commence à oublier. Il fait redémarrer la machine."

Est-il utile seulement utile de préciser qu'elle l'emporte ? Et que lui... Bah lui va se voir obligé de revoir sa propre logique. Ah. Le pauvre.

Dimanche 28 octobre 2007 à 15:24

... C'est bien cliché, ça déborde de bons sentiments, de chorégraphies et de chansons plus "poussées" (poussées dans le cliché) les unes que les autres, mais voilà, hier lors du baby-sitting les enfants ne voulaient regarder que ça. Donc je me suis farcie High School Musical 2. Il n'empêche que moi ce genre de conneries me donne toujours envie de me remuer les fesses, ce que vais faire durant ces vacances mais c'est une autre histoire.
Bref. Mon problème est que Danielle, mon amie hollandaise, est totalement fan de ce truc, c'est même pour elle que j'avais regardé le 1 (et j'étais tellement passionnée que je l'ai regardé en espagnol sans même m'en rendre compte), et donc, hier j'ai pensé à elle en regardant le 2.
Second problème : l'anniversaire de Danielle c'est le 10 novembre et son frère m'a demandée si je pouvais pas lui enregistrer une chanson tirée de l'un de ces fameux films.
Zen. On respire. On dit pas "NAAAAAAAAAAAAAAAAAAAON", à la place on demande gentiment aux lecteurs de son blog "Que faire ?!?", et si, dans le pire des cas, personne n'a sous la main une version instrumentale d'une quelconque de ces foutues chansons.

Faut l'aimer la Hollande.

Dimanche 28 octobre 2007 à 0:28

Oui, on peut dire que j'ai été malade. Et à vrai dire, je ne suis pas sûre que cela soit totalement passé. Mais je continue, j'avance. On se doit bien ça.
Que les inquiets se rassurent vite : je n'envisage absolument pas la fermeture de ce blog.
Du moins... Pas avant son deuxième anniversaire ;)
Je profite de ce petit billet tardif pour féliciter (une nouvelle) fois, cette chère Kadja qui est aujourd'hui une mère et une tante comblée. Et, sans subtilité aucune, je lui /vous conseille ce site : Maman au secours ! qui narre avec un humour sans faille les joies de la maternité !

Samedi 27 octobre 2007 à 18:37

Le portable qui vibre, un message : un coup au coeur.
Ça n'est rien, le baby-sitting que je pensais faire hier c'est bien ce soir à 20h45, avant c'est 20h, mais bon.
J'avais déjà en tête la phrase à dire. J'avais déjà à l'esprit tous les problèmes qui pouvaient survenir.
On sonne. Une fois. Je suis dans ma chambre. Pas grave. Deux fois. Je dévale les escaliers.
C'est impossible. Non ça n'est pas possible !
Non, ça n'était pas possible...
Je tourne distraitement les pages de mon livre jusqu'à tomber sur un ticket d'embarquement. Au nom de H.B. C'est la meilleure.
Et je ne parviens pas à me l'ôter de la tête. Pourtant je n'ai pas la sensation d'avoir grand chose à y mettre, quelques miettes ramassées ici et là.
Boire jusqu'à m'en désenivrer.


Samedi 27 octobre 2007 à 16:11

Rien. Personne.

Là mec tu t'es lamentablement planté. Je ne suis pas de celles qui attendent. Ou je ne le suis plus.
Il caille sur ce parking alors il faut vraiment pas rêver. Ni toi ni moi.
Je m'éloigne d'un pas rapide de la place du village, mes talons claquent et résonnent dans les rues vides, éclairées d'un soleil froid.
Il n'y a pas eu l'ombre d'une hésitation, d'un regret, comme, si j'avais toujours su ce qui allait arriver.
Je repense à ce songe brumeux, où j'écrivais qu'au contraire je t'avais attendu, et que tu t'étais dépêché d'arriver. Je prophète l'inverse de ce qui m'arrive. Et pourtant je n'ai pas réussi à achever mon espoir.
Je ne suis pas sous une emprise, encore moins la tienne. On ne m'influence pas : c'est cela qui t'attire et t'effraie à la fois.
Sur la porte du presbytère il y a un post-it, où l'on trouve écrit, au gros feutre violet, d'une main d'enfant : "on doi aitre amis".
Paraît que ça n'est pas l'orthographe qui compte.

Jeudi 25 octobre 2007 à 21:38

En fait j'aimerais aller la voir samedi et lui souhaiter un bon anniversaire, tout simplement.
Comme si nous nous étions quittées peu après le voyage en Angleterre, ce fameux voyage en Angleterre, comme si nous étions en octobre 2003. Ou même 2005.
C'est utopique, je le sais bien : trois années ont passées depuis, et si nous parvenions à nous retrouver, rien ne dit quelque chose puisse encore nous unir. Exceptés ces vieux souvenirs.
Il faisait froid en Angleterre. Et sans avoir rien prévu nous sommes restées ensemble, comme cela n'était pas censé se faire. L'aquarium, la place, le bus, la maison. Le soir avec Adeline, la brosse à cheveux qui s'éclate contre le mur, les oublis de serviettes dans la salle de bain, la longue nuit emplie de discussions.
Nous étions toutes plus ou moins amoureuses de Kevin, ce Kévin Brousse. Celui qui est parti à Nantes. Je crois que je n'ai jamais autant envoyé de sms que cette année là, vers deux SFR en plus de tout. Vraiment c'était génial.
Le bowling en mars... Inoubliable ce bowling. Avec cet intêret pour les poissons avant de partir, c'est qu'ils étaient fascinants ces animaux là.
Vers la fin ce furent les jeux européens, James Bond... Nous nous sommes quittés ainsi, sur une dernière plaisanterie, sur une dernière emmerde qu'on voulait bien prendre. Il n'y a pas eu de vrais adieux. Il est parti, c'est tout.
Et deux ans plus tard c'est elle qui partait. Parce qu'elle n'a plus voulu y croire, du moins c'est ce que je pense.
On en a jamais parlé non plus.
Encore aujourd'hui j'ai des sensations bizarres lorsque je veux me souvenir de cette époque. Mais une fois que je commence, je ne m'arrête plus.
Les cadeaux de Noël, d'anniversaires, ma fête, la neige, Linda que j'ai enfermé dehors, sa soeur, les Sims, le judo, halloween et Mélodie quoi. Il y a des choses contre lesquelles on ne peut rien.
On est tellement stupide, et maintenant on ne peut plus rien faire.

Jeudi 25 octobre 2007 à 21:22

S'endormir avec Radiohead.
Se réveiller avec Radiohead.
Se coucher à minuit.
Se réveiller à cinq heures.
Monter les escaliers à cloche-pied.
Rire toute seule le soir.
Rire toute seule la nuit.
Rire toute seule le matin.
Attendre et craindre les vacances tout à la fois.
Avoir des idées plein la tête.

Même que je suis dans le journal. Je vous jure que ça commence à me lasser.

Mercredi 24 octobre 2007 à 23:42

Depuis Sac.a.mots.

On en demande pas beaucoup... Par contre je propose de se côtiser pour lui offrir un micro de meilleure qualité. Et aux mauvaises langues qui viendront me dire que j'aime plus le physique du jeune homme (qui, je ne le nie pas, est très à mon goût) que sa voix, je dirai simplement que : j'ai entendu avant de voir !! Na ! D'abord. Très simplement quoi.
Et même si ça n'est pas parfait, j'aime, voilà tout. Alors pourquoi pas.



Mercredi 24 octobre 2007 à 22:52

De toutes manières il y aura toujours une belle connerie pour en rattraper une autre.
Sur son visage il y a un air réjoui qui me dérange, c'est bête, je sais pourtant à quoi m'en tenir. Mais bon on ne peut pas refaire le monde avec quelques bons sentiments posés ici et là.
Souffler un grand coup et tout reprendre à zéro.
Besoin de se défouler. Même pas. Être fatiguée, encore, toujours.
Pas envie de faire l'étalage de sentiments, de faire dans un lyrisme exagéré. Se surprendre sans le deviner.

Merci, connard.


Mercredi 24 octobre 2007 à 15:51


Juste un pas à faire. Je pose un pied. L'autre. J'y suis. Suis-je bien installée? Oui, je crois. Plume.
Ceci est le 1300 ème article de Mymy. C'est qu'elle écrit beaucoup cette Mademoiselle. Avec sa voix et les patineurs. Son mystère. Sa facilité à cerner les gens. Surtout son coeur.

Peur des gens? Non, peur de trop les aimer. C'est bizarre: j'en conviens.

Dis, Mymy, tu as dis un jour:
"Notre monde n'est plus fait de certitudes mais de doutes. Enfin, je crois. Pour le mien j'en suis persuadée, ça doit venir de là. Peut-être bien."

Alors tu sais, tu as l'art des phrases, celles qui nous aident plus que tu ne le crois. Tu sublimes. Comme une étoile, oui. Tu brilles, et on aime ça.
Je crois qu'on t'aime, aussi.
Alors, monte, monte, vas-y, nous ne te retiendrons pas: on te hissera au sommet. Mais une fois là-haut, dis, tu penseras à nous, un peu?

Mardi 23 octobre 2007 à 22:30

"Ciao bella"...

C'est facile à dire quand on le pense. Faut-il encore le penser. C'est une autre paire de manches. Les adieux s'éloignent de plus en plus, et les derniers sourires deviennent flous alors que les premiers ont depuis longtemps été gagnés par la nuit. C'est ainsi que les choses sont faites. Pourquoi chercher à faire autrement ? Au nom de quoi ? Du bonheur ? Même lui, cet absent de toujours, ce fantôme d'espoir, avait oublié de renouveler son abonnement par chez moi.
J'ai descendu mon paradis pour le rendre accessible. A vrai dire il s'est carrément cassé la gueule, il a loupé plusieurs marches.
Et alors ? Ca dérange quelqu'un ?

Mardi 23 octobre 2007 à 22:08

 
Ca fait maintenant plus d'un an qu'on me parle du "mystère Mymy", mais je ne tiens pas à le cultiver ce fichu mystère !
Alors voilà, un nouvel article de questions/réponses. On en a parfois besoin...



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