Mardi 5 juin 2007 à 22:03

Je n'ai pas la tête à faire mon anglais. En même temps pour la dernière interro de l'année c'est un peu hypocrite de commencer à réviser. Oui, j'ai un côté hypocrite. Mais rassurez-vous, ce n'est pas pour cette fois-ci. 

Le clip de Death Cab For Cutie semble plaire, je le trouve très beau mais je me sens incapable de le regarder en entier une second fois. Parce que ".. ...... ..." et moi aussi, alors que la somme des deux est impossible .
 Je ne le pensais pas à ce point.

Je me demande ce que je ferai sans mes demoiselles de cowblog, qui par leur talent ou leur amitié me relèvent dans des domaines où d'autres ne peuvent, malheureusement rien. Elles sont trois à savoir ce qu'il faut savoir, c'est rien, mais ça soulage plus que je ne saurais le dire.

De l'anglais mais pas celui que je dois bosser. De la musique. De l'encens. Et presque l'envie d'une cigarette. Presque. Ce dont j'ai vraiment envie ? Je veux voir un film, lire une nouvelle, chanter sa chanson. Dans un autre genre je veux m'endormir ce soir et me réveiller en étant le matin du 15 juillet 2007. En fait je veux partir.

Je souhaite bon courage à Martjin pour son épreuve de français demain.  Les gars de Not Defined, ce qu'ils sont parfaits ?!?

Je me refuse à vivre une histoire d'amour avec un agenda électronique. A toute histoire d'amour ce serait peut-être mieux.

 " (*) [ . . .   Mуℓènє . . . ]  [ ♫ ]  ­­ dit :
  : ( moi qui voulait te faire oublier un humain "

Nia, si je pouvais y arriver.

Je me comprends.  Juste pour le plaisir d'écrire la phrase précédente. Et l'autre qui ne se connecte pas.
J'ai besoin de réponses. Des réponses aux questions que je ne pose pas.

Et puis, Pyrus aussi me fait tripper, ça fait du bien.
Il a réussi (sans le vouloir, sans le savoir) à me faire réviser mon anglais.
o_O


Mon bordel.


Mardi 5 juin 2007 à 17:14

Je cherche à gérer la communication d'une association, d'un site, d'un forum ou autre. Petite structure je présume pour mon premier essai, mais voilà c'est dit. Parce que je me suis rendue compte que j'adorais farfouiller un peu partout à la recherche d'infos pour ensuite prendre contact etc... On m'avait proposé quelque chose dans ce goût là il y a de cela un an mais j'avais décliné "l'offre", alors pourquoi pas maintenant ?

Je cherche aussi, pourquoi pas, un stage du 30 juin au 3 juillet, dans le secteur de la communication, de la culture, des médias ou de la politique. Stage sur Lille, Valenciennes, St Amand les Eaux, éventuellement Paris.

J'aimerais pouvoir croire encore que tout ceci n'est pas la cause du hasard. D'un immonde coup de chance. En réponse à sa question : oui ça ne va pas fort. J'espère que cela ira mieux très vite.

Mardi 5 juin 2007 à 16:48

C'est bête mais voir toutes ses photos me fout un peu les boules. Oh, oui notre année scolaire a été sympa. Il n'y a pas eu de trop grosses prises de tête etc.. etc... Mais nous ne sommes pas soudés, nous ne formons pas un vrai groupe. Et parfois, il faut le dire, ça ne vole pas très haut.

Tout de même, c'était ma 3ème année dans la même classe que certains. 4ème voir 5ème pour certains.

Sans oublier Simon, là je peux le dire cela fait carrément douze ans.
Cette année il va redoubler, je ne le voulais pas. Et je suis vraiment mal à cause de ça, parce que même si nous ne sommes pas super super proches, même si ce n'est pas mon confident et moi ça confidente, douze ans dans une vie ça compte, et il a été là, tout au long de ces années. C'est avec lui que j'ai été punie pour la première (et seule véritable) fois, ma première bagarre c'était lui aussi, nos premiers complots, les dessins à la craie sous la table de mon salon, nos affiches pour le départ de Mr Crochet, de Mr Hoste ensuite, ses anniversaires avec la cabane au fond du jardin. Quand j'y pense c'est pour lui que j'ai voulu sauter une classe, parce qu'il y a une chose dont je me souviens, et on me l'a confirmé : avant de dire oui pour passer cette foutue classe, j'ai d'abord demandé si il serait bien avec moi. Ca remonte loin. Simon mériterait un article entier, et en fait j'ai dévié. Tant pis. Ou tant mieux.

 Et puis, cette année on retrouvait les fameux 4ème rouge, une année où les dispute avaient été nombreuses mais une fameuse année n'empêche

Alors, somme toute, cette classe est passée toute seule, sans marquer particulièrement, une bonne ambiance, voilà. Sauf que, les sourires des filles, les fous rires jusqu'aux larmes avec Richard, le Paul qui ne se réveille jamais, les bouts de gomme, Jérémy qui fait ventilateur lorsqu'il court, même Florent avec qui, c'est le moins que l'on puisse dire je n'ai pas vraiment d'affinités, eux quoi.  Ceux du premier voyage. En particulier Clémence, Thomas et donc Simon, bah oui. Quand je regarde ma classe et que je me dis que l'an prochain j'ai une chance sur deux de me retrouver avec seulement cinq de ces vingt-huit personnes de la seconde bleu. Ca fait comme un vide.

C'est pas ce que je voulais dire. Mais c'est mieux comme ça.




Mardi 5 juin 2007 à 14:44

Quiero decir estas cosas de sancíon.
Quiero saber la madre del cordero. Sé ya la sobára del fracaso, de la expectativa y estoy desganada. Bohemio de los sueños, intruso emanado un perfume embriagador, así que lo tengo que aceptar por narices, la veridad. Ni fiesta ni narices.
Estás queriendo la chica. Y la chica le gusta te pelar la pava. Para mí, me gusta leer los palabras de nosotros mentiras.

Me quedé sorda del ruido.

¿Una oportunidad?

Mardi 5 juin 2007 à 14:24

Ce clip a beaucoup circulé. Moi je le redécouvre aujourd'hui. Et ce qui me tue c'est qu'on a pensé la même chose. Mais merde je dois me faire une raison. Je n'avais jamais eu ce qui ressemble à du courage, de regarder la video entièrement. Aujourd'hui oui.
Pas de rapport direct : je suis parano, à croire qu'il a toujours les yeux ouverts.




Lundi 4 juin 2007 à 21:57

Ah oui, je dois bien le prendre. C'est vrai que je n'ai aucune raison de le prendre mal. Tant mieux, si il y a des gens heureux c'est génial, ils ne sont pas de trop sur cette planète.
C'est hypocrite. Malgré ce que je veux faire croire je ne peux pas les voir en peinture. Ce soir du moins. Enfin, pour dire vrai ça dépend de qui.
Je pense avoir une petite idée de la raison pour laquelle ils nous énervent autant : le manque d'ambition. L'envie qui leur fait défaut. Celle de vivre ou de se perdre pour une idée, une quête, un amour, un impossible. Le bonheur ne me va pas, c'est comme une fausse note dans ma partition, parce que j'aimerais pouvoir m'en sortir, et pour ça, faut-il vraiment encore plonger plus loin ? Tu perds le sens de la mesure et tu m'entraines. Pour ma part. Et ces nuits blanches qui reviennent, cette angoisse permanente.

Je les vois tous les matins, et je ne peux m'empêcher de les imaginer définitives.
Comme tatouées.
Mais sur ma peau.

L'auto-censure continue et s'amplifie.
Et quatres personnes (au moins) pensent que je suis un modèle. La bonne blague.
Je voudrai l'aider aussi.

Lundi 4 juin 2007 à 18:17

J'ai trouvé toute une trame pour "Mademoiselle...". Je crois bien que c'est grace à la conversation que j'ai eu hier avec Nem. Alors voilà, c'était pour vous prévenir : une de mes catégories devient claire !
C'est mon histoire.

Lundi 4 juin 2007 à 10:27

J'ai pas grand chose à vous dire, mais ma prof d'espagnol n'est pas là. D'ailleurs j'ai les boules pour elle : elle est coincée du dos. Pas de chance. Faut dire, honnêtement, ça ne change pas beaucoup : je n'ai pas l'impression d'avoir fait de l'espagnol cette année.
Il faudrait vraiment que j'enregistre une chanson et que je prenne une photo. Oui. Ca commence à devenir urgent.
Le lycée fait horriblement vide sans les terminales. Je me sens chose.
Je repense à ce qu'elle m'a dit. Mais si, la superbe grande perche rousse (ou du moins qui était rousse, connard de soleil), comme quoi je recherche la perfection. Je n'y crois pas vraiment. L'ambition oui. Et hier j'ai fait un truc tellement tordu pour effacer l'une de mes erreurs que je me suis fichue la frousse.
Je, je, je. C'est énervant et lassant à la longue. Que dire d'autre ? Ah, oui. Elle va se marier, et m'a faite sa demoiselle d'honneur. A mon bras il y aura un agenda électronique. Je suis aux anges et leur souhaite le bonheur qu'ils méritent !
Dire que certains sont en vacances. Bah, on trouvera toujours mieux et on trouvera toujours pire je présume.



Lundi 4 juin 2007 à 10:10

Adeline, Julie, Fanny, François (E.), Quentin, Claire, Wil, Emeline, Charles, Pierre, Noémie (M.), Benjamin, Mathieu, Léa, Thomas, Seb, Gab, Cléa, Cédric, J-B, J-D pour le bac...

...Raf, Pierre, François (J.), Cyril, Simon, Sébastien (P.), pour le bac français, voire SVT, maths, physique-chimie...

...Julie, Nathanaëlle, MymY, Lady, Lia (?), Charlotte, Sébastien (H.), Alexandra, Alex, Pierre (M.), Thibault, Sophie, Lydie et tous les autres pour leurs partiels, examens et autres qui sont en cours ou dont ils attendent les résultats...

On dit "Merde" dans ces cas là non ? A tous, les oubliés aussi. Et puis à celle qui n'aime pas énormément que des gens qui ne la connaissent pas aillent lire son blog, bon courage aussi.

Lundi 4 juin 2007 à 9:52

Je n'en peux plus de passer mes nuits à réfléchir ou à m'agiter. L'un ne va pas vraiment sans l'autre en fait. C'est après que j'en paye le prix, fatigue, irritabilité, les gens demandent pourquoi je suis si mal lunée. Je ne réponds pas, c'est sans intêret pour eux alors que je ne sais que trop pourquoi de mon côté. Il me faudrait une impulsion, un coup de fouet qui me ferait sortir de ma torpeur. Facile à dire, oui. C'est con de ne vivre que pour ça n'empêche. Alors que je sais que la personne que j'attends avec tant d'acharnement en attend elle-même une autre. Y'a des jours, des soirs, où j' aimerais l'engueuler, lui crier qu'il ne cherche qu'une ombre alors qu'elle a déjà pris sa vie en otage et qu'il ne voit vraiment rien. Oui,j'aimerais faire ça. Mais il ne comprendrait pas. Normal, c'est un attachement. Et c'est avec un sourire mi-figue mi-raisin que je regarde les compatibilités amoureuses qu'un gars de sa classe a fait entre signes pour le journal du lycée : une belle amitié amoureuse.
Je n'y croyais pas, mais en fait, le Jean, il est doué pour les conjonctures.
Tous les jours j'en apprends un peu plus sur le mystère et tous les jours je vois la vie avec un culot grandissant. Demain je téléphone au lycée pour savoir quoi. Croisez les doigts pour qu'il ne soit pas fermé.
Toujours ce problème entre la première personne et la troisième au singulier comme au pluriel.

Dimanche 3 juin 2007 à 21:28



Je pense à Amélie Nothom et sa Biographie de la Faim. Sa manière de parler de New York. J'aimerais la citer, là, ici, maintenant. Mais j'ai la flemme de monter prendre le livre dans ma chambre. Et puis, c'est risqué. Alors, juste, ça ressemblait à : "Extasie toi ou crève. Le flingue sur la tempe." Un truc du genre.
Après,  d'Annie Saumont. Lis ou crève. J'ai préféré lire.

Dimanche 3 juin 2007 à 17:36

Ce que je trouve chiant, horrible, marquant, fantastique, je n'en sais rien, c'est que je me dis que je pourrai faire la même chose qu'elle, en rajouter encore une couche et que cela ne ferait rien.
C'est désespérant en fait.
Je l'admire de pouvoir mettre des pluriels si aisément, parce que c'est oser le reconnaître.
D'ailleurs ce n'est malheureusement pas par pure considération pour les personnes citées
que je ne mets pas de prénoms ici. C'est par peur. Peur de dire la vérité, et peur de la voir se retourner contre moi.
Après, il me faut assumer ma peur, et ça je l'accepte parce que je le mérite. Parce que c'est inévitable.  Il faut me résoudre au doute et à l'incertitude, à ne pas respecter cette règle que je fais pourtant  première dans ma vie : l'assurance.

Je ne sais pas si le destin sert vraiment à quelque chose. Il y a des opportunités, oui. Et a elle je l'ai dit : j'ai peur d'avoir laissé passer ma seule chance.

Après tout, qui vivra verra.



J'ai le don de lui poster des tags en totale contradiction avec mes articles.

Dimanche 3 juin 2007 à 13:59

Parce que sortant du bus sous la pluie, juchée sur son mètre quatre vingt, son sac  (une relique de la guerre d'Algérie récupérée auprès de son grand-père) balancé sur son épaule et contrastant étonnamment avec la classe que l'on pouvait trouver à un simple pantalon noir assorti d'un maillot blanc et d'un long imperméable marron…

Quand j'y repense,  elle ressemblait à s'y méprendre à une de ces fantastiques actrices pour lesquelles on perd ses mots.

Moi je suis sous le porche de la petite église, tout prêt à laisser au réalisateur l'exclusivité de cette jeune femme qui, je ne le réalisais que rarement, se trouvait être ma petite amie.

Et c'est dans ce moment là, qui aurait pu être si parfait, dans cet instant à crever de froid, à laisser des gouttes de pluie finir de tremper mon pull, à fumer ma cigarette avec une joie non-dissimulée, dans cet instant à tout faire sauf le malheur de quelqu'un, que j'ai choisi une option écoeurante de facilité : je n'ai rien fait.

J'ai juste pris conscience d'une chose, unique et monstrueuse : j'étais le plus pitoyable imbécile à la surface de cette planète. Et non, ce n'était même pas faire le malheur de quelqu'un. C'était un constat : c'était pire.

Alors que cette fille sublime cherchait son propre quelqu'un du regard, elle m'agaçait déjà. Pourtant cela devait faire deux semaines que je n'avais pas vue. Ces semaines étaient passées comme les autres, ni plus, ni moins. Il était là le problème ?

Mais merde elle va arrêter de chercher oui ?!? Comme si c'était impossible de lui faire une surprise, comme si elle pouvait connaître les 3543 idées qui m'étaient venues en tête, comme si elle pouvait voir entièrement le monde. Pas son monde, pas le mien, le monde. Les autres, les moi, les ils, les elles. Tous.

On pourrait être heureux, on s'entend bien, on a prévu des vacances ensemble, et puis, je l'aime, je crois.

Il y a encore quelques secondes j'étais en train de l'admirer. Mais voilà, non. Et ce qui m'achevait littéralement c'est que j'avais l'intime conviction qu'elle savait mieux que moi pourquoi.

Preuve en est faite : elle se retourne, me fixe, droit dans les yeux, on est peut-être distants d'une quinzaine de mètres mais ça ne l'empêche pas. Elle se met à marcher vers moi, sans aucun air particulier, juste à son habitude, la même démarche, sans faux pas, avec une assurance qu'elle arrive à ne pas faire paraître orgueilleuse par je ne sais quel miraculeux faciès ! J'ai un sourire qui naît involontairement, cette fille trouve le moyen de marcher dans les flaques, dans presque toutes les flaques, et pas une éclaboussure ne saurait l'inquiéter.

Je peux maintenant distinguer son visage, neutre, paré de cet éclat, qu'elle porte sans s'en apercevoir, et avec lequel elle joue pourtant très consciemment. Est-il voilé d'un peu de mélancolie ? Je n'en mettrai pas ma main au feu.

Nos regards se croisent et ne se quittent plus.

Elle a fini de s'avancer mais ne s'arrête pas pour autant.

J'ignore comment elle fait. Elle soulève légèrement ma capuche, m'embrasse sur la joue, et parvint dans le même temps à me murmurer quelques mots dont la saveur reste amère : « Les rêves je ne les vis pas plus que toi. ».

 Et voilà, s'en est fini… D'elle et de toutes les autres à la fois. Elle ne s'est pas retournée. Ca j'en suis sûr. Voilà. Je laisse effectivement les gouttes de pluie finir de tremper mon pull et j'écrase le mégot de ma cigarette contre le mur. C'est alors que je m'aperçois que son imperméable est abandonné sur la route. Sa manière à elle. De quoi faire ? D'être triste, en colère ? De vaincre ou de perdre ? Encore un mystère à mettre à son compte.

Si  je courais jusqu'à la grande route, je la verrai peut-être, elle doit traverser le village pour aller quelque part. Elle serait trempée, elle aussi, au beau milieu de la route, comme elle est la seule à le faire. Son regard.

 

Dimanche 3 juin 2007 à 13:16

Et moi, je vais comment d'après toi ?

Ils sont partis. Eux trois.
Nos hommes de Term S. Nos femmes de Term ES.
Ceux qui font que.

(Une chose que je n'aime pas ici : ne pas pouvoir donner de prénoms.)


Vendredi 1er juin 2007 à 18:16

"Quand ne pas flirter est une exquise faute de goût."

Là elle existe, là elle se sent reine, là elle sait que rien ni personne ne l'arrêtera. Elle voit où elle va, elle voit qui l'aidera à atteindre son but et quels sont ceux qui tenteront de l'en empêcher. Ils ne savent pas. Oh non. Aucun d'entre eux ne sait réellement de quoi elle est capable.

Ecouter l'Excessive. De Carla Bruni.

Vendredi 1er juin 2007 à 17:44



Bravo, vous avez réussi : je ne sais plus quoi dire.

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