Vendredi 5 octobre 2007 à 21:09

Putain de bordel de merde. Non je ne suis pas énervée. Ou si peu. Jonathan aura à peine tenu compagnie à une fille légèrement violente durant une heure et demi... Après je me suis arrangée.
Mais c'est pas possible ce mec (pas Jonathan, voyons, il faut suivre) m'aura fait schmir jusqu'au bout. J'ai choisi un texte qui était tragique et bien sûr tout le monde à fait du comique, et bien sûr j'ai divisé le jury...
Bon, en même temps je fais mon mea culpa, le monologue du Messager dans Antigone ça n'est pas beaucoup plus joyeux.
Maintenant c'est donc le monologue de l'Avare que je dois apprendre. Ou pas. J'ignore si je vais me présenter à la seconde audition.
Et ça doit être mon côté masochiste qui m'a poussé à donner mon bras à Thomas quand il a eu besoin de frapper quelque chose. Ca a fait un peu peur à ce cher M. L. mais je pensais pas à ce point, nous sommes comme ça, que voulez-vous.
Le bras justement est un peu endolori, mais surtout gonflé ; j'aurai un beau bleu demain.
Pas grave, j'ai pris cette habitude avec François.
Et puis je n'aurais pas accepté si je n'avais pas été moi aussi sur le point de coller mon poing dans un mur.
Autant se bousiller une partie de l'épaule droite en aidant un ami plutôt que de s'exploser les jointures ce qui aurait été, somme toute, très égoïste.

Demain j'ai SVT et maths. Je n'ai pas parlé à Martin.
La vie est un peu moins belle ce soir.

Jeudi 4 octobre 2007 à 22:39

4, 3, 2, 1... Ca c'est fait !
Le grand plongeon. Actuellement je suis encore en pleine chute et donc incapable de vous dire si l'eau est délicieusement glacée ou s'il caille réellement.
Demain est un autre jour après tout. Et ce soir je n'ai absolument rien foutu... Mis à part que.
[...]


Et chaque soir alors qu'elle allait se coucher, elle prenait sur son étagère une grande fleur en tissu, blanche et noire. Elle la fixait quelques instants et se souvenait que cela valait encore la peine d'être quelqu'un, juste parce qu'il y aurait toujours quelqu'un d'autre.
De courts instants qui faisaient la différence, des sourires échangés plus que des regards, un soir, en croisant un bus, s'asseoir sur un banc en tournant le dos aux autres, "Un petit coin de paradis, pour un coin de parapluie", se casser la gueule du banc, aussi, éventuellement.
Se casser la la gueule de la chaise du bureau, au soir, parce qu'on a sa mère dans le dos et son frère sur. Rougir de honte, un peu, devant une webcam qui retransmet des images à quelques 320 kilomètres de là, envoyer des sms, en recevoir. Se souvenir d'une course à travers la cour, les taillons aiguilles à la main, courant sur le basalte chaud et parsemé de cailloux.
Enfin, un ami qui remet correctement une fleur sur mon front. La fleur en tissu.

Jeudi 4 octobre 2007 à 20:46

Sweet dreams, sweet dreams...
Il est marrant lui avec ses sweet dreams.
Parce que c'est seulement possible, concevable de faire des dreams qui ne sont pas sweet après ça ?
J'ai pas trouvé la méthode moi alors. Oh, ne vous précipitez pas pour me l'écrire. Ca me convient parfaitement. Oui, parfaitement.




Dites-moi si la vidéo bug...
Parce qu'il se la pète peut-être un peu sur la photo de son site, mais franchement il le mérite !

Mercredi 3 octobre 2007 à 21:57

 Malheureux peut-être l'homme, mais heureux l'artiste que le désir déchire!
   Je brûle de peindre celle qui m'est apparue si rarement et qui a fui si vite, comme une belle chose regrettable derrière le voyageur emporté dans la nuit. Comme il y a longtemps déjà qu'elle a disparu!
   Elle est belle, et plus que belle; elle est surprenante. En elle le noir abonde: et tout ce qu'elle inspire est nocturne et profond. Ses yeux sont deux antres où scintille vaguement le mystère, et son regard illumine comme l'éclair: c'est une explosion dans les ténèbres.
   Je la comparerais à un soleil noir, si l'on pouvait concevoir un astre noir versant la lumière et le bonheur. Mais elle fait plus volontiers penser à la lune, qui sans doute l'a marquée de sa redoutable influence; non pas la lune blanche des idylles, qui ressemble à une froide mariée, mais la lune sinistre et enivrante, suspendue au fond d'une nuit orageuse et bousculée par les nuées qui courent; non pas la lune paisible et discrète visitant le sommeil des hommes purs, mais la lune arrachée du ciel, vaincue et révoltée, que les Sorcières thessaliennes contraignent durement à danser sur l'herbe terrifiée!
   Dans son petit front habitent la volonté tenace et l'amour de la proie. Cependant, au bas de ce visage inquiétant, où des narines mobiles aspirent l'inconnu et l'impossible, éclate, avec une grâce inexprimable, le rire d'une grande bouche, rouge et blanche, et délicieuse, qui fait rêver au miracle d'une superbe fleur éclose dans un terrain volcanique.
   Il y a des femmes qui inspirent l'envie de les vaincre et de jouir d'elles; mais celle-ci donne le désir de mourir lentement sous son regard.

Charles Baudelaire, le Spleen de Paris.

Mercredi 3 octobre 2007 à 14:55

L'ignorance me fait peur. Alors que fondamentalement, le savoir mort ou savoir que je n'aurais plus jamais de ses nouvelles cela revient au même. Mais voilà, non. Alors je me suis dépêchée de chercher dans google, quelque chose, quelqu'un dont j'ignorais tout. Juste pour savoir que ça n'était pas lui.
Et là, le comble du bonheur : j'avais oublié le nom de la ville.
L'oubli ça marche.

Et il n'y aura pas une explication sur cet article. On m'a laissé un message parlant d'un conseil, "écrire chaque jour", alors j'applique.

Mardi 2 octobre 2007 à 21:51

"Derrière ton masque tu ne laisses rien paraître...
Sur ton visage de ce qui t'affecte..."

[Merci J-D pour la musique hein]

Elle était intimidée. Sans savoir pourquoi, mais elle ne pouvait pas s'en empêcher. Exactement comme une petite fille qui se sent coupable, elle est persuadée d'avoir fait quelque chose de mal alors qu'elle n'a rien fait. C'est fantastique cette faculté, ce défaut là. Beaucoup en auraient besoin je crois.
Moi je souris et je la regarde avançer à petits pas, timidement. Dire que je la connais enragée, exubérante et pleine de vie, débordante de partout quoi. Le contraste est saisissant.
Est-ce seulement la même personne ? Lorsque de quelque chose se casse dans sa démarche, un phénomène identique se produit dans son esprit, et elle devient quelqu'un d'autre. Aucune transition.
Schizophrénie ?
Et les pages du cahier s'arrachent...

Mardi 2 octobre 2007 à 14:32

Tu étais obligé de partir ? Je ne pense pas.
Trente secondes. Il aurait fallu attendre trente secondes. C'est pas grand-chose trente secondes, le temps de presque rien. Mais voilà, c'est le « presque » qui est ici important, parce que ce presque rien là aurait fait beaucoup pour moi. Comme quoi
En même temps je crois que j'ai aussi un peu merdé, j'ai hésité, pire, peut-être que j'ai carrément  ralenti. La prochaine fois on les aura nos trente secondes.
Tu ne seras pas en retard, puisque, de toutes façons, j'aurais trente et une secondes d'avance.

 

Lundi 1er octobre 2007 à 22:32

Nan mais ça va en fait. Faut pas croire. Enfin. J'en sais trop rien. C'est inquiétant ça ?
Bon, si vous avez envie de prendre le train pour venir me consoler je ne vais pas vous dire non tout de même, vous serez toujours acceuillis à bras ouverts. Mais j'ai pas l'air d'une fille maniaco-dépressive dans la vie de tous les jours. Je ne pense pas l'être non plus.
Ca va.
J'ai des amis. Même si on a parfois des petits problèmes de compréhension (dernier en date avec Simon).
Et puis parmis ces amis j'ai une cousine qui assure plus qu'elle ne le croit encore.
Et une fille géniale qui me révèle mes pseudos futures conquêtes amoureuses.
Sans oublier celles qui sont là depuis longtemps comme Lucie et Adeline... Bien que le temps qui passe semble vouloir nous séparer, pour l'instant ça ne marche pas.
Y'a aussi ceux venus des blogs. Là je ne liste pas. Vous êtes trop nombreux. Et pourtant tellement exceptionnels à mes yeux de l'un à l'autre.
Martin est décidément un mec capable des plus grands exploits : hier il m'a fait comprendre mon problème, celui que je n'arrive pas à vous expliquer ici et maintenant. Mais bon, sa phrase était dans un anglais d'horreur et j'ai la flemme d'aller fouiller mes archives. Je m'en fous il a terminé comme ça (k)(k)(l)(l).
Tiens même que c'est un régal d'avoir toujours ma musique à portée de mains.
Par contre les auditions pour le théatre ça merde un peu. Alors on a tout remis à zéro, et bientôt un nouveau monologue, imposé, le même pour tous, à apprendre. Celui là je vais le travailler. Promis.
J'ai dit ça aussi pour ma revue de presse. Au final j'ai eu un 20 en ayant relu l'article en question trois fois.
Idem concernant des notes d'interros en anglais, en svt et en éco. J'en suis venue à m'insupporter.
Balèze à ce niveau là, il faut le dire.
Les cours d'espagnol eux ne changent pas, c'est la cata et je vais sûrement prendre rendez-vous avec ma prof, je peux pas progresser dans une ambiance pareille. Alors que, vous savez quoi ? Dans un peu plus d'un an je passerai le concour de Sciences Po Lille si les choses se déroulent comme c'est prévu. Wouah.
J'aime pas le "Elle". On ne sait pas qui elle est, donc on peut se l'approprier.
Adeline tu avais tort : avec lui y'a pas de doute et ça fait du bien.

Lundi 1er octobre 2007 à 19:16

Partie 3 : Clémence.

Elle ne se réveillait pas à cause de Patrick qui était en train de monter la tente pour les trente ans de mariage de ses parents, de toutes manières ses coups de marteau ne résonneront plus jamais, même là-bas. Ce n'était pas non plus Gauthier, qui avait promis de venir, et qui hurlait pour la faire descendre sa chambre.
Non, du tout. Aujourd'hui elle habitait un petit studio au-dessus de l'immense appartement de sa soeur. Et oui, ça allait. Depuis maintenant trois mois elle avait trouvé refuge là où elle n'avait jamais pensé à le chercher. En somme elle n'avait pas à se plaindre.
Se lever, enfiler quelque chose de "convenable", comme on lui avait appris, et être une bonne assistante. Clémence avait l'impression que ce qu'elle ferait durant les prochaines 24 heures se répètera inlassablement durant un minimum d'une dizaine d'années.

"Je ne suis pas en train de m'enfermer. Je suis une grande fille."

Ah si, il faut y croire.


 **

Partie 2 : Thomas. (à voir pour le prénom)
Partie 1 : Marie.

Ceci est mon 1249 article, faites les comptes et souvenez-vous de la catégorie "Retour :"

Dimanche 30 septembre 2007 à 21:26

La musique sublime la poésie
ou

la poésie sublime la musique ?




Pour changer, ma mère et moi ne sommes pas d'accord. Le seul problème c'est que je suis censée savoir ce que je dis dans cette putain d'anthologie !

Dimanche 30 septembre 2007 à 18:53

Je suis sortie. Seulement quelques instants. J'aimerai partir. Et voir un peu tout ce monde, qui me paraît si banale nuit. Le calme. Faire un bruit énorme en restant parfaitement silencieuse. Une montée d'adrénaline. Un bruissement, un cri d'oiseau.  Un réverbère qui fait passer sa lumière jaune à travers les branchages. Une couleur qui en reflète l'absence. J'y suis. J'ai toute la palette de nuances. Une respiration lente. C'est donc cela. L'envie de me poser. Et d'admirer encore une fois la première découverte. De me poser là. M'asseoir ou rester debout. Arrêter la course de ma vie. M'empêcher de partir en tout sens pour juste contempler ce que j'aime.

Je ne le fait pas. Je serai dérangée. Le risque est grand. Les imbéciles heureux qui reviennent de leur périple urbain, et Elle qui est couchée dans son lit parce qu'elle n'a plus la force de se battre même pour nous.

Maintenant je suis là. A nouveau. Pas le courage de braver les interdits. Pas entièrement l'envie non plus. Trop à perdre. Dès que je serai enfin seule. Véritablement seule. Dans ces moments il n'y que moi. Quoique, j'ai songé à un invité.

Sa chanson. Pause.
Comprendre, c'était le plus important jusqu'à aujourd'hui. A présent je sais que mon intuition à toujours été la bonne, cela ne change rien.

Il est tard pour moi. Je ne suis qu'une pâle copie de ce que dois être. Je passe en accélèré, on tente probablement d'écourter le massacre.
Les minutes passent vite, et elles me rapprochent toujours un peu plus de ce futur improbable que j'aime inventer.

21:30. J'aurai tendance à croire qu'il est plus de minuit. Drôle de soirée. Qui n'en était alors pas encore une.



(cf : le quatre centième)

Samedi 29 septembre 2007 à 20:49

Je crois que je n'ai juste plus envie d'écrire.

Samedi 29 septembre 2007 à 18:14

Je tremble encore un peu lorsque j'insère la clé usb dans le port de l'ordinateur famillial. Même si en réalité je ne l'ai pas encore fait, je sais que ça va être comme ça. Pourtant il faudra bien passer par là.
Je crois que je ne finirai jamais "Mademoiselle...", plus maintenant. Tu dois te réjouir. Il le faut.

Vendredi 28 septembre 2007 à 19:05

C'était une joie secrète, qu'elle gardait pour les jours de pluie, qu'elle ne regardait que rarement ; dans ces moments où seul ce recoin de coeur pouvait lui faire esquisser un sourire. C'était si beau qu'elle craignait de l'user avec le temps, qu'il perde de la force, son souvenir.
En réalité elle voulait aussi le préserver d'elle-même, en le conservant ainsi elle avait conscience de contribuer à la création d'un rôle fait sur mesure pour lui, d'un rôle d'exception.
Comme la belle nappe blanche bordée de rouge que sa famille ne sortait qu'à l'occasion des fêtes de Noël, et il semblait que d'année en année le blanc n'avait jamais été si éclatant, le rouge si vif.
Il était sa nappe de fête.
Quoi ?
Ah... Contrairement aux apparences, aujourd'hui il ne pleut pas.

Jeudi 27 septembre 2007 à 21:51

Et je n'ai pas tenu ce putain de texte : je me suis laissée submerger par mon émotion. Alors j'ai continué, j'ai parlé, encore un peu, j'en ai rajouté, j'ai terminé, posé le micro et je suis allée le mettre à la poubelle, le texte. C'est fini cette fois ?*

 

Elle tournait, et elle tournait, on ne parvenait plus à distinguer clairement la jeune fille du tissu, de cette longue écharpe qui dansait avec elle dans un tourbillon de couleurs vives.

Personne n'oserait aller l'arrêter. Ca n'est pas concevable, juste parce que personne n'y trouverait un quelconque intérêt. C'est tellement simple et tellement beau de pouvoir stopper un instant nos vie pour la regarder s'envoler en gardant les pieds sur terre.

La poussière s'élève et l'entoure d'un halo sale et qui nous l'atténue quelque peu.

Le monde est suspendu à ses bras qui se prolongent dans cette simple étole rouge, dans ses hanches qui résonnent d'appels si profonds qu'ils vibrent plus qu'ils n'émettent un son, dans ses jambes qui se contorsionnent sans contrainte et dans ses pieds, qui martèlent la terre, la frappent, la font hurler de douleur et de joie. Il semblerait qu'elle danse.

Mercredi 26 septembre 2007 à 22:08

Ta gueule c'est du jazz. La respiration qui s'emballe et les muscles qui échappent à tout contrôle. Est-ce l'humiliation ou le coup qui est le plus douloureux ? Ferme les yeux. Écoute. C'est se calmer, sans pouvoir se défouler. Reprendre à zéro, une fois de plus, on ne peut pas progresser. L'impression de perdre peu à peu ce qui fait une vie. Et le pire, c'est que presque rien n'a changé. Éteindre l'ordinateur en larmes un soir de plus. Remettre à plus tard ce qui aurait dû être fait. J'ai perdu presque 3 kilos. C'est jamais quand ça nous réjouit que ça arrive. Mon orgeuil aujourd'hui se résume au chiffre 6. C'est un poison. Et je ne peux pas tout m'imputer. Je gonfle la poitrine mais n'est pas vide d'air à l'instant présent ? J'aimerais partir. Me réfugier. Ne pas remettre à demain au final, ce serait prendre le risque de retarder mon départ.
Dire que parfois j'en viens à me demander pourquoi les gens sont si compatissants avec moi.
Détruire ce qui me tombe sous la main, et pleurer de tout mon saoul.

Mercredi 26 septembre 2007 à 20:51

Ça passera, comme les choses que l'on osent pas faire : elles passent et on finit par les oublier.
Sur un plus ou moins long terme. Après on ne dépend que de soi-même, si on est chanceux.
La fille qui est en train de lire, assise seule à l'avant du bus, elle a une histoire, mais qui le croirait en la voyant ainsi ? Elle n'est ce qu'elle fait, en l'occurrence pas grand chose pour le monde extérieur. Peu importe. Il n'est pas important. Si vous vous avancez pour engager la conversation vous augmenterez vos chances de la connaître. Enfin, chance, ça aussi c'est relatif. Rien n'est sûr ou définitif en réalité. On reprendre ce qu'on a donné à chaque instant et personne n'y trouve rien à redire. Les enfants ne sont plus aussi important qu'auparavant et c'est peut-être en ça que l'on voit la véritable décadences de nos peuples. C'est possible. Les apparences ne sont plus seulement trompeuses : leur importance est devenue déterminante et sans cesse mouvement d'une manière quasi simultanée. Comment alors s'en sortir ?
Notre monde n'est plus fait de certitudes mais de doutes. Enfin, je crois.
Pour le mien j'en suis persuadée, ça doit venir de là. Peut-être bien.

Mardi 25 septembre 2007 à 22:26


Il y a eu le 22. Les invités, les fleurs, les tenues classes, la mairie et les alliances échangées. Ailleurs, il restait une fille, celle qu'on (il) avait pas invitée puisque elle ne pourrait pas venir. Ce serait trop douloureux mais surtout trop dangereux. Il avait été fait en cette belle après-midi de septembre une impressionnante consommation de chewing-gum à la cerise. Et peut-être parce qu'il s'était souvenu de leur dernière entrevue, il lui a envoyé un sms, à 18heures, juste avant le gâteau quoi. Quel gentleman. Et elle était une fille trop bien pour aller piquer un scandale au milieu d'une fête, trop bien pour remuer le couteau dans une plaie autre que la sienne, trop bien pour être vraiment heureuse je présume.

Mardi 25 septembre 2007 à 21:55

Trois lettres gravées sur une table dans la salle qui sert désormais aux maths. Souvenir de troisième, souvenir d'une vie qui n'existe plus. Je n'ai pas réussi à les détruire. Les lettres ? Aussi. J'ai caché. Et il se demandait d'où venait mon air triste "Mais non tout va bien !" tout va toujours. Là n'est pas le problème. Je ne me laisse pas déborder, c'est juste que rien n'est plus pareil.
Mais je sais que je peux encore me réfugier chez lui, aller chercher un regard, un sourire, m'asseoir, être protégée et ne plus plenser. Je le peux. Comme je le pouvais. Comme je ne l'ai jamais fait. Faut-il être bête. Ce sont trois lettres, gravées dans le bois. Sur le côté de la table les plaques se barrent. On les aide et il en va de même avec moi.

Je ne sais pas pourquoi ça ici.
Par contre, je ne suis absolument pas une fille frustrée. Enfin, pas sous cet angle.


Lundi 24 septembre 2007 à 21:19

"Tous les jours moi je me répète que l'on avait rien à faire ensemble mais rien n'y fait alors dis moi toi, à force tu as fini par t'en persuader ?"

Franchement ?

Non.

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