Mardi 23 octobre 2007 à 21:23

Il n'y a pas de cigarettes dans le cendrier. Il n'y a même pas de cendrier.
L'hiver s'avance et il faut veiller à fermer correctement les portes et la moindre interstice ; pour ne pas laisser le vent s'engouffrer, parce que maintenant le matin est synonyme de gelées.
Les livres sont recouverts de poussière et l'espace se résume en un bordel monstre.
Au milieu des affaires éparpillées sur le sol se perdent quelques souvenirs : des chansons, des mots, des lettres, longues ou pas, des chemises... Des morceaux de tissus qui prennent bien trop de place par rapport à leur importance. Mais bon, ça occupe le vide. Qui n'en est pas vraiment un... C'est compliqué en fait. C'est vide de vie. Chaque verbe se retrouver conjugué au passé, sauf celui ci : prendre.
"Il y a des morceaux de tissus qui prennent bien trop de place par rapport à leur importance." Rajoutons le verbe avoir, pour ne pas être de mauvaise foi.
Et puis, aussi, dans un coin, ou l'oublierait presque, il y a une fille. Pas une fille extraordinaire. Pas un canon de beauté. Pas une intelligence supérieure. Rien qu'une fille. Pas l'une que l'on remarque quoi.
Rien que. Si seulement vous saviez tout... Vous la trouveriez  exceptionnelle par sa simple présence.



Mardi 23 octobre 2007 à 20:19

Et moi à cette heure là je dormais déjà. Du sommeil lourd de ceux qui n'ont plus envie.
C'est s'abandonner, lâcher ce qu'on ne tient déjà plus. Je ne sais pas si cela rime à quelchose à vrai dire. On s'en veut alors de ne pas réussir à vivre comme auparavant, on s'en veut de ne pas retrouver ses habitudes. Elles se sont fait la malle, le reste avec elles.
En fait, je crois que le sommeil sert juste à mettre la machine en veille, et le faire de plus en plus souvent prouve peut-être qu'on va bientôt l'éteindre pour de bon.
Plus de sensations, il ne fait plus chaud, il ne fait plus froid et c'est l'insensibilité qui prend ses quartiers.
Subvenir à soi-même. C'est un beau concept. Quelque peu utopique voilà tout.
Au final on ne se subvient pas, on survit à cause d'un connard d'instinct qui après des siècles d'évolution a trouvé le moyen de rester incrusté dans nos gènes.
J'attends toujours le court-circuit.

Lundi 22 octobre 2007 à 21:53

Quelques frissons le long de l'échine. Rien de plus. Rien de moins. Et les couvertures qui se sont cassées la gueule du lit.
La sonnerie du téléphone. Non, je ne veux pas. La main qui s'agite sur la commode. Un bruit sourd. Je crois dans mes pensées embrumées que ce sont mes lunettes. Connard de portable. Les feuillets sont en bordel sur mon lit et il y doit y avoir deux trois stylos avec.
Je confirme ; je sens de l'encre, froide sur le bout de mon index. S'il y avait encore besoin d'une quelconque confirmation : je hais le matin. Surtout à cinq heures.
Putain de téléphone portable...


Quelqu'un veut faire ma rédaction d'espagnol ?
Ou ma courbe de maths ?
Mon exposé de Sciences Politiques peut-être ?
Puah. Bande d'égoïstes !


Lundi 22 octobre 2007 à 19:07

- Je ne comprends rien à rien... J'essaye pourtant, tu le sais bien. Mais là !
- Oui, je n'ai pas tout compris non plus.
- Dans ce cas là, pourquoi le laisses-tu partir ? T'es incompréhensible comme fille.
- Ou presque. ET puis, je ne le laisse pas partir : elles l'emmènent avec elles.
- Lui... Non ?
- Pas à la base.
- Mais cours alors !! Dégrouille d'aller lui parler, lui expliquer !
- J'ai rien à dire.
- Tu vas trouver une excuse, quelque chose, un moyen de t'en sortir, de rester à ses côtés.
-C'est pourquoi je suis toujours là. Je me suis dit que "rester à ses côtés" n'est peut-être pas à un moyen de m'en sortir.
- Je ne vois pas où tu veux en venir exactement.
- REster près de lui n'a rien apporté de bon à ma vie.
- Tu te fous de moi ?!?! C'est de l'auto-persuasion ça ! Ces moments avec lui sont d'après toi-même les meilleurs de ta vie.
- Je sais. Cela reste un problème. Mais je suis capable de l'oublier, ou du moins de faire semblant.
- Tu es folle. Le jeu en valait-il vraiment la chandelle ?
- Eh, c'est là le départ de toutes choses avec moi ! Quant au jeu, il est la chandelle.

Dimanche 21 octobre 2007 à 20:24

Je ne trouve pas toujours la réalisation belle, mais faut admettre que c'est quelque chose...
Merci à Adeline pour la découverte.



Dimanche 21 octobre 2007 à 19:25

- Alexie, dis-moi, t'avais quel âge la première fois ?

Alexie releva la tête de son bouquin et posa son regard sur la jeune femme, son regard, pas besoin de savoir autre chose.

- 23 ans.

Sa "compagne" réprima un petit cri de surprise. C'était si tardif ! Elle s'attendait à tout sauf à ça, comme toujours. En fait elle devrait cesser d'attendre ; ce serait un formidable gain de temps.  Et dans leur métier le temps est bien la seule chose qui compte réellement.

En attendant Marine n'a pas réussi à ôter de son visage la stupéfaction qui s'y était installée après cette annonce.
Comment était-ce possible ? Il y a deux ans... Seulement deux ans.
 Et pourtant elle avait déjà tant d'expérience, de résolution et de révolte. Elle avait sûrement enchaîné ensuite. Pour sa part, c'était il y a de cela un an et demi, un écart si faible entre leur première fois lui semblait extraordinaire.
Désormais elle lui apprenait. Alors que cela aurait très bien pu être l'inverse. Ou presque.


Dimanche 21 octobre 2007 à 17:21

Lire du Daniel Pennac.
Rêver des uns, des autres.
Rêver pour les uns, pour les autres.
Et avoir deux textes  à écrire.
Mais deux textes qui m'enserrent le coeur.
Trouver le chargeur de mon appareil photo.
Ça urge. C'est fait. Et de l'encre violette sur les doigts.
Les bracelets d'or fatigué qui tintent.



Le passé : XII, arrêt, travail sur soir, méditation, progrès imposé par la douleur.
Le présent : I, commencement, tout peut se faire, astuce, homme destiné à s'élever, désir.
Futur : action dans le monde, voyage, talent, conquête, artiste à succès.

J'aime mon tarot. Et si quelqu'un devine quelle question a été posée, je promets de finir de me donner la réponse.

Samedi 20 octobre 2007 à 16:41

Une épuration. Un grand coup d'instinct et je suis de retour.
Nan mais je voulais juste vous prévenir, histoire de vous éviter un choc post-traumatique. J'ai toujours adoré dire ça, faut pas chercher pourquoi.
Et je dois absolument vous écrire qui me trotte dans la tête depuis le mois de juin. Après la noire et blanche. Si si. Et puis celui que j'ai en tête.

Surtout : j'ai pu trouver (enfin !) le bouquin d'Anne-So. Si vous aimez le genre de "Blonde Attitude", "Le Diable S'habille En Prada" "Ce crétin de Prince Charmant" "People or Not People" pour vous divertir : je ne peux que vous conseiller. Parlant de la blogosphère avec la vivacité qui caractérise la plume de notre chère Anne-So et son humour qui touche juste, je ne peux qu'aimer. Parce que voilà, où s'arrête le blog ? Où s'arrête notre vie ?

Ca me donne envie de balancer une info dont vous n'avez sûrement que faire et qui n'a d'ailleurs rien à faire ici, là, maintenant. Mais j'ai envie de faire, peut-être dans un an ou deux, mon anniversaire entre blogueurs. Ca me travaille depuis longtemps et avec ce que va faire Romain... Bref.



Samedi 20 octobre 2007 à 14:13

Par metro-boulot-dodo le Samedi 20 Octobre 2007 à 14:10
je passe par ici
a vrai dire je n' y avais jamais était comme si on m'a poussé a venir
mais je suis venu de mon plein grès, et je ne men veux pas
au contraite, je suis ravi, tu trouve les bon mot et tu les accorde aux autre comme on accorde un coeur a un coeur pr appeler sa de lamour, comme pour faire de ce qui es banale kelke chose de splendide. alors a vrai dire je suis pa très doué pr sa
mais je vous souhaite, vous mademoiselle, une bonne continuation


... Merci...

Et je me trouve tellement con à ne pas savoir quoi dire d'autre.

Vendredi 19 octobre 2007 à 18:20

Le téléphone sonne. Une voix enjouée à l'autre bout du fil. Si je me souviens pour demain ? Oui, parfaitement. Tu viens me chercher à 19 heures ? Ok c'est bon pour moi.

Je sens que les prochaines 24 heures vont être longues, longues et fatiguantes.
Un absent, un regard sciemment tourné vers le ciel, un silence...
Un vague regret qui se promène dans ma poitrine quand on me fait repenser à tout cela. Cependant, il s'estompe, de plus en plus, et je sais qu'un jour il n'en restera rien. Ou presque.
Il n'y a pas à chiquer : la vie continue. D'une drôle de manière certes, mais elle continue, c'est l'important.

Les mains sont froides, l'esprit flou et le coeur clairsemé : j'aime ma cohérence.

Jeudi 18 octobre 2007 à 22:27



Nous ne pouvions pas partir. Cela aurait été trop bête. Alors nous sommes restés, logique.
Et ce fut l'une de nos plus belles conneries.
Nous n'étions pas prêts à vivre ça. Mais d'un autre côté il nous semblait inacceptable qu'on nous le refuse. Toute la présomption de la jeunesse est là. C'est malheureux à voir et à dire à posteriori.
Nous ne comprenions pas le sens du mot "nous". A l'époque c'était juste nos cheveux emmêlés et nos corps enlacés dans une étreinte juste un peu plus qu'amicale. Notre histoire était la folie causée par la joie, l'adrénaline de l'effort. Rien de plus, rien de moins. Pourquoi les choses doivent-elles devenir si compliquées ?

Jeudi 18 octobre 2007 à 19:25

"Excellent début d'année !"

Bah putain j'en bave.
Pas forcément dans le sens auquel vous pensez immédiatement.

Mercredi 17 octobre 2007 à 21:50




Je devais le mettre et puis non, parce que voilà quoi... Je ne suis pas vache.

Sauf que voilà ce que m'envoie le Sieur peu après :




Sur ce il m'explique qu'ainsi il a de quoi riposter si je l'attaque. Mai-euh, même là il est gentil et me compliment. Bouh !

Il sera vraiment bien accueilli dans le Nord en tous les cas ! ; )

Et pour les jamais contents : en veux tu en voilà, une mini-photo de moi !

D'abord. Qui ose encore me demander si j'aime cowblog ! (roooh pas J-D non ! Faut arrêter là, il est timide !)

Mercredi 17 octobre 2007 à 17:31

3 BONNES RAISONS DE NE PAS DANSER LA TECKTONIC

Ou un nouveau fléau pour la France.

Qui n'a pas du tout pris une tournure politique au fil de mon délire.

 

1°) Entre les chinois, les hongrois et les belges ça donne presque envie de devenir xénophobe. Sans parler des torticolis (italiaaaaa ?).
Ou un contexte économique et international tendu.

 Ceci est un communiqué (presque) officiel du Ministère de la Santé, en partenariat avec le Ministère de la Jeunesse et des Sports.

 Avis à la population, alerte santé : un courant encore mystérieux à ce jour, en effet, nos sources ne sont pas formelles quant à sa provenance, (l'hypothèse la plus plausible reste celle d'une tentative d'invasion lancée par nos amis belges à travers ce courant, musical, vestimentaire, osons – ou pas – le mot : culturel) un courant nouveau donc, sévit.
En un mot, ce dit courant, a envahi nos boîtes de nuits, nos petites soirées entre amis, le cadre privé, les lieux d'enseignement supérieur, les lycées, les collèges, les écoles, les maternelles et semblerait-il même dans un regain de dynamisme les crèches (Mais non Mme Dupond ! Mon garçon n'a pas mis de poil à gratter dans le pull de votre fille, c'est cette nouvelle mode. La teche-tonique qu'ils appellent ça, la danse quoi.  Alalala ces jeunes, nous ne sommes déjà plus à jour, Véronique et Davina c'était autre chose tout de même . Ce qu'ils sont précoces ces bambins !).
Mais l'atrocité de cette « mode » vient des conséquences dramatiques qu'elle entraîne. En effet nos marchands de minerves n'ont pas un réel besoin de voir leur chiffre d'affaires augmenter en prévision des accidents se produisant lors des répétitions  et des spectacles de tecktonic.
Comme, pour ne citer qu'elle, la désormais tristement célèbre figure « je-me-prends-l'épaule-dans-la-tête-en-passant-sous-le-genou-et-même-pas-mal » dont l'équivalent traditionnel reste le hurlement d'un gamin/e (pas de sexisme entre nous) de 5 ans ayant la tête coincée dans les escaliers.
Il est donc demandé aux citoyens de notre belle nation de retourner aux activités qui ont fait sa gloire. A savoir actuellement le canevas et le tricot pour soutenir les efforts de notre secteur textile face à la concurrence chinoise.

 

PS : nous tenons à signaler que l'individu passant à la télé et gesticulant sans cesse, celui se tenant la plupart du temps à nos côtés, n'est pas un adepte de ce phénomène mais bien notre cher Président de la République. On t'aiiiime Nico !



2°) Ca coûte cher et c'est vilain pas beaaaaaau.
Ou les conséquences sur la vie quotidienne (en outre les relations humaines) et sur l'adaptation du paysage urbain.


Danser (ou gesticuler pour faire de) la tecktonik coûte cher ! Et oui, outre l'usure anormalement rapide des semelles de vos Converses et des manches de vos maillots qui ne sont pas préparées à subir de tels traumatismes. Il faudra compter sur bien d'autres traumatismes, justement.
En premier lieu, les vôtres, on ne s'improvise pas danseur et encore moins danseur de tecktonik (cf. partie n°1 et les risques d'une demande trop forte en matière de minerves et autres matériels thérapeutiques).
Mais aussi et c'est, plus préoccupant que ce qui pourrait vous arriver de pire (après tout c'est votre choix et je le respecte), les traumatismes infligés à votre famille qui va devoir trouver la force de garder une unité, des liens avec vous, alors que sa seule envie est de vous arrêter dans votre ascension auto (cf. parenthèse précédente) mais surtout destructrice.
Nous rappelons que les cendres de Pépé Jean sont toujours en liberté après la chute du « vase » et que le quartier respectera une minute de silence demain en mémoire de Minou, le chat de la voisine qui s'est malencontreusement approché de vous lors de vos répétitions.
Enfin, ayez une pensée pour les pauvres badauds à qui vous imposez des couleurs flashies, tiens en fait quand j'y pense Véronique et Davina auraient « kiffé ». Egalement de la partie, dommage pour ces passants qui n'avaient rien demandé à personne, des gens parfois étranges, des sociologues à tendance freudienne, des journalistes n'ayant rien d'autre à se mettre sous la dent, sans oublier une musique à faire se retourner Willem La Tortue dans sa tombe, qu'il n'a (malheureusement ? question d'appréciation personnelle) pas encore creusée.
En conclusion, c'est mauvais pour votre santé quand vous le faites, et par un système intéressant de causes à effets, les répercussions seront également mauvaises pour votre santé (on étrangle avec des fils de Mp3 vous savez) et vous coûteront donc cher en médicaments, comme elles coûteront cher à l'Etat en augmentant le trou de la Sécu et en placant le pouvoir politique dans une situation critique.

 

3°) C'est une question d'attitude (Christophe Maé décline toutes responsabilités quant à la rédaction de ce paragraphe).
Ou une analyse d'une intelligence supérieure du phénomène de masse.


Non mais tu n'es pas censé être un rebelle toi ?!? Tu n'aimes pas faire les choses comme les autres, tu peux le dire, maintenant on se connait. Mais si, ça commence à faire un bout de temps que je tente de te faire faire appréhender la portée qu'ont tes actes. Euh. Que je te « saoule » quoi.
Bref ; aujourd'hui tous les moutons de Panurge t'ont suivi il faut bien que tu trouves quelque chose d'autre !
Je ne sais pas encore mais j'y réfléchi.
Hum… En fait, j'envisage sérieusement, de t'exposer dans un prochain avis trois bonnes raisons de se mettre à la guinguette biélorusse.
Ah. Déjà fait ?
Bon. Sauter en remuant la tête. Déjà fait aussi ?
Oula, ça devient dur. Il y a du niveau.
T'habiller à la Titi avec une perruque façon Barbara Streisand.

Déjà fait ?!?



Mais nooon, tu n'es pas stupide. Voyons, enfin !



 

Tu le fais comment sinon le « Bêêêêê » ?

 

 Conclusion (ou conclusion) [hors-concours ?] :


Si tu es un jeune façonné par la mode et ses affres, fonce !
Si tu es un jeune façonné par tes passions et qu'elle en fait partie (pauvre de nous), fonce !
Si tu es anticonformiste, stop !
Si tu as assez d'argent pour t'amuser d'une manière plus classe, stop !
Si tu as assez d'argent pour le dépenser en marques et produits dérivés, fonce !
Si tu as compris le second et le premier degré de cet article bah…
A toi de voir.

Ou.

Si tu prônes un individualisme ambiant, fonce.
Si tu es pour une conformité totale (L'Internationaaaaaaaaale ?), fonce.
Si tu veux la ruine du système français, fonce.
Si tu veux une ère nouvelle, gérée par les fabricants de minerves, fonce.

 **

Comment ça je suis contradictoire ? Comment ça je suis schizophrène ? Comment ça ça ne veut plus rien dire ?
Nan mais je vous jure, rendez service…


Et puis cette version là est "light".

 Le relai est passé à Piano-Bar et à deux autres, les premiers arrivés sont les premiers servis quoi.

Mardi 16 octobre 2007 à 14:06

Ce qui fait vraiment mal c'est de voir que la confiance que les gens placent en vous est déçue.

Ainsi, avant de passer on trouve les encouragements, les cris chauffent le cœur, même si au fond on trouve que c'est « de trop ». Mais a posteriori c'est encore pire. Le retour dans la salle, en affichant un sourire, en voyant les amis qui ont la figure claire, le regard sûr, non pas d'eux, juste de vous. Et voilà ce moment fatidique qui arrive : les sourcils se froncent, les visages se chiffonnent… C'est fini. Pourtant on entend encore le bruit qui s'était fait au départ ; le silence qui s'installe n'en est que plus impressionnant.

Il fallait bien que cela arrive : un échec. La seule chose qui est insupportable en fait, c'est que je ne suis pas en cause. Mon jeu était très bon, l'expression de mon visage excellente, je suis en progrès constant...Ca n'est pas moi : c'est mon profil. Pour le sport c'était pareil. Pour la danse aussi. Pour le chant ça va venir, qui sait, peut-être.

 

Mais mon profil vous emmerde.

 

Bonsoir.

Lundi 15 octobre 2007 à 22:37





Y'a des jours où l'ont se dit que c'est si simple d'être heureux.
Une pause méridienne, dans la cour d'un lycée.
Des gens assis dans l'herbe. D'autres sur les bancs.
Adeline, Clémence, Lucie, Simon, Thomas et moi.
Même qu'on m'appelle Clémence et qu'on appelle Clémence Margaux.
Mais il y a toujours quelque chose pour m'y ramener.

   


Et puis demain les lunettes de stars.

Lundi 15 octobre 2007 à 22:21

D'un coup, d'un seul, je voulais sourire. Simplement pour être à la hauteur. C'est bête et méchant n'est ce pas ? Mais que voulez-vous, ça marche alors on ne va pas se plaindre.
Et j'oublie au fur et à mesure toutes les choses que je ne suis pas censée oublier. Quand on y songe, il n'y pas vraiment de mal.
Ou du moins on peut ne pas en voir en faisant un petit effort. Après tous les miens ce serait la moindre des choses.
"Elle a 20 ans. Les premiers mots qu'elle prononce sont: "Je porte le deuil de ma vie. Je suis malheureuse.""
Vous croyez qu'il n'y a pas de rapport. Moi non plus. Sauf que ça a de la gueule. Plus que le reste. Plus qu'une main posée sur la mienne, plus qu'un éclat, plus qu'un passage. C'est ça, la vraie tragédie.


Dimanche 14 octobre 2007 à 22:55

C'est un sms qu'il m'a envoyé en vitesse. Tellement qu'il a tout envoyé en majuscules...
Je ne suis pas choquée. Je ne suis pas inquiète. Il faut arrêter ce cinéma au bout d'un moment.
Je suis révulsée. Et c'est ce qu'il y a de plus choquant...
Quatre ans que cela dure, quatre ans et il n'a toujours pas compris. C'est bien malheureux.
Je ne suis pas faible. Je comprends que mon amie se soit énervée lorsqu'on lui a dit cela.
Si les liens du sang sont forts, il le sont bien plus avec elle qui est ma cousine au deuxième degré qu'avec l'autre, cet homme que je suis censée admirée.
Non désolée, c'en est trop pour moi.
Mon coeur ne lui appartient plus depuis longtemps. Voilà.
Demain il faudra sourire, finir ce que je n'ai pas fait ce soir, sourire et masquer encore, puisqu'il le faut...

Dimanche 14 octobre 2007 à 22:08

Désolée Anne si je ne te laisse pas l'exclusivité... Bien piètre j'en ai peur. Dès que j'ai à nouveau de la voix (je suis d'ailleurs navrée pour l'ultime fausse note, c'est à ce moment là que j'ai perdu la voix :s) je refais un enregistrement autre que le premier essai qui suit :





Dimanche 14 octobre 2007 à 19:44

Les 'autres problèmes à côté m'ont fait réaliser une chose. A vrai dire, ce principe, je le connaissais déjà, mais je ne le mettais pas en application.
Sauf que voilà. Si je continuais ainsi j'allais rendre la situation malsaine, et je n'ai pas besoin de ça.
Alors j'ai pris mon courage à deux mains, parce que oui il en faut du courage pour revenir sur une habitude humaine que l'on a depuis toujours, et j'ai rallumé l'ordinateur, j'ai remis le logiciel de messagerie en route, pour lui parler, enfin, comme à un ami. S'il devient plus tant mieux, si nous restons ainsi tant mieux également. Je ne veux pas le perdre. Comme j'ai failli perdre Jan.
Pour finir, cette citation de Salma Hayek, celle qui figure depuis quelques jours dans mon pseudo, à nouveau, elle prend son sens, et je la vis, et ça soulage.

"Before you do anything, think. If you do something to try and impress someone, to be loved, accepted or even to get someone's attention, stop and think. So many people are busy trying to create an image, they die in the process."
 Salma Hayek

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