Mardi 26 juin 2007 à 15:38

J'ignore pourquoi mais j'ai envie d'écrire en anglais, de me lever à 7heures et d'écrire des pages et des pages.

Des « Can you bring me the salt please ? » ou autres  « The ceinture do not marching very well », et même un petit «Just end with some words from Coldplay “See you soon”  » why not.

Quand je pense qu'au final cette année je n'aurais pas fait une seule rédaction d'anglais ailleurs que dans mon lit ou dans le bus, le matin même du jour où je devais la rendre…

C'était atypique, il faut le dire.

Mardi 26 juin 2007 à 12:02

Pour pleuvoir, ça, il pleut. Je crois que je préfère comme ça. Mes rêves sont des plus en plus étranges, avant-hier je combattais, et durant la nuit d'hier à aujourd'hui je lisais un édit fait sur un de mes articles. Un édit qui aurait pu dire beaucoup mais auquel je n'arrivais pas à trouver de double sens. Pourtant je suis douée pour ça.

Le projet n'a pas abouti. Je dois passer au bureau de tabac. C'est fatiguant.

Je me suis trouvée des enfants à garder, près de chez moi. Je vois quoi samedi matin. Ouf.

Au final je serai libre dès le 28 juillet et je ne partirai pas en vacances avant la mi-août.

A bon entendeur…

J'ai annulé Paris aujourd'hui, juste par envie.

J'ai changé mon fond d'écran, parce que c'est fini. Désormais c'est « La leçon de chant ». Je suis en manque, de chant. Peut-être quelques petites choses ce soir.

Mardi 26 juin 2007 à 11:00

Je n'avais pas le coeur à ça, aujourd'hui non plus d'ailleurs, mais bon, il faut battre le fer tant qu'il est chaud. Hier nous fêtions le 150ème anniversaire de la première édition des Fleurs du Mal, de Charles Baudelaire. Voilà, c'est dit.

Le violon frémit comme un cœur qu'on afflige,

Un cœur tendre, qui hait le néant vaste et noir!

Le ciel est triste et beau comme un grand reposoir ;

Le soleil s'est noyé dans son sang qui se fige.

 extrait d' Harmonie du Soir

Lundi 25 juin 2007 à 19:59

Je frissonne.
Tu sais, je crois que je ne sais plus pleurer. Du moins pas dans l'instant, il n'empêche que j'ai mal aussi. Quoique vous puissiez en penser. On a tous une manière de faire différente.
C'est moche l'espoir, c'est moche parce que ça veut dire qu'on a attendu quelque chose. Je fais partie des déçues. Pas de ce qu'ils disent. Déçue de moi, et de mes rêves, ce fut tellement égoïste, autant que cela le reste jusqu'au bout.
Je frissonne. Mes larmes coulent. J'ai une raison ce soir, il parait. J'ai une raison depuis des mois. Non, ce ne sont pas toutes les peines du monde sur mes épaules, les miennes, et ça suffit, c'est déjà trop.

Pauline Croze. Dans ma tête.



Mes oreilles et ma gorge.

Lundi 25 juin 2007 à 19:39

"Est-ce que tu n'as jamais pensé alors que si c'était un être que tu aimais vraiment,qui était là, couché dans cette boîte, tu te mettrais à hurler tout d'un coup ? A leur crier de se taire ? De s'en aller ?"

Lundi 25 juin 2007 à 19:27

Me blottir quelque part. Se lover dans une couverture. Dans un coin. Chut. Faut plus penser à rien.
De toutes manières il n'y a rien à penser. Les yeux grands ouverts dans le noir. Il y a un petit air de musique, très loin, et qui s'éloigne encore, bientôt ce sera le silence.
C'est reposant le silence. Depuis le temps qu'on l'attend, qu'on nous l'annonce. Il s'est fait prier. On peut le comprendre. Ca se mérite le silence. La nuit. Ne plus penser, ne plus voir, ne plus sentir.
Tu sais, je me suis déjà cassée la gueule. Mais j'ai pas crié, ça aurait rompu le silence. Et il est si beau.
Vous me faites sourire, vous deux.

Lundi 25 juin 2007 à 18:54

Je déteste les chauffards.





Lundi 25 juin 2007 à 16:35

Voir ces gens qui se tutoient tous, préparer leur prochain week-end, réserver leurs billets de trains : Bruxelles, Paris, Grenoble.

Et puis la fête d'Antonin vendredi soir, invitations affichées aux toilettes, à la hauteur des yeux quand on est assis sur le trône. Tout en sms et la traduction pour « les adultes de plus de 12 ans ».

J'espère pouvoir y aller.

Le festival à Aix, il y aura Arctic Monkeys, Archive et les autres… Ah les salauds, 41 € la place. Demain il ramène son rasoir parce que depuis deux jours il n'a plus d'eau chez lui, il sonne chez Antoine pour prendre sa douche le matin.

Qui va à Paris demain ?

Le 27 le barbecue du théâtre. Et le quotidien qui n'est pas monotone, les averses, les éclaircies, les sms, les emails, les appels, les cachotteries, les rires, le boulot pas fait…

C'est vraiment ma seule ombre au tableau. Problème : elle prend toute la place.

Lundi 25 juin 2007 à 16:26

Ce n'est pas difficile pourtant. Prendre son téléphone, entrer dans le répertoire : une touche, trouver son nom, une touche trois fois, une autre touche trois fois, et deux fois sur la flèche basse. Et puis je finalise : bouton vert, appeler.

Oui. C'est même facile.

Maîtriser à peu de choses près ma voix, parler vite, répéter éventuellement, rougir, se faire rembarrer. Ou pas ? Non. Se faire rembarrer.

« Salut ! C'est juste que je suis sur Paris demain et comme ça fait longtemps qu'on s'est pas vu depuis longtemps je me suis dit qu'on pourrait se faire quelque chose, un ciné une connerie dans le genre... Enfin bref. Si t'as pas le temps c'est pas grave, je me doute. Mais voilà quoi. Allez ciao. »

C'est bon ça. A déposer sur une messagerie vocale ?

Le problème c'est que je fais comment si je tombe sur lui ? Et puis si je ne suis pas vraiment « sur Paris demain », ça n'est pas dramatique, j'irai.

Faut d'abord téléphoner. Hum.

*** Au lieu de péter un cable pour de vrai***

                                                                                                      *** "Mademoiselle..."***

                                                                                   **Là je suis sûre que cela finira mal**

                                                                                                                       *Et encore*

Lundi 25 juin 2007 à 9:00

Elle a des tickets de métro, de la mauvaise couleur Elle se fiche éperdument des rues de Lille, de la place de l'ancienne bourse, de son opéra, de son théâtre, de ses boutiques, et de sa grande place. Tout est relatif. Elle s'en fiche si peu. Mais leur relation est telle… Elle ne voit que les gares.

Mademoiselle, brève.

Elle ce n'est pas moi, merci de vous en souvenir pour quelques temps encore.

C'est un fond que je dois alimenter.

Lundi 25 juin 2007 à 8:39

Le  SMS est interdit sur cowblog...

Alors venez ICI si comme nous vous voulez que notre belle communauté reste un tant soit peu préservée de ce... Langage ?

Second rappel : je vous en supplie, téléchargez firefox. Pour notre bien à tous.

Lundi 25 juin 2007 à 7:01

J'ai une mère qui adore se lever très tôt sans raison.
Si, ça existe les gens comme ça. Du coup j'ai cliqué un peu vite sur le bouton "Envoyer" pour l'article précédent. Désolée. M'enfin, ce n'est pas la première fois que cela arrive et ça ne sera pas la derni-re.
Croyez moi ou non, j'aime tirer les cartes.
Peut-être aussi que je n'ai que ça à faire à 06h24, l'heure à laquelle j'écris. Allez savoir.
Envie de bourrer mes articles de fautes sciemment choisies et d'un "Au lieu de me corriger, comprends. Connard." Oui, connard c'est presque devenu son pti' nom. Charmant n'est ce pas ?
Bref. Vous vous en foutez et vous avez raison.
A ceux qui sont restés : merci et bon courage pour la suite.


Le Soleil.      La Papesse.     L'Empereur.

Lundi 25 juin 2007 à 6:13

Il arrive un moment où une personne saine d'esprit doit se demander si elle se lève ou si elle se couche. Dès lors que ce moment se situe à 5H30 du mat et que je sais que je dois me doucher à 6h45, je prends le parti de me lever.
De toutes manières il faisait froid.Bon, il fait froid en bas aussi mais au moins je peux bouger. En fin de compte, je peux le dire, mon week-end n'aura pas été des plus reposants.
Je dégringole. C'est étrange comme sensation.
Mon MP3 n'a plus de pile, sinon c'était "What Sarah Said", de Death Cab For Cutie, il n'y qu'à faire une recherche dans mon blog... A bon entendeur.
Jolie nuit blanche. Teintée par deux trois lectures, mes classiques, et des heures entières à contempler mon portable je crois bien.
Brevet


Dimanche 24 juin 2007 à 22:35



A croire que si : je sais faire un avion en papier.
Mais il s'écrase à mes pieds, lui aussi.

Dimanche 24 juin 2007 à 22:18

Je remercie du fond du coeur Pyrus, encore et toujours fidèle au poste, à qui je dois vraiment beaucoup, MymY, ma clone qui s'est portée volontaire et bataille avec nous pour un design, et ma Clarisse adorée qui au lieu de se perdre dans des révisions de dernière minute m'a fait un autre design.
Un énorme merci à vous trois, et à Maky (elle en fait j'ai même pas besoin de raisons), "Paris en ce jour" est sauvé, "Parapluies" n'est pas loin de l'être et peut-être deux autres designs...

Et puis... Cédric, mon cerveau partagé qui a eu raison de me rappeler que l'important c'est le fond, et non pas la forme.

Pourtant je tente de faire un minimum quoi.

Ces personnes m'ont évité une belle crise ce soir, et ça c'est inestimable.


Dimanche 24 juin 2007 à 20:06

"Paris paraît déjà si loin..." Ici il n'y a carrément plus de Paris.
Je suis au bord de la crise de nerfs.
Je viens de claquer 43 € dans le vent.
Je remercie tout le monde.
J'ai envie d'écrire et d'écrire.
Aucune idée de ce que je vais bien pouvoir mettre dans mon rapport de stage.
Le CSS et le reste, j'en ai quasiment les larmes aux yeux de colère.
Demain si je n'ai rien à faire je m'exciterai sur un design cobaye.
MymY s'est portée volontaire et je l'en remercie.
Si il y en a d'autres... Il seront acceuillis à bras ouverts.
Je songe à passer une nuit blanche.
Je ris d'un rire sans joie devant ces gens qui me disent que ce blog "semble sincère".
J'apprécie particulièrement le "semble".
Je ne sais plus si je l'avais déjà dit ou pas.
C'est souvent les gens qui vous font le plus mal qui s'en apercoivent le moins.

Dimanche 24 juin 2007 à 19:37

RAS LE BOL.

 Je ne sais pas pourquoi j'ai autant de déveine avec le CSS chez moi alors que je fais les choses correctement chez d'autres personnes.

Alors voilà, j'offre 5 mois de premium à qui me fait un design qui me plaît, le thème est simple : molto piu (avec un accent grave sur le u) in alto delle nuvole.

Traduction : bien au dessus des nuages. Du bleu et du blanc.

Je veux juste que la bannière porte cette phrase et que l'ensemble soit assez sobre.

Il y aura peut-être un bonus si  je n'arrive pas à réparer mes deux autres habillages.



Dimanche 24 juin 2007 à 19:20

Bon, c'est vraiment pas le jour pour faire du CSS.
Alors je récapitule :

Paris en ce jour déconne : les articles se balladent en bas de page. Risque de suppression de cet habillage pour le refaire plus ou moins.

Parapluie amis est revenu à une de ces versions "En travaux" : si Pyrus a le code final je serai ravie de pouvoir le remettre.

En travaux : il me faut un cobaye.

Pourrir mon temps à faire ça alors que je veux écrire ça a le don de m'énerver.

Dimanche 24 juin 2007 à 17:59

Comme vous pouvez le voir si vous lisez ce blog avec le design "Paris en ce jours", tous les articles se retrouvent en bas de page sans que nous ne puissions expliquer comment. Si quelqu'un à une idée je l'invite à me contacter de toute urgence. Sinon je pense que je vais tout simplement suprimer ce design, ce qui m'embêterai puisque depuis mon reformatage, je n'ai plus cette photo de Paris.
Voilà. Merci d'avance.
*Je suis très zen.*

Dimanche 24 juin 2007 à 17:37

C'est avec moi qu'il a fait ses premiers pétards, ses premiers feux d'artifice. J'étais vraiment une petite fille, enfin, un diable de garçon manqué plutôt, et lui il était mon modèle, plus vieux, allant partout pour s'inventer des jeux, casse-cou. Un vrai grand frère quoi. Comme celui que je n'ai pas.
J'étais pleine d'astuce et si tu étais plus vieux, plus mature, ça ne se voyait pas.
Au fil des années les différences ce sont marquées, parait que j'étais plus cultivée, que toi t'étais un plouc, chasse et pêche etc.. Mais moi j'aimais la chasse et la pêche. Tu me faisais découvrir ce monde qui était le tien et que j'avais à mes côtés au quotidien. Et réciproquement.
Les pétards, et j'allais récupérer toutes les poudres, toutes les mèches, dans une boîte en fer blanc que j'avais caché sous mes combles. Les batailles, les cabanes, les ballades à vélo.
Et puis la séparation. Les adultes sont vraiment cons hein ?
Depuis je n'aime plus le vélo.
Je n'avais que 12 ans et toi tu fêtais tes 18 ans. J'étais la plus jeune invitée. On pensait que j'avais un an de moins que toi. On a aussi cru que j'étais ta soeur.
Depuis je ne suis plus allée à tes fêtes. Je n'étais plus invitée.

On a fait ensemble les quatre cent coup. Nos premiers pétards. Notre malice. On avait mieux réussi que les adultes.

Je t'ai croisé, il y a un an je crois. A la ducasse. Ca n'avait rien changé. J'ai vu ta copine. Appris que vous aviez emmenagé à St Amand les Eaux. Pas loin de mon lycée.

Je t'ai croisé là.

Aujourd'hui il paraît que tu as eu ton diplôme d'artificier.
Depuis je n'ai plus jamais fait de pétards....


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