Dimanche 6 avril 2008 à 19:28

"Il a crevé le plafond, le con."

Qui ça ? Quel plafond ? Je sais pas. Tout reste avoir. Je ne sais pas si je vais. Mais merci d'avoir demandé. Au bout du compte il ne restera plus que nous. Hein oui ? C'est parti pour arriver plus tôt que prévu. Nous verrons bien. J'avais pas le droit de faire ça. Pas le droit de détruire ça. Ça me fout en rogne. Ça me bouffe. Et puis ta gueule toi. La ferme la conscience. Ceux à qui l'on tient. On ne tient à personne. On tient à soi, à sa tranquillité, à son bonheur. C'est moche. Bien sûr que c'est moche. Que quelqu'un ouvre les vannes du ciel. Ils sont énervants ces nuages. Trop gros, trop lourds. Pour moi il faudrait rajouter des "encore" des "à nouveau" et ce dans le meilleur des cas. Alors oui, quand je suis seule je repense à ça et j'ai les boules. Voilà pourquoi il ne faut pas me laisser seule. C'est pas bien compliqué pourtant. Je culpabilise. Pour rien. Et je le sais. Pour tout. Aussi. Si, on tient aux gens. Parce qu'ils nous rendent heureux, nous font tenir, nous font sourire, nous relèvent aussi. Bordel. Les mots justes. Ils sont où ? Effectivement, c'est la sensation de ne pas être là. Si ça sert à rien c'est que je suis en train de me casser la gueule. C'est pas de la décoration. Enfin. Pas au sens où l'on l'entend. Y croire, c'est l'évidence. Sauf quand je réfléchis.

[Désolée, mais vrai ou faux, ça défoule.]

Dimanche 6 avril 2008 à 15:49



...

Un email hier soir : "just to take some news".
Désolée chéri mais ça va vraiment pas être possible.

Oui je suis une grande méchante. On sait. Mais y'a des limites à tout.

Dimanche 6 avril 2008 à 15:25

"J'ai des envies de me réveiller un matin d'été, le soleil pas encore dans le ciel, les volets et les fenêtres ouvertes, la chaleur encore douce qui entre, un petit vent frais. Les vacances, tu vois. Les serviettes et maillots étendus dans le jardin. De la musique, n'importe quoi, quelque chose de festif, une fanfare, La rue Ket', peut-être. Me réveillée et me redresser, avoir la coiffure qui part en live, le maquillage de la veille qui a coulé, parce que trop de bringue, parce que couchée trop tard. Et là, voir ta tête qui émerge, aussi décoiffée que moi, et exploser de rire, en cœur. Çà, ça serait bien.

J'm'invente des histoires.. <3

Ma Val' (L)"

Surtout se dire que dans cent jours plus un, le temps de faire la bringue, ce seront des histoires vraies.

Dimanche 6 avril 2008 à 0:18

Appuyer deux fois sur la touche "Entrée". Regarder l'heure qu'il est. Se changer. Dégager les chaussures plates, balancer les collants par-dessus le bureau et faire valdinguer le pot de crayons par la même, enlever la robe et enfiler un jean, un maillot vert et une vieille écharpe. Ne pas manger. Avoir mangé un yaourt. Bu un verre de lait chaud. S'être réveillée sans rêve. Boire de l'eau. Dire merci. Chanter. Avoir mal à la tête. Chercher que croire. Avoir les mains froides. Lire. Ecrire. Refaire les réglages de son portable. Réserver. Expliquer. Prévoir. Regarder des films. Être éveillée.

Ça demande parfois beaucoup plus de courage que ce que l'on peut en penser. Il suffirait de...

Y être. Ne plus avoir de temps, à perdre ou à gagner. Se fiche d'être habillée, et rester en tailleur sur un fauteil quoiqu'il en soit. Ne pas se poser la question. S'éveiller dans un rêve. Boire tout court. Remercier directement. Savoir s'exprimer autrement. Ne plus avoir d'autres pensées. Ne pas avoir à croire, se la jouer à la saint Thomas, parce que j'ai depuis longtemps envie de lui dire que ça lui irait bien. Se réchauffer. Eteindre son portable, ne pas en avoir besoin. Montrer directement. Voir. Faire soi-même le scénario. Fermer les yeux à contre-coeur.

Samedi 5 avril 2008 à 20:56

C'était une fille fun. Qui n'avait pas peur de grand-chose. De presque rien. Toujours un sourire. Le sourire qu'il faut. Pour la personne qui en a besoin. Pas sur commande, par instinct. Elle était pas jolie pour autant, un peu trop hors-normes. Peut-être qu'à une autre époque... Mais pas à la notre. Oui, le passé n'est pas très loin. Elle avait souvent les cheveux dans les yeux. Cela l'avait agacé à une époque, là ça la faisait juste rire. Et son rire à elle était aussi très beau. Ça aurait compensé tout le reste. Ça aurait si seulement elle l'avait su. On lui disait pourtant. Cela pouvait même être sincère. Sauf qu'elle ne le croyait pas. Ou bien elle le croyait mais ça ne lui allait pas. Parce que rien ne lui allait. Jusqu'à ce que. Un jour, enfin, elle y crut. Qu'elle était une fille fun. Qui savait ce qu'elle faisait. Déterminée à réussir. Amoureuse de la musique. Amoureuse des mots. Amoureuse du piano et de la guitare. Amoureuse tout court. Si. Elle avait put y croire. Comme à un grand feu, qui avait allumé l'étincelle qu'elle était. Sauf que. Un feu ça s'éteint. Une étincelle ça se promène. Un feu ça crame et point barre. Surtout quand c'est un seul corps qui brûle. Qu'il soit petit ou grand, il n'est pas extensible.


Cet article est de la merde.
Cet article c'est le dernier texte qui clôt la dernière page de la deuxième personnage : "Myriam".
Myriam. Ça, c'est fait.
... J'ai fini quelque chose.
Oh. Je peine à y croire.

Samedi 5 avril 2008 à 20:20



"Tu parles, ça existe pas les miracles, je te rappelle. Ou je suis passé à côté. Parce que je me sens con là. Sans... Voilà."

J'y suis arrivée. A écrire pour lui. Maintenant donc c'est la fin. Et j'ai plus qu'à écrire. Puisque j'y arrive. La chieuse, perfectionniste, compétitrice mais flemmarde à la fois, cette chieuse donc, moi, j'aurais préféré ne jamais y arriver. Ne pas réussir à faire quelque chose. Alors que la possibilité de le faire me tombe du ciel. Tout arrive. Mais merde alors.

Samedi 5 avril 2008 à 18:22

Demain arriver à la gare de Lille et te sauter dans les bras. Te faire sauter dans mes bras plutôt ? Non. Ne sauter dans aucun bras parce qu'on est pas comme ça. Tu veux pas qu'on soit comme ça, c'est entendu. Ma gueule, je sais, je sais. T'es chiante, j'ai tendance à écrire comme toi après. C'est vachement viril. S'en fout. On ira courir. Je te forcerai à me raconter en totalité. S'il faut te forcer. Je dis pas qu'ensuite je changerai mon billet de train pour aller m'occuper parce que tu ne voudrais pas. T'as jamais voulu. T'as jamais eu besoin de ça. De moi. De moi pour ça. Qu'il soit de Paris ou de Marseille. Comme Julie ou Quentin. Je ne te poserai plus là question parce que je connais la réponse "S'il te plaît, non, restons à nous battre.", c'est ça ta réponse. C'est pas maintenant qu'elle va changer. C'est pas l'envie qui manque. D'un côté et d'un seul. Jouer au grand frère, j'ai plus quinze ans, c'est toi qui en est la plus proche, pas moi. C'est un mensonge. On le dira pas à ta mère donc. J'ai des fourmis dans les jambes et le sac presque terminé sur le lit. Quentin te dit bonjour. Perpèt les oies que je t'ai pas écrit quelque chose. Me souviens trop de l'effet qu'une lettre t'avait faite. J'ai cru que c'était important de te le dire. J'ai hâte.

"Je n'attends pas de toi que tu sois la même."

Mais je t'en supplie, ne devient pas pour quelqu'un d'autre.

Samedi 5 avril 2008 à 17:23

Le sommeil est une sorte de protection, si paradoxal que cela puisse paraître.
    
[Samuel Beckett]
 Le sommeil est une séparation.
    
[Daniel Pennac]
 
  Le sommeil dévore l'existence, c'est ce qu'il y a de bon.
    
[François René de Chateaubriand]

Il fait passer les jours plus vite. Par contre, du coup, les nuit sont longues.

 
Le sommeil nourrit celui qui n'a pas de quoi manger.
     [Ménandre]

Le verbe manger peut être remplacé par bien d'autres.


On nous a donné le sommeil pour nous reposer de vivre avec nous-mêmes.
    
[Jacques Deval]

Cohabitation particulièrement difficile.

 
La passion et la folie ne sont qu'une autre forme du sommeil.
    
[Marcel Jouhandeau]

Folle, depuis toujours. Je découvre le sommeil depuis deux ans. Avec la passion par contre, je crois qu'on va avoir un problème.

Il n'y a que le sommeil qui permette d'échapper à l'incertitude et à l'angoisse.
    
[Alice Parizeau]

Si elle le dit...


 

Samedi 5 avril 2008 à 17:06

Comment croire qu'on ne nous ment pas ? Tout indique le contraire. Et si tout avait tort ? Presque du Tocqueville "la tyrannie de la démocratie c'est que les plus nombreux sont toujours ceux qui ont raison", ça doit ressembler à quelque chose dans ce goût là. J'ai pas appris comme ça. Alors il faut que je m'y fasse. Je déteste être passive. Je déteste ne pas être moi. Quand c'est incompatible ? Contradictoire ? Il faut choisir ce qu'il y a de mieux. Je ne suis pas susceptible parce que je trouve que ça gâche ce qui ne devrait pas être gâché. Je sens pourtant parfois qu'il faudrait l'être. Que voulez-vous, c'est ça le véritable égoïsme : vouloir être bien et se mettre entre parenthèses pour ce faire.

Samedi 5 avril 2008 à 15:57

Ceci est une suite. De cet article.


- Alors, le Fou ?

- Je ne suis pas sûre qu'il soit là.

- Donc rien ?

- Pas exactement.

- Je n'aimerais pas jouer avec toi.

- La question c'est de savoir si c'est avec ou contre moi, en fait.

- Cinq secondes... On avait pas parlé du Cavalier plutôt ?

- Ça revient au même quand on est qu'un pion.

- Pas faux. Redeviens la Reine.


Samedi 5 avril 2008 à 0:50

Elle y avait cru un moment à la disparition du pluriel. Un singulier. Un beau singulier parce qu'il n'était pas égoïste. Parce qu'il n'était pas le sien. Un singulier qui reliait deux personnes. Peut-on trouver mieux ? Je doute. Elle, elle était persuadée que non. Le sujet et le complément d'objet si étroitement mêlé, en deux lettres. L'une des premières syllabes prononcées par l'individu de langue française. Dès la plus tendre enfance. Deux lettres. Simplement. Deux lettres comme un trampoline qui lui faisait miroiter le ciel. Sauf qu'elle a toujours adoré les chutes. Du coup elle a fini par tomber à côté. Mais elle est bien tombée, il ne faut pas croire. Ce fut très... Artistique.

Samedi 5 avril 2008 à 0:42

Pas de chapitre 1 pour moi. Je suis bloquée sur l'incipit. Ou sur la fin. Pas quelque part au milieu. Je me fous de la page blanche, juste parce que je ne la connais pas. C'est la feuille noire qui m'inquiète, m'angoisse. Noire de trop de pensées. Que l'on peut lire dans tous les sens. Tant et si bien qu'il n'y en a plus aucun, de sens. Être un foutoir et ne pas réussir à poser "the end", ni même "à suivre". Être couverte de rêves, de promesses, d'une couverture, éventuellement, parce que le froid a fini par passer à nouveau. Savoir que le corps est lui aussi en train de déconner à plein régime. D'ici là. Piocher au hasard. S'énerver sur n'importe quoi, n'importe qui. Avoir mal à la tête. Tenir sa main, embrasser son front, trop chaud. La fièvre. On ne lutte qu'à moitié contre la fièvre. Je la connais bien, elle. Je repense à d'autres mots. Flatteurs et blessants à la fois. Les joues rondes, ou quelque chose dans ce goût là, et trop grande pour son âge. Le trop m'avait alors marqué. Maintenant... Mouais. Par contre pour les joues, tout va bien. Il n'en reste plus grand chose. Des joues ? Bof. C'est à voir, aussi. Va falloir me remettre d'aplomb. Ou j'aurais du mal à me battre.

Samedi 5 avril 2008 à 0:19

Avec une liste, ce serait sûrement mieux. Et puis, lire ça empêche de dire des conneries. D'autres choses peuvent empêcher également. Sauf que je fais avec les moyens du bord. Ils sont assez limités. Sans faute. Impossible de la laisser sortir, cette vérité. Trop tard. Maintenant c'est fermé. Retour à la case départ. Try again.



Haïr la jambe gauche.





Vendredi 4 avril 2008 à 23:09

Elle est attirée par cette fenêtre ronde. Beaucoup trop attirée par cette fenêtre. Dehors un temps qui ne ressemble à rien. Il ne fait pas beau. Il ne fait pas gris. Il fait. Il fait des frissons dans son dos. Des paroles, de la buée et écrire de la main gauche. L'important c'est de vivre après tout. Qu'elle le fasse dans un conte de fées où ailleurs, quel est le problème ? Plus dans l'air du temps. Voilà la réponse qui s'apporte. Une raison supplémentaire. Une excuse. Une barrière. Arrêter de songer à cette barrière. Parce qu'elle serait bien foutue de la justifier, elle aussi. Il ne manquerait plus que ça. Ouvrir la fenêtre. Regarder le vide. Pas le paysage au loin, non, le vide. En oublier le reste. Bien sûr que non. Bien sûr que non qu'elle n'y arrivera pas.

Vendredi 4 avril 2008 à 22:17

J'ai sommeil, terriblement sommeil. Avoir. Tiens. Verbe bizarre dans cette situation. J'ai mais je n'atteins pas. Bizarre peut-être, courant sûrement. Il reste ce charme, toujours cet attrait qui réside dans l'inaccessible. Devenir accessible c'est l'erreur stratégique la plus grossière. Si souvent. Tellement plus simple. Plus gratifiante. Pour soi. Ensuite on s'aperçoit que ce n'est pas gratifiant, c'est pitoyable : ça n'amène que la pitié, le dégoût avec un peu de chance. Semblerait que j'ai l'air d'avoir deux airs. Normal : je suis deux airs. Tu verbes suivre, bien entendu.

"Margaux, tu ne seras pas journaliste. Tu écriras. Mais pas en étant journaliste. Question de temps. Jamais de présent d'information. Non. Ton chéri à toi c'est le présent de vérité générale, tu l'aimes tellement celui-là."

Tellement. C'est le mot.

Vendredi 4 avril 2008 à 19:51

Je la trouve superbe cette expression pour "la tête dans les étoiles". Pourtant je suis incapable d'en faire quelque chose. Voilà. Je le reconnais. C'est écrit. Noir sur blanc. Ou blanc sur noir. Ou encore noir sur bleu. Bref. C'est écrit hein, on ne va pas chipoter maintenant, pas entre nous. Je dors beaucoup ces temps-ci, ce qui ne m'empêche pas de vivre encore, et de vivre bien. Sortir pour aller chercher un sac, dans une voiture, et voir une étoile filante traverser Orion. Ça n'est pas la saison des étoiles filantes. Anomalie ? Trouble de la vision ? Peut-être. Ce qui est génial quand on ferme les yeux c'est qu'on ne voit plus les autres. Ou enfin, si, mais on les voit sur commande. Pour ma part je vois ceux qui me font tenir le jour, et ceux que je n'ai jamais vu et qui me font tenir pour le jour suivant. Je les vois, c'est là l'important. Dès que je ferme les yeux elle y est ma tête, dans les étoiles. Y'a juste le corps qui peine encore un peu à sauter aussi haut.

Vendredi 4 avril 2008 à 18:14

Être remplacée.
En être contente.
Très.
Dormir.

Vendredi 4 avril 2008 à 18:07

" J'ai guetté dans le cœur humain toutes les niches différentes où peut se cacher l'amour lorsqu'il craint de se montrer, et chacune de mes comédies a pour objet de le faire sortir d'une de ces niches."

Marivaux


Ce n'est pas le premier pas le plus difficile, quoique l'on en dise. Le plus dur vient après, quand il faut apprendre à marcher, et si vous y arrivez dites vous bien que vos peines, vos efforts ne seront jamais finis parce qu'il vous faudra réapprendre à avancer tous les jours autrement pour ne pas vous perdre en route, après tout cela ce serait bien dommage.
Vos efforts et vos peines.. Je vous mens, ils peuvent finir, dès qu'ils deviennent vains et cela arrive plus souvent qu'on ne veut bien se l'avouer. A ce moment là on reprend les moyens sur une route différente, c'est l'oubi qui se met en marche.
 
La matière ne touche jamais vraiment la matière, c'est cette impression qui donne un sentiment de puissance infinie... Jusqu'au moment terrible où l'on comprend que ce n'est qu'une impression . La seule manière "valable" de se toucher réellement c'est celle que chacun trouvera et qui lui fera dire qu'il ne se trompe pas. Ou qu'il se trompe mais qu'il persistera toujours, malgré les souffrances, malgré les douleurs, qu'il ne saurait faire autrement.

Juste regarder dans la même direction, le temps d'un cliché.
Ou pas.

Vendredi 4 avril 2008 à 13:39

L'effet. Pourquoi pas, après tout. L'effet de quoi ? De tout. Des réponses. Des pas réponses (certains doivent avoir un mot un peu plus parlant la France pour dire çamais bon)... L'effet du temps. Lequel de temps ? Celui du ciel, merci madame, celui de la montre. Marre. D'avoir non pas un métronome mais un calendrier dans le coeur, avant de les voir, eux. C'est long. Très long. Mais pas trop. Enfin. Si. Mais chut, faut pas le dire. C'est un exercice de mémoire. Va falloir garder en tête toutes les choses à faire, celles à ne pas faire aussi. Noter un peu partout les idées qui passent. En avoir des centaines et se dire, déjà, que ça ne suffira pas. Ou recommencera alors. Y'a pas de problème.


(Merci à Marjorie pour le mot.)

Jeudi 3 avril 2008 à 21:41

" A perfect mix between Oasis, Coldplay and Radiohead."



Je dois me désamouracher de la voix de ce jeune homme... Ou pas.

[Chanteur-pianiste-harmonica, Bassiste, Batteur et Guitariste]

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