Samedi 2 février 2008 à 23:14

Ce week-end c'est carnaval. Ca mériterait une fête. Tellement que j'en ai oublié que c'était le carnaval. J'ai la fête en tête depuis quatre jours sans pour autant savoir d'où elle venait. Maintenant au moins je suis fixée. Alors non, je ne fête pas le carnaval. Je rêve un peu. Je dors beaucoup. Je ne travaille pas. Rien de bien surprenant en somme. J'aimerais pouvoir prendre une carte bancaire et commander sur internet. Vlang. D'un coup d'un seul. Débarquer. Je n'ai pas le mal du pays, bien au contraire j'ai le mal de l'ailleurs. J'ai le mal de ceux qui manquent et qu'on a jamais vu. Mon ordinateur fait toujours un bruit d'hélicoptère et j'ai pas neutralisé l'horloge/réveil Pierre Cardin qui emplit la pièce de son tic tac entre session d'écriture. L'icône du téléphone clignote mais ça n'est pas le voyant rouge des messages laissés sur le répondeur. Tsoung. Nouveau message sur le portable et mémoire saturée. Peu importe. Je veux tordre les aiguilles de ce gentil cadeau offert par Pierre Cardin à ma mère. Ou alors je veux pouvoir modifier les heures. Mieux : les dates. Être là où l'oubli n'est rien de plus qu'un souvenir.

C'est en ce soir de carnaval que tombent les masques qui étaient encore en place.
Envie d'écouter Newel en écrivant ces mots.

Mardi 29 janvier 2008 à 15:23

« Moi qui toujours sait tout d'avance, je ne vis rien de palpitant… »

Chanson d'Athéna, comédie musicale Un nom pour dire la mer

Non, moi ça ne sera pas ça. Je me demande même si moi ce sera quelque chose. M'enfin, on dit bien que tout vient à point pour qui sait attendre. Je voulais profiter de ce petit article pour remercier les personnes qui m'ont souhaité un joyeux anniversaire hier, celle qui voulait le faire à minuit, celle qui l'a fait à 6H46, celui qui l'a fait à 9h35, ceux qui l'ont fait par mail, par article, par sms, par cris, et celui qui fut le dernier à me le souhaiter. Avec tous les autres.
Et ceux qui l'ont oublié également. Mais voilà. Je vais bientôt aller attendre Hélène et Caroline à la sortie de leur cours de français. Elles ont LE prof qui fait toujours sortir en retard, et pourtant il veut que ses élèves soient là cinq minutes avant. Histoire d'avoir une véritable heure de français. C'est spécial, il faut le dire. Après nous irons à la médiathèque, je ne sais pas si nous allons y entrer et « bosser » ou si nous allons rester dehors à discuter, comme la semaine dernière. On me dit que je tape vite au clavier. Ah bon. Le théâtre c'était quelque chose ce midi ; ils n'ont pas réussi à enchaîner cinq répliques. Moi il faut que j'apprenne à me taire. Ne plus avoir envie de parler ce serait l'idéal en fait.

Samedi 26 janvier 2008 à 22:01

Demain finalement je vois Maïka et Rémi.
Enjoy.
Mon oeil me fait de plus en plus mal.
Je pense à Adeline qui est à l'anniversaire d'un autre Rémi, habillée "classe".
J'aimerais bien voir la tête de Christophe et Rémi en costard tout de même.
Mon oeil me fait mal décidément.
J'ai pas envie de demander son aide.
J'ai donné un cours de maths aujourd'hui.
Comme quoi tout peut arriver.
Effectivement cet article ne sert à rien mais ça fait du bien de taper sur le clavier et de voir les mots s'afficher sur l'écran.
Y'a pas de petites joies.
Nouvelle prise de contact avec Martin.
Je crois qu'il n'y aura pas de live ce soir.
J'ai rêvé d'elle. Enfin de sa voix.
Il paraît que je n'ai pas le sens de l'ironie...
J'ai pris mon pied à faire l'article sur la Tecktonik, alors si vous avez un autre sujet en tête.
Faites-moi signe.

Mercredi 23 janvier 2008 à 14:27



Et bien non : Guillaume Canet n'est pas vraiment mon genre.
Comme quoi.

Sinon, là je souris. La piscine m'a fait du bien. Les sms me font plaisir. Et le reste tant pis.
"Du passé faisons table rase" comme le dit très bien Richard. Alors oui le passé dégage. Je l'ai regardé en face et je ne l'ai pas aimé. Il ne m'intéresse plus. Il n'est pas entier. Voilà, c'est tout. Attention j'arrive ! Enfin, j'essaye.

Mais putaingdebordeldemerde, vivement cet été !
Et vivement dimanche, aussi.

Mardi 22 janvier 2008 à 19:48

Ecrire. Se mettre au calme et écrire. C'est facile à dire. C'est tout bête mais c'est révélateur : la fenêtre sur laquelle j'écris est bien souvent réduite à son minimum, afin d'avoir de la place pour le reste. Au cas où. C'est toujours au cas où. Pas d'entrave, pas de limite, juste mes idées et mes doigts qui tapent de plus en plus vite sur le clavier pour les écrire.
Je crois que ce bureau n'est plus le mien. Il ne l'a jamais vraiment été d'ailleurs ; c'est celui d'une famille, c'est celui des déclarations d'impôts, des jeux de guerre, des bilans d'action. C'était celui d'une famille. On ne retrouve plus tout cela dans l'espace compris entre 2 murs remplis de cartes géographiques, une armoire et une fenêtre. Maintenant il y a l'odeur de la cigarette qui reste imprégnée dans les rideaux, il y a les étagères vides et les étagères trop pleines de papiers administratifs. Je crois que j'en ai marre.
Peut-être est-il temps de changer. Peut-être que l'annonce qui me sera faite lundi sera un moyen d'avancer. Peut-être. Je baigne encore dans l'incertitude.
Je remets la musique en route. Ca me manque, la musique. Comme la danse, comme le judo, comme le sport. Pour ce soir je crois que j'en reviendrai toujours au même problème. C'est d'ailleurs une certitude. Pourtant je vais continuer, parce qu'à défaut d'avancer il faut au moins stagner. Avant de régresser. Ma peur infinie de la régression. Il faudrait que j'apprenne à regarder en arrière pour réussir à me propulser vers l'avant. Histoire de mettre de la distance entre celle que je suis et celle que j'étais.

Lundi 21 janvier 2008 à 17:56

C'est un sentiment stupide décrit sur un vieux cahier de poésie.
Stupide puisqu'infondé.
Infondé puisqu'inexprimable.
Alors j'ai envie de tenter, d'ouvrir le yeux.
Les miens.
Les siens.
Les leurs.
Ne surtout pas mentir ; il déteste le mensonge.
Je vous raconterai ça bientôt.

Ou pas.

Vendredi 18 janvier 2008 à 20:54

Éclater de rire et pleurer en même temps dans la rue. Pour rien. Pour les nerfs, pour ces heures de sommeil manquantes. Quand je m'endors dans un cours de français pour la première fois. Pour Marion qui m'a dit à quel point j'avais une sale tête. Pour une interro de maths. Pour une interro d'histoire que j'ai eu le temps de faire deux fois au lieu d'une. Pour un dossier oublié sur un coin de bureau. Pour un agenda perdu et un piège qui se referme peut-être. Pour une place de parking. Pour un sms qui n'avait aucun sens, et qui commence à dater. Pour une conversation, la première je crois, courte et pas franchement intéressante mais qui m'avait fait du bien, qui avait rallumé quelque chose. Je savais que ça ne menait à rien, ce qui n'empêchait pas la lumière d'être là. Depuis on l'a éteinte : par deux passages et la perspective des jours à venir. Quand la semaine a été horrible et qu'on en redoute encore plus le week-end. Je crois que l'autre va revenir à la charge. J'ai froid.

Jeudi 17 janvier 2008 à 21:25

La chanson de Caro est magnifique.
Je ne sais pas pourquoi j'ai l'impression qu'elle se crispe alors qu'elle est magnifique aussi.
De mon côté il y a eu un revirement de situation qui m'a collé un énorme sourire.
J'ignore si je mérite cette confiance plus que lui mais j'imagine que l'on verra ça en temps et en heure.
Les chansons (et non pas la chanson, enjoy it) ont l'air sympa.
A bosser bien sûr, ma tessiture à augmenter toujours, mais j'aime ça.

Yeah.

Alors pourquoi les ailes qui vont avec le rôle n'arrivent pas à battre ?

Et je ne tape même plus correctement au clavier.
Ptain.

Lundi 14 janvier 2008 à 19:16

J'ai toujours dit à mes amis qu'il y a des cernes qui valent mille fois le coup. Mais certains matins, alors que je regarde mon cachet effervescent (et bourré de vitamines) colorer d'orange un grand verre d'eau, je me pose franchement la question. Je retrouve la réponse dans quelques sourires. Et elle reste positive. Ca vaut mille fois le coup.



Sinon, entre minuit et cinq heures du mat' il y a de fortes chances pour que je ressemble à ça.
(- le clavier ne rentrait pas dans le cadre-)

Samedi 12 janvier 2008 à 22:59

Curieusement j'en viens à me raccrocher aux mêmes notes. Pendue à la portée. C'est marrant de se balancer entre deux mesures. J'essaye dans la mesure du possible de ne pas abîmer la partition sur laquelle je fais mumuse ; ce serait bête pour maintenant. Déjà cette heure-ci ? La récréation est bientôt finie. Encore un peu ! Encore un peu ! Une dernière partie, une apothéose ou une jolie chute. J'aurais aimé entendre une fugue. Comme le temps passe vite quand on s'amuse. Cette partition sonnait comme un bonheur enfin atteint.  Malheureusement ce beau rêve, cette mélodie trop courte, reste lointain et en pianissimo.
Cependant la musique reste universelle et c'est une superbe consolation.

Il est temps de remettre les compteurs à zéro.
Désormais pour faire valoir un passé commun il faudra faire vivre mon présent.
Na. D'abord.

C'est comme le reste, une idée, pas en l'air mais difficile à appliquer.

Merci à thegrannysmith qui m'a fait souvenir de ma phrase manquante.

Lundi 7 janvier 2008 à 19:29

Entendre. Bouger. Geler. Couvrir. Descendre. Écrire. Réfléchir. Copier. Marcher. Regretter. Courir. Monter. Claquer. Attendre. Souhaiter. Rire. Fermer. Écouter. Voir. Regarder. Admirer. Cligner. Désirer. Aimer. Toucher. Proposer. Accepter. Plaisanter. Inquiéter. Travailler. Énerver. S'assoupir. Oublier. Souffler. Rassurer. Se tromper. Épier. Faire rire. Recueillir. Trier. Tacher. Organiser. Collecter. Continuer. Espérer. Partir. Jouer. Rêver. Se souvenir. Dormir.

Lundi 7 janvier 2008 à 7:17

A vrai dire elle se voyait déjà dans le train. Et pour sûr, cela fait beaucoup de bien. Ca lui donne l'impression d'être attendue quelque part. Elle repose sa tête sur l'oreille, enfin, sur l'appui-tête devrais-je dire et continue son voyage. Elle ne voit pas les gares précédentes et n'a pas envie de les voir. Le problème c'est qu'elles ne sont pas encore passées. Tout un paradoxe. Tant pis : elle fermera les yeux.



Vraiment pas envie d'y retourner. Et ça n'a aucun rapport avec une flemme d'après-vacances. C'est bien le plus inquiétant.
Pis bonne semaine, bien sûr.

Mercredi 2 janvier 2008 à 23:40

Un voeu, un seul, ça me suffit.
Et puis j'en ai eu plusieurs, alors oui, ça peut suffire pour me coller un sourire. Je continue de dire que peu est souvent bien assez. Et c'est tant mieux.
Sur la Grande Place il y a beaucoup de gens, tous emmitouflés, sous au moins trois couches de vêtements, cigarettes ou croustillons, gauffres voire autres en mains.
Je repense à la gare et à cette invitation que j'ai refusée. J'ai bien fait je crois. Oui, j'ai bien fait.J'en attends une autre, et j'espère qu'elle va venir, vite. Le mois de janvier est déjà là, il me surprendra toujours. Seize ans, youpi tralala, et pour l'instant je m'en fiche. C'est le vingt-huit si ça intéresse quelqu'un. La FNAC ainsi que Nature et Découverte quand on a 215 euros d'économie réservés à un été qui va mettre très longtemps à arriver je vous jure que je n'ai encore rien trouvé de plus frustrant.
Si y'a des cowblogs qui veulent tenter de venir du côté de Lille le vingt-sept faudrait peut-être me renvoyer un message pour m'expliquer où, quand, quoi, qui, comment, ça pourrait leur aller le mieux. Voilà. Et puis bonne fin de soirée hein.

Mercredi 2 janvier 2008 à 15:11


Samedi 29 décembre 2007 à 22:00

Faut que ça sorte. Je vais forcer tout ça. J'ai décidé d'y aller tout de même, de reprendre l'entraînement parce que cela me ferait mal de ne pas relever un défi lancé par Adrien.  Adrien quoi. Alors c'est ok, cet été je referai des bolas enflammés et le numéro de jonglage/combat que j'avais mis au point avec François. Mon dos ne va pas être content. Mon médecin non plus. En même temps on s'en fout.
Cet été Montpellier avec un peu de chance encore ce sera Montpellier. Pour parvenir à ses fins un anglais impeccable aide : de 15 à 20 euros l'heure et ce tous les deux jours durant les vacances au moins. J'aime.
Sinon elle n'a pas répondu.
Lui si, et sa réponse ne me répond pas vraiment. Yeah.

Mercredi 26 décembre 2007 à 11:20

C'est étrange d'avoir rêvé de Léa. Léa je ne l'ai pas vue depuis perpet les oies, au moins. Au moins là où elle se trouve elle ne peut pas changer, elle reste la même Lili que dans mes souvenirs, que dans notre école primaire, avec ses longs cheveux châtain foncé et ses yeux noisettes en-dessous de ses lunettes. Je crois que je peux me rappeler de tout... Si seulement je savais dessiner. Elle avait un énorme bouquin, ne me demandez pas pourquoi mais le titre était en anglais, et je l'ai oublié, mais c'était du genre "livre des souvenirs", et effectivement à l'intérieur il y a avait tout. Je n'ai vu qu'une première partie, celle que nous avions partagée, "Ateliers Primaires", pas de photo et pas de belle écriture ; les lettres étaient écrites en grosses capitales d'imprimerie, au crayon de couleurs. Vlang, retour dans notre passé. Dans nos histoires déjà tordues, entre jalousie, invention et course d'endurance. C'est peut-être parce qu'avant de me rendormir j'avais relu HP7 à la lumière de mon portable qu'en me réveillant je l'ai vue comme une sorte d'Hermione. Sauf que voilà, perpet les oies c'était il y a deux ou trois ans à la fête de la musique et là elle n'était plus la même. Bizarrement cette nouvelle Léa j'ai du mal à m'en souvenir...

Je me demande ce que ça leur ferait à tous si un jour par hasard, mettons dans dix ans (histoire d'être optimiste) ils tombaient sur ce blog, sur ces articles. Je vais les appeler Prénom et Nom maintenant, pour augmenter les chances.

Léa Soufflet.
Elle portait aussi parfois le nom de sa mère, en sus, mais je ne me souviens plus bien... Ça terminait en "y" je crois.

Vendredi 21 décembre 2007 à 19:03

J'ai mon fourre-tout, j'ai mon mission commando, j'ai mon été mais il me manque l'hiver et la ville.
Pas chiante mais un peu ; il le faut bien sinon ça n'est plus drôle. J'ai envie de provoquer et d'écrire à l'encre violette. Les ponts ont vu passer l'eau à toute vitesse depuis cette histoire. Le bout de mes doigts est glacé, j'écoute du Girls in Hawaï et je suis dans un état proche de l'inconscience. C'est le pied.

Jeudi 20 décembre 2007 à 20:26

Je crois que je me fous de demain, des quatre interros et du reste. Je veux après-demain, dormir et lire. Chanter et jouer. Parler sur msn, simplement m'arrêter.
La journée fut éprouvante ; j'ai mal aux pieds, je suis confuse et triste.
Les trois adresses ne viendront pas ce soir.
L'Ave Maria non plus.
Et il ne faut même pas compter sur la description.
Je suis désolée mais je suis aussi fatiguée, et ça l'emporte.

Dimanche 16 décembre 2007 à 22:45

"Are you sad ?"
"You say so sad "maybe" "

Nan, tu crois que je suis sad ? Ohh il n'y a pas de raisons pourtant. T'es un ami infaillible, toujours là pour me faire rire, toujours avec le sourire au bout des lèvres, compatissant, qui t'intéresse à ma vie et tout et tout...
Maybe parce que je ne sais jamais à quoi m'attendre avec toi et du coup j'attends sûrement trop. Je suis fatiguée. Des maths et de l'histoire à faire. De l'anglais dans le meilleur des mondes. Bref. Je suis fatiguée. Quant à triste... Peut-être bien.

Vendredi 14 décembre 2007 à 22:43

Et Adrien... Adrien que je n'avais pas vu depuis, attendez il faut que je compte, oui, c'est bien ça, ça me paraissait trop long mais si c'est ça : six ans.
Pourtant les émotions reviennent, aussi fortes, et j'ai le coeur qui bat la chamade quand Julie m'en parle.
L'art et la manière de réapparaître au moment où je m'y attends le moins. Dire que j'en discutais il n'y a pas longtemps avec Adeline. Décidément je vais de surprise en surprise. De désillusion en désillusion aussi. Mais un défi, pourquoi pas. Cela ne peut-être que drôle, au minimum. Le revoir, savoir s'il a beaucoup changé, me concernant je ne me pose même pas la question : je sais que oui. D'une semaine à l'autre, alors en six ans. C'est long six ans décidément. Mon passé ressurgit avec beaucoup de force ces temps-ci je trouve. Je dois prendre garde ; ne pas me laisser piéger.
Qui sait, bientôt je reverrai Victor. Ah, vous ne le connaissez pas lui. Adrien non plus quand j'y pense, c'était bien avant nous. Je vous ferai les présentations, histoire de. Je m'en suis souvenue un dimanche matin, comme ça en me levant, en posant les yeux sur un livre. Écrire sur ces garçons au passé comme si mon coeur y était encore. Ça c'est de la thérapie.

<< Page précédente | 7 | 8 | 9 | 10 | 11 | 12 | 13 | 14 | 15 | 16 | Page suivante >>

Créer un podcast